samedi 4 mai 2019

Des maladies de l'âme, par le R.-P. Jean-Joseph Surin



Extrait du Catéchisme spirituel de la Perfection Chrétienne, Tome I, par le R.P. Jean-Joseph Surin :


Le repas d'Emmaüs (Trophime Bigot)



Des maladies de l'âme




Quelles sont les principales maladies de l'âme ?

Il y en a trois ; l'endurcissement, l'aveuglement et la précipitation.


Qu'est-ce que l'endurcissement ?

C'est une insensibilité aux choses de Dieu, et aux impressions de la grâce.


D'où vient cet endurcissement, et quel en est le remède ?

Le goût des choses mondaines et les chutes fréquentes ont coutume d'y conduire. On y remédie par l'esprit de dévotion, à force de cultiver l'âme, en lui proposant des objets capables de l'attendrir, comme on cultive la terre, pour la préparer à recevoir la pluie du Ciel.


Qu'est-ce que l'aveuglement ?

C'est une suppression de la lumière de la grâce que nos infidélités nous attirent ; d'où il arrive que nous ne voyions ni la laideur de nos vices, ni la beauté de la vertu.


Quel est le principe de cet aveuglement, et quel en est le remède ?

Ce sont les ténèbres de l'ignorance et le tumulte des passions qui le produisent ; pour le guérir, il faut avoir recours à la lumière qu'on puise dans l'oraison, et rentrer souvent en nous-mêmes pour examiner les motifs qui nous font agir.


Qu'est-ce que la précipitation, et comment peut-on la réprimer ?

C'est une impétuosité naturelle qui fait qu'on se porte avec empressement à ce qu'on désire, qu'on se hâte dans tout ce qu'on fait, et qu'on ne jouit presque jamais de la paix du cœur. Ce penchant favorise fort les inclinations de la nature et de l'amour-propre, en ce qu'il leur donne lieu de prévenir les mouvements de la grâce et le jugement de la raison, qui ne souffrirait pas ce renversement d'ordre si elle avait le temps de le prévenir. Ce vice est le même que l'activité naturelle que nous avons appris à combattre dans le chapitre de la mortification.


N'y a-t-il pont d'autres maladies spirituelles encore plus considérables que celles dont vous venez de parler ?

Il y en a autant que de vices. Nous avons déjà remarqué qu'ils tirent tous leur origine de l'amour-propre, qui est une affection déréglée que chacun a pour soi même, laquelle nous fait chercher nos intérêts, même au préjudice des intérêts de Dieu.


Puisque c'est de l'amour-propre que naissent tous les vices, dites-nous quels sont les principaux rejetons de cette tige malheureuse ?


Saint Bernard en distingue deux qu'il appelle des sangsues qui crient toujours, apporte, apporte ; et ce sont la vanité et la volupté : car tout se réduit là, nos inclinations mauvaises, et nos habitudes vicieuses tendent toutes à contenter le désir de la gloire ou l'amour du plaisir.


Quels sont les effets de la vanité ?

Nous avons parlé ailleurs de ce vice, mais seulement en général, et il est nécessaire d'en décrire les effets en détail pour le faire mieux connaître. Le caractère de l'homme vain , est d'avoir trop bonne opinion de lui-même, de désirer les louanges, l'amitié et les applaudissements des hommes ; de présumer de ses forces; d'être passionné pour les honneurs et les dignités ; d'être attaché à son propre sens, entêté de son mérite, enflé de sa science, et plein de mépris pour les autres. Il se plaît à raconter ce qui lui est arrivé ; à parler de ses exploits, de ses aventures, de ses maux et de ses plaisirs, des lieux où il a eu occasion de se distinguer, des personnes qu'il a obligées par ses bienfaits; comme s'il n'y avait rien de beau, rien qui fût digne d'attention que ce qui le touche.
Ce n'est pas qu'il ne soit jamais permis de parler de soi ; les plus grands serviteurs de Dieu l'ont fait en certaines occasions avec cette noble liberté qu'inspire une vertu consommée. C'est ainsi que saint Paul a fait le récit de ses travaux et des persécutions qu'il a souffertes. Mais les Saints n'ont parlé d'eux-mêmes que parce qu'ils le jugeaient nécessaire pour la gloire de Dieu ; au lieu que les hommes vains le font sans nécessité, parce qu'ils se croient estimables, et pour contenter leur orgueil et leur amour-propre dont ils sont esclaves. Aussi les voit-on se louer à tout propos, parler avec une hardiesse outrée, se donner la liberté de juger de tout, de condamner tout ce qui n'est pas de leur goût, et de censurer indifféremment l'Ecclésiastique et le Séculier, les gens du monde, et les personnes Religieuses ; la bonne opinion qu'ils ont d'eux-mêmes leur persuadant que la supériorité de leur mérite leur donne droit sur les autres, et qu'ils peuvent les reprendre et les blâmer à leur gré.
Cette liberté de juger de tout, ne respecte ni rang ni autorité ; et il ne faut pas croire que le caractère de Supérieur mette à couvert de la censure. Comme on se croit plus habile et plus éclairé que ceux qui gouvernent, on a de la peine à leur obéir, on ne peut souffrir leurs avis, on critique leurs actions et leurs sentiments, on murmure contre leurs ordres, on blâme ouvertement leur conduite, on tâche de pénétrer dans leurs desseins, on s'en prend à leurs intentions qu'on empoisonne. Jusques dans les états, où l'on fait profession d'humilité et de dépendance, on voit quelquefois des gens nourrir un esprit de fierté, qui se fait remarquer dans toute leur conduite ; dédaigner les ministères bas et obscurs, quelque saints qu'ils soient d'ailleurs ; avoir en horreur les humiliations qu'ils devraient chercher ; aimer à paraître ; se procurer avec soin des protecteurs qui les poussent, des approbateurs qui les louent. Et si ce sont des gens qui s'adonnent à l'étude des sciences et de l'éloquence, on les verra possédés d'un désir inquiet de se rendre habiles, pour faire briller leur esprit et leur savoir ; se piquer d'une vaine délicatesse, et d'une politesse profane dans le choix de leurs expressions, dans leur style, dans leur prononciation, dans leurs écrits, et jusques dans la manière dont ils s'acquittent des devoirs de la société civile.
L'envie et la jalousie vont à la suite de la vanité. Un glorieux regarde les autres comme ses rivaux, et le désir de l'emporter sur eux, le rend importun dans la conversation : il raisonne, il subtilise sur tout, il parle avec emphase, il prononce d'un ton décisif, il use d'exagérations ; et comme il veut dominer, il chicane tout ce que les autres disent, il leur coupe la parole, et donne dans mille incongruités, qui l'exposent au mépris, parce qu'elles marquent un homme plein de lui-même, et qui n'a rien de solide.
Mais, les plus grands excès du vice dont nous parlons, sont ceux où il porte les personnes enivrées de l'esprit du monde. C'est un désir insatiable de s'agrandir, de parvenir aux dignités, de faire fortune, d'acquérir des richesses, de la réputation, de la gloire : c'est une envie désordonnée de l'emporter sur les autres, de se distinguer par des habits somptueux, par des bâtiments magnifiques, par des meubles précieux, par un équipage nombreux et superbe : c'est un empressement excessif à se parer, pour relever la beauté du corps, et mille autres soins de cette nature, qui sont de tristes effets de la vanité, quand elle transporte les hommes ?


Quels effets produit la volupté ?

De cette seconde branche de l'amour-propre, naissent tous les vices et toutes les inclinations qui portent aux plaisirs, soit du corps, soit de l'esprit ; la sensualité, en tout ce qui concerne la nourriture, le sommeil, le vêtement, etc. Et il est à remarquer qu'en ce genre, ceux-mêmes qui n'ont que le nécessaire, peuvent être sensuels, lorsqu'ils s'attachent au peu qu'ils ont, et qu'il ne tient pas à eux qu'ils ne s'en procurent davantage. Du même principe vient le trop grand soin de la santé, qui est ordinairement accompagné de retours fréquents sur soi-même, de vaines craintes, de désirs inquiets, d'une attention particulière à écarter tout ce qui est pénible, et à chercher les aises et les commodités de la vie.
La sensualité a toujours pour compagnes, la paresse et la lâcheté, qui rend ennemi du travail, et qui fait chercher l'oisiveté. Dans cette disposition, on ne résiste que bien faiblement aux inclinations déréglées : ce n'est plus la nécessité, mais le seul plaisir qui règle les recréations et les divertissements qu'on se procure ; on vit à sa fantaisie, et selon que l'occasion s'en présente, on se répand en paroles, en plaisanteries, en discours enjoués, et l'on ne sait plus se gêner pour rien. On suit son penchant, et on obéit aveuglément à ses répugnances. On se lie d'amitié particulière aux personnes avec lesquelles on sympathise d'humeur et de naturel, et on s'éloigne avec soin de celles dont les manières déplaisent. On accorde à la curiosité une pleine liberté de se satisfaire, en s'informant de tout ce qui se passe de nouveau, des affaires du temps, des entreprises, des événements, de la conduite des personnes, et de leurs aventures. On veut voir tout ce qu'il y a de beau, de délicat, de rare, de curieux dans les productions de l'art, de la nature et de l'esprit. Ce ne sont pas là, il est vrai, des satisfactions continuelles ; mais elles viennent d'une source empoisonnée, qui est l'amour du plaisir.
Cet amour est beaucoup plus sensible et beaucoup plus grossier dans les personnes mondaines ; elles ne refusent rien à leur corps ; et c'est pour le satisfaire, qu'elles passent du festin au jeu, du jeu aux compagnies agréables, au Bal, à la Comédie, et aux autres spectacles profanes. Elles ont des lieux uniquement destinés au plaisir, où l'on ne pense qu'aux divertissements et à la bonne chère : si elles lisent, ce sont des Romans, et des Histoires galantes, propres à gâter l'esprit : si elles conversent, c'est pour se réjouir, souvent aux dépens de la pudeur : leur délicatesse pour les habits et le coucher, est extrême : ce sont des gens noyés dans les plaisirs des sens, et que la volupté a rendu esclaves.


Quel désordre mettent dans l'âme la vanité et la volupté ?

On peut dire qu'elles sont la source de tous les maux. Comme ce sont deux passions très-ardentes, il est naturel que ceux qui en sont dominés, mettent tout en œuvre pour les satisfaire. De ces deux sources naissent deux autres maux très-dangereux, dont l'un peut-être appelle spécialement passion, et l'autre malice. Le premier est un mouvement impétueux vers l'objet qu'on se propose. Le second est une méchante inclination qui produit la mauvaise foi, la ruse, la dissimulation, l'artifice, la fourberie, et tous les ressorts cachés qu'on fait jouer pour obtenir ce qu'on souhaite.
Il ne suffit donc pas à un homme qui veut se connaître, d'examiner si c'est à la vanité ou à la volupté que son penchant le porte ; il faut qu'il s'examine encore sur les effets des passions qui prédominent en lui. Et pour ce qui regarde cet autre principe du mal, que nous avons appelé malice, qu'on peut aussi nommer duplicité, et qui n'est dans quelques-uns qu'un raffinement de politique mondaine ; il est très-important de le découvrir et de le combattre ; parce qu'il est fort contraire à cette simplicité d'enfant, à laquelle Notre-Seigneur exhorte ses Disciples, et qu'il apporte de grands obstacles aux opérations du divin Esprit.


Quels autres effets produisent les deux dernières maladies de l'âme, dont vous venez de parler ?

Il est naturel que ces deux maux en produisent deux autres. Le premier attaque l'esprit ; et c'est une dissipation continuelle qui empêche l'homme de se recueillir, et qui lui donne une grande répugnance pour l'Oraison. Le second affecte le cœur, et c'est une indigence et une espèce de faim. Une âme vide de Dieu, qui est seul capable de la rassasier, se tourne, pour ainsi dire, de tout côté, cherchant parmi les objets créés de quoi se remplir ; mais en vain, elle traîne partout son dégoût et son inquiétude. Cette espèce d'indigence augmente dans quelques-uns à un point, qu'ils ne peuvent plus habiter avec eux-mêmes. Ils vont errant, pour trouver quelque objet qui les satisfasse, quelque conversation qui les réjouisse, quelque louange qui les flatte, ou quelque compagnie qui les dissipe. Pour peu qu'ils se recueillent, ils sentent leur besoin ; c'est pourquoi ils sortent bientôt d'eux-mêmes ; et ne trouvant rien de solide, ils courent d'objet en objet, afin de suppléer par la variété, au peu de solidité des créatures. Mais les créatures sont trop peu de chose pour contenter leur cœur, qui désire secrètement Dieu, et qui le cherche sans le trouver, parce qu'il ne le cherche pas comme il faut.
Ces hommes malades et dégoûtés, sont incapables d'Oraison et de recueillement, et ne sauraient faire aucun progrès dans la vie spirituelle. Le tumulte qui règne dans les puissances de leur âme, et les distractions continuelles les empêchent de recevoir les impressions de la grâce. La curiosité leur fournit sans cesse des images des choses passagères, qui se mettant entre Dieu et l'âme, l'empêchent de le voir et de le goûter ; tandis que les passions de l'appétit sensitif causent un trouble continuel, qui ôte à l'esprit le repos et la tranquillité nécessaire pour vaquer utilement à l'Oraison.


Quel est le remède à ces maux ?

Il y en a deux. Le premier est de renoncer pendant quelque temps à toutes les choses extérieures, et de se retirer au-dedans de soi-même par le recueillement ; veillant à la garde de ses sens, évitant les conversations inutiles, et toute communication au dehors, pour n'avoir commerce qu'avec Dieu, par le moyen de l'Oraison. Le second est de s'appliquer à se connaître par de fréquents examens, et d'être généreux à se vaincre sur tout ce qui peut altérer la pureté du cœur et entretenir les vices. Mais il est important d'entreprendre cet exercice par des motifs d'amour, et dans un esprit de douceur, plutôt que dans un esprit de gêne et de contrainte. Quand on joint ainsi à la prière fervente et assidue, la victoire de soi-même, en peut dire qu'on est, dans le chemin qui mène droit à la perfection.


N'y a-t-il point d'autres maladies spirituelles auxquelles nous soyons sujets ?

On peut mettre encore de ce nombre, l'aigreur contre le prochain, et la paresse.


Quels maux produit l'aigreur contre le prochain ?

Les calomnies, les médisances, les animosités, les divisions, les querelles, les ombrages, les défiances, les soupçons, les bizarreries, et mille autres effets semblables, sont tous enfants de la même mère qui est l'aigreur.


Comment peut-on remédier à cette aigreur ?

En s'adonnant par une étude assidue et une application constante, à la pratique de la douceur ; en ne souffrant dans son cœur aucune amertume, aucun mouvement de dépit et d'impatience, et en combattant sans relâche, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus que paix et bénignité dans l'âme ; en supportant sans se plaindre, et avec tranquillité, les injures, les affronts et les mauvais traitements, jusqu'à rendre le bien pour le mal, afin d'honorer la douceur de Jésus-Christ Notre-Seigneur.


Quels sont les effets de la paresse ?

Il y en a trois, qui sont, la langueur et le dégoût dans les exercices de la vie spirituelle ; l'amour du repos et de l'oisiveté, et la facilité à donner dans le relâchement, par le penchant que nous avons tous aux divertissements, et aux entretiens inutiles.


Comment corriger cette funeste facilité ?

On peut en venir à bout par ces trois moyens. Le premier est de ne point laisser ralentir la ferveur de l'esprit, de demeurer ferme dans la résolution qu'on a formée de ne point abandonner l'ouvrage de la perfection, et de persévérer dans ses pratiques ordinaires, sans avoir égard aux obstacles qu'oppose la lâcheté naturelle. Le second est de se prescrire de saintes occupations, telle qu'est la lecture spirituelle, l'Oraison, les bonnes œuvres, pour empêcher que l'âme ne s'appesantisse et ne s'endorme, pour ainsi dire, dans cet état de langueur. Le troisième est d'user de pénitences extérieures, et surtout de la discipline : c'est, au sentiment des Saints, un moyen très-efficace pour entretenir la ferveur, et pour mettre en fuite le malin esprit, qui a toujours beaucoup de part à ces sortes de tentations. C'est en combattant de la sorte , qu'on acquiert un très-grand mérite, et qu'on ôte les obstacles à sa perfection.
Outre ces infirmités spirituelles que nous avons rapportées, on peut dire que tous les mouvements déréglés de l'intérieur, l'irrésolution et l'inconstance de l'esprit, les faiblesses et les perplexités du cœur, les troubles, les craintes, les chagrins, les désolations, les inquiétudes, sont autant d'espèces de maladies, puisqu'elles diminuent les forces de l'âme, et qu'elles en altèrent la santé, qui consiste dans la générosité à entreprendre, et dans la facilité à exécuter tout ce qui peut contribuer à la perfection.
Comme c'est en s'adonnant au vice que l'âme devient malade, elle se maintient en santé par la fréquentation des Sacrements ,par l'attention continuelle à veiller sur elle-même, par le zèle de son avancement spirituel, et par son application infatigable à l'Oraison et aux autres exercices de piété. Car tout de même que le corps a besoin de se nourrir, de se reposer, et de faire quelque exercice, pour ne pas croupir dans l'inaction, qui serait une source de maladie, l'âme fervente ne saurait se garantir de sa perte, qu'en s'adonnant aux saintes œuvres dont nous venons de parler, et qu'en combattant généreusement contre les vices et la lâcheté naturelle.



Conseil : Beaucoup de catholiques sous-estiment la haine que notre Seigneur Jésus-Christ a pour le péché. Ils s'autorisent à faire des concessions avec le démon, jugeant qu'il est tellement difficile de ne rien lui céder en ce monde, qu'ils peuvent entretenir volontairement les moindres péchés. Malheur à eux ! Ils entretiennent le mensonge plutôt que la vérité. Ils ont donc accepté d'être gouvernés par le démon. Choisir le mensonge dans sa vie, c'est mettre Jésus-Christ à la porte et demander au démon de prendre la place. Le péché entretenu, le mensonge choisi, Dieu les frappera d'aveuglement spirituel. Catholiques qui avaient choisi le mensonge plutôt que la vérité, rappelez-vous que Notre-Seigneur Jésus-Christ hait le péché, maudit le mensonge, et qu'il vous châtiera si vous prenez vos aises dans cet état. Réveillez-vous, morts ! Entretenir les plus petites fautes, c'est finir par tomber dans les grandes. Entretenir le mensonge, c'est finir par tomber dans un mensonge plus grand. Rétablissez l'ordre, remettez la vérité au cœur de votre âme et de votre vie, il en va de votre salut. Nous sommes bien plus indulgents envers nous-mêmes qu'envers les autres. Voyez la poutre dans votre œil, elle vous gangrène l'esprit.



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