ORAISON DOMINICALE
Vous prierez de cette manière : Notre Père qui êtes dans les cieux, que votre nom soit sanctifié (Matth. 6. 9).
I. Point. — Dieu est notre Père.
C'est le Fils de Dieu devenu notre frère par le mystère de son incarnation, qui nous enseigne à appeler Dieu notre Père ; il veut, ce bon Jésus, que nos prières soient animées d'une confiance toute filiale ; entrons dans ses desseins, en méditant tout ce que le titre de Père donné à notre souverain Seigneur doit exciter en nous de reconnaissance, d'amour, de confiance, de charité envers notre prochain. Dieu est notre Père ; c'est donc avec une sainte assurance que nous devons espérer l'effet de nos prières, si elles sont selon son Cœur ; car un bon Père ne laisse jamais ses enfants manquer du nécessaire, quand ils lui font connaître des besoins qu'il lui est possible de satisfaire. Dieu est notre Père, nos péchés ne doivent donc point diminuer la confiance de notre prière, si nous les détestons, car un père pardonne tout à ses enfants, dès qu'ils veulent se corriger. Jésus-Christ nous enseigne à dire : notre Père et non mon Père. Ici deux pensées se présentent ; celle de l'union fraternelle dont nous devons remplir les devoirs avec une affection toute sainte, et celle .des précieux avantages que nous procure cette union, nous faisant participer aux mérites et aux prières de tous les saints. Nous ajoutons qui êtes aux cieux. C'est vers cette bienheureuse patrie, devenue notre héritage par le droit de l'adoption divine, que notre bon maitre veut que nous dirigions nos pensées, nos désirs et nos espérances, quand nous commençons à prier : quel excès de bonté ! Ô Cœur de mon Jésus ! c'est vous qui me dictez cette prière que j'ai si souvent sur les lèvres ; gravez - la au fond de mon cœur : pénétrez-moi des sentiments qu'elle renferme, afin que votre Père devenu le mien reconnaisse toujours en moi sa véritable enfant.
II. Point. — Nous devons désirer la sanctification du saint nom de Dieu notre Père.
Le premier sentiment naturel au cœur d'un enfant bien né est de désirer que son père soit avantageusement connu, et honoré autant qu'il le mérite ; aussi est-ce le premier désir que Jésus veut que nous exprimions à notre divin Père. Notre Père, que votre nom soit sanctifié. Les saints de tous les siècles sont si bien entrés dans les intentions de Jésus-Christ qu'ils étaient consumés de zèle pour la sanctification du saint nom de Dieu ; soit qu'ils fussent appelés à la procurer par leurs prières comme une sainte Thérèse , par leurs mortifications comme un saint Jean de la Croix, par leurs prédications comme un saint Xavier et tant d'autres, ils ne négligeaient rien pour atteindre ce but si digne de tous leurs efforts. Les imité-je comme je le dois ? suis-je empressée de procurer la connaissance, l'amour, la glorification du saint Nom de Dieu, en moi-même par la pratique des vertus, et dans les autres par mes prières, mes exemples mes saints avis et tous les moyens qui sont en mon pouvoir ?.. Ô mon Dieu, si jusqu'à présent j'ai été trop froide et trop indifférente pour vos intérêts, si je ne me suis pas affligée des offenses commises contre vous, si j'ai à peine pris part aux succès des ministres de l'Évangile, n'est-ce point parce que mon amour pour vous est trop faible ? Ayez donc pitié de moi, ô mon Père ; donnez-moi votre amour, je vous en prie par les mérites du divin Sauveur, qui m'a communiqué le titre auguste et précieux de votre enfant.
Extrait de « Méditations selon la méthode de Saint Ignace » (Tome II).
Pratique : Nous acquitter aujourd'hui avec soin de tous nos devoirs religieux et domestiques en vue de procurer en nous-mêmes la sanctification du saint Nom de Dieu. — Ne laisser échapper aucune occasion de la procurer aussi dans les autres par un zèle bien entendu.
Reportez-vous à Leçon XI : De l'Oraison Dominicale, Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, Bienheureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés, Bienheureux les pauvres d'esprit, parce que le royaume des Cieux est à eux, Bienheureux ceux qui sont doux, parce qu'ils posséderont la terre, Bienheureux ceux qui sont miséricordieux, Bienheureux ceux qui ont le cœur pur, Bienheureux les pacifiques, Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, Jésus maudit ce que le monde estime, Vous êtes le sel de la terre, Vous êtes la lumière du monde, Châtiment du scandale, récompense du zèle, Perfection que Jésus exige de ses disciples, Préceptes sur la charité envers le prochain, Perfection à laquelle nous devons tendre, Soin de cacher les bonnes œuvres, Que votre règne arrive, Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel, Donnez-nous aujourd'hui notre pain de chaque jour, Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, Ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal, Prions avec Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, La dévotion au Très Saint Rosaire, Degrés des vertus qu'on se propose d'acquérir et Phénomènes possibles en cas de possession démoniaque et signes de délivrance.
Vous prierez de cette manière : Notre Père qui êtes dans les cieux, que votre nom soit sanctifié (Matth. 6. 9).
I. Point. — Dieu est notre Père.
C'est le Fils de Dieu devenu notre frère par le mystère de son incarnation, qui nous enseigne à appeler Dieu notre Père ; il veut, ce bon Jésus, que nos prières soient animées d'une confiance toute filiale ; entrons dans ses desseins, en méditant tout ce que le titre de Père donné à notre souverain Seigneur doit exciter en nous de reconnaissance, d'amour, de confiance, de charité envers notre prochain. Dieu est notre Père ; c'est donc avec une sainte assurance que nous devons espérer l'effet de nos prières, si elles sont selon son Cœur ; car un bon Père ne laisse jamais ses enfants manquer du nécessaire, quand ils lui font connaître des besoins qu'il lui est possible de satisfaire. Dieu est notre Père, nos péchés ne doivent donc point diminuer la confiance de notre prière, si nous les détestons, car un père pardonne tout à ses enfants, dès qu'ils veulent se corriger. Jésus-Christ nous enseigne à dire : notre Père et non mon Père. Ici deux pensées se présentent ; celle de l'union fraternelle dont nous devons remplir les devoirs avec une affection toute sainte, et celle .des précieux avantages que nous procure cette union, nous faisant participer aux mérites et aux prières de tous les saints. Nous ajoutons qui êtes aux cieux. C'est vers cette bienheureuse patrie, devenue notre héritage par le droit de l'adoption divine, que notre bon maitre veut que nous dirigions nos pensées, nos désirs et nos espérances, quand nous commençons à prier : quel excès de bonté ! Ô Cœur de mon Jésus ! c'est vous qui me dictez cette prière que j'ai si souvent sur les lèvres ; gravez - la au fond de mon cœur : pénétrez-moi des sentiments qu'elle renferme, afin que votre Père devenu le mien reconnaisse toujours en moi sa véritable enfant.
II. Point. — Nous devons désirer la sanctification du saint nom de Dieu notre Père.
Le premier sentiment naturel au cœur d'un enfant bien né est de désirer que son père soit avantageusement connu, et honoré autant qu'il le mérite ; aussi est-ce le premier désir que Jésus veut que nous exprimions à notre divin Père. Notre Père, que votre nom soit sanctifié. Les saints de tous les siècles sont si bien entrés dans les intentions de Jésus-Christ qu'ils étaient consumés de zèle pour la sanctification du saint nom de Dieu ; soit qu'ils fussent appelés à la procurer par leurs prières comme une sainte Thérèse , par leurs mortifications comme un saint Jean de la Croix, par leurs prédications comme un saint Xavier et tant d'autres, ils ne négligeaient rien pour atteindre ce but si digne de tous leurs efforts. Les imité-je comme je le dois ? suis-je empressée de procurer la connaissance, l'amour, la glorification du saint Nom de Dieu, en moi-même par la pratique des vertus, et dans les autres par mes prières, mes exemples mes saints avis et tous les moyens qui sont en mon pouvoir ?.. Ô mon Dieu, si jusqu'à présent j'ai été trop froide et trop indifférente pour vos intérêts, si je ne me suis pas affligée des offenses commises contre vous, si j'ai à peine pris part aux succès des ministres de l'Évangile, n'est-ce point parce que mon amour pour vous est trop faible ? Ayez donc pitié de moi, ô mon Père ; donnez-moi votre amour, je vous en prie par les mérites du divin Sauveur, qui m'a communiqué le titre auguste et précieux de votre enfant.
Extrait de « Méditations selon la méthode de Saint Ignace » (Tome II).
Pratique : Nous acquitter aujourd'hui avec soin de tous nos devoirs religieux et domestiques en vue de procurer en nous-mêmes la sanctification du saint Nom de Dieu. — Ne laisser échapper aucune occasion de la procurer aussi dans les autres par un zèle bien entendu.
Reportez-vous à Leçon XI : De l'Oraison Dominicale, Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, Bienheureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés, Bienheureux les pauvres d'esprit, parce que le royaume des Cieux est à eux, Bienheureux ceux qui sont doux, parce qu'ils posséderont la terre, Bienheureux ceux qui sont miséricordieux, Bienheureux ceux qui ont le cœur pur, Bienheureux les pacifiques, Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, Jésus maudit ce que le monde estime, Vous êtes le sel de la terre, Vous êtes la lumière du monde, Châtiment du scandale, récompense du zèle, Perfection que Jésus exige de ses disciples, Préceptes sur la charité envers le prochain, Perfection à laquelle nous devons tendre, Soin de cacher les bonnes œuvres, Que votre règne arrive, Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel, Donnez-nous aujourd'hui notre pain de chaque jour, Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, Ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal, Prions avec Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, La dévotion au Très Saint Rosaire, Degrés des vertus qu'on se propose d'acquérir et Phénomènes possibles en cas de possession démoniaque et signes de délivrance.