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dimanche 29 mars 2020

Méditation sur les souffrances de Notre-Seigneur Jésus-Christ : Jésus-Christ élevé en Croix


Extrait de "Méditations sur les souffrances et la croix de N.S. Jésus-Christ" par Gaspard Jauffret :





ONZIÈME MÉDITATION


Jésus-Christ élevé en Croix



« Ils crucifient avec Jésus ces deux autres criminels qui étaient des voleurs, mettant l'un à droite et l'autre à gauche, et Jésus au milieu. Ainsi fut accomplie cette parole de l'Écriture : Il a été mis au rang des méchants. Jésus cependant disait : mon Père, pardonnez-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. Pilate composa un écriteau qu'il fit mettre au haut de la croix, au-dessus de la tête de Jésus, où était marqué la cause de sa condamnation ; et cet écriteau portait : Jésus de Nazareth, Roi des Juifs. Cet écriteau fut lu de plusieurs d'entre les Juifs, parce que le lieu où Jésus avait été crucifié était proche de la ville, et parce que l'inscription était en hébreu, en grec et en latin. Les Princes des prêtres dirent donc à Pilate : ne mettez point : Roi des Juifs, mais qu'il s'est dit Roi des Juifs : Pilate leur répondit : ce que j'ai écrit, je l'ai écrit.

Les soldats ayant crucifié Jésus-Christ, prirent ses vêtements et les divisèrent en quatre parts, une pour chaque soldat ; jetant au sort, pour savoir ce que chacun en aurait ; et ils prirent aussi la tunique, et comme elle était sans couture et d'un seul tissu depuis le haut jusqu'en bas, ils dirent entr'eux : ne la coupons point, mais jetons au sort à qui l'aura, afin que cette parole de l'Écriture fût accomplie : II ont partagé eutr'eux mes vêtements, et ils ont jeté ma robe au sort. Et les soldats s'étant assis, le gardaient.

Ceux qui passaient , blasphémaient en branlant la tête, et lui disant : toi qui détruis le Temple de Dieu, et qui le rebâtis en trois jours, quand te sauves-tu toi-même? Si tu es le fils de Dieu, descends de la croix.

Cependant le peuple se tenait là et le regardait ; les Sénateurs aussi bien que le peuple, et les Princes des prêtres avec les Scribes (ou Docteurs de la loi) se moquaient de lui entr'eux, disant : il en a sauvé d'autres, il ne saurait se sauver lui-même. S'il est le roi d'Israël, qu'il descende présentement de la croix, et nous croirons en lui : qu'il se sauve lui-même, s'il est le Christ, l'élu de Dieu ; qu'il descende maintenant de la croix, afin que nous voyions et que nous croyions. Il met sa confiance en Dieu ; si donc Dieu l'aime, qu'il le délivre maintenant, puisqu'il a dit : je suis le fils de Dieu. Les soldats même lui insultaient s'approchant de lui, et lui présentaient du vinaigre en lui disant : si tu es le roi des Juifs sauve-toi toi-même.

Or l'un des deux qui étaient crucifiés avec lui le blasphémait en disant : et si tu es le Christ, sauve-toi toi-même, et nous avec toi. Mais l'autre le reprenant, lui disait : n'avez-vous donc aussi point de crainte de Dieu, parce que vous êtes condamné au même supplice ? Encore pour nous c'est avec justice, puisque nous souffrons la peine que nos crimes ont méritée, mais pour lui il n'a fait aucun mal, et il disait à Jésus : Seigneur, souvenez-vous de moi quand vous serez dans votre royaume. Et Jésus lui répondit : je vous dis en vérité, que vous serez aujourd'hui avec moi dans le Paradis ».

La mère de Jésus et Marie de Cleophas, sœur de sa mère, et Marie-Magdelaine se tenaient auprès de la croix. Jésus ayant donc vu sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : femme, voilà votre fils : puis il dit au disciple : voilà votre mère, et depuis cette heure-là, ce disciple la prit chez lui.

Il était environ la sixième heure du jour, et toute la terre fut couverte de ténèbres jusqu'à la neuvième heure, le soleil s'étant obscurci ; et sur la neuvième heure, Jésus jeta un grand cri en disant : Eli, Eli, lamma sabachthani, c'est-à-dire, mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ?

Quelques-uns de ceux qui étaient présents l'ayant entendu crier de la sorte, disaient, il appelle Élie.

Après cela, Jésus sachant que toutes choses étaient consommées, et afin qu'une parole de l'Écriture s'accomplît encore, il dit : j'ai soif. Et comme il y avait là un vase plein de vinaigre, aussitôt l'un des assistants courut en remplir une éponge et l'ayant mise au bout d'un roseau, il lui présenta à boire en disant : laissez, voyons si Élie le viendra tirer de la croix. Les autres disaient aussi la même chose.

Jésus ayant donc pris le vinaigre, dit : TOUT EST CONSOMMÉ.

Et jetant un cri pour la seconde fois : il dit ces paroles : mon Père, je remets mon âme entre vos mains, et en prononçant ces mots et baissant la tête, il rendit l'esprit.

En même-temps le voile du Temple se déchira en deux depuis le haut jusqu'en bas : la terre trembla, les pierres se fendirent, les sépulcres s'ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient dans le tombeau de la mort, ressuscitèrent, etc. »



MÉDITATION


Sur les dernières paroles de Jésus-Christ élevé en croix


TOUT EST CONSOMMÉ



Premier point. Il semble que Jésus-Christ parle à son Père et qu'il lui dise : vos volontés sont exécutées, ce que vous m'avez ordonné est accompli. Je ne vois plus de lieu ni de matière à mon obéissance. La dernière circonstance qui devait précéder ma mort a eu sa place et son rang parmi les autres. J'ai bu, en signe de communion avec les pécheurs, le breuvage qu'ils m'ont offert. Il ne me reste qu'à mourir pour eux. J'en attends le signal, et après avoir été plongé pour eux dans un baptême de douleur, je demande à y être noyé et à y ensevelir Adam et l'ancienne créature pour donner la naissance à l'homme nouveau.

Jésus-Christ a commencé d'obéir dès qu'il a commencé de vivre. Il n'est venu que pour obéir. Sa nourriture a été de remplir la volonté de son père. (S. Jean. c. 4) Il compte que tout est fait et qu'il n'a plus de raison de vivre s'il n'a plus à obéir, TOUT EST CONSOMMÉ. Ma vie doit finir où finit mon obéissance. Je ne vois plus d'autre ordre que celui de consentir à mourir. J'y consens et je veux expirer avant que l'obéissance expire. Et jetant un grand cri, il dit ces paroles : mon Père, je remets mon âme entre vos mains, et en prononçant ces mots et baissant la tête, il rendit l'esprit.

Jetant un grand cri, pour montrer qu'il mourait non comme les autres hommes, par nécessité, mais par son choix et avec liberté ; non par épuisement et par faiblesse, mais par puissance et avec autorité ; non, en vertu des lois naturelles, ou par la violence des tourments, ou par l'injustice des hommes, mais comme maître de la nature, comme supérieur aux tourments, comme indépendant de l'injustice des hommes. »

Et jetant un grand cri, il dit ces paroles : mon père, je remets mon âme entre vos mains. Ce grand cri joint à ces paroles, marque la pleine confiance avec laquelle elles furent prononcées et l'entière certitude que le sacrifice était accepté et qu'une prompte résurrection en serait la preuve. Je vous ai remis ma cause, mon Père, et ma défense. Je vous remets maintenant mon âme ; je la confie à votre amour pour moi, et à votre amour pour ceux que vous m'avez donnés, c'est pour eux que je prie, gardez-les et conservez-les dans votre puissante main ; vous me les avez donnés et je vous les remets sans cesser pour cela d'en être le protecteur. (S. Jean. c. 17. v. 11)

Jésus en prononçant ces mots et baissant la tête, rendit l'esprit. Il baissa la tête, non comme les autres hommes qui penchent la tête après avoir expiré, mais pour montrer qu'il consentait librement à mourir, et qu'il mourait par obéissance. Il n'avait que le mouvement de la tête libre. Ses pieds et ses mains étaient immobiles. Tout son corps était cloué sur l'autel, sur lequel il s'immolait. Il ne pouvait marquer sa soumission aux ordres de son Père qu'en baissant la tête pour les accepter. Il le fait avec une humble résignation et une profonde paix, et il n'est pas seulement obéissant jusqu'à la mort de la croix, mais jusqu'au dernier moment, jusqu'au dernier soupir, ne voulant ni retarder ni avancer d'un instant celui que son Père lui avait marqué. Et baissant la tête, il permit à la mort d'approcher. Car quel pouvoir avait-elle sur l'auteur de la vie ? Il consentit que le démon par qui la mort est entrée dans le monde, usurpât sur lui une autorité injuste, puisqu'il n'en avait que sur les pécheurs. Il accomplit comme victime ce que son sacrifice exigeait. Il s'immola lui-même et par son ordre ; il fut son propre sacrificateur, et il termina, comme prêtre et comme hostie, une action qui dépendait du mutuel consentement de l'un et de l'autre (Explic. de Passion). »

Second point. Tout est consommé par ce grand sacrifice. Il n'y a plus rien à attendre après Jésus-Christ. Il n'y a plus de mystères à accomplir. Il n'y a plus de nouvelles promesses. Il n'y a plus de vérités salutaires à apprendre. Il n'y a plus d'autre alliance ni d'autre Évangile. Il n'y a plus de nouveaux moyens de convertir les hommes ou de les sauver. Tout est fini en Jésus-Christ. Toutes les Écritures se terminent à lui. Son unique oblation offerte une fois, réconcilie les siècles passés et les siècles futurs. Elle remonte par son effet jusqu'à l'origine du monde, elle s'étend par sa vertu jusqu'à la fin ; (S. Paul aux Hébr. c. 10. v. 14) et il est aussi peu possible d'y rien ajouter ou d'en rien retrancher pour l'avenir que pour le passé, puisque pour l'un et pour l'autre, c'est une hostie unique qui a tout mérité, et que, si cela n'était pas, il aurait fallu que Jésus-Christ eût souffert plusieurs fois la mort depuis le commencement du monde (1). (S. Paul aux Hébr. c. 9. v. 26)

Mais si, dans le sacrifice de la croix, tout est consommé pour le salut des bons, tout est aussi consommé pour la réprobation des méchants. Ces deux coupables, dont l'un qui reconnaît Jésus-Christ pour le Messie, ne partage l'ignominie de sa croix que pour partager avec lui, dans le Paradis, le triomphe de sa résurrection ; et l'autre, qui blasphémant contre lui, n'en meurt pas moins victime de la loi, mais sans espoir d'une meilleure vie ; ces deux coupables, dis-je, représentent, évidemment, le genre humain lui-même condamné à la mort par l'arrêt irrévocable du Ciel, et dans le genre humain, le corps des Élus et des réprouvés ; des élus qui se sauvent par le mérite de la croix de Jésus-Christ, des réprouvés qui se désespèrent et se damnent en blasphémant, sur leur propre croix, le Dieu qu'ils ignorent.

Troisième point. TOUT EST CONSOMMÉ. Ces paroles n'offraient pas seulement à Jésus l'idée des prophéties accomplies en sa divine personne, celle du terme même de son sacrifice ; mais, éclairé par sa prescience divine sur le salut ou la réprobation de tous les hommes en général et en particulier, depuis le commencement du monde jusqu'à la fin des siècles, ces paroles offraient encore à Jésus l'idée de la fin irrévocable de chacun de nous à l'heure de la mort, et de la fin non moins irrévocable du genre humain au dernier jour du monde, lorsqu'il viendra juger les vivants et les morts.

Tout est en effet consommé pour nous à l'heure de la mort, soit pour le bien, soit pour le mal moral de notre être. Tout est alors consommé pour le pécheur qui meurt dans son péché, parce que le temps des expiations ne va point au-delà, parce que l'heure du jugement particulier est arrivée, que l'homme s'est irrévocablement formé pour le Ciel ou pour l'enfer, et qu'il ne lui reste plus d'autre mérite que celui de ses œuvres, ni d'autre sauvegarde que le jugement de Dieu.

Tout est de même consommé pour les bons qui meurent dans la justice conservée ou reconquise, parce que leur dernier soupir est au Seigneur, que leur vocation est remplie, que Jésus-Christ les unit sans retour au mérite de ses souffrances et de sa croix, et que, les épreuves du juste finissant avec la vie, le temps des récompenses n'a plus d'autres bornes pour eux que celles de l'éternité.

Jésus-Christ prononçait donc du haut de sa croix l'arrêt du genre humain. Il ouvrait la porte du ciel aux justes de tous les siècles, il fermait les portes de l’abîme sur les démons et sur les réprouvés de tous les âges. Il parlait en maître de toutes les générations humaines. Il se rapportait à cette dernière heure du monde où, l'étendard de la croix à la main, il jugera les hommes selon leurs œuvres, il dira aux bons : venez à moi les bénis de mon père : et aux méchants : retirez-vous de moi, maudits : où les bons s'élevant avec lui vers les cieux, et les méchants se précipitant avec le démon dans l'enfer, l'état des deux sociétés, celle des élus et celle des réprouvés sera fixé sans retour, et où la voix des anges se faisant entendre d'un bout à l'autre de l'Univers et retentissant à jamais aux voûtes éternelles proclamera solennellement que la durée du temps est terminée, que celle de l'éternité commence, que TOUT EST CONSOMMÉ.

Considérations. Considérez 1°. Que Jésus-Christ n'a voulu parvenir à la consommation de son sacrifice sur la croix que par l'obéissance de sa vie entière aux volontés de son père, c'est ainsi qu'il a pu s'écrier en mourant victime de nos péchés : qu'il avait accompli toute justice, qu'il n'avait rien omis pour le salut du genre humain, que tout était consommé dans le mystère de ses infinies miséricordes.
Considérez 2°. Que si Jésus-Christ n'a pu remplir sa vocation qu'en y demeurant fidèle jusqu'à la mort et jusqu'à la mort de la croix, nous ne saurions remplir la nôtre sans travail et sans épreuve.
Considérez 3°. Que Jésus-Christ jugeant le monde du haut de sa croix, vous juge vous-même. Vivez donc comme vous désireriez avoir vécu lorsqu'arrivés au terme de votre vie, l'ange de la mort ouvrant pour vous les barrières qui séparent le temps de l'éternité ; tout sera consommé dans l'ouvrage de votre salut ou de votre réprobation.


Résolutions et prière. Tout est consommé dans le mystère de la régénération du genre humain. Et c'est vous, ô mon divin Jésus, vous, la vérité même, devenu ma caution, qui me le dites. Je suis donc sûr que tout ce que la justice divine exigeait pour me pardonner et m'accorder l'esprit d'adoption, a été exactement accompli. Vous avez donc prié avec tant d'instances et tant de larmes, Seigneur, qu'enfin Vous avez été exaucé. Vous avez comblé l'abyme qui séparait la nature humaine de la nature divine. Vous les avez réconciliées ensemble ; vous les avez unies en vous, et tout pouvoir vous a été donné dans le Ciel et sur la terre. Vous avez donc reçu en notre nom la bénédiction que vous demandiez à votre Père. Et pour en recevoir l'immortel héritage, nous n'avons qu'à nous unir étroitement à vous, qui avez tout accompli, et qui avez tout obtenu. Nos biens sont désormais dans vos mains, et pouvions-nous en désirer de plus favorables que celles qui ont été punies pour nous, et et qui portent encore, les ouvertures mêmes des clous qui les ont percées ? (Explic. de la Passion)
N'ayez donc point égard, Seigneur, à nos propres péchés, mais au sang que vous avez versé sur la croix pour leur expiation. C'est ce sang que vous avez rendu nôtre, en nous unissant à vous comme vos membres, et dont nous invoquons la vertu. Tout est consommé pour vous, Seigneur, mais considérez que tout n'est point encore consommé pour nous. Vous êtes au terme de votre sacrifice. Vous avez vaincu la mort et le péché. Nous sommes au milieu des épreuves, environnés de passions ennemies, et tout meurtris encore de leurs coups. Comment en cet état d'homme pécheur, oserions-nous, sans vous, nous montrer devant la justice de votre PÈRE. C'est vous, Dieu bon, Dieu clément, Dieu victime, c'est vous, c'est votre croix, c'est le sang qui coule de votre croix qui nous rend la vie et l'espérance. Mes péchés sont grands, ils sont innombrables, ils sont prêts à me surmonter ; mais votre croix est là. Ses mérites sont infinis. Elle sera mon refuge. C'est elle que je placerai désormais entre la justice inexorable du Ciel et mes propres péchés ; et, armé de ce bouclier divin, j'oserai me confier aux promesses éternelles, et tout attendre de vos miséricordes. C'est vous-même, Seigneur, qui voulez trouver en moi cette confiance. C'est vous qui me l'inspirez, c'est vous qui la faites naître dans mon âme. Seigneur, achevez en moi ce que votre grâce y a commencé. Communiquez-moi votre esprit et votre vie. Rappelez-moi, après une longue séparation, à une parfaite unité. Consommez tout en moi selon votre bonté suprême, et me rendez tout parfait. Ne cessez de me sanctifier et de me bénir, jusqu'à ce que vous ayez accompli dans moi ce que vous avez demandé pour vos élus à votre Père, en allant à la mort, c'est-à-dire que je sois consommé dans l'unité, et que je sois aimé de votre Père comme vous en êtes aimé vous-même (St. Jean, ch. 17, v. 23). Ainsi soit-il.



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