DEUXIÈME DEMANDE DE L'ORAISON DOMINICALE
Que votre règne arrive (Matth. 6, 10).
I. Point. — Nous devons travailler à étendre le règne de Dieu sur la terre.
Deux souverains se partagent l'univers : Dieu qui en est le Créateur, le réparateur, le Maître légitime, et le démon, usurpateur injuste, qui y règne par le péché. Ces deux maîtres veulent tous deux étendre de plus en plus leur domaine ; mais par des motifs bien différents : le Seigneur, qui est essentiellement bonté et amour, veut posséder les cœurs de tous les hommes, afin de faire leur bonheur ; Satan au contraire n'est animé dans sa poursuite que par une rage infernale, qui tend à nous perdre éternellement. La volonté de l'homme qui est libre et que Dieu ne veut point forcer met en balance les intérêts du Ciel, et ceux de l'enfer ; départ et d'autre une infinité de moyens sont mis en usage pour l'emporter ; c'est dans cette vue que Dieu a accompli les grands mystères de la religion ; qu'il a fondé l'Église, qu'il multiplie chaque jour ses grâces intérieures et extérieures pour convertir les pécheurs et perfectionner les justes : de leur côté les esprits de ténèbres ne négligent rien pour séduire et entraîner les âmes ; ils ont à cet effet leurs coopérateurs et leurs suppôts parmi ceux dont ils sont déjà maîtres, et ceux-ci emploient tous les moyens possibles pour étendre partout la corruption et la mort. Serons-nous moins zélées pour le service de Dieu notre Père, nous ses enfants, moins attachées à sa cause par devoir, par justice, par reconnaissance et par amour, que ces malheureux ne le sont pour celui du tyran qui ne leur a fait que du mal et ne leur prépare que des supplices ?... Ne le permettez pas, Ô mon Dieu ! c'est de tout mon cœur que je me dévoue à votre service ; régnez pleinement dans mon âme, et daignez vous servir de moi pour travailler à votre gloire.
II. Point. — Nous devons désirer de voir le règne de Dieu dans le Ciel.
Sur cette terre, qui est un séjour de combats, le règne de Dieu est traversé par les entreprises de l'enfer et la mauvaise volonté des hommes ; mais le temps des épreuves passera, et le règne éternel de Dieu sera consommé pour toujours ; encore quelques siècles, et le nombre des saints étant complet, il n'y aura plus de temps : alors plus de vicissitudes, plus d'offenses de Dieu, plus d'âmes arrachées à son service, plus de persécutions suscitées contre l'Église plus rien, en un mot, qui s'oppose au règne de Dieu. Jésus-Christ viendra sur la terre dans l'éclat de sa majesté comme un conquérant glorieux, et alors seront vérifiées ces paroles du Roi prophète : vous serez reconnu pour roi au jour de votre force, lorsque vous paraîtrez dans la splendeur de vos saints (Ps. 109. 23). Cet adorable Maître, à qui toutes les nations ont été données pour héritage, établira sa domination désormais immuable et éternelle ; il régnera avec son Père et l'Esprit saint, et faisant rejaillir sur chacun des élus les rayons de sa gloire et l'éclat de sa majesté, il les rendra souverains avec lui... Ô mon Jésus, que cette espérance est grande, est consolante ! qu'il est doux de s'y livrer ! Quand verrai-je ainsi votre gloire ? Quand paraîtrai-je devant votre face ? Hâtez, Seigneur, l'heureux moment qui doit consommer toutes choses, et me réunir à vous dans ma patrie pour y contempler à jamais votre règne éternel.
Extrait de « Méditations selon la méthode de Saint Ignace » (Tome II).
Pratique : Offrir aujourd'hui toutes nos prières et nos actions à Dieu pour obtenir l'avènement de son règne dans les âmes. — Nous acquitter avec soin et ardeur des œuvres de zèle que nous aurons occasion d'exercer.
Reportez-vous à Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, Bienheureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés, Bienheureux les pauvres d'esprit, parce que le royaume des Cieux est à eux, Bienheureux ceux qui sont doux, parce qu'ils posséderont la terre, Bienheureux ceux qui sont miséricordieux, Bienheureux ceux qui ont le cœur pur, Bienheureux les pacifiques, Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, Jésus maudit ce que le monde estime, Vous êtes le sel de la terre, Vous êtes la lumière du monde, Châtiment du scandale, récompense du zèle, Perfection que Jésus exige de ses disciples, Préceptes sur la charité envers le prochain, Perfection à laquelle nous devons tendre, Soin de cacher les bonnes œuvres, Que votre nom soit sanctifié, Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel, Donnez-nous aujourd'hui notre pain de chaque jour, Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, Ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal, Prions avec Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, La dévotion au Très Saint Rosaire, La religion a été et sera toujours l'âme de la société, Degrés des vertus qu'on se propose d'acquérir et Phénomènes possibles en cas de possession démoniaque et signes de délivrance.
Que votre règne arrive (Matth. 6, 10).
I. Point. — Nous devons travailler à étendre le règne de Dieu sur la terre.
Deux souverains se partagent l'univers : Dieu qui en est le Créateur, le réparateur, le Maître légitime, et le démon, usurpateur injuste, qui y règne par le péché. Ces deux maîtres veulent tous deux étendre de plus en plus leur domaine ; mais par des motifs bien différents : le Seigneur, qui est essentiellement bonté et amour, veut posséder les cœurs de tous les hommes, afin de faire leur bonheur ; Satan au contraire n'est animé dans sa poursuite que par une rage infernale, qui tend à nous perdre éternellement. La volonté de l'homme qui est libre et que Dieu ne veut point forcer met en balance les intérêts du Ciel, et ceux de l'enfer ; départ et d'autre une infinité de moyens sont mis en usage pour l'emporter ; c'est dans cette vue que Dieu a accompli les grands mystères de la religion ; qu'il a fondé l'Église, qu'il multiplie chaque jour ses grâces intérieures et extérieures pour convertir les pécheurs et perfectionner les justes : de leur côté les esprits de ténèbres ne négligent rien pour séduire et entraîner les âmes ; ils ont à cet effet leurs coopérateurs et leurs suppôts parmi ceux dont ils sont déjà maîtres, et ceux-ci emploient tous les moyens possibles pour étendre partout la corruption et la mort. Serons-nous moins zélées pour le service de Dieu notre Père, nous ses enfants, moins attachées à sa cause par devoir, par justice, par reconnaissance et par amour, que ces malheureux ne le sont pour celui du tyran qui ne leur a fait que du mal et ne leur prépare que des supplices ?... Ne le permettez pas, Ô mon Dieu ! c'est de tout mon cœur que je me dévoue à votre service ; régnez pleinement dans mon âme, et daignez vous servir de moi pour travailler à votre gloire.
II. Point. — Nous devons désirer de voir le règne de Dieu dans le Ciel.
Sur cette terre, qui est un séjour de combats, le règne de Dieu est traversé par les entreprises de l'enfer et la mauvaise volonté des hommes ; mais le temps des épreuves passera, et le règne éternel de Dieu sera consommé pour toujours ; encore quelques siècles, et le nombre des saints étant complet, il n'y aura plus de temps : alors plus de vicissitudes, plus d'offenses de Dieu, plus d'âmes arrachées à son service, plus de persécutions suscitées contre l'Église plus rien, en un mot, qui s'oppose au règne de Dieu. Jésus-Christ viendra sur la terre dans l'éclat de sa majesté comme un conquérant glorieux, et alors seront vérifiées ces paroles du Roi prophète : vous serez reconnu pour roi au jour de votre force, lorsque vous paraîtrez dans la splendeur de vos saints (Ps. 109. 23). Cet adorable Maître, à qui toutes les nations ont été données pour héritage, établira sa domination désormais immuable et éternelle ; il régnera avec son Père et l'Esprit saint, et faisant rejaillir sur chacun des élus les rayons de sa gloire et l'éclat de sa majesté, il les rendra souverains avec lui... Ô mon Jésus, que cette espérance est grande, est consolante ! qu'il est doux de s'y livrer ! Quand verrai-je ainsi votre gloire ? Quand paraîtrai-je devant votre face ? Hâtez, Seigneur, l'heureux moment qui doit consommer toutes choses, et me réunir à vous dans ma patrie pour y contempler à jamais votre règne éternel.
Extrait de « Méditations selon la méthode de Saint Ignace » (Tome II).
Pratique : Offrir aujourd'hui toutes nos prières et nos actions à Dieu pour obtenir l'avènement de son règne dans les âmes. — Nous acquitter avec soin et ardeur des œuvres de zèle que nous aurons occasion d'exercer.
Reportez-vous à Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, Bienheureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés, Bienheureux les pauvres d'esprit, parce que le royaume des Cieux est à eux, Bienheureux ceux qui sont doux, parce qu'ils posséderont la terre, Bienheureux ceux qui sont miséricordieux, Bienheureux ceux qui ont le cœur pur, Bienheureux les pacifiques, Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, Jésus maudit ce que le monde estime, Vous êtes le sel de la terre, Vous êtes la lumière du monde, Châtiment du scandale, récompense du zèle, Perfection que Jésus exige de ses disciples, Préceptes sur la charité envers le prochain, Perfection à laquelle nous devons tendre, Soin de cacher les bonnes œuvres, Que votre nom soit sanctifié, Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel, Donnez-nous aujourd'hui notre pain de chaque jour, Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, Ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal, Prions avec Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, La dévotion au Très Saint Rosaire, La religion a été et sera toujours l'âme de la société, Degrés des vertus qu'on se propose d'acquérir et Phénomènes possibles en cas de possession démoniaque et signes de délivrance.