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jeudi 28 septembre 2017

Soeur Benigna, petite secrétaire de l'amour de Dieu : Prières (8/9)



« La bienheureuse Marguerite-Marie avait la mission de faire connaître mon Cœur  ; tu as celle de faire connaître la Miséricorde de mon Cœur, son amabilité, sa tendresse. Recueille précieusement et soigneusement les révélations intimes dont je te fais part. Ma volonté est que tu écrives. »


« Ô bon Jésus, venez dans mon pauvre cœur, venez m’aider à élever mon édifice spirituel, bâtissez-le si beau, qu’il mérite d’être un jour placé par vous dans la céleste Jérusalem. » (Sœur Benigna)





PRIÈRES



Pour la conversion des pécheurs


Ô Jésus ! voulez-vous laisser perdre les âmes pour lesquelles vous êtes mort sur la croix ? Vous êtes la Résurrection et la Vie, soyez-le donc de tant de cœurs qui, depuis si longtemps, sont ensevelis dans les ténèbres de la mort.
Dès maintenant, je vous remercie de cette victoire que vous remportez sur l’ennemi infernal qui les tenait sous l’esclavage du péché, puisque vous m’avez assurée vous-même que j’obtiendrais tout ce que je vous demanderais avec confiance.
Ô Jésus, Amant des âmes, vous qui êtes mort pour les racheter, à aucun prix vous ne les laisserez périr !
Mon Jésus, ayez pitié des pauvres pécheurs selon la multitude de vos infinies miséricordes. Faites que votre bonté l’emporte sur votre justice.



Exercice de préparation à la mort


Âme religieuse, Jésus te dit : « Quand tu voudras faire l’exercice de préparation à la mort :
Tu te prosterneras en esprit devant Dieu, reconnaissant ton néant ; puis tu donneras la main à l’Amour qui t’introduira dans le très doux, très aimable et très tendre Cœur de ton Jésus.
Une fois entrée, tu te tiendras comme un petit atome d’ordure, et si’ tu m’en crois, tu diras ces paroles : « Mon Jésus, à l’entrée des grands palais se trouvent des tapis, afin que ceux qui y pénètrent puissent enlever de leur chaussure la boue et l’ordure ; moi je ne suis qu’un atome d’ordure qui ne mérite pas d’entrer dans le palais de votre Cœur. »
Après cet acte d’humilité, l’Amour viendra te prendre ; tu le suivras là où il voudra te conduire, et, à sa lumière, tu examineras brièvement l‘usage que tu as fait des facultés de ton âme et des sens de ton corps.
Ensuite, tu feras l’acte de contrition et de ferme propos.
Tu finiras le tout par cette formule que l’Amour te met sur les lèvres : « Voilà, ô Jésus, que pendant ce mois j’ai encore abusé de beaucoup de vos grâces si précieuses, et manqué de fidélité aux résolutions que, dans votre bonté, vous aviez inspirées. Mon Jésus, pardon et miséricorde ! S’il n’y avait en vous que la justice, j’aurais tout à craindre, mais comme votre Cœur est le siège de la miséricorde, avec une nouvelle confiance, je viens à vous. Vous m’avez déjà supportée si longtemps, sans aucun mérite de ma part, continuez-moi cette miséricorde. Et même, je vous demande encore plus ! Rendez-moi fidèlement fidèle, et faites que je commence une vie nouvelle, toute en vous, par vous, avec vous. Ainsi soit-il.



Consécration à la Très Sainte Vierge Marie


Très douce et très aimable Vierge Marie, fille très aimée du divin Père éternel, Mère très tendre du divin Fils éternel, Épouse très sainte du divin Esprit éternel, je viens à vous, ô ma très amante Mère, pour me consacrer toute à vous.
Vous êtes la toute pure, la toute belle ; vous êtes l’Immaculée, et moi, je ne suis que misère, que péché, qu’inclination au mal ! Vous, ô Marie, vous avez toujours fait les délices de la très sainte Trinité ; vous avez ravi le Cœur de Dieu, votre Père, votre Époux, par la blancheur immaculée de votre âme toute sainte.
Ô Mère très compatissante, tournez un regard de pitié vers cette pauvre âme en butte aux plus mauvaises tentations, et mettez en fuite, par votre puissance, l’infernal ennemi. Au moment de ses redoutables assauts, j’irai me réfugier dans votre Cœur immaculé, et vous, ô très miséricordieuse Reine des Vierges, conservez pur mon lys et présentez-le vous-même à Jésus.
Ma tendre Mère, je vous attends à l’heure de ma mort ; dès à présent, je vous remercie, et je vous prie de tout garder en moi, afin que tout plaise à Jésus. Merci, ô Marie !



Pour obtenir la grâce d’une confiance illimitée


Mon très doux Jésus, Dieu infiniment miséricordieux, Père très tendre des âmes, et d’une façon toute particulière, des plus faibles, des plus misérables des plus infirmes que vous portez avec une tendresse spéciale entre vos bras divins je viens à vous afin de vous demander, par l’amour et par les mérites de votre Sacré-Cœur, la grâce de me confier toujours plus dans votre miséricordieuse bonté, la grâce de reposer en assurance dans vos bras divins et amoureux pour le temps et pour l’éternité.



Acte de pur Amour


Jésus, Amour, Dieu de charité infinie, Bonté sans limites, moi, misérable rien, pour honorer votre incomparable miséricorde, je m’offre, je me donne, je me consacre et m’abandonne pour toujours à votre Cœur très amoureux. Ô Jésus ! comme il est impossible que le feu ne brûle et ne consume un petit brin de paille qu’on y jette, qu’ainsi votre très ardente charité consume ce pauvre misérable cœur qui veut être tout vôtre. Jésus, soyez-moi Jésus ! Jésus, soyez-moi Jésus ! Jésus, soyez-moi Jésus !



Acte de Charité très parfaite


Mon Dieu, je vous aime, je vous aime, je vous aime ! Je voudrais, s’il m’était possible, vous aimer d’un amour infini ; et dût-il m’en coûter un million de fois la vie, je voudrais faire que toutes les créatures vous aimassent de même. Je voudrais, ô mon Dieu, pouvoir empêcher, au prix de ma vie, non seulement tous les péchés mortels, mais encore tous les péchés véniels et les imperfections volontaires ! Et je voudrais, par contre, que tous fissent le bien, le lus grand bien possible, mais le bien par amour, par pur amour, pour que vous en eussiez une plus grande gloire.
Si, pour augmenter cette gloire que nous, vos pauvres petites créatures, pouvons vous donner, il était nécessaire que je perdisse toute jouissance et béatitude, que je devinsse aveugle, sourde et muette, ô mon Dieu, de tout mon cœur et pour l’éternité, je voudrais, si vous daigniez l’accepter, pouvoir réaliser ce sacrifice.
Vous savez que je vous aime et que je ne désire pas autre chose que de vous aimer et de ne plus vous offenser, même involontairement, s’il était possible. Laissez-moi donc vous le redire : s’il était nécessaire pour vous donner plus de gloire dans l’éternité, que je fusse privée de toute gloire, je l’accepterais volontiers, pourvu que votre grâce, qui est encore vous-même, demeurât en moi.
Ô mon Dieu, vous si grand, vous infini, vous permettez à votre petite créature de vous aimer ! Quelle condescendance !
Mon Dieu, laissez-moi encore vous dire ceci : La pensée qu’il y a, dans l’enfer, des créatures qui ne vous aimeront jamais, me désole.
Oh ! pourquoi ne puis-je, au prix de ma vie, que je vous donnerais encore volontiers un million de fois à cette fin, pourquoi ne puis-je changer tous les grains de sable, toutes les gouttes d’eau, toutes les fleurs, tous les fruits, toutes les semences, toutes les feuilles, toutes les plantes, tous les animaux, toutes les étoiles et tous les objets, voire même tous les atomes de l’univers en autant de cœurs qui vous aimeraient par pur amour jusqu’à a fin du monde et pour toute l’éternité !
Mon Dieu, vous savez que mon chétif cœur est petit, mais je vous le donne tout entier ; je ne m’en réserve rien, tout y est sacrifié à l’amour de mon Dieu. Et je proteste que si vous m’enseigniez un acte de plus ardente charité, je voudrais aussitôt le faire pour vous donner plus de gloire.
Mon Dieu, enseignez-moi et aidez-moi à ne vivre que d’amour, afin de pouvoir mourir d’amour.



Visite au Très Saint Sacrement


Mon Jésus, mon unique Amour, mon Dieu, mon Tout ! Je viens à vous, Prisonnier d’amour, renfermé dans nos tabernacles pour nous, vos pauvres créatures ; je viens à vous, pour vous apporter le poids de mes misères, la multitude de mes nécessités, tous mes désirs et ceux des personnes qui me sont chères. Comme autrefois au puits de Jacob, vous êtes ici pour attendre la Samaritaine ! Vous me demandez à boire, que voulez-vous de moi ? Vous voulez mes faiblesses, vous voulez mes infirmités, vous voulez mes désirs ? Oui, je vous donne tout, et je vous demande, par charité, votre miséricorde. J’en ai tant besoin de votre miséricorde !
Ô Jésus, vous avez si soif, moi aussi j’ai soif : vous avez soif de ma sanctification, et moi, j’ai soif de vous satisfaire. Écoutez-moi, Jésus, je demeurerai à vos pieds aussi longtemps que vous daignerez m’y retenir et quand je devrai m’éloigner, je vous laisserai mon pauvre cœur, en gage de mon amour, vous priant de le renfermer avec vous dans le Tabernacle, afin que je ne vous abandonne jamais plus. Ainsi soit-il.
Jésus, votre bénédiction !



Préparation pour la Confession


Mon Jésus, Agneau immaculé, divin Pélican qui, dans ce sacrement de miséricorde, nous avez préparé, avec votre Précieux Sang, un bain salutaire pour laver nos âmes et les purifier de tout péché ; vous qui êtes un lys très pur, et qui aimez être environné de lys, faites que je m’approche de ce divin sacrement avec les dispositions que vous désirez trouver en moi pour me faire participer aux trésors de grâces qu’il renferme. Ô Jésus, ce que vous désirez de plus, c‘est de trouver un grand fond d’humilité ; creusez donc bien avant, et puis daignez remplir cet abîme de votre divine miséricorde. Mettez encore dans mon cœur une foi vive, une ferme espérance, une ardente charité et une confiance illimitée, afin que je puisse avoir part à tous les trésors de grâces que vous réservez en ce divin sacrement.



Action de Grâces après la Confession


Mon très aimable Jésus, qui avez daigné laver, purifier, et enrichir de grâces cette âme rachetée par votre Précieux Sang, veuillez confirmer les bons propos de ma volonté, afin que je ne vous donne plus jamais le moindre déplaisir. Créez en moi une solitude d’amour pour que je puisse savourer, dans le silence de mon cœur, la grâce immense que vous m’avez accordée. Soyez la force de ma faiblesse, le réparateur de ma fragilité, le bouclier de ma défense, et surtout, ô Jésus, soyez-moi Jésus, c’est-à-dire Sauveur.
Terminer cette prière par les paroles suivantes qui ont tant de pouvoir sur le Cœur Sacré de Jésus :
Je sais que de moi-même et par moi-même, je ne puis ni ne vaut rien, mais je sais aussi qu’en Dieu et avec Dieu, je puis tout ce qu’il veut de moi.



Préparation pour entendre ou célébrer la Sainte Messe


Mon Jésus, divine Victime du Calvaire, Victime d’amour perpétuellement immolée sur nos autels, Victime de suave odeur au regard de votre Père éternel, voici que je m’approche de l’autel sacré pour célébrer (ou entendre) la sainte Messe.
Mon Dieu, ce lieu est saint, il est sanctifié par votre divine présence ; faites que je ne m’en approche pas sans m’être auparavant dégagé des préoccupations inutiles, des distractions, de tout ce qui pourrait, même un instant, m’éloigner de vous. Faites que je porte en cette sainte action la ferveur d’un séraphin.
Ô Jésus, comme vous vous immolez réellement, bien que d’une manière non sanglante, ainsi faites-moi la grâce de ne jamais refuser de m’immoler avec vous et pour vous. Les espèces sacramentelles sont le voile que vous étendez sur votre divin Sacrifice pour le cacher aux yeux de vos créatures ; le silence est une ombre mystérieuse dans laquelle vous le cachez encore, mais il n’en demeure pas moins un vrai sacrifice et le renouvellement de celui du Calvaire. Je le crois de tout mon cœur, mais augmentez ma foi ! Mon Dieu, vous avez soif du salut des âmes, vous cherchez des victimes qui veuillent s’immoler en union avec vous. Hélas ! l’esprit est prompt, mais la chair est faible ! Combien se retirent à la seule pensée de souffrir ! Mais les âmes, ne les avez-vous pas rachetées au prix de votre sang ? Mon Jésus, donnez-moi un peu de zèle pour le salut des âmes… vous le pouvez, mon unique amour, Bien souverain de mon âme, vous qui avez couru comme un géant au sacrifice de tout vous-même pour mon amour. Faites que je vous suive à l’odeur de vos parfums. In odorem unguentorum tuorum currimus.
Jésus ! je vous demande encore une grâce, et je suis sûre de l’obtenir de la bonté inépuisable de votre très doux Cœur : cette grâce, c’est de commencer vraiment à vous connaître, pour commencer vraiment à vous aimer ; vous aimer d’un amour fort qui s’alimente de sacrifices continuels, toujours plus coûteux, plus intimes, et connus, si possible de vous seul.
Mon Jésus, donnez-moi par votre grâce d’accomplir ce que vous attendez de moi, et faites que je sois toujours généreux à vous donner ce que vous me demandez. Ainsi soit-il.
Vive Jésus ! Vive Marie !
Dieu soit béni !



Brève préparation à la Sainte Communion


Mon Jésus, mon Dieu, Trésor infini du ciel et de la terre. Objet des complaisances de votre Père, vous allez venir à moi, pauvre petit rien, souillé par le péché, déformé par les imperfections, affaibli par de continuelles infidélité, aveugle sur ses défauts, sourd à vos divines inspirations, muet quand il s’agit de s’humilier, de s’avilir et de s’anéantir devant vous et les créatures, paralytique pour le bien qu’il n’accomplit que s’il est porté comme de force par votre divine grâce ! Miséricordieux Jésus ! où dois-je fuir, si vous, qui êtes Dieu, vous vous trouvez en tout lieu ! Comment pourrai-je me cacher à vos divins regards ?
Non, je ne fuirai point par crainte de votre justice, mais par amour pour votre miséricorde, et je ne fuirai que pour me réfugier dans votre Cœur.
Mon bon Jésus ! de grâce, ouvrez-m’en la porte pour que j’y puisse entrer ; mais alors, fermez-la sans retard, afin que je n’en sorte jamais plus.
Accordez la même faveur à toutes les âmes qui vont avoir le bonheur de communier, et, quand nous serons toutes dans votre Cœur, préparez-nous vous-même à vous bien recevoir et à vous tenir fidèle compagnie tout le jour et toute la nuit. Ainsi soit-il.



Acte d’Humilité


Mon Dieu, mon souverain Amour, mon Tout, moi, rien de rien, rien de bon, rien en vertu, rien en fidélité, rien en correspondance à vos grâces, voici que, de l’abîme profond de ma misère, je vous conjure, par l‘abîme de votre miséricorde, de m’accorder la grâce de pouvoir vous connaître et vous faire connaître, aimer et faire aimer, servir et faire servir, aussi parfaitement qu’il est possible à une pauvre créature, et pour votre plus grande gloire.

« Moi, dit Jésus, je te proteste que toutes les fois qu’une âme prononce cet acte avec un vrai sentiment de profonde humilité, elle me blesse le Cœur avec une flèche d’or et, de cette blessure, déborde pour l’âme qui en est l’auteur, et pour la Sainte Église, un torrent de grâces. C’est encore la meilleure des préparations à la sainte communion, parce que Dieu se communique aux humbles avec plus d’abondance. »



Action de Grâces après la Sainte Communion


Mon très aimable époux, Jésus, Lys des vallées, Splendeur de la lumière éternelle, Miroir sans tâche, vous, le Dieu d’infinie sainteté en moi ! Ô mon Dieu ! combien je me sens anéantie devant vous qui êtes le Tout, mais combien je me confie en votre si tendre bonté !
C’est précisément parce que je ne suis rien, que je me confie davantage, parce que vous êtes venu me chercher dans l’abîme de ma misère. Ô Jésus, source d’amour, donnez-moi un véritable amour pour vous ! Ô Jésus, source d’humilité, donnez-moi une véritable et profonde humilité ! Ô Jésus, soyez-moi Jésus, défendez-moi de l’ennemi ; enfermez-moi dans votre Sacré-Cœur et enseignez-moi à devenir celle que vous désirez.
Vous le voyez que je voudrais vous aimer, que je voudrais vous être fidèle et vous contenter en tout !
Ô Jésus ! dans ce rien, accomplissez un des prodiges de votre toute-puissance : la sanctification de cette pauvre âme sera le triomphe de votre miséricorde.




Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en vous
. (300 jours d'indulgences)




Ô mon Jésus ! Je consolerai votre Cœur, désireux de consumer nos misères et vous consolerez le mien en me donnant votre sainte Paix. (Sœur Benigna, Vade-mecum)







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