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lundi 23 janvier 2017

Figure biblique de la parfaite dévotion à la Sainte Vierge Marie : Rébecca et Jacob


Isaac bénit Jacob (Gustave Doré)



FIGURE BIBLIQUE DE LA PARFAITE DÉVOTION À LA SAINTE VIERGE MARIE : REBECCA ET JACOB


Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge » de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort - 183 à 200)


183.
De toutes les vérités que je viens de décrire par rapport à la Très Sainte Vierge et à ses enfants et serviteurs, le Saint-Esprit nous donne, dans l'Écriture Sainte, une figure admirable dans l'histoire de Jacob, qui reçut la bénédiction de son père Isaac par les soins et l'industrie de Rébecca sa mère.
La voici comme le Saint-Esprit la rapporte. Ensuite j'y ajouterai son explication.



Histoire de Jacob


184. Esaü ayant vendu à Jacob son droit d'aînesse, Rébecca, mère des deux frères, qui aimait tendrement Jacob, lui assura cet avantage, plusieurs années après, par une adresse toute sainte et toute pleine de mystères. Car Isaac, se sentant fort vieux et voulant bénir ses enfants avant de mourir, appela son fils Esaü qu'il aimait, lui commanda d'aller à la chasse pour avoir de quoi manger, afin qu'il le bénît ensuite. Rébecca avertit promptement Jacob de ce qui se passait et lui commanda d'aller prendre deux chevreaux dans le troupeau. Lorsqu'il les eut donnés à sa mère, elle en prépara à Isaac, ce qu'elle savait qu'il aimait ; elle revêtit Jacob des habits d'Esaü, qu'elle gardait, et couvrit ses mains et son cou de la peau des chevreaux, afin que son père, qui ne voyait plus, pût, en entendant la parole de Jacob, croire au moins, par le poil de ses mains, que c'était Esaü son frère. Isaac, en effet, ayant été surpris de sa voix, qu'il croyait être la voix de Jacob, le fit approcher de lui, et ayant touché le poil des peaux dont il s'était couvert les mains, il dit que la voix, à la vérité, était la voix de Jacob, mais que les mains étaient les mains d'Esaü. Après qu'il eut mangé et qu'il eut senti, en baisant Jacob, l'odeur de ses habits parfumés, il le bénit et lui souhaita la rosée du ciel et la fécondité de la terre ; il l'établit le maître de tous ses frères, et finit sa bénédiction par ces paroles : « Que celui qui vous maudira soit maudit lui-même, et que celui qui vous bénira soit comblé de bénédictions ».
À peine Isaac avait achevé ces paroles qu'Esaü entre et apporte à manger ce qu'il avait pris à la chasse, afin que son père le bénît ensuite. Ce saint patriarche fut surpris d'un étonnement incroyable lorsqu'il reconnut ce qui venait de se passer ; mais bien loin de rétracter ce qu'il avait fait, il le confirma, au contraire, parce qu'il voyait trop sensiblement le doigt de Dieu en cette conduite. Esaü alors jeta des rugissements, comme marque l'Écriture Sainte, et, accusant hautement la tromperie de don frère, il demanda à son père s'il n'avait qu'une seule bénédiction : étant en ce point, comme le remarquent les saint Pères, l'image de ceux qui, étant bien aises d'allier Dieu avec le monde, veulent jouir tout ensemble des consolations du ciel et de celles de la terre. Isaac, touché des cris d'Esaü, le bénit enfin, mais d'une bénédiction de la terre, et en l'assujettissant à son frère : ce qui lui fit concevoir une haine si envenimée contre Jacob, qu'il n'attendait plus que la mort de son père pour le tuer et Jacob n'aurait pu éviter la mort si sa chère mère Rébecca ne l'en eût garanti par ses industries et les bons conseils qu'elle lui donna et qu'il suivit.



Interprétation de l'histoire de Jacob


185. Auparavant d'expliquer cette histoire, qui est si belle, il faut remarquer que, selon tous les saints Pères et les interprètes de l'Écriture Sainte, Jacob est la figure de Jésus-Christ et des prédestinés, et Esaü celle des réprouvés.
Il ne faut qu'examiner les actions et la conduite de l'un et de l'autre pour en juger.
1 — Esaü, l'aîné, était fort et robuste de corps et industrieux à tirer de l'arc et à prendre beaucoup de gibier à la chasse.
2 — Il ne restait quasi point à la maison, et, ne mettant sa confiance qu'en sa force et son adresse, il ne travaillait qu'au-dehors.
3 — Il ne se mettait pas beaucoup en peine de plaire à sa mère Rébecca, et il ne faisait rien pour cela.
4 — Il était si gourmand, et aimait tant sa bouche, qu'il vendit son droit d'aînesse pour un plat de lentilles.
5 — Il était, comme Caïn, plein d'envie contre son frère Jacob et il le persécutait à outrance.

186. Voilà la conduite que gardent les réprouvés tous les jours.
1 — Ils se fient en leur force et leurs industries pour les affaires temporelles ; ils sont très forts, très habiles et très éclairés pour les choses de la terre, mais très faibles et très ignorants dans les choses du ciel : In terrenis fortes, in coelestibus debiles.

C'est pourquoi :

187.
2 — Ils ne demeurent point ou très peu chez eux, dans leur maison propre, c'est-à-dire dans leur intérieur, qui est la maison intérieure et essentielle que Dieu a donnée à chaque homme pour y demeurer à son exemple : car Dieu demeure toujours chez soi. Les réprouvés n'aiment point la retraite, ni la spiritualité, ni la dévotion intérieure, et ils traitent de petits esprits, de bigots et de sauvages ceux qui sont intérieurs et retirés du monde, et qui travaillent plus au-dedans qu'au-dehors.

188.
3 — Les réprouvés ne se soucient guère de la dévotion à la Sainte Vierge, la Mère des prédestinés ; il est vrai qu'ils ne la haïssent pas formellement, ils lui donnent quelquefois des louanges, ils disent qu'ils l'aiment et ils pratiquent même quelque dévotion en son honneur ; mais, au reste, ils ne sauraient souffrir qu'on l'aime tendrement, parce qu'ils n'ont point pour elle les tendresses de Jacob ; ils trouvent à redire aux pratiques de dévotion auxquelles ses bons enfants et serviteurs se rendent fidèles pour gagner son affection, parce qu'ils ne croient pas que cette dévotion leur soit nécessaire au salut, et que, pourvu qu'ils ne haïssent pas formellement la Sainte Vierge, ou qu'ils ne méprisent pas ouvertement sa dévotion, c'en est assez, et ils ont gagné les bonnes grâces de la Sainte Vierge, ils sont ses serviteurs, en récitant et marmottant quelques oraisons en son honneur, sans tendresse pour elle ni amendement pour eux-mêmes.

189.
4 — Les réprouvés vendent leur droit d'aînesse, c'est-à-dire les plaisirs du paradis pour un plat de lentilles, c'est-à-dire pour les plaisirs de la terre. Ils rient, ils boivent, ils mangent, ils se divertissent, ils jouent, ils dansent, etc., sans se mettre en peine, comme Esaü, de se rendre dignes de la bénédiction du Père céleste. En trois mots, ils ne pensent qu'à la terre, ils n'aiment que la terre, ils ne parlent et n'agissent que pour la terre et ses plaisirs, vendant pour un petit moment de plaisir, pour une vaine fumée d'honneur, et pour un morceau de terre dure, jaune ou blanche, la grâce baptismale, leur robe d'innocence, leur héritage céleste.

190.
5 — Enfin, les réprouvés haïssent et persécutent tous les jours les prédestinés, ouvertement ou secrètement ; ils les méprisent, ils les critiquent, ils les contrefont, ils les injurient, ils les volent, ils les trompent, ils les appauvrissent, ils les chassent, ils les réduisent dans la poussière ; tandis qu'ils font fortune, qu'ils prennent leurs plaisirs, qu'ils sont en belle passe, qu'ils s'enrichissent, qu'ils s'agrandissent et vivent à leur aise.

191.
1 — Jacob, le cadet, était d'une faible complexion, doux et paisible, et demeurait ordinairement à la maison pour gagner les bonnes grâces de sa mère Rébecca, qu'il aimait tendrement ; s'il sortait dehors, ce n'était pas par sa propre volonté, ni par la confiance qu'il eût en son industrie, mais pour obéir à sa mère.

192.
2 — Il aimait et honorait sa mère : c'est pourquoi il se tenait à la maison auprès d'elle ; il n'était pas plus content que lorsqu'il la voyait ; il évitait tout ce qui pouvait lui déplaire : ce qui augmentait en Rébecca l'amour qu'elle lui portait.

193.
3 — Il était soumis en toutes choses à sa chère mère, il lui obéissait entièrement en toutes choses, promptement sans tarder, et amoureusement sans se plaindre ; au moindre signe de sa volonté, le petit Jacob courait et travaillait. Il croyait tout ce qu'elle lui disait, sans raisonner : par exemple, quand elle lui dit qu'il allât chercher deux chevreaux, et qu'il les lui apportât pour apprêter à manger à son père Isaac, Jacob ne lui répliqua point qu'il y en avait assez d'un pour apprêter une fois à manger à un seul homme ; mais, sans raisonner, il fit ce qu'elle lui avait dit.

194.
4 — Il avait une grande confiance en sa chère mère ; comme il ne s'appuyait point du tout sur son savoir-faire, il s'appuyait uniquement sur les soins et la protection de sa mère ; il la réclamait en tous ses besoins, et il la consultait en tous ses doutes : par exemple, quand il lui demanda si, au lieu de la bénédiction, il ne recevrait point la malédiction de son père, il la crut et se confia en elle, quand elle lui dit qu'elle prenait sur elle cette malédiction.

195.
5 — Enfin, il imitait selon sa portée les vertus qu'il voyait en sa mère ; et il semble qu'une des raisons pourquoi il demeurait sédentaire à la maison, c'était pour imiter sa chère mère, qui était si vertueuse, et pour s'éloigner des mauvaises compagnies, qui corrompent les mœurs. Par ce moyen, il se rendit digne de recevoir la double bénédiction de son père.


196. Voilà aussi la conduite que gardent tous les jours les prédestinés :

1 — Ils sont sédentaires à la maison avec leur mère, c'est-à-dire, ils aiment la retraite, ils sont intérieurs, ils s'appliquent à l'oraison, mais à l'exemple et dans la compagnie de leur Mère, la Sainte Vierge, dont toute la gloire est au-dedans, et qui, pendant toute sa vie, a aimé la retraite et l'oraison. Il est vrai qu'ils paraissent quelquefois au-dehors dans le monde ; mais c'est par obéissance à la volonté de Dieu et à celle de leur chère Mère, pour remplir les devoirs de leur état. Quelques grandes choses en apparence qu'ils fassent au dehors, ils estiment encore beaucoup plus celles qu'ils font au dedans d'eux-mêmes, dans leur intérieur, en compagnie de la Très Sainte Vierge, parce qu'ils y font le grand ouvrage de leur perfection, auprès duquel tous les autres ouvrages ne sont que des jeux d'enfants. C'est pourquoi, tandis quelquefois que leurs frères et sœurs travaillent pour le dehors avec beaucoup de force, d'industrie et de succès, dans la louange et approbation du monde, ils connaissent, par la lumière du Saint-Esprit, qu'il y a beaucoup plus de gloire, de bien et de plaisir à demeurer caché dans la retraite avec Jésus-Christ, leur modèle, dans une entière et parfaite soumission à leur Mère, que de faire par soi-même des merveilles de nature et de grâce dans le monde, comme tant d'Esaü et de réprouvés. Gloria et divitiae in domo ejus : la gloire pour Dieu et les richesses pour l'homme se trouvent dans la maison de Marie.
Seigneur Jésus, que vos tabernacles sont aimables ! Le passereau a trouvé une maison pour se loger et la tourterelle un nid pour mettre ses petits.
Oh ! qu'heureux est l'homme qui demeure dans la maison de Marie, où vous avez le premier fait votre demeure ! C'est en cette maison des prédestinés qu'il reçoit son secours de vous seul, et qu'il a disposé des montées et des degrés de toutes les vertus dans son cœur, pour s'élever à la perfection dans cette vallée de larmes !
Quam dilecta tabernacula, etc.

197.
2 — Ils aiment tendrement et honorent véritablement la Très Sainte Vierge comme leur bonne Mère et Maîtresse. Ils l'aiment non seulement de bouche, mais en vérité ; ils l'honorent non seulement à l'extérieur, mais dans le fond du cœur ; ils évitent, comme Jacob, tout ce qui lui peut déplaire, et pratiquent avec ferveur tout ce qu'ils croient pouvoir leur acquérir sa bienveillance. Ils lui apportent et lui donnent, non deux chevreaux, comme Jacob à Rébecca, mais leur corps et leur âme, avec tout ce qui en dépend, figurés par les deux chevreaux de Jacob, afin :
1 — qu'elle les reçoive comme une chose qui lui appartient ;
2 — afin qu'elle les tue et les fasse mourir au péché et à eux-mêmes, en les écorchant et dépouillant de leur propre peau et de leur amour-propre, et, par ce moyen, pour plaire à Jésus, son Fils, qui ne veut pour ses amis et disciples que des morts à eux-mêmes ;
3 — afin qu'elle les apprête au goût du Père céleste, et à sa plus grande gloire, qu'elle connaît mieux qu'aucune créature ;
4 — afin que, par ses soins et ses intercessions, ce corps et cette âme, bien purifiés de toute tache, bien morts, bien dépouillés et bien apprêtés, soient un mets délicat, digne de la bouche et de la bénédiction du Père céleste. N'est-ce pas ce que feront les personnes prédestinées qui goûteront et pratiqueront la consécration parfaite à Jésus-Christ par les mains de Marie, que nous leur enseignons, pour témoigner à Jésus et à Marie un amour effectif et courageux ?
Les réprouvés disent assez qu'ils aiment Jésus, qu'ils aiment et qu'ils honorent Marie, mais non pas de leur substance, mais non pas jusqu'à leur sacrifier leurs corps avec ses sens et leur âme avec ses passions, comme les prédestinés.

198.
3 — Ils sont soumis et obéissants à la Sainte Vierge, comme à leur bonne Mère à l'exemple de Jésus-Christ, qui, de trente et trois ans qu'il a vécu sur la terre, en a employé trente à glorifier Dieu son Père, par une parfaite et entière soumission à sa sainte Mère. Ils lui obéissent en suivant exactement ses conseils, comme le petit Jacob ceux de Rébecca, à qui elle dit : Acquiesce consiliis meis. Mon fils suivez mes conseils ; ou comme les conviés des noces de Cana, auxquels la Sainte Vierge dit : Quodcumque dixerit vobis facite : Faites tout ce que mon Fils vous dira. Jacob, pour avoir obéi à sa mère, reçut la bénédiction comme par miracle, quoique naturellement il ne dût pas l'avoir ; les conviés aux noces de Cana, pour avoir suivi le conseil de la Sainte Vierge, furent honorés du premier miracle de Jésus-Christ, qui y convertit l'eau en vin, à la prière de sa sainte Mère. De même, tous ceux qui, jusqu'à la fin des siècles, recevront la bénédiction du Père céleste et seront honorés des merveilles de Dieu, ne recevront ces grâces qu'en conséquence de leur parfaite obéissance à Marie. Les Esaü, au contraire, perdent leur bénédiction, faute de soumission à la Sainte Vierge.

199.
4 — Ils ont une grande confiance dans la bonté et la puissance de la Très Sainte Vierge, leur bonne Mère ; ils réclament sans cesse son secours ; ils la regardent comme leur étoile polaire, pour arriver à bon port ; ils lui découvrent leurs peines et leurs besoins avec beaucoup d'ouverture de cœur ; ils s'attachent à ses mamelles de miséricorde et de douceur, pour avoir le pardon de leurs péchés par son intercession ou pour goûter ses douceurs maternelles dans leurs peines et leurs ennuis. Ils se jettent même, se cachent et se perdent d'une manière admirable dans son sein amoureux et virginal, pour y être embrasés du pur amour, pour y être purifiés des moindres taches et pour y trouver pleinement Jésus, qui y réside comme dans son plus glorieux trône.
Oh ! quel bonheur ! Ne croyez pas, dit l'abbé Guerric, qu'il y ait plus de bonheur d'habiter dans le sein d'Abraham que dans le sein de Marie, puisque le Seigneur y a placé son trône : Ne credideris majoris esse felicitatis habitare in sinu Abrahae quam in sinu Mariae, cum in eo Dominus posuerit thronum suum.
Les réprouvés, au contraire, mettent toute leur confiance en eux-mêmes, ne mangeant, avec l'enfant prodigue, que ce que mangent les cochons, ne se nourrissant avec les crapauds que de la terre et n'aimant que les choses visibles et extérieures, avec les mondains, ils ne goûtent point les douceurs du sein et des mamelles de Marie ; ils ne sentent point un certain appui et une certaine confiance que les prédestinés sentent pour la Sainte Vierge, leur bonne Mère. Ils aiment misérablement leur faim au-dehors, comme dit saint Grégoire, parce qu'ils ne veulent pas goûter la douceur qui est toute préparée au dedans d'eux-mêmes et au dedans de Jésus et de Marie.

200.
5 — Enfin, les prédestinés gardent les voies de la Sainte Vierge, leur bonne Mère, c'est-à-dire : ils l'imitent, et c'est en cela qu'ils sont vraiment heureux et dévots, et qu'ils portent la marque infaillible de leur prédestination, comme leur dit cette bonne Mère : Beati qui custodiunt vias meas : c'est-à-dire, bienheureux ceux qui pratiquent mes vertus et qui marchent sur les traces de ma vie, avec le secours de la divine grâce. Ils sont heureux dans ce monde, pendant leur vie, par l'abondance des grâces et des douceurs que je leur communique de ma plénitude, et plus abondamment qu'aux autres qui ne m'imitent pas de si près ; ils sont heureux dans leur mort, qui est douce et tranquille, et à laquelle j'assiste ordinairement, pour les conduire moi-même dans les joies de l'éternité ; enfin, ils seront heureux dans l'éternité, parce que jamais aucun de mes bons serviteurs, qui a imité mes vertus pendant sa vie, n'a été perdu.
Les réprouvés, au contraire, sont malheureux pendant leur vie, à leur mort et dans l'éternité, parce qu'ils n'imitent point la Très Sainte Vierge dans ses vertus, se contentant de se mettre quelquefois de ses confréries, de réciter quelques prières en son honneur ou de faire quelque autre dévotion extérieure.
Ô Sainte Vierge, ma bonne Mère, qu'heureux sont ceux, je le répète avec les transports de mon cœur, qu'heureux sont ceux et celles qui, ne se laissant point séduire par une fausse dévotion envers vous, gardent fidèlement vos voies, vos conseils et vos ordres ! Mais que malheureux et maudits sont ceux qui, abusant de votre dévotion, ne gardent pas les commandements de votre Fils : Maledicti omnes qui declinant a mandatis tuis.





Écoutez ce sermon sur l'obéissance.


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