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jeudi 27 août 2015

Le Pater ou Notre Père



Actuellement, dans les églises, le Notre Père est récité ainsi :

Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous soumets pas à la tentation,
mais délivre-nous du Mal.
Amen.

* Or, Dieu n'étant pas celui qui nous soumet à la Tentation, la formulation "Et ne nous soumets pas à la tentation" est blasphématoire. Dieu ne nous fait pas subir la tentation. Et les épreuves qu'il permet sont toujours pour notre bien et ne vont jamais au-delà de nos forces (1 Co 10, 13). La contre-Église ou secte conciliaire (Nouvelle religion instaurée au Vatican depuis le concile Vatican II) vient de modifier cette traduction (du moins à l'écrit...) préférant : Ne nous laisse pas entrer en tentation...


Avant le concile Vatican II (1966), la formule était :

Notre Père qui êtes aux cieux,
que votre nom soit sanctifié,
que votre règne arrive,
que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donnez-nous aujourd’hui notre pain de chaque jour.
Pardonnez-nous nos offenses,
comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laissez pas succomber à la tentation,
mais délivrez-nous du Mal.
Ainsi soit-il.

* Ne craignons pas d'affirmer cette formule. Gardons le vouvoiement et ne cédons pas au mensonge du démon qui veut nous faire croire que l'homme est l'égal de Dieu. Lire Les Tentations sont inévitables en cette vie mortelle).

Le Notre Père est la prière enseignée par Notre Sauveur. Elle est parfaite.

Dite avec foi, elle est une prière d'exorcisme.


Jésus prêchant sur la montagne - G. Doré



Extrait de "Le Secret admirable du Très Saint Rosaire" de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort :


Le Pater, ou l'Oraison dominicale, tire sa première excellence de son auteur, qui n'est pas un homme ou un ange, mais le Roi des anges et des hommes, Jésus-Christ. "Il était nécessaire, dit saint Cyprien, que Celui qui venait nous donner la vie de la grâce comme Sauveur, nous enseignât la manière de prier comme Maître céleste". La sagesse de ce divin Maître paraît bien dans l'ordre, la douceur, la force et la clarté de cette divine prière ; elle est courte, mais elle est riche en instruction, intelligible pour les simples et remplie de mystères pour les savants.
Le Pater renferme tous les devoirs que nous devons rendre à Dieu, les actes de toutes les vertus et les demandes de tous nos besoins spirituels et corporels. Elle contient, dit Tertullien, l'abrégé de l'Évangile. Elle surpasse, dit Thomas à Kempis, tous les désirs des saints, elle contient en abrégé toutes les douces sentences des psaumes et des cantiques ; elle demande tout ce qui nous est nécessaire ; elle loue Dieu d'une excellente manière ; elle élève l'âme de la terre au ciel et l'unit étroitement avec Dieu.

Saint-Chrysostome dit que celui qui ne prie pas comme le divin Maître a prié et enseigné à prier, n'est pas son disciple, et Dieu le Père n'écoute pas agréablement les prières que l'esprit humain a formées, mais bien celles de son Fils, qu'il nous a enseignées. Nous devons réciter l'Oraison dominicale avec certitude que le Père éternel l'exaucera, puisqu'elle est la prière de son Fils, qu'il exauce toujours, et que nous sommes ses membres ; car que peut refuser un si bon Père à une requête si bien conçue et appuyée sur les mérites et la recommandation d'un si digne Fils ? Saint Augustin assure que le Pater bien récité efface les péchés véniels. Le juste tombe sept fois. L'Oraison dominicale contient sept demandes par lesquelles il peut remédier à ses chutes et se fortifier contre ses ennemis. Elle est courte et facile, afin que, comme nous sommes fragiles et sujets à plusieurs misères, nous recevions un plus prompt secours en la récitant plus souvent et plus dévotement.

Lorsque nous récitons attentivement cette divine Oraison, nous faisons autant d'actes des plus nobles vertus chrétiennes que nous prononçons de paroles. En disant : Notre Père qui êtes aux cieux, nous formons des actes de foi, d'adoration et d'humilité. En désirant que son nom soit sanctifié et glorifié, nous faisons paraître un zèle ardent pour sa gloire. En lui demandant la possession de son royaume, nous faisons un acte d'espérance. En souhaitant que sa volonté soit accomplie sur la terre comme dans le ciel, nous montrons un esprit de parfaite obéissance. En lui demandant notre pain de chaque jour, nous pratiquons la pauvreté d'esprit et le détachement des biens de la terre. En le priant de nous remettre nos péchés, nous faisons un acte de repentir. Et en pardonnant à ceux qui nous ont offensés, nous exerçons la miséricorde dans la plus haute perfection. En lui demandant son secours dans les tentations, nous faisons des actes d'humilité, de prudence et de force. En attendant qu'il nous délivre du mal, nous pratiquons la patience. Enfin, en demandant toutes ces choses, non seulement pour nous, mais encore pour notre prochain et pour tous les membres de l’Église, nous faisons le devoir des vrais enfants de Dieu, nous l'imitons dans sa charité qui embrasse tous les hommes et nous accomplissons le commandement de l'amour du prochain.




Le Pater :

Pater noster, qui es in coelis,
Sanctificetur no­men tuum,
Adveniat regnum tuum,
Fiat vo­luntas tua, sicut in cae­lo et in terra.

Panem nostrum quotidianum da nobis hodie.
Et dimit­te nobis debita nostra,
sicut et nos dimittimus debitoribus nostris.
Et ne nos inducas in tentatio­nem.
Sed libera nos a malo.
Amen.




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