Extrait de "MORALE CHRÉTIENNE EN FORME DE MÉDITATIONS, ET VIE CHRÉTIENNE, Où l'on donne des Règles pour faire ses actions, remplir ses devoirs en Chrétien, et passer saintement les Dimanches et les Fêtes", Ed. 1811 :
VIE CHRÉTIENNE, Où l'on donne des règles pour faire en Chrétien toutes les actions de la vie, pour remplir dignement ses devoirs, soit généraux, soit particuliers.
VIE CHRÉTIENNE, Où l'on donne des règles pour faire en Chrétien toutes les actions de la vie, pour remplir dignement ses devoirs, soit généraux, soit particuliers.
Tous les temps comme tous les lieux appartiennent au Seigneur ; mais il est de certains jours, comme il est de certains lieux spécialement consacrés à son culte. Les jours ordinaires sont en quelque sorte les jours de l'homme, parce qu'il y travaille pour ses intérêts et le soulagement de ses besoins ; il peut les employer à se procurer les biens passagers et les avantages de la vie présente, seulement doit-il observer le commandement de saint Paul, qui nous ordonne de rapporter à la gloire de Dieu nos actions les plus communes. Les jours de Dimanches et de Fêtes sont à proprement parler les jours du Seigneur, parce qu'il y veut être uniquement servi et adoré. Dans ces saints jours, toute l'occupation de l'homme doit être de lui rendre hommage et de le glorifier ; ils sont une imitation, quoique imparfaite, de ce beau jour auquel Dieu manifestant sa gloire aux Bienheureux, l'adoration et la reconnaissance sera leur douce et unique occupation pendant l'éternité.
Deux choses sont nécessaires pour sanctifier ces saints jours, 1. Le retranchement des œuvres que l'on appelle serviles, et plus encore l'éloignement du péché. 2. L'application aux œuvres de piété et de religion.
I. On sait assez que les œuvres serviles sont défendues dans ces jours. On appelle œuvres serviles celles que l'on a coutume de confier aux gens de service, comme les arts mécaniques, cultiver les champs, filer, etc. On doit se souvenir que l'Église a pareillement défendu les foires, les marchés ; le trafic, l'exercice du Barreau, etc. Une nécessité véritable peut dispenser de cette loi qui défend les œuvres serviles ; mais il faut que la nécessité soit réellement telle ; il faut de plus marquer son respect à l'Église, en demandant au Pasteur la permission de travailler, et faire en sorte que ce travail ne détourne ni de l'Office public, ni de l'application à Dieu.
Les péchés par lesquels on sert le démon, sont encore plus défendus ces saints jours, comme plus opposés au culte de Dieu. Ils ont dans tous les temps une malignité qui tient de l'infini, parce qu'ils attaquent un Dieu infiniment grand ; leur grièveté est plus énorme dans les temps spécialement destinés à honorer Dieu. Peut-on assez gémir sur l'étrange aveuglement de ceux qui commettent plus de péchés les Dimanches et les Fêtes que tous les autres jours de la semaine ; excès, crapule, dissolutions, discours et actions contraires à la pureté, libertinage, etc. Ô Dieu ! est-on Chrétien ? Quand les Fêtes seraient destinées pour honorer les démons, les passerait-on autrement ? Déplorez et évitez cette détestable conduite qui est la honte du Christianisme.
On ne s'abstient point véritablement de péché, si on ne s'éloigne des occasions qui y exposent, et qui l'entretiennent. Ceux qui, les Dimanches et les Fêtes, fréquentent les cabarets, les danses, les fêtes baladoires, les lieux de divertissements et les assemblées de plaisirs, ne savent ce que c'est que de les sanctifier en Chrétien.
II. Une application entière à honorer Dieu, est la seconde chose renfermée dans le précepte de sanctifier les dimanches et les Fêtes.
On honore Dieu, 1. En appliquant son esprit à considérer ses grandeurs infinies, sa Majesté, sa puissance, sa bonté, sa justice, sa libéralité, sa providence, ce qu'il a fait pour nous, ce qu'il nous prépare ; les Mystères de Jésus-Christ, la manière dont les Saints se sont consacrés à lui ; en un mot, par l'étude et la méditation de tout ce qui appartient à sa sainte Religion.
On honore Dieu, 2. En excitant dans son cœur tous les sentiments conformes aux vérités que l'on médite. Adorer la Majesté de Dieu, remercier sa bonté, craindre sa justice, s'humilier en sa présence, se soumettre à ses ordres, gémir sur ses propres égarements, se renouveler dans le dessein de lui être plus fidèle, entrer dans l'esprit des Mystères, former la résolution d'imiter les Saints, etc.
On honore Dieu ; 3. Par la pratique des bonnes œuvres, prières, lectures, conversations édifiantes, assiduité aux Églises, visites des malades, aumônes, instructions des ignorants, etc. En user ainsi, ce serait attirer sur soi toutes sortes de bénédictions, et s'ouvrir tous les trésors de la divine miséricorde.
Pour remplir le devoir important de bien sanctifier les Dimanches et les Fêtes, assistez exactement et avec une véritable religion aux offices publics de la Paroisse ; remplissez le reste du temps par des pratiques d'une piété solide, de la manière dont on va le marquer.
Ouvrages défendus le Dimanche : Il est défendu de se livrer le dimanche à des œuvres serviles, c'est-à-dire à ce qui se fait par les commerçants, les artisans, les mercenaires et les gens de métiers, pour gagner leur vie ; ainsi vendre ou acheter, exercer un état, cultiver la terre, travailler dans les jardins, semer, couper les foins, lever les récoltes, sont des ouvrages interdits les dimanches. (Extrait de "Délices des pèlerins de la Louvesc ou Exercices de Dévotion qui se font à la Louvesc, et des réflexions spirituelles de J.M.B. Vianney, Curé d'Ars", 1857)
Reportez-vous à Discours aux jeunes époux, de Sa Sainteté le Pape Pie XII, sur les mauvaises lectures, le 7 août 1940, Catéchisme du Saint Curé d'Ars : Sur la sanctification du dimanche, Prière à réciter quand on ne peut assister à la messe les dimanches et fêtes d'obligation, VIE CHRÉTIENNE : Entrer dans l'esprit des différentes Solennités, De l'étude des Lettres, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, VIE CHRÉTIENNE : Dévotion envers la Passion de Jésus-Christ, VIE CHRÉTIENNE : Travail et Négoce, VIE CHRÉTIENNE : Repas, Récréations, Conversations et Visites, Petits exercices de piété, VIE CHRÉTIENNE : Le coucher, et VIE CHRÉTIENNE : La prière du Matin, la Bonne Pensée, la Méditation, et la Lecture Spirituelle.
Deux choses sont nécessaires pour sanctifier ces saints jours, 1. Le retranchement des œuvres que l'on appelle serviles, et plus encore l'éloignement du péché. 2. L'application aux œuvres de piété et de religion.
I. On sait assez que les œuvres serviles sont défendues dans ces jours. On appelle œuvres serviles celles que l'on a coutume de confier aux gens de service, comme les arts mécaniques, cultiver les champs, filer, etc. On doit se souvenir que l'Église a pareillement défendu les foires, les marchés ; le trafic, l'exercice du Barreau, etc. Une nécessité véritable peut dispenser de cette loi qui défend les œuvres serviles ; mais il faut que la nécessité soit réellement telle ; il faut de plus marquer son respect à l'Église, en demandant au Pasteur la permission de travailler, et faire en sorte que ce travail ne détourne ni de l'Office public, ni de l'application à Dieu.
Les péchés par lesquels on sert le démon, sont encore plus défendus ces saints jours, comme plus opposés au culte de Dieu. Ils ont dans tous les temps une malignité qui tient de l'infini, parce qu'ils attaquent un Dieu infiniment grand ; leur grièveté est plus énorme dans les temps spécialement destinés à honorer Dieu. Peut-on assez gémir sur l'étrange aveuglement de ceux qui commettent plus de péchés les Dimanches et les Fêtes que tous les autres jours de la semaine ; excès, crapule, dissolutions, discours et actions contraires à la pureté, libertinage, etc. Ô Dieu ! est-on Chrétien ? Quand les Fêtes seraient destinées pour honorer les démons, les passerait-on autrement ? Déplorez et évitez cette détestable conduite qui est la honte du Christianisme.
On ne s'abstient point véritablement de péché, si on ne s'éloigne des occasions qui y exposent, et qui l'entretiennent. Ceux qui, les Dimanches et les Fêtes, fréquentent les cabarets, les danses, les fêtes baladoires, les lieux de divertissements et les assemblées de plaisirs, ne savent ce que c'est que de les sanctifier en Chrétien.
II. Une application entière à honorer Dieu, est la seconde chose renfermée dans le précepte de sanctifier les dimanches et les Fêtes.
On honore Dieu, 1. En appliquant son esprit à considérer ses grandeurs infinies, sa Majesté, sa puissance, sa bonté, sa justice, sa libéralité, sa providence, ce qu'il a fait pour nous, ce qu'il nous prépare ; les Mystères de Jésus-Christ, la manière dont les Saints se sont consacrés à lui ; en un mot, par l'étude et la méditation de tout ce qui appartient à sa sainte Religion.
On honore Dieu, 2. En excitant dans son cœur tous les sentiments conformes aux vérités que l'on médite. Adorer la Majesté de Dieu, remercier sa bonté, craindre sa justice, s'humilier en sa présence, se soumettre à ses ordres, gémir sur ses propres égarements, se renouveler dans le dessein de lui être plus fidèle, entrer dans l'esprit des Mystères, former la résolution d'imiter les Saints, etc.
On honore Dieu ; 3. Par la pratique des bonnes œuvres, prières, lectures, conversations édifiantes, assiduité aux Églises, visites des malades, aumônes, instructions des ignorants, etc. En user ainsi, ce serait attirer sur soi toutes sortes de bénédictions, et s'ouvrir tous les trésors de la divine miséricorde.
Pour remplir le devoir important de bien sanctifier les Dimanches et les Fêtes, assistez exactement et avec une véritable religion aux offices publics de la Paroisse ; remplissez le reste du temps par des pratiques d'une piété solide, de la manière dont on va le marquer.
Ouvrages défendus le Dimanche : Il est défendu de se livrer le dimanche à des œuvres serviles, c'est-à-dire à ce qui se fait par les commerçants, les artisans, les mercenaires et les gens de métiers, pour gagner leur vie ; ainsi vendre ou acheter, exercer un état, cultiver la terre, travailler dans les jardins, semer, couper les foins, lever les récoltes, sont des ouvrages interdits les dimanches. (Extrait de "Délices des pèlerins de la Louvesc ou Exercices de Dévotion qui se font à la Louvesc, et des réflexions spirituelles de J.M.B. Vianney, Curé d'Ars", 1857)
Reportez-vous à Discours aux jeunes époux, de Sa Sainteté le Pape Pie XII, sur les mauvaises lectures, le 7 août 1940, Catéchisme du Saint Curé d'Ars : Sur la sanctification du dimanche, Prière à réciter quand on ne peut assister à la messe les dimanches et fêtes d'obligation, VIE CHRÉTIENNE : Entrer dans l'esprit des différentes Solennités, De l'étude des Lettres, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, VIE CHRÉTIENNE : Dévotion envers la Passion de Jésus-Christ, VIE CHRÉTIENNE : Travail et Négoce, VIE CHRÉTIENNE : Repas, Récréations, Conversations et Visites, Petits exercices de piété, VIE CHRÉTIENNE : Le coucher, et VIE CHRÉTIENNE : La prière du Matin, la Bonne Pensée, la Méditation, et la Lecture Spirituelle.