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dimanche 22 mars 2020

Vie populaire et édifiante du glorieux Saint Roch : Sa naissance, son éducation, son mépris du monde...





PRÉFACE


Saint Roch, nous ne craignons pas un démenti, est peut-être un des Saints les plus honorés de l’Europe entière, mais des moins connus. Son culte, relevant des contagions publiques, a dû suivre la marche des calamités et souvent les prévenir. Or, quel est l’État, je dirai volontiers la cité, où, depuis six siècles, la peste, sous n’importe quel nom qu’on la désigne, n’ait promené ses lugubres victoires. La peste noire, au XIVe siècle, est restée tristement célèbre par ses désastres, surtout en Italie, en Angleterre, en en France, en Allemagne et en Russie. « À une époque plus rapprochée de nous, dit le docteur Brochin, ses invasions en Europe sont devenues tellement fréquentes, qu’on a pu croire, pendant quelque temps, qu’elle y est devenue endémique, comme elle l’est en Égypte, dans la Syrie et quelques autres contrées de l’Orient. La peste fut très-commune, en effet, dans le XVIe et le XVIIe siècle ; elle envahit successivement, durant cette courte période, l’Italie, la France, l’Angleterre, la Hollande, l’Allemagne. On la voyait naître alors, se développer spontanément à Paris et à Londres, comme elle se développe aujourd’hui à Alexandrie et à Constantinople. La dernière et l’une des plus mémorables invasions de la peste, en France, est celle qui ravagea la Provence, en 1720, et laissa dans ce pays des traces et des souvenirs qui se sont transmis, encore vivaces, dans la génération actuelle. » Les dévouements signalés à Marseille à cette époque sont restés historiques : sur deux cent soixante-dix enfants de saint François qui habitaient cette ville à l’apparition du fléau, il en périt deux cent soixante-sept au service des pestiférés ; trois seulement survécurent comme pour attester l’héroïsme de leurs frères. En vain la science, qui ne veut jamais avoir tort, a essayé de rechercher les causes dans des phénomènes climatériques et appliquer des remèdes analogues. Les peuples, plus sensés que les savants, ont trouvé, avec raison, les causes des calamités publiques dans la vengeance de Dieu irrité contre nos crimes, et le remède dans la pénitence et le recours à la clémence du Père des hommes. Coupables, ils ont senti la nécessité d’intermédiaires entre la terre et le Ciel, et voilà pourquoi ils ont sollicité l’intercession des Saints. Or, l’un de ces puissants bienheureux, saint Roch, fut connu et révéré, de son vivant même, comme un Guérisseur universel, et on le pria avec efficacité dans toutes les maladies contagieuses, et plus spécialement, de nos jours, aux diverses apparitions du choléra asiatique, en 1832, 1837, 1849, 1853, 1854 et 1856.
Le nom et l’habileté de son fameux médecin, c’est à peu près tout ce qu’en sait le peuple. Sans doute, c’est beaucoup : c‘est le principal. Mais plus la vie d’un bienfaiteur est connue dans ses détails intimes, plus on s’y attache, plus on l’aime, plus grand devient le culte de la reconnaissance, plus haut montent les sentiments de respect et d’amour. Voilà précisément quel a été le mobile de notre travail : propager la connaissance d’un saint franciscain, d’un héros français, par des détails encore peu répandus. Ce n’est pas que les historiens de notre saint manquent ; au contraire, ils sont nombreux. Mais leurs écrits souvent volumineux, trop savants et chers, n‘ont été composés que pour une classe spéciale de la société, les gens d’études et de lettres, et n’ont pu arriver jusqu’à la portée des rangs les plus humbles. Nous avons cherché dans cette Vie populaire et édifiante de saint Roch à vulgariser, non pas la dévotion proprement dite à l’illustre guérisseur, mais la raison même de son culte. C’est dire que notre petit ouvrage n’est pas une œuvre d’érudition ni d’aperçus historiques sur les mœurs et la politique du XIVe siècle, mais bien plutôt un livre de lecture édifiante, instructive, mis au niveau de toutes les intelligences et accessible à toutes les économies. L’emploi de son prix si modique (75 centimes) prouve notre fidélité à notre sainte règle, qui nous défend tout profit et toute propriété personnelle ou commune. Nous n’avons voulu que concourir au développement du Collège
Séraphique, établi à Bordeaux depuis quatre ans. Là, le Seigneur a confié à nos faibles mains la culture d’une pépinière d’enfants, destinés à l’apostolat dans toutes les parties du monde sous les livrées du séraphique François, et qu’il faut nourrir, entretenir et élever par la charité. Daigne le glorieux Roch, notre saint et notre frère, donner à ce travail un succès surtout d’édification, de piété et d’accroissement de son culte ; nous nous trouverons suffisamment dédommagé.

FR. IRÉNÉE, D’ORLÉANS,
Min. Obs.
Bordeaux, en la fête de saint Joseph, le 19 Mars 1875.


CHAPITRE 1er


Sa naissance, son éducation, son mépris du monde. — Mort de ses parents. — Il distribue ses biens aux pauvres. — Stances sur la Pauvreté.

Vivait au XIIIe siècle, dans le Languedoc, un prince appelé Jean, marié à une princesse non moins fortunée, nommée Libéra ou Libère. Leur résidence habituelle était Montpellier, d’où ils gouvernaient leurs immenses domaines cinq fois séculaires. Pour eux — car ils étaient profondément chrétiens, amis des pauvres gens et des ouvriers —, leurs sujets étaient moins des vassaux que des enfants et des frères. Aussi étaient-ils partout bénis comme des bienfaiteurs et des pères. À l’abondance des biens de la fortune, à l'estime dont on les comblait dans leurs états, il manquait cependant quelque chose pour compléter leur bonheur. Jean et Libère auraient désiré les caresses, les baisers et l’amour d’un fils. Mais Libère était d’un âge avancé, et, comme une autre Sara, elle avait perdu tout espoir humain d’être mère. Cependant les deux vertueux époux, sachant bien que Dieu avait donné Isaac à Abraham dans une extrême vieillesse, et fécondé le sein stérile de la mère de Samuël, ainsi que celui d’Élisabeth, persévéraient comme Elcana et Anne, comme Zacharie et son épouse, dans la prière, sollicitant du Ciel la naissance d’un enfant, non pas pour en faire un riche héritier de leurs grands biens, mais pour donner à Jésus-Christ un disciple de son Évangile. Voici la prière, telle que nous l‘a rapportée un de leurs historiens, qu’ils adressaient souvent tous les deux à la très-sainte Vierge à ce sujet :

« Ô vous, Mère et Reine du monde, Vierge, l’unique espérance des humains, asile consolateur, doux refuge des affligés, vous à qui recourent tous les hommes, vous voyez et vos pieds des serviteurs entièrement dévoués, pleins de confiance dans votre amour et dans votre miséricorde ; de grâce, ne les abandonnez pas, et si vous le croyez utile au bien de l’Église, exaucez leurs prières. Nous vous demandons un fils ; ce n’est pas pour qu’il augmente notre fortune, qu’il acquière de nouveaux biens et se fasse un nom dans le monde, c’est au contraire pour qu’il soit le père des pauvres, qu’il vous serve, qu’il propage la connaissance et la gloire de votre saint nom jusqu’à souffrir pour vous, sans hésiter, toute sorte de tourments et la mort. »

Un jour que, dans toute l’ardeur de son espérance, Libéra, accompagnée de ses suivantes, faisait dans l’église de Notre-Dame des Tables cette prière aux pieds d’une statue de la Mère de Dieu, elle crut que Jésus et Marie lui avaient fait signe que sa prière était exaucée. De plus, une voix venue du Ciel lui dit : « Aie confiance, ô Libéra, le bon Dieu a entendu ta prière, il te sera donné un fils selon son cœur et selon tes désirs. »

Transportée d’une joie indicible, Libéra retourne à son palais et raconte à son époux l’heureuse nouvelle. Tous deux, fondant en larmes de reconnaissance et de joie, se jettent à genoux, remercient le Seigneur et lui offrent tout ce qu’ils en ont reçu.

La promesse du Ciel ne tarda pas à se réaliser. L’an de notre Seigneur 1295, Libéra mit au monde un enfant magnifique, que son père voulut appeler Roc ou Roch. Ce nom était comme un présage de la solide vertu de l’enfant, qui devait être un jour inébranlable dans les adversités et devenir une pierre du sanctuaire des saints. Inutile de dire quelle fut la félicité des parents et des sujets : on ne vit, on n'entendit partout que témoignages d’allégresse ; un grand nombre de peuples se réjouirent à sa naissance comme à celle de saint Jean, et sur toutes les hauteurs on allume des feux en signe de la joie générale. Le père et la mère surtout étaient au comble du bonheur, car l’enfant en naissant avait apporté avec lui des marques non équivoques de sa future grandeur devant Dieu. On voyait sur sa poitrine, du côté gauche, l’empreinte fortement dessinée d’une croix rouge. Libéra comprit ses devoirs de mère à l'égard de cet enfant du miracle. Loin d’imiter ces nombreuses mères qui, avides des joies de la maternité, sans en vouloir supporter les peines, laissent, sous de vains prétextes d’âge, de santé, d’occupations, a un sein mercenaire le soin de nourrir leurs enfants, sans s’inquiéter si, avec le lait, les pauvres innocentes créatures ne suceront pas le vice et la mort anticipée, sinon de leur corps, au moins de leur cœur ; Libéra voulut, malgré ses années, allaiter elle-même son nouveau-né. Pieuse mère, pouvait-elle le confier à plus de vertus, et plus d’amour, et par conséquent lui donner une nourriture plus substantielle ? Voulez-vous, ô mères, des enfants dignes de vous ? nourrissez-les de vous.

Le petit Roch semblait répondre, dès le berceau, aux pratiques de piété de sa sainte mère ; car comme celle-ci, malgré son rôle de nourrice, continuait, ainsi que dans le passé, de jeûner tous les mercredis et vendredis en l'honneur de la sainte Vierge, ne prenant alors qu’un seul repas vers le soir, lui aussi de son côté, pour honorer Dieu, n'acceptait le sein qu’une fois ces jours-là, préparant ainsi son petit corps aux austérités des jeûnes de l’avenir. S’étonnera-t-on alors que, dès l’âge de cinq ans, fidèle observateur du précepte de saint Paul, il ne prit que très-peu de nourriture, afin de châtier son corps et de le réduire en servitude ?

L’enfant croissait tout à la fois en âge et en grâce devant Dieu et devant les hommes : son air d’angélique candeur, son visage toujours souriant, sa patience inaltérable charmait tout le monde ; ses efforts et sa constance dans la prière sollicitaient les regards amoureux du Père céleste. À l’église il restait toujours à genoux et dans un si grand respect, surtout pendant le saint sacrifice, qu’il pouvait servir de modèle à des personnes plus mûres. Ses récréations les plus ordinaires consistaient à dresser dans un coin du palais de petits autels et d'y révérer de saintes images. Pur comme un ange dans ses mœurs, il apportait à tous ses actes la maturité d’un vieillard et à toutes ses paroles l’austérité de la vertu. Ses amis les plus chers étaient les pauvres, auxquels il distribuait de larges aumônes et jusqu’à ses propres repas. C’est ainsi que l’amour de Dieu et des membres souffrants de Jésus-Christ le préparait à l’amour le plus parfait de la Croix, dont il portait l’image vivante sur son corps. Quand on est ainsi formé de bonne heure à l'école de l’Évangile, le vent de la douleur et de l’adversité peut souffler, le cœur sent, mais ne faiblit pas.

De si heureuses et si précoces dispositions dans un enfant de moins de dix ans, consolaient Jean dans le présent et le rassuraient sur la continuation du bonheur de ses peuples. Aussi prenait-il ses précautions pour assurer à son fils la succession de sa principauté. Mais que sont les royaumes d’ici-bas pour des héritiers d’une patrie divine ?

Jean, âgé de plus de soixante ans, fut frappé d’une maladie que les médecins déclarèrent mortelle. Malgré les soins dont on entourait une vie si chère à ses sujets, Jean ne se fit pas illusion : il demanda lui-même les sacrements de l’Église pour mourir comme il avait vécu ; puis fit venir son fils près de son lit, et lui dit : « Me voici, mon cher enfant, sur le point de quitter cette vie d’agitations, de troubles et de misères, et de recevoir la récompense de mes travaux en allant jouir, s’il plaît à Dieu, du règne éternel avec lui. Comme je n’ai rien au monde de plus cher que vous et que j’ai mis tous mes soins et mes pensées à former votre cœur, j‘ai cru devoir vous donner quelques conseils très-utiles pour passer votre vie dans la piété, le bien et l'innocence. Au nom du Ciel, prêtez une oreille docile à mes avis, et veuillez ne pas les mépriser. Par-dessus toutes choses, appliquez-vous au service de Dieu, à la méditation fréquente des douleurs et de la passion que Notre Sauveur a endurées pour notre salut, et pour racheter de l’enfer le genre humain, perdu par la faute de notre premier père, et pour lui rendre ses premiers droits à l’héritage céleste. Soyez l’appui de la veuve, de l’orphelin et du malheureux ; gardez-vous surtout de l’avarice, source de toutes sortes de péchés. Sachez-le bien ; en appliquant aux pauvres les revenus des grands domaines que je vous laisse, en dotant les jeunes filles sans fortune, en retirant du vice celles qui y sont plongées, en exerçant partout la clémence, vous serez agréable à Dieu et aux hommes. Soyez hospitalier, visitez les malades, soignez-les de vos mains, et tout le monde vous jugera digne du royaume des Cieux. »

Le pieux jeune homme couvrit de larmes et de baisers la main de son père en lui jurant d’être fidèle à ses recommandations. Alors Jean, comme l’ouvrier qui a terminé sa journée, s’endormit du sommeil du repos dans le sein de Dieu. La douleur de Roch fut immense, car la religion n’éteint dans les saints et les personnes religieuses ni les affections ni les sentiments ; elle permet de pleurer, comme ont pleuré Jésus, Marthe et Marie, au tombeau de Lazare, à Gethsémani et au Calvaire : les larmes, c’est le vin du pressoir tombant dans la coupe d’or de l’autel ; les larmes, c’est la rosée qui féconde la terre de l’exil ; les larmes, c’est la perle brillante qui achète le paradis. Roch, fidèle à ses devoirs de fils et de chrétien, fit enterrer son père avec toute la pompe due à sa fortune et à son rang ; Car, en ce temps-là, ne brillait pas la noble philosophie de nos libres-penseurs modernes pour qui la sépulture d’un père, d’une mère, d’un frère ou d’un ami mérite au plus d’égaler celle d'un chien ou d’un cheval morveux.

Cette première plaie du cœur était à peine cicatrisée, que la mort de Libéra, sa bonne, sa pieuse mère, la déchire avec une nouvelle douleur. Roch supporte cette seconde épreuve avec la même noblesse de sentiments et la même résignation. Il n’avait pas vingt ans, et il se trouvait à la tête de nombreux vassaux et d’une fortune immense. Un cœur étroit eut pu borner son horizon à la sphère d’une principauté ; mais Roch était né pour un plus vaste royaume. Du reste, il n’avait pas oublié les saintes recommandations de son père. Inaccessible aux attraits du luxe, de la mollesse et de tous les désordres qui en forment le triste cortège, il préféra prêter l’oreille à cette voix qui a dit : « Vendez ce que vous possédez ; donnez l’aumône ; faites-vous des bourses qui ne s’usent pas ; préparez-vous dans le Ciel des trésors inépuisables que les vers ne rongent pas, que les voleurs n'enlèvent pas. » Observateur scrupuleux des conseils du divin Maître, pour laisser ignorer à sa main gauche les œuvres de sa droite et ne pas s’exposer à l’orgueil par l’ostentation de ses libéralités, il distribua aux pauvres tout ce qu’il put réunir de ses biens patrimoniaux, et résolut lui-même de se faire Pauvre.

François d’Assise avait relevé de la boue la Dame Pauvreté et avait orné son front d’un diadème désormais royal. Cette reine trouva de nombreux courtisans pour la suivre et des poètes pour la chanter. Roch ne pouvait ignorer les magnifiques stances composées par le franciscain Jacopone, contemporain et ami du Dante, le grand poète de l’Italie. Qu’on nous permette d’en citer quelques-unes :

Doux amour de la Pauvreté, combien devons-nous t‘aimer ! Pauvreté, ma pauvrette, l‘humilité est ta sœur ; il te suffit d‘une écuelle et pour boire et pour manger.

Pauvreté ne veut que ceci ; du pain, de l‘eau et un peu d‘herbes. Si quelque hôte lui vient, elle ajoute un grain de sel. Pauvreté chemine sans crainte ; elle n‘a pas d’ennemis ; elle n‘a pas peur que les larrons la détroussent.

Pauvreté frappe à la porte des gens ; elle n‘a ni bourse ni besace ; elle ne porte rien avec elle, si ce n‘est, le pain qu’on lui donne.

Pauvreté n'a pas de lit, ni de maison, ni d’abri : elle n’a ni manteau, ni table : elle s‘assied à terre pour manger.

Pauvreté meurt en paix ; elle ne fait pas de testament ; ni parents, ni parentes, ne se disputent son héritage.

Pauvreté, pauvrette, citoyenne du Ciel, nulle chose de la terre n‘éveille ton désir.

Pauvreté fait l‘homme parfait, vit toujours avec son bien-aimé. Tout ce qui peut l’assujettir, elle le méprise.

Pauvreté ne gagne rien ; de tout son temps elle est prodigue ; elle ne se garde rien pour le soir ou le lendemain.

Pauvreté, grande monarchie, tu as le monde en ton pouvoir, car tu possèdes le souverain domaine de tous les biens que tu méprises.

Pauvreté, science profonde, en méprisant les richesses, autant la volonté s‘humilie, autant elle s’élève à la liberté.

Au vrai pauvre de profession le grand royaume est promis : c’est la parole même du Christ qui ne peut jamais tromper.

Pauvreté, haute perfection, d‘autant plus croît ta raison que déjà tu possèdes le gage de la vie éternelle.

Pauvreté gracieuse, toujours joyeuse et abondante ! qui peut dire que ce soit chose indigne d‘aimer toujours la pauvreté ?

Pauvreté va criant et prêchant à haute voix: « Laissez de côté les richesses que nous devons abandonner. »

En méprisant les richesses et les honneurs et les grandeurs, dites : « Où sont les richesses de ceux qui sont passés ? »

La pauvreté n'a aucun avoir ; elle ne possède rien ; elle se méprise elle-même ; mais elle règnera avec Jésus-Christ.

Ô pauvre François ! Patriarche nouveau ! Tu portes l’étendard nouveau, marqué au signe de la Croix.



(Vie populaire et édifiante du glorieux Saint Roch du Tiers-Ordre de Saint François, Patron des pèlerins, guérisseur du choléra, de la peste, des maladies contagieuses, par le P. IRÉNÉE)



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