samedi 10 décembre 2022

Le Mystère de Noël



Extraits d'un sermon prêché le jour de Noël par Bossuet, devant Louis XIV et sa cour.


Vous savez assez, chrétiens, que le mystère que nous honorons, c'est l'anéantissement du Verbe incarné, et que nous sommes ici assemblés pour jouir du pieux spectacle d'un DIEU descendu pour nous relever, abaissé pour nous agrandir, appauvri volontairement pour répandre sur nous les trésors célestes...
Mais ce n'est pas ce qu'il y a de plus important, ni ce qui m'étonne le plus. Je confesse que je ne puis assez admirer cet abaissement de mon Maître ; mais j'admire encore davantage qu'on me donne cet abaissement comme un signe, pour reconnaître en lui le sauveur du monde : Et hoc vobis signum, nous dit l'ange. Votre Sauveur est né aujourd'hui, et voici la marque que je vous en donne : un enfant revêtu de langes, couché dans la crèche ; c'est-à-dire, courez à cet enfant nouvellement né, vous y trouverez... qu'y trouverez-vous ? Une nature semblable à la vôtre, des infirmités telles que les vôtres, des misères au-dessous des vôtres. Et hoc vobis signum. Reconnaissez à ces belles marques qu'il est le Sauveur qui vous est promis.
Est-il bien vrai ? le pouvons-nous croire ? Quoi ! les bassesses du DIEU incarné, sont-ce des marques certaines qu'il est mon Sauveur ? Oui, fidèle, n'en doute pas ; et en voici les raisons solides. Ta nature était tombée par ton crime : DIEU l'a prise pour la relever ; tu languis au milieu des infirmités : il s'y est assujetti pour les guérir ; les misères du monde t'effraient : il s'y est soumis pour les surmonter et rendre toutes ces terreurs inutiles. Divines marques, caractères sacrés par lesquels je connais mon Sauveur, que ne puis-je vous expliquer à cet auditoire avec les sentiments que vous méritez ! Du moins, efforçons-nous de le faire...
Ce qui nous empêche d'aller au souverain bien, c'est l'illusion des biens apparents, c'est la folle et ridicule créance qui s'est répandue dans tous les esprits, que tout le bonheur de la vie consiste dans ces biens externes que nous appelons les honneurs, les richesses et les plaisirs. Étrange et pitoyable ignorance !
C'est pourquoi le Fils de DIEU vient au monde, comme un réformateur du genre humain, pour désabuser tous les hommes de leurs erreurs, et leur donner la vraie science des biens et des maux ; et voici l'ordre qu'il y tient. Le monde a deux moyens d'abuser les hommes : il a premièrement de fausses douceurs qui trompent notre crédulité trop facile ; il a secondement de vaines terreurs qui abattent notre courage trop lâche. Il est des hommes si délicats qu'ils ne peuvent vivre s'ils ne sont toujours dans la volupté, dans le luxe, dans l'abondance. Il en est d'autres qui vous diront : Je ne demande pas de grandes richesses, mais la pauvreté m'est insupportable ; je n'envie pas le crédit de ceux qui sont dans les grandes intrigues du monde, mais il est dur de demeurer dans l'obscurité ; je me défendrai bien des plaisirs, mais je ne puis souffrir les douleurs. Le monde gagne les uns et il épouvante les autres. Tous deux s'écartent de la droite voie, et tous deux viennent à ce point, que celui-ci, pour obtenir les plaisirs sans lesquels il s'imagine qu'il ne peut vire, et l'autre, pour éviter les malheurs qu'il croit qu'il ne pourra jamais supporter, s'engagent entièrement dans l'amour du monde.
Mon Sauveur, faites tomber ce masque hideux par lequel le monde se rend si terrible ; faites tomber ce masque agréable par lequel il semble si doux ; désabusez-nous. Premièrement, faites voir quelle est la vanité des biens périssables : Et hoc vobis signum : « Voilà le signe que l'on vous en donne. » Venez à l'étable, à la crèche, à la misère, à la pauvreté de ce DIEU naissant. Si les plaisirs que vous recherchez, si les grandeurs que vous admirez étaient véritables, quel autre les aurait mieux mérités qu'un DIEU ? Qui les aurait plus facilement obtenus, ou avec une pareille munificence ? Quelle troupe de gardes l'environnerait ! Quelle serait la beauté de sa cour ! Quelle pourpre éclaterait sur ses épaules ! Quel or reluirait sur sa tête ! Quelles délices lui préparerait toute la nature qui obéit si ponctuellement à ses ordres ! Mais « il a jugé, dit Tertullien, que ces biens, ces contentements et cette gloire étaient indignes de lui et des siens » : Indignam sibi et suis judicavit. Il a cru que cette grandeur étant fausse et imaginaire, elle ferait tort à sa véritable excellence. Et ainsi, dit le même auteur, « en ne la voulant pas, il l'a rejetée ; ce n'est pas assez : en la rejetant, il l'a condamnée ; il va bien plus loin : en la condamnant, le dirai-je ? oui, chrétiens, ne craignons pas de le dire, il l'a mise parmi les pompes du diable auxquelles nous renonçons par le saint baptême. » C'est la sentence que prononce le Sauveur naissant contre toutes les vanités des enfants des hommes. Voilà la gloire du monde bien traitée : il faut voir qui se trompe, de lui ou de nous. Ce sont les paroles de Tertullien, qui sont fondées sur cette raison. Il est indubitable que le Fils de DIEU pouvait naître dans la grandeur et dans l'opulence : par conséquent, s'il ne les veut pas, ce n'est pas par nécessité, mais par choix ; et Tertullien a raison de dire qu'il les a formellement rejetées : Quam noluit, rejecit. Mais tout choix vient du jugement : il y a donc un jugement souverain par lequel JÉSUS-CHRIST naissant a donné cette décision importante, que les grandeurs du siècle n'étaient pas pour lui, qu'il les devait rejeter bien loin. Et ce jugement du Sauveur, n'est-ce pas la condamnation de toutes les pompes du monde ? Quam rejecit, damnavit. Le Fils de DIEU les méprise : quel crime de leur donner notre estime ! Quel malheur de leur donner notre amour ! Est-il rien de plus nécessaire que d'en détacher nos affections ? Et c'est pourquoi Tertullien dit que nous les devons renoncer par l'obligation de notre baptême ; Et hoc vobis signum : c'est la crèche, c'est la misère, c'est la pauvreté de ce DIEU enfant, qui nous montrent qu'il n'est rien de plus méprisable que ce que les hommes admirent si fort...
Il semble n'être venu sur la terre que pour fouler aux pieds toute cette vaine pompe, et braver pour ainsi dire, par la pauvreté de sa crèche, notre faste ridicule et nos vanités extravagantes. Car voyez où va son mépris : non seulement il ne veut pas de grandeurs humaines, mais, pour montrer le peu d'état qu'il en fait, il se jette aux extrémités opposées. Il a peine à trouver un lieu assez bas où il fasse son entrée au monde ; il rencontrer une étable à demi ruinée, c'est là qu'il descend. Il prend tout ce que les hommes évitent, tout ce qu'ils craignent, tout ce qu'ils méprisent, tout ce qui fait horreur à leurs sens, pour faire voir combien les grandeurs du siècle lui semblent vaines et imaginaires : si bien que je me représente sa crèche, non point comme un berceau indigne d'un DIEU, mais comme un char de triomphe où il traîne après lui le monde vaincu...
Accourez de toutes parts, chrétiens, et venez connaître à ces belles marques le Sauveur qui vous est promis. Oui, mon DIEU, je vous reconnais ; vous êtes le libérateur que j'attends. Les Juifs espèrent un Messie qui leur donnera l'empire du monde, qui les rendra contents sur la terre. Ah ! combien de Juifs parmi nous ! Combien de chrétiens qui désireraient un Sauveur qui les enrichit ; un Sauveur qui contentât leur ambition ou qui voulût flatter leur délicatesse ! Ce n'est pas là notre JÉSUS-CHRIST. À quoi le pourrons-nous reconnaître ? Écoutez, je vous le dirai par de belles paroles d'un ancien Père ! Si ignobilis, si inhonorabilis, si inglorius, meus erit Christus : « S'il est méprisable, s'il est sans éclat, s'il est bas aux yeux des mortels, c'est le JÉSUS-CHRIST que je cherche. » Il me faut un Sauveur qui fasse honte aux superbes, qui fasse peur aux délicats de la terre, que le monde ne puisse goûter, qui ne puisse être connu que des humbles de cœur. Il me faut un Sauveur qui m'apprenne par son exemple que tout ce que je vois n'est qu'un songe, qu'il n'y a rien de grand que de suivre DIEU et tenir tout le reste au-dessous de nous, qu'il y a d'autres maux que je dois craindre et d'autres biens que je dois attendre. Le voilà, je l'ai rencontré, je le reconnais à ces signes ; vous le voyez aussi, chrétiens. Reste à considérer maintenant si nous le croirons.
Il y a deux partis formés : le monde d'un côté, JÉSUS-CHRIST de l'autre. On va en foule du côté du monde, on s'y presse, on y court, on croit qu'on n'y sera jamais assez tôt. Là les délices, les réjouissances, l'applaudissement, la faveur ; vous pourrez vous venger de vos ennemis ; vous pourrez posséder ce que vous aimez ; votre amitié sera recherchée ; vous aurez de l'autorité, du crédit ; vous trouverez partout un visage gai et un accueil agréable ; il n'est rien de tel, il faut prendre parti de ce côté-là. D'autre part, JÉSUS-CHRIST se montre avec un visage sévère, il est pauvre et abandonné. L'un lui dit : « Mon Sauveur, que ne promettez-vous de semblables biens ? Vous seriez un grand et aimable Sauveur, si vous vouliez sauver le monde de la pauvreté ! — Je ne vous le promets pas. — Que je puisse contenter ma passion. — Je ne le veux pas. — Que je puisse seulement venger cette injure. — Je vous le défends. — Le bien de cet homme m'accommoderait ; je n'y ai point de droit, mais j'ai du crédit. — N'y touchez pas ou vous êtes perdu. — Qui pourrait souffrir un maître si rude ? Retirons-nous, on n'y peut pas vivre. — Mais du moins que promettez-vous ? De grands biens ? — Oui, mais pour une autre vie. — Je le prévois, mon Sauveur, vous n'aurez pas la multitude pour vous ; vous serez condamné, car le monde gagnera sa cause. On nous donne un signe pour vous connaître, mais c'est un signe de contradiction. Il s'en trouvera, même dans l'Église, qui seront assez malheureux de le contredire ouvertement par des paroles et des sentiments infidèles, mais presque tous le contrediront par leurs œuvres. — Et ne le condamnons-nous pas tous les jours ? Quand nous prenons des routes opposées aux siennes, c'est lui dire secrètement qu'il a tort et qu'il devait venir comme les Juifs l'attendent encore. S'il est votre Sauveur, de quel mal voulez-vous qu'il vous sauve ? Si votre plus grand mal c'est le péché, JÉSUS-CHRIST est votre Sauveur ; mais s'il en était ainsi, vous n'y tomberiez pas si facilement. Quel est donc votre plus grand mal ? C'est la pauvreté, c'est la misère ? JÉSUS-CHRIST n'est plus votre Sauveur ; il n'est pas venu pour cela. Voilà comme l'on condamne le sauveur JÉSUS.
Où irons-nous, mes frères, et où tournerons-nous nos désirs ? Jusqu'ici tout favorise le monde, le concours, la commodité, les douceurs présentes. JÉSUS-CHRIST va être condamné : on ne veut pas d'un Sauveur si pauvre et si nu... Prendrons-nous parti ?... — Attendons encore : peut-être que le temps changera les choses. — Peut-être ! Il n'y a point de peut-être ; c'est une certitude infaillible. Il viendra, il viendra ce terrible jour où toute la gloire du monde se dissipera en fumée ; et alors on verra paraître dans sa majesté ce JÉSUS autrefois né dans une crèche, ce JÉSUS autrefois le mépris des hommes, ce pauvre, ce misérable, cet imposteur, ce samaritain, ce pendu ! La fortune de ce JÉSUS est changée. Vous l'avez méprisé dans ses disgrâces ; vous n'aurez pas de part à sa gloire. Que cet avènement changera les choses ! Là, ces heureux du siècle n'oseront paraître, parce que, se souvenant de la pauvreté passée du Sauveur, et voyant sa grandeur présente, la première sera la conviction de leur folie, et la seconde en sera la condamnation. Cependant, ce même Sauveur, laissant ces heureux et ces fortunés, auxquels on applaudissait sur la terre, dans la foule des malheureux, tournera sa divine face au petit nombre de ceux qui n'auront pas roui de sa pauvreté, ni refusé de porter sa croix : Venez, dira-t-il, mes chers compagnons, entrez en la société de ma gloire, jouissez de mon banquet éternel...
Chrétiens, au nom de Notre-Seigneur JÉSUS-CHRIST, “qui, étant si riche par sa nature, s'est fait pauvre par l'amour de nous, pour nous enrichir par sa pauvreté,” détrompons-nous des faux biens du monde ; comprenons que la crèche de notre Sauveur a rendu pour jamais toutes nos vanités ridicules. Oui, certainement, ô mon Seigneur JÉSUS-CHRIST, tant que je concevrai bien votre crèche, les apparences du siècle ne me surprendront point par leurs charmes, elles ne m'éblouiront pas par leur vain éclat ; et mon cœur ne sera touché que de ces richesses inestimables que votre glorieuse pauvreté nous a préparées dans la félicité éternelle. Amen.

(Noël Histoire et Liturgie, Coutumes et Légendes, Littérature et Poésie, 1894)


Reportez-vous à LA FÊTE DES ROIS, fête de famille et autres usages, Histoire de la Nativité, Quels sentiments fait naître dans nos cœurs et quelles résolutions nous inspire le mystère de la nativité ?, Prière à Jésus naissant dans la Crèche, Prière au Sauveur Jésus, Venez ! Venez ! Venez !, La Veille de la Nativité de Notre-Seigneur, Les bienfaits que Jésus naissant a apportés au monde, Les premiers adorateurs de Jésus-Christ, Circonstances de la naissance du Sauveur, Jour de Noël, Fête de la bienheureuse naissance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Prière à la Sainte Vierge, en adorant l'Enfant Jésus aux pieds de la Crèche, Louanges à Marie et aux Saints qui ont spécialement aimé Jésus-Enfant, Litanies des Saints Rois-Mages, Litanies des Saints consacrés à l'Enfance de Jésus, Litanies en l'honneur de la divine Naissance du Sauveur, Litanies des Saints Anges de la Crèche, Tirées du Directoire de la dévotion à l'Enfant-Jésus, Litanies des Justes de l'Ancienne Loi, Tirées du Directoire de la dévotion à l'Enfant-Jésus, La fête de Noël doit être chère à la France, La Pantoufle dans la cheminée, Les Fêtes de Noël à Paris : l'Offrande et la fête des Lettres, un pieux et antique usage, Les Fêtes de Noël à Paris : en prière devant la Crèche, Les Fêtes de Noël à Paris : au Couvent, Les Fêtes de Noël à Paris : au Petit-Séminaire, La nuit de Noël à Marseille, Extrait d'une description des Fêtes de Noël à Bruxelles : La Crèche en famille, Un épisode des Fêtes de Noël dans les pays du Nord de l'Europe : L'Arbre de Noël, Particularités de la nuit de Noël à Bethléem, La Sainte Grotte, Bethléem, Le Santo Bambino, Les petits Prédicateurs de six et de huit ans, L'Étable de Bethléem dans l’Église de l'Ara-Coeli, L'épée et le chapeau ducal portés à la procession le jour de Noël, Description de la sainte Crèche, Son histoire, Cérémonie de l'Adoration, La Messe de Minuit à Sainte-Marie-Majeure, Les Boutiques de Noël et le Præsepio, Les Pifferari, Regard sur le triple sacrifice du Jour de Noël, Noël, Jour de sainte allégresse, Lumière sur Noël, La crèche, Méditation pour la Fête de Noël : Vous trouverez un Enfant enveloppé de langes, et couché dans une Crèche, Instruction sur la Fête de Noël, Pratique de la Dévotion à l'enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Litanies de la Sainte Famille, Visite à l'Enfant-Jésus dans la Crèche, La bénédiction de Noé à ses fils, Prophétie et figure de l'entrée des Gentils dans la vraie Église, La conduite réciproque de Ruth et de Noémi figure celle de Marie et de l'Église des Gentils, Méditation pour le Jour des Rois : Que votre Règne arrive, Instruction sur la Fête des Rois, Méditation sur l’Épiphanie : Les Mages confessent Jésus-Christ devant les hommes, Méditation sur l’Épiphanie : Les Mages à Jérusalem, Méditation pour l’Épiphanie : La vocation des mages prédite et figurée, notre vocation à la foi de Jésus-Christ, Méditation sur l’Épiphanie : Les Rois-Mages, Méditation sur l’Épiphanie : Du ministère de Marie dans la vocation des Gentils à la Foi, Remerciement, offrande et prière au Verbe de Dieu incarné, pour l'Octave de l'Épiphanie, Méditation sur l’Épiphanie, Discours aux jeunes époux, du Pape Pie XII, durant l'Octave de l’Épiphanie, le 10 janvier 1940, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 18e Méditation : Voici que l'étoile qu'ils avaient vue en Orient parut, allant devant eux, jusqu'à ce qu'elle vint s'arrêter sur le lieu où était l'enfant, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 17e Méditation : À la nouvelle de la naissance du saint Enfant, le roi Hérode fut troublé, et tout Jérusalem avec lui, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 16e Méditation : Nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 15e Méditation : Voici que les Mages vinrent de l'Orient à Jérusalem, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 21e Méditation : Cependant Marie ne perdait rien de toutes ces choses et les méditait dans son cœur, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 22e Méditation : Ils portèrent Jésus à Jérusalem, afin de l'offrir au SeigneurDévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 20e Méditation : Ayant été averti en songe de ne point aller trouver Hérode, ils retournèrent en leur pays par un autre chemin, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 19e Méditation : Se prosternant, ils l'adorèrent ; puis ayant ouvert leurs trésors, ils lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe, Méditation sur la Nativité, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 14e Méditation : On lui donna le nom de Jésus, Litanies du Saint Nom de Jésus, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 13e Méditation : On lui donna le nom de Jésus, nom qui lui avait été donné par l'ange, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 12e Méditation : Après huit jours, le saint Enfant fut circoncis, Instruction sur la Circoncision, Méditation sur la Circoncision, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 11e Méditation : Les bergers revinrent en glorifiant et en louant Dieu de tout ce qu'ils avaient vu et entendu, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 10e Méditation : Les bergers se disaient les uns aux autres : Allons jusqu'à Bethléem, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 9e Méditation : Gloire à Dieu au plus haut des Cieux, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 7e Méditation : Tout à coup l'Ange du Seigneur parut auprès d'eux, Salutation à Marie et à Jésus naissant, Litanies du Saint Enfant-Jésus, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 1re Méditation : Marie s'étant rendue avec Joseph à Bethléem, le temps de son divin enfantement arriva, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 2e Méditation : Je vous annonce un grand sujet de Joie, il vous est né aujourd'hui un Sauveur, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 3e Méditation : Marie mit au monde son fils premier-né, et l'enveloppa de langes, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 4e Méditation : Marie, après avoir enveloppé de langes le saint Enfant, le coucha dans la crèche, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 5e Méditation : Voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 6e Méditation : Il y avait là aux environs des bergers qui veillaient et se relevaient les uns les autres pendant la nuit, pour la garde de leurs troupeaux, Litanies du Saint Enfant-Jésus, et Dévotion au Saint Enfant-Jésus : Prière d'amour et Consécration.











dimanche 4 décembre 2022

Histoire de la Nativité



Un fait important dans l'histoire de la Judée, vers l'an 747-749 de Rome, mit en mouvement toute la population du petit royaume d'Hérode.
Auguste avait reçu du Sénat, pour dix ans, le renouvellement de son mandat impérial. Il venait de clore le lustre (746). Pour la troisième fois, les portes du temple de Janus avaient été fermées. Jamais, dans l'Empire, la paix n'avait été plus complète et plus universelle. Le maître du monde la met à profit pour faire le dénombrement de ses sujets. « En ces jours-là, dit saint Luc, un édit de César-Auguste ordonna de procéder au recensement de tout l'univers. Ce premier dénombrement fut accompli par le gouverneur de Syrie, Tirinus (Luc, Chap. II). » La Judée, gouvernée par Hérode, est soumise à l'édit impérial. Or tous allaient se faire inscrire aux registres publics, chacun dans sa ville natale. Joseph quitta donc la Galilée, et sa résidence de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléem. Car il était de la maison et de la famille de David. Il vint pour se faire inscrire avec Marie, son épouse. L'un et l'autre virent sans doute le doigt de DIEU dans le fait imprévu qui les amenait au lieu même où, selon les Prophètes, devait naître le Sauveur d'Israël. Malgré l'état où elle se trouvait, malgré l'hiver et les fatigues d'un long voyage, Marie suivit Joseph.
La distance de Nazareth à Bethléem est de trois à quatre journées de marche, en prenant la route directe à travers la plaine de Jizréel, les montagnes de Samarie et de Judée, par Ginea, Béthulie, Sichem, Letonah, Bethel, Tell-el-Fûl, Jérusalem et la plaine de Réphaïm. Les caravanes s'y succèdent sans interruption. Les gens du peuple vont à pied, mais il est rare, en Judée, qu'un âne ne suive pas chaque famille ; l'infatigable et sobre animal vit de peu, il porte les provisions, les vêtements et son maître : c'est la monture du pauvre. On fait halte auprès des sources, le long du chemin, à l'ombre de quelque arbre vert ; le soir, au coucher du soleil, dans la saison des pluies, on s'arrête à l'entrée des villages, au caravansérail qui sert d'abri aux voyageurs et aux bêtes ; le lendemain, à l'aube, on repart en chantant les psaumes qui parlent de Jérusalem et de la maison de Jéhovah, et, d'étape en étape, on arrive au terme du voyage.
Ainsi cheminèrent Joseph et Marie, accompagnés de ceux que l'édit d'Auguste amenait comme eux à Bethléem ou dans quelque autre ville de Juda.
Bethléem est située à deux lieues au sud de Jérusalem, par delà la plaine de Réphaïm, au cœur même des montagnes de la Judée. Elle occupe le faîte de deux collines soudées l'une à l'autre en forme de croissant. Des vallées profondes l'isolent de toutes parts ; celle du milieu, — la plus fertile, — l'Ouady-el-Karroubeh, enserrée par les deux pointes du croissant, descend en pente raide, et les murs, étagés pour retenir la terre, lui donnent l'aspect d'un vaste amphithéâtre verdoyant, couvert de vignes, d'oliviers, de figuiers, d'amandiers et de caroubiers. L'horizon, borné au nord et au couchant par les montagnes qui dominent Bethléem, s'ouvre splendide au midi et à l'orient. Voici le champ d'épis où vint glaner Ruth la Moabite, et tout auprès le petit monticule qui porte le village de Beit-Saour, où Booz avait son aire. Plus loin, le désert de Juda avec ses monts stériles, sablonneux, pareils à des amas de cendres grises. Le soleil dore cette désolation, mais rien ne germe sur ce sol dévasté. Par derrière, — dans un gouffre au-dessus duquel se dresse, comme un rempart, la masse bleuâtre et violacée des rochers de Moab, — la mer Morte cache ses eaux stagnantes. Au midi, une montagne solitaire s'élève fièrement en cône : c'est l'Hérodion, où le vieux H2rode voulut être enseveli et dormir son éternel sommeil (Didon, Jésus-Christ, t. I).
Tel est le petit pays qui vit naître David et où se pressent aujourd'hui ses descendants.
La foule était grande aux abords de Bethléem, la cité de David, parce que tous les membres de la descendance royale, réunis des divers points de la Judée, accouraient se faire enregistrer, suivant la teneur du décret impérial. Les maisons regorgent de monde. Le khan du village, le « diversorium, » dont parle saint Luc, est encombré. Lorsque Marie et Joseph arrivèrent, il n'y avait plus de place pour eux ; ils durent chercher un abri dans une grotte voisine, dans une de ces excavations qui se rencontrent fréquemment en Palestine, à mi-côte sur le flanc des collines de calcaire. L'une d'elles s'appelait la crèche ou l'étable ; elle était située à l'extrémité du pays, à la pointe qui regarde Hébron, et servait de refuge aux animaux. C'est là même que se retirent les deux voyageurs sans abri, c'est là, dans ce refuge misérable, que va naître le Fils de David, Celui que l'ange avait annoncé à sa mère comme le Saint, le Fils de DIEU, le Sauveur et l'héritier du trône éternel. Ce fait, le plus important de l'histoire, l'Évangile le raconte en deux mots sublimes de simplicité, comme s'il s'agissait du dernier des Bethléhémites : « Or, pendant qu'ils étaient là, Marie mit au monde son fils premier né. Elle l'enveloppa de langes, elle le coucha dans la crèche, car il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie. »
La foi chrétienne est restée à genoux devant cette femme et l'enfant qui repose sur son sein ; elle a appris, en les regardant, la douceur, la pauvreté, le sacrifice ; elle s'est fait de cette scène ineffable des visions toujours nouvelles, sans se lasser jamais, et sans pouvoir en épuiser la vertu, le charme et la beauté.
Ceci se passait dans une nuit de décembre, au mois de Tebeth, selon le calendrier juif, à l'insu de tous sans autre témoin que Marie et Joseph. La petite ville endormie ne soupçonne pas la naissance de Celui qui, mieux que David, doit l'immortaliser. Mais l'Esprit de DIEU est en pleine effervescence sur cette grotte et ce berceau délaissé ; il va y amener ses élus (Didon, Jésus-Christ, t. I)
Au pied de Bethléem, un peu au-delà de Beit-Saour, dans la plaine même où Booz avait ses champs d'orge et de froment, où Ruth de Moab était venue glaner, des bergers gardaient leurs troupeaux.
Les bergers, en Orient, représentent la classe infime de la population agricole ; ce sont les serviteurs des serviteurs. Le maître du champ ne travaille pas ; il a ses laboureurs, ses ouvriers et les gardiens de ses troupeaux. On les voit aujourd'hui encore, la tête couverte d'un long voile noir, une peau de mouton sur les épaules, les pieds nus ou chaussés de misérables sandales, une petite massue en chêne ou en sycomore à la main ; ils se relèvent de veille en veille, assis sous quelque rocher, autour de grands feux. Dès les premières pluies, la terre, où plus tard tombera la semence, se couvre d'herbes et de fleurs, et les troupeaux vivent de ces premières pousses.
Or, pendant que ces bergers de Beit-Saour veillaient à la garde de leurs troupeaux, une clarté céleste les inonda ; effrayés, ils virent debout, auprès d'eux, un ange du Seigneur :
— « Rassurez-vous, leur dit-il, je viens vous annoncer une joie qui sera grande pour tout le peuple. Il vous est né aujourd'hui un Sauveur, qui est le CHRIST, le Seigneur, dans la ville même de David. Voici le signe auquel vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant enveloppé de langes et couché dans la crèche. — Soudain, une multitude d'esprits célestes se joignirent à l'ange ; ils chantaient les louanges de DIEU et disaient : Gloire à DIEU dans les hauteurs du Ciel, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ! (Luc, II, 9-12) »
Le monde divin tressaille à la naissance de JÉSUS. Rien ne s'accomplit ici-bas qui n'ait été décrété là-haut ; les phénomènes terrestres sont le contre-coup de causes célestes et impénétrables. Tout l'avenir, tout le mystère de ce berceau est dans ces deux mots qui rempliront les temps et l'espace : Gloire et paix, gloire à DIEU, paix à l'homme. Désormais, la terre, qui méconnaissait DIEU, a un fils qui va nous enseigner son nom et établir son règne ; l'humanité, livrée à la loi brutale de la destruction dans la lutte pour l'existence, va connaître la loi de la paix, parce qu'elle sera régie par la loi de l'amour.
« Quand les chœurs angéliques eurent disparu dans le Cieux, les bergers se dirent l'un à l'autre : Allons à Bethléem ; allons voir cette parole qui vient de s'accomplir et que le Seigneur nous a fait connaître. — Ils vinrent en grande hâte, et trouvèrent Marie et Joseph et le nouveau-né posé dans la crèche. À ce spectacle, ils reconnurent la vérité des paroles de l'ange. »
Les bergers revinrent à leurs troupeaux, et racontèrent ce qu'ils avaient vu. On s'émerveilla de leur récit, et ils glorifiaient et louaient DIEU. Il ne semble pas cependant que le témoignage de ces pauvres gens ait ému Bethléem, ni troublé la paix et l'humilité du berceau de JÉSUS. Il resta inconnu, entre sa mère et Joseph. Mais Marie conservait en son cœur ce qu'elle entendait ; comme toutes les mères, elle faisait de ses souvenirs un trésor, une sorte de livre intérieur qu'elle relisait avec tendresse.
Le champ des bergers subsiste encore ; les troupeaux y paissent, à la saison d'hiver, comme au temps de JÉSUS, sous les oliviers, à travers les terres où reverdit le même gazon, où fleurissent les mêmes anémones. Le culte n'a jamais déserté ce lieu où resplendit le premier éclat de l'aube naissante du CHRIST. Le soir de Noël, les Bethléhémites accourent vers l'église d'Hélène, dont il ne reste que des débris, et, dans la crypte à demi-ruinée, ils prient les bergers de Beit-Saour leurs aïeux, qui furent les premiers apôtres (Didon, t. I).
Le monde entier a suivi les bergers à l'étable de Bethléem. Prosterné devant la crèche, baignant de larmes l'humble litière sur laquelle repose un DIEU, l'homme s'anéantit dans l'extase de l'amour, de l'adoration et de la reconnaissance. Oui, c'était ainsi qu'un DIEU devait naître ! Une misérable vanité humaine, ayant à choisir son berceau, l'aurait sans doute placé sur la marche d'un trône ; elle l'eût entouré des empressements d'une foule servile ; l'éclat des trompettes retentissantes eût réveillé les échos, pour annoncer à la terre la naissance d'un nouveau maître ; la chaumière aurait tressailli au signa attendu du palais. « Quelle indigence que les royautés de ce monde devant DIEU ! dit Bossuet (1er discours sur la Noël, édit. Vivès, t. VIII) ; quel silence que le bruit de nos tonnerres ; quel néant que nos grandeurs ! Ce que nous appelons la richesse n'est qu'un manteau d'emprunt pour couvrir nos vieilles misères ; ce qu'on décore du nom de puissance n'est que l'enseigne d'une plus éclatante servitude ; DIEU, descendant ici-bas, ne pouvait épouser nos pompes mensongères. » « Mais le bœuf de l'étable reconnut son Créateur, l'âne sut discerner la crèche de son DIEU (Is. I, 3) » Les anges visitèrent les campagnes de la Nativité comme aux jours où Jacob y faisait paître ses troupeaux. « Les peuples assis dans les ténèbres, à l'ombre de la mort, » courbés sous un joug de fer dans l'Ergastulum romain, « virent se lever la lumière (Is. IX, 2) » Les décrets de salut enregistrés, dès l'éternité, dans les conseils de la Providence, sont accomplis. Le Verbe s'est fait chair. Gloire à DIEU et paix aux hommes ! Des bergers sont les premiers adorateurs du Roi immortel de la paix, qui vient de naître ; les prémices du Pasteur divin, qui va réunir les troupeaux des générations humaines dans le bercail de son Église. Marie, la Vierge Immaculée, les introduit près de l'enfant que ses mains ont enveloppé de langes, qu'elle a le droit de nommer son Fils et le devoir d'adorer comme son DIEU. Joseph, l'héritier de David, contemple avec eux le Chef promis à Israël, dont le règne n'aura pas de fin. Seules, de telles pompes convenaient au Verbe incarné ; sa divinité éclate mieux dans la nudité de l'étable et dans l'abaissement de la crèche !

(Noël Histoire et Liturgie, Coutumes et Légendes, Littérature et Poésie, 1894)


Reportez-vous à Le Mystère de Noël, Quels sentiments fait naître dans nos cœurs et quelles résolutions nous inspire le mystère de la nativité ?, Prière à Jésus naissant dans la Crèche, Prière au Sauveur Jésus, Venez ! Venez ! Venez !, La Veille de la Nativité de Notre-Seigneur, Les bienfaits que Jésus naissant a apportés au monde, Les premiers adorateurs de Jésus-Christ, Circonstances de la naissance du Sauveur, Jour de Noël, Fête de la bienheureuse naissance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Prière à la Sainte Vierge, en adorant l'Enfant Jésus aux pieds de la Crèche, Louanges à Marie et aux Saints qui ont spécialement aimé Jésus-Enfant, Litanies des Saints Rois-Mages, Litanies des Saints consacrés à l'Enfance de Jésus, Litanies en l'honneur de la divine Naissance du Sauveur, Litanies des Saints Anges de la Crèche, Tirées du Directoire de la dévotion à l'Enfant-Jésus, Litanies des Justes de l'Ancienne Loi, Tirées du Directoire de la dévotion à l'Enfant-Jésus, La fête de Noël doit être chère à la France, La Pantoufle dans la cheminée, Les Fêtes de Noël à Paris : l'Offrande et la fête des Lettres, un pieux et antique usage, Les Fêtes de Noël à Paris : en prière devant la Crèche, Les Fêtes de Noël à Paris : au Couvent, Les Fêtes de Noël à Paris : au Petit-Séminaire, La nuit de Noël à Marseille, Extrait d'une description des Fêtes de Noël à Bruxelles : La Crèche en famille, Un épisode des Fêtes de Noël dans les pays du Nord de l'Europe : L'Arbre de Noël, Particularités de la nuit de Noël à Bethléem, La Sainte Grotte, Bethléem, Le Santo Bambino, Les petits Prédicateurs de six et de huit ans, L'Étable de Bethléem dans l’Église de l'Ara-Coeli, L'épée et le chapeau ducal portés à la procession le jour de Noël, Description de la sainte Crèche, Son histoire, Cérémonie de l'Adoration, La Messe de Minuit à Sainte-Marie-Majeure, Les Boutiques de Noël et le Præsepio, Les Pifferari, Regard sur le triple sacrifice du Jour de Noël, Noël, Jour de sainte allégresse, Lumière sur Noël, La crèche, Méditation pour la Fête de Noël : Vous trouverez un Enfant enveloppé de langes, et couché dans une Crèche, Instruction sur la Fête de Noël, Pratique de la Dévotion à l'enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Litanies de la Sainte Famille, Visite à l'Enfant-Jésus dans la Crèche, La bénédiction de Noé à ses fils, Prophétie et figure de l'entrée des Gentils dans la vraie Église, La conduite réciproque de Ruth et de Noémi figure celle de Marie et de l'Église des Gentils, Méditation pour le Jour des Rois : Que votre Règne arrive, Instruction sur la Fête des Rois, Méditation sur l’Épiphanie : Les Mages confessent Jésus-Christ devant les hommes, Méditation sur l’Épiphanie : Les Mages à Jérusalem, Méditation pour l’Épiphanie : La vocation des mages prédite et figurée, notre vocation à la foi de Jésus-Christ, Méditation sur l’Épiphanie : Les Rois-Mages, Méditation sur l’Épiphanie : Du ministère de Marie dans la vocation des Gentils à la Foi, Remerciement, offrande et prière au Verbe de Dieu incarné, pour l'Octave de l'Épiphanie, Méditation sur l’Épiphanie, Discours aux jeunes époux, du Pape Pie XII, durant l'Octave de l’Épiphanie, le 10 janvier 1940, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 18e Méditation : Voici que l'étoile qu'ils avaient vue en Orient parut, allant devant eux, jusqu'à ce qu'elle vint s'arrêter sur le lieu où était l'enfant, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 17e Méditation : À la nouvelle de la naissance du saint Enfant, le roi Hérode fut troublé, et tout Jérusalem avec lui, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 16e Méditation : Nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 15e Méditation : Voici que les Mages vinrent de l'Orient à Jérusalem, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 21e Méditation : Cependant Marie ne perdait rien de toutes ces choses et les méditait dans son cœur, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 22e Méditation : Ils portèrent Jésus à Jérusalem, afin de l'offrir au SeigneurDévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 20e Méditation : Ayant été averti en songe de ne point aller trouver Hérode, ils retournèrent en leur pays par un autre chemin, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 19e Méditation : Se prosternant, ils l'adorèrent ; puis ayant ouvert leurs trésors, ils lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe, Méditation sur la Nativité, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 14e Méditation : On lui donna le nom de Jésus, Litanies du Saint Nom de Jésus, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 13e Méditation : On lui donna le nom de Jésus, nom qui lui avait été donné par l'ange, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 12e Méditation : Après huit jours, le saint Enfant fut circoncis, Instruction sur la Circoncision, Méditation sur la Circoncision, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 11e Méditation : Les bergers revinrent en glorifiant et en louant Dieu de tout ce qu'ils avaient vu et entendu, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 10e Méditation : Les bergers se disaient les uns aux autres : Allons jusqu'à Bethléem, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 9e Méditation : Gloire à Dieu au plus haut des Cieux, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 7e Méditation : Tout à coup l'Ange du Seigneur parut auprès d'eux, Salutation à Marie et à Jésus naissant, Litanies du Saint Enfant-Jésus, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 1re Méditation : Marie s'étant rendue avec Joseph à Bethléem, le temps de son divin enfantement arriva, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 2e Méditation : Je vous annonce un grand sujet de Joie, il vous est né aujourd'hui un Sauveur, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 3e Méditation : Marie mit au monde son fils premier-né, et l'enveloppa de langes, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 4e Méditation : Marie, après avoir enveloppé de langes le saint Enfant, le coucha dans la crèche, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 5e Méditation : Voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 6e Méditation : Il y avait là aux environs des bergers qui veillaient et se relevaient les uns les autres pendant la nuit, pour la garde de leurs troupeaux, Litanies du Saint Enfant-Jésus, et Dévotion au Saint Enfant-Jésus : Prière d'amour et Consécration.