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samedi 4 avril 2015

Guérison : Beauté du sacrement de pénitence (ou confession)



Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.  (Mt 18, 18)


Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. (Jn 20, 23)

On doit se corriger de ses défauts, autrement le Bon Dieu arrive dans notre cœur, comme dans un jardin mal en ordre, avec de mauvaises herbes. Si on n'enlève pas celles-ci quand elles sont petites, il faut une bêche pour le faire plus tard, et c'est beaucoup plus difficile. Pour nous aider, Jésus a inventé un autre sacrement : la confession. Elle nous rend la grâce quand nous avons eu le malheur de la perdre ; nous donne des grâces pour nous corriger de nos défauts et augmente en nous la grâce sanctifiante. C'est le Christ qu'il faut voir dans le prêtre ; et que fait-il ? Aussitôt après l'absolution, le Christ jette derrière lui tous les péchés que nous avons accusés avec repentir ; et comme il ne se retourne jamais, il oublie tout. Quelle consolation pour les pécheurs ! (Columba Marmion dans sa lettre à Madeleine Bodart)

Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres afin d'être guéris. (Jc 5, 16)


Retour du fils prodigue par Pompeo Batoni
Retour du fils prodigue par Pompeo Batoni
« Jusqu'à récemment, je ne pouvais pas m'approcher d'un confessionnal sans ressentir une violente et étrange montée d'agressivité. J'ai dû rapidement faire le rapprochement avec les phénomènes surnaturels qui se produisaient autour de moi. Je n'ai pas pensé une seconde à aller voir un prêtre. C'était pourtant le premier réflexe que j'aurais dû avoir, mais une force en moi m'en empêchait. C'était comme si quelque chose faisait toujours diversion pour que je n'y pense pas. Depuis plusieurs années, je subissais de violentes attaques démoniaques sans savoir qu'elles étaient d'ordre démoniaque. Je me réveillais brutalement la nuit comme si quelque chose avait traversé ma peau pour se loger à l'intérieur de mon corps. La douleur était insupportable. Pas une parcelle de mon corps ne me laissait de répit. Les médecins disaient que je faisais des crises d'angoisse... ce qui me paraissait complètement improbable. Ça ne ressemblait absolument pas à des crises d'angoisse. J'ai commencé à aller voir une énergéticienne, puis d'autres guérisseurs puisque les médecins ne savaient pas m'aider, et cela empirait.
Dans les derniers jours, avant que je comprenne que me rendre à l'Église était la seule solution, les démons qui étaient en moi me faisaient vomir dès que j'essayais de manger. Les persécutions physiques avaient atteint une telle violence que mon corps ne m'appartenait plus, malmené par des rouleaux de vagues d'énergies, de forces malfaisantes qui agissaient de l'intérieur. Mon mari priait et mon corps allongé sur le lit sautait, convulsant, sans que je puisse y faire quoi que ce soit.
On a couru à l'Église, un prêtre nous a fait une prière de délivrance et nous a donné le numéro de téléphone du prêtre-exorciste. J'ai déjà senti en rentrant chez moi que les démons avaient moins d'emprise, parce que j'avais compris que la vérité était en Jésus et qu'à partir de ce jour, je devais le suivre.
Je lisais les Écritures, j'allais à la messe tous les dimanches puis tous les jours, j'ai suivi le catéchisme, fait ma première communion, et très important, je me confessais une fois par mois (et je continue). La première confession a été très difficile parce que les démons m'oppressaient pour que je n'entre pas dans le confessionnal. Ils ont continué à me malmener pendant que je confessais mes péchés, j'étais au bord des larmes, je tremblais, le prêtre ne devait pas s'imaginer la souffrance que j'éprouvais des coups que je recevais. Et lorsqu'il me donnât l'absolution, plus rien... plusieurs démons s'en étaient allés, et je suis allée faire ma pénitence en pleurs. J'avais reçu le pardon du Seigneur et tout son amour par l'intermédiaire du prêtre, et les démons ont perdu du pouvoir sur moi à cet instant. J'ai senti la guérison de tout mon être en marche. Aujourd'hui, je peux le dire, se confesser, c'est guérir. »

Cécile, 31 ans.



L'IMITATION DE JÉSUS CHRIST : EXAMEN DE CONSCIENCE. RÉSOLUTION POUR SE CORRIGER.


Examine avec soin ta conscience et, autant que tu le peux, libère-la de ses fautes par une vraie contrition et une humble confession, de sorte que, plus rien ne te pèse, rien ne te trouble ni t'empêche de venir librement à moi.
Aie un grand regret de tous tes péchés en général ; déplore en particulier tes fautes quotidiennes, et confesse à Dieu, dans le secret de ton âme, toutes les misères où tu te laisses entraîner par tes passions.
2. Que la honte d'être encore sous l'emprise de la chair et du monde ne te quitte pas.
Ne cesse pas de déplorer ta négligence, le peu de résistance que tu opposes à la séduction de ce qui veut t'entraîner à l'extérieur de ta véritable vie.
Reproche-toi toujours d'être :
- si facilement porté au rire et à la dissipation et si peu enclin à la méditation ;
- si prompt à céder aux instincts de la chair et si lent à obéir à la parole de Dieu ;
- si curieux d'apprendre les dernières nouvelles et si réfractaire aux tâches humbles et simples ;
- si avide de posséder et si avare quand il s'agit de donner ;
- si inconsidéré dans tes discours et si peu réfléchi dans tes actions ;
- si attentif à ne pas manquer l'heure des repas, et si sourd à la parole de Dieu ;
- si aimant du repos et si paresseux au travail ;
- si éveillé pour les lectures profanes et si endormi pour la méditation ;
Reproche-toi toujours d'être :
- si distrait au cours des prières ;
- si tiède à la sainte messe et au moment de la communion ;
- si prompt à blesser les autres ;
- si disposé à la médisance ;
- si sévère à reprendre autrui ;
Reconnais que tu te laisses facilement emporter par la colère et abattre par l'adversité, alors que tu te montres joyeux aux heures de prospérité, et que tu prends de nombreuses résolutions que tu ne tiens pas.
3. Après avoir confessé avec un profond repentir toutes ces fautes et d'autres encore peut-être, engage-toi à améliorer ta vie chaque jour, et à progresser dans le bien.
Puis, avec une entière résignation et sans aucune réserve, offre-toi, dans le secret de ton cœur, en holocauste perpétuel, en l'honneur de mon nom, me remettant entièrement ton corps et ton âme. Ainsi, tu te rendras plus digne d'offrir à Dieu le saint sacrifice, et de recevoir avec fruit le sacrement de mon corps.
4. Il n'y a pas d'offrande plus méritoire, ni de satisfaction meilleure pour les pécheurs que de se consacrer totalement en union avec le corps de Jésus-Christ dans la messe et dans la communion.
Si l'homme accomplit les progrès dont il est capable et s'il s'approche de moi en toute humilité pour demander grâce et miséricorde, voici ma promesse, dit le Seigneur : Je ne veux pas qu'il meure, mais qu'il se convertisse et qu'il vive. Je ne me souviendrai plus de ses péchés, et tout lui sera pardonné (Ez 18, 21-22).



« Notre-Seigneur est comme une mère qui porte son enfant sur ses bras.  Ce petit est méchant ; il donne des coups de pied à sa mère, il l'égratigne ; mais elle n'y fait seulement pas attention ; elle sait que, si elle le lâche, il tombera. Ainsi Notre-Seigneur endure tout ; il supporte toutes nos arrogances ; il pardonne toutes nos sottises ; il a pitié de nous malgré nous... Et il aura plutôt pardonné au pécheur repentant qu'une mère n'aura retiré son enfant du feu. » (Le saint Curé d'Ars)




L'ACTION DU DÉMON SUR LE SACREMENT DE PÉNITENCE


Texte inspiré du livre "Tactique du diable" de C.S. Lewis, rédigé par Luc Adrian, avec le père Pascal Ide, auteur de "Les sept péchés capitaux ou ce mal qui nous tient tête".

Le Tentateur écrit à son neveu, diable apprenti, afin de lui dispenser quelques conseils pour faire pécher l’homme, son « client ».


Mon neveu,

Je suis furieux ! Ce fichu canard de « Famille Chrét… » (beurk, ce mot me fait horreur) vient de distribuer dans toutes les paroisses un supplément gratuit sur le pardon. Damned ! Nous avions réussi à vider les confessionnaux et à éloigner les cathos du sacrement de réconciliation grâce à quelques trouvailles comme « le péché, c’est dépassé », « une invention de curé », « arrêtons de culpabiliser », etc. Or voilà que ces minables journaleux nous glissent des peaux de bananes.


Car tu le sais : ma plus belle ruse est de faire croire que je n’existe pas ; ou que j’existe là où je ne suis pas. Ce qui fait que les gens s’accusent de ce dont ils ne sont pas coupables, et s’excusent de ce dont ils sont pécheurs. Bref, c’est la confusion générale, et notre époque s’enfonce dans une culpabilité gluante et un désespoir noir – j’adôôôre le désespoir, c’est un joker d’enfer !

Permets-moi donc, afin de contrer ces insolents, de te prodiguer quelques conseils d’urgence : souffle à ton client que tout ne va pas trop mal dans sa vie, il continuera à se satisfaire de sa médiocrité.

Cultive en lui les tiédeurs, le relâchement et surtout l’indifférence.

Si jamais le désir d’aller se confesser le démange, susurre-lui : « Tu iras demain ! » Ta première victoire, c’est de retarder ce moment de vérité. Inspire-lui des « ça sert à rien, je répète les mêmes choses », ou « j’ai trop honte », ou « ça fait si longtemps », ou « je n’arrive pas à regretter », ou bien « je ne sais plus comment faire »…

Mets-lui le nez dans son péché. Grossis, exagère, déforme. Dramatise aussi. Dégoûte ton client de lui-même. Qu’il s’assimile à sa faute. Il en oubliera qu’un homme ne se réduit jamais à son acte, aussi abominable soit-il. Et il se croira condamné au mal pour toujours, hip, hip, pourrira !

Si jamais il se décide à se rendre à l’église, utilise les embouteillages, les intempéries, les grèves de métro. Ridiculise-le aussi : qu’il rencontre, en chemin, un ami chrétien qui s’exclame : « Tu te crois au Moyen-Âge ? Moi je demande pardon directement à Dieu ! » Car il faut beaucoup d’humilité pour se mettre à nu devant un autre homme ; or je hais l’humilité, c’est l’humus, le terreau de la sainteté.

Joue enfin sur la peur de D.– enfin, celui dont je ne peux prononcer le nom sans me brûler la langue et que je préfère surnommer CQFD (Celui Qu’il Faut Détruire) – : cette peur est l’un des plus beaux héritages de ce péché premier et magnifique qui fut mon chef d’œuvre.

Si ton client finit par entrer dans cette fichue boîte à contrition, fais en sorte qu’il tombe sur un prêtre grognon, colérique, ou qui lui fait la morale au lieu de l’accueillir comme un père très aimant. Que son aveu reste général, et que le prêtre évite les conseils concrets – comme ça, pas de résolutions précises, c’est ce qui permet de progresser.

Le but de la lutte, c’est qu’il se dise : « Dieu ne pourra jamais me pardonner ». Oui, s’il désespère de la miséricorde, son compte d’enfer sera dans le rouge pour toujours.

Mais ne sous-estime pas CQFD : il est vraiment fort (en fait, il a déjà gagné, mais je ne vais pas te le dire, tu désespèrerais). Il profite même du péché pour sauver les pécheurs. De la misère à la miséricorde, il n’y a qu’une corde. En effet, le péché coupe la corde qui unit l’homme à D., mais la grâce du pardon renoue les deux bouts ; et grâce à ce nœud, la corde est moins longue. D. et l’homme plus proches ? C’est mon supplice éternel…

Mon neveu, au boulot, au fourneau !

Je te hais de tout mon cœur et je t’encrasse très fort.




Pour bien vous confesser, vous devez connaître les commandements de Dieu, ainsi que les 7 péchés capitaux à éviter ou à combattre.




Quels sont les "dix commandements" ?

Étudiez les Catéchismes de Spirago, de Mgr Gaume (Voir ce lien) et du Concile de Trente. Reportez-vous au Catéchisme historique que nous avons mis en ligne.

1.
Tu adoreras Dieu seul et tu l'aimeras plus que tout.
2. Tu ne prononceras le nom de Dieu qu'avec respect.
3. Tu sanctifieras le jour du Seigneur.*
4. Tu honoreras ton père et ta mère.
5. Tu ne tueras pas.
6. Tu ne feras pas d'impureté.
7. Tu ne voleras pas.
8. Tu ne mentiras pas.
9. Tu n'auras pas de désir impur volontaire.
10. Tu ne désireras pas injustement le bien des autres.

(Missel quotidien et vespéral - 1957)

* Le dimanche doit être consacré à Dieu. Toutes vos actions doivent être en vue de Lui plaire : prière, Sainte messe, lecture spirituelle, - les activités pieuses doivent être la priorité -, promenade en nature animée par la prière, temps passé en famille, quand vos devoirs envers Dieu ont été effectués, privilégier le repos et les saintes occupations, bannir la télévision ("Tabernacle de Satan"), les loisirs païens, etc. Si vous êtes dans l'impossibilité d'assister à la messe catholique, - si cela ne dépend pas de votre volonté et que la raison a un caractère grave -, vous devez impérativement étudier votre foi, prier le chapelet dévotement, etc. (Reportez-vous à Prière à réciter quand on ne peut assister à la messe les dimanches et fêtes d'obligation, La communion spirituelle, Leçon XV : Des trois premiers Commandements) Vous pouvez lire les commentaires de Dom Guéranger pour l'année liturgique, le sermon d'un Saint (Saint Curé d'Ars, Saint Alphonse de Liguori, etc.), ou utiliser ces ouvrages : Les Saints Évangiles des Dimanches et principales Fêtes de l'année, avec des notions liturgiques, un commentaire littéral, des réflexions pratiques et des prières, "Esprit" du R.P. Avrillon pour passer saintement l'Avent, le Carême, l'Ascension, l'Assomption..., Le Mois de Novembre consacré au Souvenir des Âmes du Purgatoire, etc..


1. Un seul Dieu tu adoreras, et aimeras parfaitement.
2. Dieu en vain tu ne jureras, ni autre chose pareillement.
3. Les dimanches tu garderas, en servant Dieu dévotement.
4. Tes pères et mère tu honoreras, afin de vivre longuement.
5. Homicide point tu ne seras, de fait ni volontairement.
6. Luxurieux tu ne seras, de corps ni de consentement.
7. Le bien d'autrui tu ne prendras, ni retiendras à ton escient.
8. Faux témoignage tu ne diras, ni mentiras aucunement.
9. L’œuvre de chair ne désireras, qu'en mariage seulement.
10. Biens d'autrui ne convoiteras pour les avoir injustement.

(Délices des âmes pieuses - 1846)


Jésus a donné un nouveau commandement : Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres. (Jn 13, 34-35) Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. Comme le Père m'a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. C'est ici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. (Jn 15, 8-12).


Que toutes vos actions soient soumises à la lumière des commandements de Dieu !



Les 7 péchés capitaux :

* L'Orgueil,
* L'avarice,
* L'envie,
L'envie est un vice diabolique, issu de l'orgueil : Vous désirez de manière à ne rien perdre, et plût à Dieu que votre parole fût sincère, ou que votre désir fût véritable. En effet je crains en vous la jalousie. Si le bonheur des autres vous inquiète et vous tourmente, comment votre félicité sera-t-elle la félicité commune ?
Que votre voisin commence à s'enrichir, qu'il commence à s'élever, à marcher sur vos traces, ne Craignez-vous pas qu'il vous suive, ne craignez-vous pas qu'il vous devance ? Certainement vous aimez votre prochain comme vous-même. Mais je ne parle pas des victimes de l'envie.
Que Dieu préserve de cette triste maladie l'esprit de tous les hommes et surtout des chrétiens ; car c'est là un vice réellement diabolique, dont le démon s'est rendu coupable et éternellement coupable.
En prononçant contre le démon la sentence de condamnation, on ne lui a pas dit : Vous avez commis l'adultère ; vous avez usurpé le bien d'autrui ; il lui fut dit uniquement : parce que vous étiez tombé vous avez porté envie à l'homme resté debout.
L'envie est donc un vice diabolique, mais il a une mère et cette mère c'est l'orgueil. C'est l'orgueil qui fait les envieux. Étouffez la mère et il n'en naîtra aucune fille.
Voilà pourquoi Jésus-Christ enseigne avec tant de soin l'humilité. Ce n'est donc pas aux envieux que je m'adresse, mais à ceux qui forment de bons désirs. Je parle à ceux qui veulent du bien à leurs amis et leur en souhaitent autant qu'ils en ont eux-mêmes. Par exemple ils désirent pour les pauvres une fortune aussi grande que la leur ; mais quant à leur donner une partie de ce qu'ils possèdent, ils s'y refusent.
Vous vous vantez, chrétien, de souhaiter du bien aux autres ? Mais le mendiant vous est supérieur, puisque n'ayant rien, il en désire pour vous davantage.
Vous daignez aller jusqu'à souhaiter du bien à celui qui ne reçoit rien de vous : donnez plutôt quelque chose à celui qui vous souhaite du bien. Si c'est une bonne œuvre de désirer du bien aux autres, donnez alors la récompense qu'on mérite. Le pauvre vous souhaite du bien, pourquoi tremblez-vous ?
Je vais plus loin ; vous êtes dans la maison de la discipline. J'ajoute donc à ce que j'ai dit, donnez à celui qui vous désire du bien, car il n'est autre que Jésus-Christ lui-même. Celui qui vous demande, c'est celui-là même qui vous a donné. Rougissez de honte.
Ce riche a voulu être pauvre afin que vous ayez toujours des pauvres à qui vous puissiez donner. Donnez quelque chose à votre frère, donnez quelque chose à votre prochain, donnez quelque chose à votre compagnon. Vous êtes riche et il est pauvre. Cette vie, c'est la voie véritable, ne refusez pas de la parcourir ensemble
. (Chap. VII, De la discipline chrétienne - Saint Augustin)

*
La colère,
* La luxure,
* La gourmandise,
* La paresse.

Luttez contre les 3 concupiscences : de la chair, des yeux (Je vois, je veux - Convoitise des biens terrestres et oubli des biens surnaturels) et de l'orgueil, par l'esprit de chasteté, de pauvreté et d'obéissance.

Les 6 péchés contre le Saint-Esprit :

- Présomption de son salut,
- Désespérer de son salut,
- Rejeter la Vérité connue,
- Envie des Grâces d'autrui,
- Obstination dans le péché,
- Mourir dans l'impénitence finale.

Les 4 péchés qui crient vengeance contre le Ciel :

- Meurtre de l'innocent, avortement,
- Sodomie, péché charnel contre nature,
- Oppression des pauvres,
- Refus du juste salaire aux ouvriers.


À cette époque où dans les églises l'on met l'accent sur la miséricorde divine en éludant la question de justice et de l'Enfer, les fidèles ont tendance à mal se confesser.

[Fort de nombreuses constatations, et après de longues prières à Notre Seigneur Jésus-Christ et à la Sainte Vierge Marie pour être guidé vers la vérité, notre groupe s'est par la suite tourné vers les Non Una cum, et a pu par cette décision fondamentale avancer efficacement dans le combat spirituel et découvrir la véritable Église catholique. Ne brûlez pas les étapes, mais ayez toujours le désir de la vérité.]

Les Prêtres ne pourraient exercer un jugement au confessionnal sans avoir une connaissance de la matière, et ils ne pourraient en justice appliquer une peine si le fidèle n'avait déclaré ses péchés que d'une façon générale, sans une accusation spécifique et détaillée. (Concile de Trente)
Faites une confession humble et précise. Priez pour recevoir du Seigneur la grâce d'une parfaite contrition. Désirez changer pour l'amour de Dieu. Discernez bien les péchés mortels des péchés véniels. Vous êtes tenus de confesser immédiatement les péchés mortels, mais même si vous n'êtes pas dans l'obligation de confesser les péchés véniels, le faire régulièrement vous permettra d'avancer dans les vertus chrétiennes. Si vous tombez régulièrement dans un même péché véniel, il vous faut le confesser au plus tôt afin de recevoir les grâces pour ne plus y retomber (banaliser le péché véniel équivaut à un péché grave). Confessez au plus vite les péchés graves. Si vous avez un tempérament scrupuleux, combattez vos scrupules. Confessez-vous au moins une fois par mois. Par le sacrement de pénitence, vous opérez une profonde purification et reprendrez des forces par la grâce divine pour tenir bon dans les épreuves et résister aux tentations.


[Jésus] leur dit encore : "Un homme avait deux fils, dont le plus jeune dit à son père : "Mon père, donne-moi la part du bien qui me doit échoir." Ainsi, le père leur partagea son bien. Et peu de temps après, ce plus jeune fils ayant tout amassé, s'en alla dehors dans un pays éloigné, et il y dissipa son bien en vivant dans la débauche. Après qu'il eut tout dépensé, il survint une grande famine en ce pays-là ; et il commença à être dans l'indigence. Alors il s'en alla, et se mit au service d'un des habitants de ce pays-là, qui l'envoya dans ses possessions pour paître les pourceaux. Et il eût bien voulu se rassasier des carouges que les pourceaux mangeaient ; mais personne ne lui en donnait. Étant donc rentré en lui-même, il dit : Combien y a-t-il de gens aux gages de mon père, qui ont du pain en abondance ; et moi je meurs de faim ! Je me lèverai, et m'en irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, et je ne suis plus digne d'être appelé ton fils ; traite-moi comme l'un de tes domestiques. Il partit donc, et vint vers son père. Et comme il était encore loin, son père le vit, et fut touché de compassion ; et courant à lui, il se jeta à son cou et le baisa. Et son fils lui dit : "Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, et je ne suis plus digne d'être appelé ton fils". Mais le père dit à ses serviteurs : "Apportez la plus belle robe et l'en revêtez ; et mettez-lui un anneau au doigt et des souliers aux pieds ; et amenez un veau gras et le tuez ; mangeons et réjouissons-nous ; parce que mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, mais il est retrouvé.
Et ils commencèrent à se réjouir. Cependant son fils aîné, qui était à la campagne revint ; et comme il approchait de la maison, il entendit les chants et les danses. Et il appela un des serviteurs, à qui il demanda ce que c'était. Et le serviteur lui dit : "Ton frère est de retour et ton père a tué un veau gras, parce qu'il l'a recouvré en bonne santé". Mais il se mit en colère, et ne voulut point entrer. Son père donc sortit, et le pria d'entrer. Mais il répondit à son père : "Voici, il y a tant d'années que je te sers, sans avoir jamais contrevenu à ton commandement, et tu ne m'as jamais donné un chevreau pour me réjouir avec mes amis. Mais quand ton fils que voici, qui a mangé tout son bien avec des femmes débauchées, est revenu, tu as fait tuer un veau gras pour lui". Et son père lui dit : "Mon fils, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi. Mais il fallait bien faire un festin et se réjouir, parce que ton frère que voilà, était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé."

(Parabole du fils prodigue - Lc 15) 






Pratique :
Si votre confesseur ne vous donne aucune pénitence, offrez de vous-même à Notre Seigneur votre communion, une dizaine du Chapelet, un Rosaire ou faites le choix d'une toute autre pénitence (bien entendu réalisable). Ne pas s'en tenir à la pénitence sacramentelle donnée par le prêtre. Chaque confession doit être suivie d'une satisfaction ou réparation extra-sacramentelle, c'est à dire que vous devrez réparer les dommages faits à Dieu et à votre prochain (plus l'offense est grave plus il faut proportionner la réparation). Pratiquez donc les 3 œuvres satisfactoires qui sont l'aumône, le jeûne et la prière pour réparer et ainsi mortifier les 3 concupiscences.

Conseil : Confessez-vous à genoux pour implorer le pardon du Seigneur, et prenez l'habitude de faire un examen de conscience chaque soir et de noter vos péchés afin de ne rien oublier lors de votre prochaine confession et de pouvoir bien cibler votre défaut dominant pour le corriger. Une fois votre confession effectuée, jetez le papier. Pensez à faire une confession générale.




Écoutez
Saint Benoît-Joseph Labre, la contre-révolution en personne, SAINT CURÉ D'ARS “LE CONFESSEUR” Son apostolat au confessionnal par M. l'abbé ROBYR sur le site Les Amis de Saint François de Sales et Notre-Dame de Fatima (utilisez le moteur de recherche du site).





Lire "La confession"
de Mgr de Ségur, "Le bon larron" de Mgr Gaume, Le Catéchisme de l’Église Catholique (du Concile de Trente).




Reportez-vous à Pratique de l'examen de conscienceLa confession : Qualités qu'elle doit avoirLe ferme propos, Moyens d'acquérir l'amour de Dieu, Quels moyens prendrez-vous pour acquérir, conserver et augmenter en vous l'amour de Dieu ?, Première Condition que doit avoir la Contrition, soit parfaite, soit imparfaite : Intérieure, Deuxième Condition que doit avoir la Contrition, soit parfaite, soit imparfaite : Surnaturelle, Troisième Condition que doit avoir la Contrition, soit parfaite, soit imparfaite : Souveraine, Quatrième Condition que doit avoir la Contrition, soit parfaite, soit imparfaite : Universelle, Méditation sur la pénitence du cœur, Première Disposition pour recevoir la grâce de la Justification : Acte de Foi, Deuxième Disposition pour recevoir la grâce de la Justification : Sentiments de Crainte de Dieu, Troisième Disposition pour recevoir la grâce de la Justification : Sentiments de Confiance en Dieu, Quatrième Disposition pour recevoir la grâce de la Justification : Acte d'Amour de Dieu, Cinquième Disposition pour recevoir la grâce de la Justification : Détestation du péché, Sixième Disposition pour recevoir la grâce de la Justification : Résolution de devenir meilleur, Troisième Motif de Contrition : La Bonté de Dieu (1/6), Troisième Motif de Contrition : La Bonté de Dieu (2/6), Troisième Motif de Contrition : La Bonté de Dieu (3/6), Troisième Motif de Contrition : La Bonté de Dieu (4/6), Troisième Motif de Contrition : La Bonté de Dieu (5/6), Troisième Motif de Contrition : La Bonté de Dieu (6/6), Conduite pour la Contrition, Premier Motif de Contrition : La Majesté de Dieu, Deuxième Motif de Contrition : La Justice de Dieu, Instruction sur la Contrition, Prière pour obtenir de Dieu miséricorde, De l'examen de conscience, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Méditation sur l'habitude des fautes légères, Méditation sur l'objet de l'examen de conscience, Méditation sur la fausse idée que les Pécheurs se forment de la miséricorde de Dieu, Méditation sur le Sacrement de la Pénitence, Méditation sur la réparation du péché, Méditation sur l'expiation du péché, Méditation sur la sincérité de la pénitence, Psaumes de la pénitence, Méditation sur la pénitence du cœur, Litanies de Sainte Marie-Madeleine, Méditation sur la conscience, Méditation sur l'aveuglement de la conscience, Méditation sur la passion dominante, Méditation sur les moyens de connaître les passions dominantes, Exercice pour la confession, Chapelet des Saintes Plaies, La possession démoniaque chez les enfants est-elle possible ? (sont indiqués les différents moyens de réparation), Catéchisme, Leçon IX : De la Rémission des péchés, Leçon XVI : Quatrième, cinquième et sixième Commandements, Leçon XVII : Des quatre derniers Commandements, Leçon XXV : Du Sacrement de Pénitence, Leçon XXVI : Suite de la Pénitence, Méditation sur la distinction du péché mortel et du péché véniel, Méditation sur l'attache au péché véniel, Méditation sur les péchés d'habitude considérés dans leur fin, Méditation sur les péchés d'habitude considérés dans leurs progrès, Méditation sur les péchés d'habitude considérés dans leur origine, Méditation sur deux règles qu'un Chrétien doit toujours observer pour faire son salut dans le monde, Méditation sur les affaires du monde comparées à celles du salut, Méditation sur l'affaire du salut, Méditation sur ce qu'un Chrétien doit penser des richesses et des grandeurs du monde, Méditation sur l'illusion des prétextes dont on s'autorise pour ne pas quitter l'occasion du péché, Méditation sur la fuite des occasions prochaines du péché, Méditation sur deux sortes d'occasions prochaines du péché, Méditation sur la recherche volontaire de l'occasion prochaine du péché, Méditation sur l’œil qui scandalise, Méditation pour le samedi de la deuxième semaine de Carême, Cinq points pour l'examen général de conscience, Trois temps pour l'examen particulier, Combien l'examen de notre conscience est important, Degrés des vertus qu'on se propose d'acquérir, Bien choisir le sujet sur lequel on doit faire l'examen particulier, La pensée du Purgatoire nous instruit sur la gravité du péché véniel, Par quelles armes battre le Tentateur ?, Les communions sans action de grâces, Méditation pour le troisième Mercredi de l'Avent : Conservez la grâce avec tant de fidélité que vous ne la perdiez jamais, Pour éviter le purgatoire endurons nos afflictions en esprit de pénitence, Médiator Dei du Pape Pie XII, sur la sainte liturgie, Méditation transcendantale, hypnose et forces démoniaques et Phénomènes possibles en cas de possession et signes de délivrances.