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jeudi 8 octobre 2020

L'ascèse diabolique


A l'attention de ceux qui trouvent anodin de mêler certaines pratiques démoniaques, certaines thérapies (médecines chinoises ou autres qui jouent avec les puissances de l'âme), avec leur vie chrétienne...



L'ascèse diabolique considérée dans le domaine de la vie. Opposition de cette ascèse avec l'ascèse purgative. De la division des moyens physiques propres à exciter l'organisme.

Dans la vie ordinaire, l'homme est renfermé dans un cercle où les esprits de l'autre monde ne peuvent pénétrer que rarement, et encore à la condition de se conformer jusqu'à un certain point aux lois qui le gouvernent. La vie suit son cours au dedans de ce cercle, car l'homme a reçu tout ce qui lui est nécessaire pour arriver à son but. La lutte et la peine ne lui manquent pas, il est vrai. Outre les voies qui conduisent aux régions supérieures, d'autres descendent vers l'abîme ; mais la carrière qu'il doit parcourir est devant ses yeux, et il sait ce qu'il doit faire. Si les destinées de sa vie se compliquent, la foi est là qui le rassure en lui en montrant l'heureux dénouement. Mais lorsqu'il met le pied hors de ce cercle, soit en s'élevant au-dessus de lui, soit en descendant au -dessous, il ne peut plus compter sur cette paix qui protégé sa vie ; et il doit, dans ces espaces inconnus, se confier à la garde des puissances auxquelles il s’est livré : il entre en rapport avec les esprits de l'autre monde. Ce rapport, l'homme pieux ne l'a pas cherché ; mais il le trouve par hasard, en quelque sorte, aux limites du monde ordinaire, comme la suite et le résultat de ses efforts constants vers le bien, sans l'avoir jamais désiré.
La mystique divine ne connait donc point d'ascèse ou de préparation ayant pour but formel et déterminé de disposer l'homme à voir les esprits. Bien loin de là, elle considérerait avec raison comme une curiosité criminelle toute tentative pour se mettre en rapport avec eux ; et le moindre effort en ce genre, elle le condamne de prime abord, et l'attribue à la mystique infernale. Tout son effort à elle, c'est de briser la nature, d'empêcher qu'elle ne pèse trop sur l'âme, de dégager celle-ci des liens qui l'attachent au corps, de la séparer de plus en plus de la multitude des choses créées, pour l'unir plus intimement avec l'unité incréée. Aussi les moyens dont elle se sert pour arriver à ce but sont extrêmement simples : c'est la privation, le renoncement, la séparation de tout le créé, la lutte contre la concupiscence et la volonté propre, dans toutes les directions. Le résultat qu'elle cherche et qu'elle obtient, c'est une ascension continuelle de la nature supérieure au-dessus de la nature inférieure, la victoire de la première sur la seconde, une clarté plus grande dans le regard intérieur, qui fait que l'âme, à l'aide de la lumière divine, voit des choses qu'elle n'apercevait point lorsqu'elle était enveloppée dans l'obscurité de la terre. Si elle se détache du monde visible, ce n'est point pour se mettre en un rapport sensible avec les puissances de l'autre monde. Elle marche donc avec pré caution dans ces espaces inconnus, sachant bien que de grands dangers la menacent de tout côté. La rétine a été donnée à l'œil corporel afin que, fermant la pupille, elle puisse le protéger contre l'afflux trop considérable de la lumière physique ; ainsi Dieu a donné à l'ail spirituel de l'homme une certaine modestie et timidité à l'égard de la lumière supérieure ; de sorte que de temps en temps il se ferme, afin de contempler intérieurement, dans le sanctuaire de l'âme, celui qu'il cherche uniquement dans toutes ses voies, et qui est le seul objet de ses désirs.
Mais il en est autrement de la mystique et de l'ascèse infernale. Celui qui s'y livre n'a point pour dernier but de s'élever au-dessus de tout le créé, de ne se laisser dominer par aucune créature, comme aussi de n'en dominer aucune : sa fin suprême, au contraire, ne dépasse point le cercle des choses créées. Mais le monde où elles se trouvent renfermées est trop étroit pour son orgueil, et trop borné pour son audace ; il voudrait pénétrer dans les régions supérieures, évoquer les esprits, assujettir à son orgueil des puissances plus fortes que lui, ou se livrer à elles et devenir leur esclave, afin de pouvoir commander sur la terre au nom de celui qu'il s'est choisi pour chef ; car peu lui importe de servir l'enfer, s'il peut par là se faire servir sur la terre. Pour conjurer les esprits, ou pour être en quelque sorte conjuré par eux, il faut les voir. Aussi tout l'effort de ceux qui s'engagent en ces voies, c'est de forcer l'entrée qui conduit aux royaumes invisibles. Le but de l'ascèse infernale, de toutes ses initiations et de tous ses mystères, c'est de conduire l'homme dans les régions ténébreuses de l'abîme. Nous trouvons, sous ce rapport, une opposition manifeste entre la mystique divine et la mystique infernale. Ce qu'aime l'une, l'autre le hait ; ce que l'une cherche, l'autre le fuit avec horreur. Ce que la première trouve par hasard sur son chemin, comme une chose accessoire, ce qu'elle accepte avec inquiétude et timidité, l'autre le regarde comme son affaire principale, et le recherche avec une audace criminelle. Aussi dans l'ascèse diabolique ne peut-il être question de privations pour elle qu'autant que celles-ci peuvent mener au but qu'elle cherche ; mais comme vertu elle en a horreur, et cherche par tous les moyens à se les épargner, afin d'y substituer l'abondance et la satisfaction de tous les désirs.
Le renoncement lui est également antipathique : elle ne renonce qu'au bien supérieur et spirituel, afin de s'assurer par là la possession des biens inférieurs qu'elle convoite. Partout elle écarte d'elle les influences salutaires qui pourraient la troubler, et combat tout ce qui essaye de s'interposer entre elle et les puissances auxquelles elle s'est livrée. Elle recherche tout ce que la mystique divine évite avec soin, abusant des puissances et des éléments de la nature, dont la bonté divine nous permet de disposer afin d'entretenir notre vie : elle les pousse au-delà de leurs véritables limites, et leur demande plus qu'elles ne peuvent et qu'elles ne doivent donner. Elle développe par des moyens artificiels leur vertu primitive, et leur fiat produire des effets inaccoutumés. Au lieu de nourri, d'apaiser et de rafraîchir la ve, ces éléments décomposés, altérés, agissent d'une manière funeste sur tel ou tel organe du corps humain ; et de là, envahissant la vie tout entière, ils y reproduisent leur propre division, et la bouleversent de fond en comble. Le résultat de cette action, c'est de polariser plus fortement encore la vie et l'organisme. Le désordre se communique d'un organe à l'autre, et parcourt ainsi tout le système ganglionnaire, jusqu'à ce qu'il atteigne le centre de la vie, le sensorium commune de cette région. Celui-ci irrité, développé outre mesure par l'action de ces excitants, acquiert une concentration et avec celle-ci une intensité et une extension plus grandes. Il pénètre plus loin et plus avant. Les sens prennent part aussi de leur côté à ce développement, et apportent du dehors des matériaux plus abondants. L'âme, de cette manière, trouve accès dans des régions qui lui étaient auparavant fermées ; elle atteint et voit plus loin ; en un mot, elle devient clairvoyante ; et c'est là le but que se propose l'ascèse diabolique. La clairvoyance ouvre les régions invisibles ; puis, jetant un regard en arrière sur le chemin qu'elle a parcouru, elle multiplie ainsi, en multipliant ses expériences, les moyens qui servent à la produire.
Ces moyens se distinguent d'après les organes auxquels ils s'adressent. Ces organes peuvent être ou ceux qui servent à la circulation, ou ceux du mouvement, ou ceux des sens. Au rang le plus infime sont placés les moyens qui agissent sur le sang et les ganglions inférieurs ; ce sont aussi les plus matériels. Ils peuvent se diviser en trois classes, correspondant aux trois issues par lesquelles la vie inférieure est accessible aux influences du dehors. En effet, celle-ci comprend les organes de la respiration, qui reçoivent les exhalaisons, les vapeurs, en un mot tous les éléments éthérés du dehors. La mystique diabolique agit sur ces organes par le moyen des exhalaisons, des vapeurs, des fumigations, etc. Après les organes de la respiration vient la peau extérieure qui recouvre tout le corps. Celle-ci est accessible à toutes les influences du dehors, surtout lorsqu'elle a été préparée par des frictions ou le massage, et que tous ses pores se trouvent ouverts. C'est donc par les frictions et par les onguents que la mystique infernale cherche à produire dans le système cutané une irritation favorable au développement des phénomènes qu'elle veut produire. Enfin, après la peau extérieure vient la peau intérieure, qui s'étend du gosier à travers tout le canal intestinal. C'est sous la forme liquide que les moyens irritants inventés par la mystique diabolique agissent sur ce système.
La première de ces formes est la plus pénétrante et la plus rapide dans son action, à cause de la volatilité des agents dont elle se sert, et de la grande mobilité du système pulmonaire. On l'employait de préférence dans toutes les circonstances où l'effet devait être prompt, quoique passager, comme dans les irritations, par exemple. Au reste, cette forme était déjà indiquée par la nature ; car le siège de la Pythie était, on le sait, placé au-dessus des vapeurs qu'exhalaient les cavités du Parnasse ; et les Scythes, lorsque, d'après le témoignage d'Hérodote, liv. IV, 75, ils s'enivraient avec les vapeurs de la semence d'une certaine espèce de chanvre qu'ils répandaient sur des pierres embrasées, ne faisaient en cela qu'imiter la nature. Le discrédit de certaines localités tenait à des circonstances et à des particularités de ce genre ; et des expériences récentes ont prouvé que les récits de l'antiquité sur ce point ne sont pas toujours une pure fable. Ainsi, elle raconte que personne ne pouvait dormir dans l'île d'Aer, située dans le golfe de Lesbos et consacrée à Neptune, parce qu'on y était inquiété par des apparitions nocturnes. Or, dans ces derniers temps, Sandys allant de Venise à Constantinople, son vaisseau aborda dans ce golfe, près de cette île, sous une fente de rocher appelée Golfo Calone ; et il se trouva que tous ceux qui l'accompagnaient, sans en excepter un seul, furent troublés dans leur sommeil par des songes terribles, et que tous ceux qui montaient la garde prétendirent qu'ils avaient vu le diable. Ils furent tellement effrayés qu'ils partirent à minuit et quittèrent ces lieux inhospitaliers. (Purchas Pilgrimm, tome II, livre VIII, c. 8) Les breuvages enchantés avaient aussi une action très-puissante à cause du voisinage du foyer des nerfs ; mais cette action était aussi, à cause de cela, rapide et passagère, tandis que les onguents répandus sur toute la surface de la peau, moins sensible sous ce rapport que les autres parties du corps, et pénétrant dans l'organisme par les extrémités des nerfs qui aboutissent à celle-ci, produisaient un effet plus lent, plus doux, mais aussi plus durable. Les onguents sont donc, avec les breuvages magiques, les moyens employés le plus fréquemment dans la magie ; et elle n'a recours que dans certaines circonstances particulières aux fumigations, aux exhalaisons et aux vapeurs.
La seconde classe des moyens employés par la magie s'adresse aux diverses parties du système moteur. Elle comprend les différentes manipulations qui se rattachent aux bras et aux mains, et les mouvements cadencés de toutes les sortes de danses. Quant à ces manipulations, le magnétisme animal en a fait connaître assez dans ces derniers temps la signification et la valeur. Si c'est un principe en chimie que les corps n'agissent qu'autant qu'ils sont fluides, c'est un principe non moins certain en physique qu'ils n'agissent qu'autant qu'ils sont mis en mouvement. En faisant donc la part de toutes les illusions, de toutes les duperies qui peuvent avoir eu lieu dans ce domaine, il reste incontestable que c'est par le mouvement que le système moyen de l'organisme est principalement excité, et que l'on peut mettre en rapport et enchaîner en quelque sorte par un lien commun le système moteur de plusieurs individus. Le fer frotté avec l'aimant subit une sorte d'ascèse physique, perd sa rudesse et sa résistance, et entre dans la sphère d'action du magnétisme de la terre. Les passes magnétiques produisent un effet du même genre entre deux individus, chez l’un desquels, soit à la suite de quelque maladie, soit par quelque autre moyen, la vie est devenue comme polarisée. Elles établissent entre eux des rapports tellement intimes que dans les cas où l'action est positive le somnambule ne semble plus qu'un instrument entre les mains de son magnétiseur éveillé, tandis que dans les cas où l'action est négative le magnétiseur est dominé et gouverné par le somnambule.
Ici ce sont les bras et les mains qui servent de conducteur au fluide magnétique ; mais d'autres fois, comme dans la danse, ce sont les jambes et les pieds qui, tournés vers la terre, cette base commune, ce support de toute vie organique, indiquent un assujettissement plus complet de l'homme à la nature et à la vie inférieure, tandis que les manipulations et les mouvements des bras semblent signifier au contraire une union plus haute et plus libre.
On sait que la danse, partout où elle a su conserver encore son ancienne signification, ne fait que manifester au-dehors les affections cachées au fond de l'âme. Il s'en échappe en quelque sorte un courant magnétique qui enlace les danseurs, les emporte dans des tourbillons toujours plus étroits, et les lie par les rapports les plus intimes. Elle excite, elle étend, elle soulève comme dans une tempête toutes les régions de la vie, exalte les danseurs, les enchaîne par le charme de l'affection particulière qu'expriment ces mouvements cadencés ; elle doit donc être considérée comme un des moyens magiques les plus puissants et les plus efficaces.
La troisième classe comprend tout ce qui s'adresse aux sens, et pénètre par eux jusqu'à l'homme intérieur. Il n'est pas un sens en effet qui ne puisse être soumis à l'action de la magie. On connait depuis longtemps l'effet magique des odeurs ; et l'enivrement que produisent dans l'œil la lumière, les couleurs et les images agencées avec art est semblable à l'ivresse que le vin produit dans les systèmes nerveux inférieurs. Mais de tous ces moyens le plus puissant est le souffle, et dans le souffle le son et la parole, de même que tous les sons extérieurs qui frappent l'air. Chaque élément a sa voix qui lui est propre, et son nom pour ainsi dire ; de sorte que, si vous l'appelez par ce nom, il vous répondra. Lorsque le feu lutte avec la terre dans les abîmes souterrains, on entend ses mugissements sortir du gouffre béant où il se débat. L'eau murmure et bruit dans le ruisseau qui coule à travers la prairie ; elle mugit lorsque, furieuse, elle vient se briser avec fracas contre le rocher, tandis que l'air nous épouvante par les roulements du tonnerre. Chaque animal sur la terre a sa voix, dont les modifications expriment les diverses impressions qu'il ressent. Chaque affection qui soulève la poitrine de l'homme a aussi son ton particulier. Or, de même que chaque pensée, après s'être exprimée dans les voyelles et les consonnes qui lui correspondent, se reproduit dans l'oreille de celui qui écoute ; ainsi, chaque affection, depuis la plus profonde jusqu'à la plus élevée, après s'être manifestée au-dehors dans le ton qui lui est propre, dépose en quelque sorte dans l'âme de l'auditeur le corps extérieur dont elle s'est revêtue ; et celui-ci, éveillant la même affection qui lui a donné naissance, se cherche une âme à son tour. La musique n'est donc pas seulement un excitant, mais elle est encore un lien des esprits ; car chaque mélodie porte renfermées en soi toutes les harmonies, que l'art ne fait que détacher et produire au jour. Ce qui est vrai des sons cadencés et soumis au rythme peut s'appliquer aussi à la parole articulée. Par elle, le souffle vivant de l'homme jaillit de la poitrine ; par elle s'accomplit une sorte de transfusion des pensées d'un esprit à l'autre. Déjà, dans la vie ordinaire, le bien et le mal se communiquent de cette sorte, et souvent une parole juste, dite avec son véritable accent, produit des effets surprenants et magiques. Il n'est donc par étonnant que la magie ait recours à certaines formules ou à certaines évocations pour agir sur des natures déjà préparées à recevoir son action. Tous ces moyens aussi ont été employés ; et dès que l'homme a découvert leur efficacité, il a cherché et trouvé la manière de les réunir tous, afin de produire un effet complet et vraiment grandiose. C'est dans les initiations surtout que l'on a cherché à atteindre ce but, et c'est d'elles que nous allons parler dans le chapitre suivant.

(Extrait de La Mystique diabolique de Görres)



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