Pages

dimanche 10 juin 2018

Méditation sur les mensonges officieux


Saint Augustin (Botticelli)






1er point. Ils ne sont pas contraires à la charité que l'on doit au prochain ; puisque loin de vouloir lui faire aucun tort par ces sortes de mensonges, on ne cherche au contraire à le tromper que pour son avantage ; soit en le délivrant par un faux récit, d'une inquiétude qui le dévore, soit en lui déguisant un événement capable de lui causer un chagrin mortel. J'avoue, dit Saint Augustin, qu'il y a des circonstances où la vérité est si dure et si fâcheuse, où elle peut être si funeste au repos et à la vie même du prochain, qu'il en coûterait beaucoup à mon cœur pour la dire ; je tâcherais alors de sauver les droits de la charité par le silence ; mais s'il fallait parler, j'aimerais mieux encore dire la vérité, que de me tirer d'embarras par le mensonge.


2e point.
Le mensonge, même officieux, est toujours condamnable, en ce qu'il est contraire à la vérité. Tenez pour certain et indubitable, dit encore Saint Augustin, qu'il n'est jamais permis à un Chrétien de mentir, dans quelque occasion que ce puisse être. Je dois tout à mon prochain, quand je puis être charitable sons violer la Loi de Dieu ; mais s'il m'est impossible de le servir, sans blesser la vérité et par conséquent ma conscience, je ne lui dois plus rien.



Reportez-vous à Méditation sur le mensonge, Méditation sur le soin qu'un Chrétien doit avoir de la réputation du prochain, Méditation sur la sainteté de Dieu, Méditation sur les caractères de la colère passionnée, Méditation sur les caractères de la colère de zèle, Méditation sur la colère, Méditation sur les discours immodestes, Méditation sur les discours impies, Méditation sur la Médisance, Méditation sur les péchés de la langue, Méditation sur la curiosité, Méditation sur les moyens d'éviter les jugements téméraires, Méditation sur la fausseté des jugements téméraires, Méditation sur les prétextes qu'on emploie pour justifier le jugement téméraire, Méditation sur les jugements téméraires, par le défaut d'équité, Méditation sur les jugements téméraires, par le défaut de connaissance, Méditation sur les jugements téméraires, par défaut d'autorité, Méditation sur les défauts qui rendent un jugement téméraire, Méditation sur les bornes que l'on doit mettre à la défiance et aux soupçons, Méditation sur les soupçons, Méditation sur la défiance, Méditation sur la défense de juger le prochain, Méditation sur les Prières que l'on adresse à Dieu pour ses besoins temporels, Méditation sur les dispositions où doit être un Chrétien quand il demande à Dieu des grâces temporelles, Méditation sur la soumission à la volonté de Dieu, Méditation sur le Jugement de Dieu, Méditation sur la justice de Dieu, Méditation sur la connaissance des vertus et des vices, Méditation sur la vraie pénitence, Méditation sur le respect humain, Méditation sur les péchés d'ignorance, Méditation sur l'aveuglement de la Conscience, Méditation sur la passion dominante, Méditation sur les moyens de connaître les passions dominantes, Méditation sur la fuite des occasions prochaines du péché, Méditation sur les divers sentiments des hommes à l'égard de la vérité, Méditation sur les divertissements du monde, Méditation sur la grandeur d'âme, Méditation sur l'humilité des Saints, Méditation sur la pratique de l'humilité Chrétienne, Méditation sur l'ignorance de l'homme à l'égard de l'état de grâce, Méditation sur les petites actions de Vertu, Méditation sur l'habitude des fautes légères, Méditation sur l'attache au péché véniel, Méditation sur la distinction du péché mortel et du péché véniel, Méditation sur les jugements du monde, Méditation sur la gloire du monde, Méditation sur l'application aux devoirs de son état, Méditation sur le mérite attaché à la pratique des devoirs de son état, Méditation sur le motif qui doit nous conduire dans la pratique des devoirs de notre état, Méditation sur les dangers propres de chaque état, Méditation sur les vertus qu'on exerce en pratiquant les devoirs de son état, et Méditation sur l’œil qui scandalise.