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lundi 3 juillet 2017

Méditation sur la science du salut


Saint François d'Assise prêchant aux oiseaux
Saint François pouvait prêcher aux animaux parce qu'il avait retrouvé
l'état d'innocence qu'avaient Adam et Eve avant le péché originel.






1er point. Elle est appelée dans l'Écriture la science de Dieu, Scientiam Dei, parce qu'elle nous apprend : 1°, à connaître Dieu, c'est-à-dire, le plus parfait et le plus accompli de tous les Êtres ; celui qui réunit dans le plus haut degré toutes les perfections imaginables, des perfections qui vont même au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer. Si la connaissance de ses moindres ouvrages nous paraît digne d'occuper notre esprit, que sera-ce de le connaître lui-même ? Ô hommes ! vous vous croyez habiles lorsque vous connaissez imparfaitement une partie des ouvrages de Dieu, et vous ignorez la science du salut ; vous renoncez à la connaissance de cet Être supérieur et souverain, qui renferme dans son essence divine tout ce qui peut ravir et satisfaire votre admiration sans jamais l'épuiser.


2e point.
Cause de ce désordre.

Cette science est appelée dans l'Écriture, la science des Saints, Scientiam Sanctorum, parce qu'elle nous apprend : 1°, à connaître nos devoirs, et par conséquent à connaître la piété, la charité, la justice qui sont l'image de Dieu. Cette connaissance de nos devoirs est proprement l'art de conformer ses actions avec la nature et la volonté de Dieu, et d'imiter ses perfections divines autant que l'infirmité humaine le peut permettre. Quoi de plus digne d'occuper toute l'attention de notre esprit et tous les mouvements de notre cœur !




Reportez-vous à Les voies du salut, Méditation sur l'excellence de la Charité, Méditation sur le vrai bonheur, Méditation sur les moyens d'acquérir la connaissance de nos devoirs, Méditation sur les moyens d'acquérir la connaissance de Dieu, Méditation sur la vanité des sciences humaines, Méditation sur l'application personnelle que l'on doit se faire à soi-même des maximes évangéliques, Méditation sur les murmures, Méditation sur l'inquiétude de l'avenir, Méditation sur la disposition habituelle où les Chrétiens doivent être à l'égard de leur mort, Méditation sur le mépris de la vie, Méditation sur le désir de la mort, Méditation sur la crainte de la mort, Méditation sur l'amour de la vie, Méditation sur le détachement des biens de ce monde, Méditation sur le renoncement au monde, Méditation sur le péché de scandale considéré dans ceux qui sont spécialement obligés d'édifier le prochain par leurs bons exemples, Méditation sur le péché de scandale, Méditation sur les péchés d'habitude considérés dans leur fin, Méditation sur les péchés d'habitude considérés dans leurs progrès, Méditation sur les péchés d'habitude considérés dans leur origine, Méditation sur deux règles qu'un Chrétien doit toujours observer pour faire son salut dans le monde, Méditation sur les affaires du monde comparées à celles du salut, Méditation sur l'affaire du salut, Méditation sur ce qu'un Chrétien doit penser des richesses et des grandeurs du monde, Méditation sur l'illusion des prétextes dont on s'autorise pour ne pas quitter l'occasion du péché, Méditation sur la fuite des occasions prochaines du péché, Méditation sur deux sortes d'occasions prochaines du péché, Méditation sur la recherche volontaire de l'occasion prochaine du péché, Méditation sur l’œil qui scandalise, Méditation sur l'homicide, Méditation sur les moyens d'acquérir la pureté du cœur, Méditation sur la pureté du cœur, Méditation sur l'attache au péché véniel, Méditation sur la distinction du péché mortel et du péché véniel, Méditation sur l'exemple de la multitude, Méditation sur la nécessité des progrès dans la vertu, Méditation sur la voie étroite, et Méditation sur la crainte de Dieu.