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mardi 14 juillet 2015

Interprétation des rêves : Mise en garde


Vous vous réveillez le matin ou durant la nuit, vous vous souvenez des rêves que vous avez faits et vous vous demandez ce qu'ils signifient.


Ce processus souvent fondé sur des croyances ésotériques est devenu un automatisme qui peut vous coûter votre âme si vous ne faites pas preuve de prudence.


Daniel interprétant le songe du roi Nabucodonosor
Daniel interprétant le songe du roi Nabucodonosor

En effet, sans compter que beaucoup sont à travers l'interprétation des rêves dans la superstition ou la divination, le démon qui manipule les songes va tenter de vous faire glisser jusqu'à lui par cette pratique régulière.

Ceux qui ont pactisé par des pratiques divinatoires ou ésotériques se prêtent à l'interprétation de leurs rêves parce que cela développe ou renforce leurs facultés médiumniques. Encore un moyen d'ouvrir la porte au Diable.

Nous vous recommandons de ne pas vous attarder sur vos rêves une fois que ceux-ci vous reviennent pour élaborer des plans, expliquer ce qui vous arrive ou savoir ce qui va vous arriver dans la vie. Car vous jouerez aux cartes avec Satan et vous perdrez à coup sûr. Confiez toujours tout à Dieu.

Dès l'instant où l'on oriente sa vie par rapport à des suggestions non fondées sur la foi et non inspirées par l'Esprit-Saint, nous invitons le démon à pénétrer notre cœur. Nous lui donnons de l'importance et il en profitera pour nous mettre le grappin dessus.

Fermez-vous donc immédiatement à ces songes. N'y portez aucune attention.

Le Démon vous attire par les choses du monde, par ce qui vous fera pécher : l'argent, la chair, le pouvoir, la manipulation, l'orgueil de savoir avant les autres, etc.

Avancez donc avec prudence et discernement ! Assurez-vous toujours que vos inspirations viennent de Dieu et non du Diable. Les fruits de l'inspiration du Saint-Esprit sont toujours pour la Gloire de Dieu, votre salut, le salut des âmes... Ceux du Malin sont pour les vaines gloires : celles du monde et des hommes, les gloires personnelles... (toutes les inspirations du Démon serviront à nourrir votre égo).


Extrait du Livre de Daniel (Chapitres 1 et 2)


Or, le chef des eunuques avait confié Daniel, Ananias, Azarias et Misaël à un intendant. Daniel lui dit : « Fais donc pendant dix jours un essai avec tes serviteurs : qu’on nous donne des légumes à manger et de l’eau à boire. Tu pourras comparer notre mine avec celle des jeunes gens qui mangent les mets du roi, et tu agiras avec tes serviteurs suivant ce que tu auras constaté. » L’intendant consentit à leur demande, et les mit à l’essai pendant dix jours. Au bout de dix jours, ils avaient plus belle mine et meilleure santé que tous les jeunes gens qui mangeaient des mets du roi. L’intendant supprima définitivement leurs mets et leur ration de vin, et leur fit donner des légumes.

À ces quatre jeunes gens, Dieu accorda science et habileté en matière d’écriture et de sagesse. Daniel, en outre, savait interpréter les visions et les songes. Au terme fixé par le roi Nabucodonosor pour qu’on lui amenât tous les jeunes gens, le chef des eunuques les conduisit devant lui. Le roi s’entretint avec eux, et pas un seul n’était comparable à Daniel, Ananias, Misaël et Azarias. Ils entrèrent donc au service du roi. Sur toutes les questions demandant sagesse et intelligence que le roi leur posait, il les trouvait dix fois supérieurs à tous les magiciens et mages de tout son royaume. Et Daniel vécut jusqu’à la première année du roi Cyrus. La deuxième année de son règne, Nabucodonosor eut des songes, et le sommeil quitta son esprit troublé. Le roi fit appeler les magiciens, les mages, les enchanteurs et les devins, pour qu’ils interprètent les songes du roi. Ils arrivèrent et se tinrent en présence du roi. Le roi leur dit : « J’ai eu un songe, et mon esprit est troublé par le désir de le comprendre. » Les devins dirent au roi en araméen : « Ô roi, puisses-tu vivre à jamais ! Raconte le songe à tes serviteurs, et nous en donnerons l’interprétation. » Le roi répondit aux devins : « Je n’ai qu’une parole ! Faites-moi connaître le songe et son interprétation, sinon vous serez mis en pièces et vos maisons ne seront plus que décombres. Par contre, si vous me faites connaître le songe et son interprétation, vous recevrez de moi des cadeaux, des récompenses et de grands honneurs. Faites-moi donc connaître le songe et son interprétation. » Pour la deuxième fois, ils répondirent : « Que le roi dise le songe à ses serviteurs, et nous en ferons connaître l’interprétation. » Mais le roi répondit : « Bien entendu, vous cherchez à gagner du temps, maintenant que j’ai donné ma parole ! Si vous ne me faites pas connaître le songe, il n’y aura pour vous qu’une seule sentence. Vous êtes complices et vous me tenez des discours mensongers et retors pour tromper le temps. Racontez-moi le songe, et je saurai que vous m’en ferez connaître l’interprétation. » Les devins répondirent au roi : « Personne au monde ne peut faire connaître ce que demande le roi. D’ailleurs, aucun roi, si grand et si puissant soit-il, n’a encore demandé une chose pareille à un magicien, un mage ou un devin. Ce que le roi demande est si difficile que seuls les dieux, dont la demeure n’est pas parmi les hommes, pourraient le faire connaître au roi. » Alors, le roi laissa exploser une terrible colère, et il ordonna de faire exécuter tous les sages de Babylone. La condamnation à mort des sages fut promulguée, et l’on fit chercher Daniel et ses compagnons pour les faire mourir. Mais Daniel, en des paroles sages et prudentes, s’adressa à Aryok, chef des gardes du roi, qui s’apprêtait à faire mourir les sages de Babylone. Il parla ainsi à Aryok, l’officier du roi : « Pourquoi la sentence du roi est-elle si dure ? » Et Aryok l’expliqua à Daniel.

Daniel alla demander au roi de lui accorder un délai pour faire connaître au roi l’interprétation du songe. Puis, Daniel retourna chez lui et mit au courant de l’affaire Ananias, Misaël et Azarias, ses compagnons. Il leur demanda d’implorer la miséricorde du Dieu du ciel à propos de ce mystère, pour qu’on n’exécute pas Daniel et ses compagnons avec les autres sages de Babylone. Alors, dans une vision nocturne, le mystère fut révélé à Daniel. Et Daniel bénit le Dieu du ciel. Daniel prit la parole et dit : « Béni soit le nom de Dieu depuis toujours et à jamais. À lui la sagesse et la force ! Lui qui fait changer les âges et les temps, il renverse des rois, il en établit d’autres ; aux sages il donne la sagesse, et l’intelligence à ceux qui savent discerner. Lui qui révèle profondeurs et secrets, il connaît ce qui est dans les ténèbres, et la lumière demeure auprès de lui. À toi, Dieu de mes pères, mon action de grâce et ma louange, car tu m’as donné la sagesse et la force, et maintenant tu m’as fait connaître ce que nous t’avons demandé, puisque tu nous as fait connaître ce qui concerne le roi. » Après quoi, Daniel alla chez Aryok, que le roi avait chargé d’exécuter les sages de Babylone. Il entra et lui parla ainsi : « N’exécute pas les sages de Babylone ! Conduis-moi devant le roi. Je ferai connaître au roi l’interprétation du songe. » En toute hâte, Aryok conduisit Daniel devant le roi et lui parla ainsi : « Parmi les déportés de Juda, j’ai trouvé un homme qui donnera l’interprétation au roi. » Prenant la parole, le roi dit à Daniel, surnommé Beltassar : « Peux-tu me faire connaître ce que j’ai vu en songe et son interprétation ? » En présence du roi, Daniel répondit : « Le mystère sur lequel le roi s’interroge, des sages, des mages, des magiciens ou des astrologues ne peuvent le faire connaître au roi. Mais, dans les cieux, il y a un Dieu qui révèle les mystères et fait connaître au roi Nabucodonosor ce qui arrivera à la fin des jours. Ton songe et les visions de ton esprit sur ton lit, les voici. Ô roi, sur ton lit, des pensées ont surgi à ton esprit au sujet de ce qui arrivera par la suite. Celui qui révèle les mystères t’a fait connaître ce qui arrivera. Quant à moi, ce n’est pas à cause d’une sagesse qui, en moi, serait supérieure à celle de tout être vivant, que le mystère m’a été révélé ; mais c’est afin que l’on fasse connaître au roi l’interprétation, et que tu connaisses les pensées de ton cœur. Ô roi, voici ta vision : une énorme statue se dressait devant toi, une grande statue, extrêmement brillante et d’un aspect terrifiant. Elle avait la tête en or fin ; la poitrine et les bras, en argent ; le ventre et les cuisses, en bronze ; ses jambes étaient en fer, et ses pieds, en partie de fer, en partie d’argile. Tu étais en train de regarder : soudain une pierre se détacha d’une montagne, sans qu’on y ait touché ; elle vint frapper les pieds de fer et d’argile de la statue et les pulvérisa. Alors furent pulvérisés tout ensemble le fer et l’argile, le bronze, l’argent et l’or ; ils devinrent comme la paille qui s’envole en été, au moment du battage : ils furent emportés par le vent sans laisser de traces. Quant à la pierre qui avait frappé la statue, elle devint un énorme rocher qui remplit toute la terre. Voici le songe ; et maintenant, en présence du roi, nous allons en donner l’interprétation. C’est à toi, le roi des rois, que le Dieu du ciel a donné royauté, puissance, force et gloire. C’est à toi qu’il a remis les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, quelle que soit leur demeure ; c’est toi qu’il a rendu maître de toute chose : la tête d’or, c’est toi. Après toi s’élèvera un autre royaume inférieur au tien, ensuite un troisième royaume, un royaume de bronze qui dominera la terre entière. Il y aura encore un quatrième royaume, dur comme le fer. De même que le fer brise et écrase tout, de même, il pulvérisera et brisera tous les royaumes. Tu as vu les pieds qui étaient en partie d’argile et en partie de fer : en effet, ce royaume sera divisé ; il aura en lui la force du fer, comme tu as vu du fer mêlé à l’argile. Ces pieds en partie de fer et en partie d’argile signifient que le royaume sera en partie fort et en partie faible. Tu as vu le fer associé à l’argile parce que les royaumes s’uniront par des mariages ; mais ils ne tiendront pas ensemble, de même que le fer n’adhère pas à l’argile. Or, au temps de ces rois, le Dieu du ciel suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et dont la royauté ne passera pas à un autre peuple. Ce dernier royaume pulvérisera et anéantira tous les autres, mais lui-même subsistera à jamais. C’est ainsi que tu as vu une pierre se détacher de la montagne sans qu’on y ait touché, et pulvériser le fer, le bronze, l’argile, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui doit ensuite advenir. Le songe disait vrai, l’interprétation est digne de foi. » Alors, le roi Nabucodonosor tomba face contre terre. Se prosternant devant Daniel, il ordonna qu’on lui présente une offrande de céréales et un sacrifice d’agréable odeur. Le roi prit la parole et dit à Daniel : « En vérité, votre Dieu est le Dieu des dieux, le Seigneur des rois, celui qui révèle les mystères, puisque tu as su nous révéler ce mystère. »

« Écoutez bien mes paroles : Quand il y a parmi vous un prophète du Seigneur, je me fais connaître à lui dans une vision, je lui parle dans un songe. Il n’en est pas ainsi pour mon serviteur Moïse, lui qui, dans toute ma maison, est digne de confiance : c’est de vive voix que je lui parle, dans une vision claire et non pas en énigmes ; ce qu’il regarde, c’est la forme même du Seigneur. Pourquoi avez-vous osé critiquer mon serviteur Moïse ? » (Nb 12, 6-8).

N'oublions pas que Satan est le singe de Dieu :

« Quant aux oracles par les songes dont parle le païen Cécilius, ils étaient très-communs et fort estimés, même des personnages de première qualité. Nous avons entendu Cicéron et Tertullien en nommer un grand nombre, et ajouter qu'on les rencontrait à chaque pas. Strabon rapporte, comme un fait connu de tout le monde, qu'une foule de personnes s'en allaient dormir dans le temple de Sérapis, à Canope, pour connaître les remèdes à leurs maladies ou à celles de leurs amis (Strab., lib. XVII. — Cette divination par le sommeil ne paraît-elle pas avoir quelque parenté avec les consultations par le somnambulisme ?). On lit dans Arrien que les principaux officiers de l'armée d'Alexandre allèrent aussi passer la nuit dans le temple du même dieu, à Alexandrie, afin de savoir s'ils devaient y transporter leur maître, pour être guéri de la maladie dont il mourut.
Au témoignage de Cicéron, les éphores et les autres magistrats de Lacédémone avaient coutume d'aller chercher dans le temple de Pasiphaé, voisin de leur ville, des songes prophétiques, qu'ils regardaient comme certains, touchant les affaires de la république. Aux mêmes fins, la mère d'Auguste venait, avec les dames romaines, dormir dans le temple d'Apollon. Enfin, l'empereur philosophe, Marc-Aurèle, la plus haute personnification de la sagesse, aux yeux des modernes païens, écrit lui-même : « Une autre grande marque du soin des dieux pour moi, c'est que dans mes songes ils m'ont enseigné des remèdes pour mes maladies, particulièrement pour mon crachement de sang et pour mes vertiges, comme cela m'est arrivé à Gaëte. »
La consultation par songes se faisait tantôt en dormant sur des lits destinés à cet usage, dans les temples à oracles nocturnes, et pendant le sommeil les démons donnaient leurs conseils ; tantôt en tenant dans la main un billet cacheté, où étaient écrites les demandes, et sur lequel, le matin, au moment du réveil, on lisait la réponse. D'autres fois, on envoyait à l'oracle une consultation cachetée, et il y répondait sans ouvrir la lettre.
» ("Traité du Saint-Esprit" de Mgr Gaume)

« Nous avons ajouté que Jéhovah, présent dans le tabernacle et dans le temple, n'était pas seulement le Dieu de son peuple et le gardien de la religion ; mais encore l'oracle et le directeur de la société civile et politique : c'est-à-dire que du fond de son sanctuaire il dirigeait toutes les entreprises de sa Cité, dont les membres avaient soin de ne rien faire sans le consulter. Ses volontés se manifestaient tour à tour par des songes, par des voix et par des oracles. Tous les traits de ce parallélisme se retrouvent dans la Cité du mal. (...)
Le vrai Dieu, avons-nous dit, manifestait ses volontés par des oracles proprement dits : et on voit sans cesse les conducteurs d'Israël consulter le Seigneur dans le tabernacle ou dans le temple ; par des voix mystérieuses qu'on entendait sans voir, ou en voyant l'être de qui elles sortaient : témoin Agar, Gédéon, Samuel à Silo, Saül sur le chemin de Damas; par des songes : témoin Jacob, Judas Machabée et vingt autres. Satan a contrefait tous ces genres de révélation. » ("Traité du Saint Esprit" de Mgr Gaume)



C'est par un songe envoyé à la femme de Ponce Pilate que Satan tenta d'empêcher le Saint Sacrifice de Notre Seigneur et Notre Rédemption : Tandis qu’il (Pilate) siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire : « Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste, car aujourd’hui, j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. » (Matth. 27, 19)



Conseil :
Ne vous fiez pas aux multiples livres existant sur l'interprétation des rêves et mieux vaut vous en débarrasser si vous en possédez. Le démon joue beaucoup avec les personnes qui se fixent sur les rêves qu'elles ont fait durant la nuit pour prendre des décisions. Il réussit de cette manière à les éloigner de la vérité du Christ.




Écoutez Le démon et la superstition.


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