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samedi 19 février 2022

Le malheur du Monde dans son opposition à Jésus-Christ


Saint François renonçant au monde

Jésus-Christ, nous enseigne l'Apôtre, est toutes choses en tous. Il est notre lumière, sans lui nous sommes des aveugles, et nous marchons dans de perpétuelles ténèbres. Il est notre force, sans lui nous ne sommes qu'une pure faiblesse. Il est notre vie, sans lui nous sommes dans l'état d'une affreuse mort. Il est notre salut, sans lui il faut être perdu. Hors de lui il n'y a plus rien à espérer. Quel malheur après cela non seulement de n'être pas avec lui, mais de lui être entièrement opposé ! C'est néanmoins le malheur commun du monde, ce qui mérite des torrents de larmes ; du monde qui se dit Chrétien, et qui faisant profession d'être son disciple, lui est tout-à-fait contraire.
Si nous méditions bien cette vérité, il sera très-difficile de n'être pas pénétré de douleur et de crainte. Oui, il est vrai, le monde au milieu du Christianisme est tellement opposé à Jésus-Christ, que si une personne étrangère venait dans le pays des Chrétiens, n'en ayant jamais vu, et que d'autre part un Ange lui eût révélée la doctrine de Jésus-Christ, elle ne pourrait pas les discerner, si elle s'arrêtait seulement à leurs sentiments. Car ce qui semble épouvantable à écrire, mais ce qui se passe réellement, le monde est tout opposé à Jésus-Christ dans ses pensées, dans ses paroles, et dans ses actions. Cependant, nous dit l'Apôtre, nous devons avoir les mêmes sentiments que Jésus-Christ ; c'est une suite nécessaire du Christianisme, dont la grâce nous faisant une même chose avec lui, puisqu'elle nous fait ses membres, nous donne à même temps le même esprit. Et où le trouverons-nous parmi la plupart des Chrétiens ?
Le Fils de Dieu a déclaré bienheureux les pauvres. Ce qu'il a appris par ses divines paroles, et par les exemples d'une vie qui crie hautement le bonheur de la pauvreté à ceux qui ont des oreilles pour entendre. Et le monde les dit et il les estime malheureux, soit qu'ils le soient par leur naissance, soit qu'ils le soient devenus par la perte de leurs biens. Combien est-il éloigné de la haute estime que cet état demande au Chrétien, qui, selon ce que nous apprend le Saint-Esprit dans l'Épître de saint Jacques, est un état dont il se doit glorifier ; et de vrai, c'est une grande gloire d'être de la condition de Jésus-Christ notre Roi.
Le Fils de Dieu nous apprend que ceux qui pleurent, sont bienheureux, c'est-à-dire, qui sont dans des états de misères, de souffrances, soit de l'esprit, soit du corps, soit qu'elles viennent des hommes, des démons, ou par une pure conduite de son aimable providence ; qui soient si affligeantes, que, selon la nature, on ait de la peine à ne pas pleurer : et le monde regarde ces états comme un vrai malheur.
Le Fils de Dieu dit : Bienheureux ceux qui souffrent maintenant la faim. Et le monde tient que c'est une grande misère, qu'il est bon d'avoir une bonne table, de faire grand'chère, de se nourrir délicatement. Le Fils de Dieu déclare à ses Disciples, qu'ils seront bienheureux lorsque les hommes les haïront, leur diront des injures, et qu'ils auront leur nom en abomination à cause de lui ; que pour lors ils doivent se réjouir, et être transportés de joie : ce qui fait voir que c'est un incomparable bonheur. Et c'est ce que le monde regarde comme un grand mal.
Au contraire le Fils de Dieu prononce que les riches sont malheureux, parce qu'ils ont leur consolation. Que ceux qui sont rassasiés, qui rient maintenant, que les hommes bénissent, sont malheureux. Et le monde est tout persuadé que c'est un bonheur d'être riche, de faire de bons repas, d'être dans les aises de la vie, d'y être approuvé des hommes.
Le Fils de Dieu dit : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. Et le monde dit : quand il est offensé de quelqu'un : C'est mon ennemi, je ne saurais le voir, je ne saurais lui parler ; dans la rencontre on s'en détourne, ou on ne le salut pas. Bien loin de lui faire du bien, le monde qui paraît le plus modéré, se contente de dire : Je ne lui veux pas de mal. Bien loin de le bénir, quand il maudit ; et de prier pour lui, quand on en est calomnié, on en dit tout le mal que l'on en sait, et quelquefois le mal que l'on ne sait pas. On se sert de toutes sortes de voies pour le décrier. On porte un cœur toujours irrité, on tâche par toutes sortes de moyens de s'en venger. Que l'on est éloigné de lui faire du bien, comme notre divin Maître le demande !
Le Fils de Dieu nous apprend qu'on nous fera la même mesure que nous aurons faite aux autres. Où trouvera-t-on du monde qui croie cette vérité ? Celui qui ne fait pas du bien à son ennemi, ne la croit pas ; car il serait sans espérance du salut. Quelque mal qu'il en ait reçu, il n'approchera jamais du mal du péché que nous commettons contre dieu, qui est un mal qui a quelque chose d'infini, et qui nous rend coupables de la mort d'un homme-Dieu, et que nous traitons si outrageusement, après qu'il a donné son sang jusqu'à la dernière goutte pour nous, et dont nous dépendons si absolument, que s'il cessait un moment de nous faire du bien, nous serions tout-à-fait perdus. Hélas ! à quoi le monde pense-t-il ? Pense-t-il qu'il sera traité de Dieu comme il aura traité le prochain ? Qu'il considère donc la manière dont il en use à son égard, pour connaître ce qu'il en doit espérer.
Le Fils de Dieu nous assure qu'il répute fait à sa propre personne, ce que l'on fait à son prochain. Le monde le traite-t-il comme Jésus-Christ ? Loge-t-on les pauvres, leur donne-t-on leurs besoins, leur parle-t-on avec respect, les reçoit-on avec honneur, comme on serait ce divin Sauveur, si on le voyait en sa propre personne ? Les premières personnes de la terre avaient la foi de cette vérité, comme saint Henri, saint Louis, saint Édouard, et plusieurs autres Rois et Reines, qui avaient pour eux des respects inexplicables, qui les servaient à genoux ; et ceux qui étaient les plus affreux, qui avaient les maux les plus capables de donner de l'honneur, ils leur donnaient à manger de leurs propres mains.
Le Fils de Dieu dit : Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. Est-ce là le modèle que le monde prend pour régler ses mœurs ? Se règle-t-il en ses pensées, en ses paroles, en ses actions sur la conduite d'un Dieu ? A-t-il un cœur miséricordieux envers les misérables, comme le cœur de ce Père qui est dans les cieux, soit en compatissant à leurs misères, soit en leur donnant des secours, soit en supportant leurs défauts, en exerçant la patience, en leur remettant leurs offenses, en ne se lassant point de leur bien faire, quel mal qu'ils nous fassent, à l'imitation de notre Père qui fait lever le soleil sur les méchants aussi bien que sur les bons.
Le Fils de Dieu dit : Je vous dis moi, que vous ne résistiez point quand on vous fera du mal. Si on vous fait un procès pour avoir votre robe, abandonnez encore votre manteau. Donnez à qui vous demande, et ne vous détournez point de celui qui veut emprunter quelque chose de vous. Prêtez sans en rien espérer. Et le monde dit : Il se faut défendre, quand on nous fait du mal. Il faut plaider fortement, quand on veut nous prendre ce qui nous appartient. On ne doit pas prêter facilement ; et quand on le fait, il faut faire valoir son argent.
Le Fils de Dieu dit : N'amassez pas des trésors sur la terre, où la rouille et les vers les peuvent corrompre, et où les larrons les déterrent et les dérobent. Personne ne peut servir Dieu et l'argent. On ne peut servir deux maîtres. Vous ne devez pas vous inquiéter pour le boire et pour le manger, ni pour les vêtements. Ce sont les Gentils qui s'inquiètent de toutes ces choses. Cherchez premièrement le Royaume de Dieu, et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par surcroît. Et le monde dit : Il est bon d'amasser de grands biens. Il met sa joie et son repos dans l'argent qu'il a dans ses coffres. Il se tourmente, dans la crainte de manquer de bien ; et il agit en cela comme les Gentils, et quelquefois s'en mettant plus en peine que ces Infidèles. Notre Maître n'exclut pas par ces paroles les soins modérés que l'on prend dans son ordre, mais les soins inquiets et qui troublent. Saint Jean Chrysostome remarque ici que, si notre sauveur nous avait recommandé d'amasser des trésors, et de faire tous nos efforts avec toutes les inquiétudes possibles pour avoir de l'argent, que nous ne pourrions pas nous y appliquer davantage.
Le Fils de Dieu crie à tous ceux qui veulent le suivre, qu'ils renoncent à eux-mêmes, et qu'ils portent leurs croix. C'est la condition indispensable de tous les Chrétiens. Et partout on ne trouve que des gens qui tâchent de satisfaire à leurs désirs, la propre volonté domine et règne dans les personnes de toutes sortes d'états, et en toutes sortes d'occasions.
Après cela, si l'on médite sérieusement et avec attention ces vérités, on verra dans un grand jour, que les sentiments, les paroles, les actions et la conduite du monde sont tout-à-faire opposés à Jésus-Christ. Ainsi que l'on aille de Royaume en Royaume, de ville en ville, de porte en porte ; que l'on demande au monde qui s'y rencontre, s'il croit que les riches soient malheureux, que ce soit un bonheur d'être pauvre, que ce soit un malheur d'avoir vingt, trente mille livres de rente, un bonheur d'avoir perdu un procès, son bien, d'être né pauvre ; un bonheur d'être délaissé des créatures, d'en être méprisé et rebuté, d'en recevoir des injures. Combien en trouvera-t-on qui répondront selon l'Évangile, qui parleront comme le Fils de Dieu a fait ? Chose étonnante, que parmi même ceux qui font une profession plus spéciale de dévotion, on a peu de foi des maximes de l'Évangile, on rencontrera de ces gens piqués au vif, si on a médit d'eux, si on leur a fait quelque offense sensible étrangement au point d'honneur. Il n'y a pas, dit la séraphique Thérèse, jusqu'au Prédicateur, au Religieux et à la Religieuse, qui n'en soient touchés, et qui n'aient le respect humain.
Cependant les vérités pratiquées dont nous venons de parler dans ce Chapitre, sont les sujets de notre Foi, aussi bien que les vérités spéculatives. Le même Dieu qui nous a révélé le mystère de la suradorable Trinité et du très-saint Sacrement de l'autel, est le même qui nous a déclaré le bonheur de la pauvreté et le malheur des richesses, le bonheur des afflictions et le malheur des aises de la vie, le bonheur des humiliations et le malheur de l'élévation des honneurs : nous sommes obligés de croire à ce qu'il nous dit à l'égard des vérités pratiques, comme à l'égard des spéculatives. Les cinq sens, il est vrai, y répugnent entièrement, et elles sont au-dessus de la raison. Mais la raison comprend-t-elle le mystère suradorable de la glorieuse Trinité ? Mais tous les sens ne sont-ils pas contraires à la foi de la présence réelle du corps de Jésus-Christ en la divine Eucharistie ? Les yeux n'y voient que du pain, le goût et l'attouchement n'y goûtent et n'y touchent que du pain ; et néanmoins au-dessus de la raison, et malgré les sens, on croit ces mystères ; et celui qui ne les croit pas, est véritablement hérétique. On rapporte sur ce sujet d'une Demoiselle, qui ayant été reçue de saint François de Sales pour être Religieuse dans l'Ordre de la Visitation de sainte Marie, lui demanda de faire abjuration de l'hérésie auparavant que de prendre l'habit. Ce qui ayant surpris le Saint, parce qu'elle avait toujours fait profession de la Foi catholique, elle s'expliqua, lui disant : Mon Père, il est vrai que je suis née, et que j'ai toujours vécu dans la Religion catholique, mais sans avoir cru les vérités ; car j'ai toujours cru que les riches étaient bienheureux, et les pauvres malheureux ; que c'était un malheur d'être dans les misères de la vie, et un bonheur d'y avoir ses aises. Ainsi je n'ai point cru les vérités que Jésus-Christ a révélées.
Mais, comment le monde les pourrait-il croire ? À peine commence-t-on à avoir l'usage de raison, que l'esprit s'imprime des sentiments tout opposés. Les pères, les mères, les nourrices, les gouvernantes les inspirent aux enfants, qui n'entendent parler qu'avec estime de tout ce que le Fils de Dieu condamne. Qu'il est rare de trouver des familles où l'on apprenne les maximes de l'Évangile ! Au contraire, les enfants sont élevés en païens ; car on leur enseigne ce qui est propre aux Infidèles, selon la doctrine de notre Sauveur Jésus-Christ. Il ne faut pas s'étonner ensuite si le cœur et l'affection tendent à l'amour des choses du siècle, des honneurs, des richesses et des plaisirs ; et à l'éloignement des humiliations, des mortifications et des croix.
Ce sont de ces honneurs, de ces biens temporels, et des fausses joies du siècle, dont l'on parle dans les compagnies. C'est ce qui y fait le sujet des entretiens. À peine oserait-on y parler de Dieu. Que les entretiens de l'éternité y sont rares, du mépris des choses qui passent, de la vanité de ce qui est l'objet des désirs de la plupart des hommes, des moyens de servir Dieu ! On y parlera assez des voies pour acquérir des biens, des bénéfices, des dignités, des charges ; on y louera hautement ceux qui y réussissent dans les assemblées, même les plus sérieuses, où l'on traite d'affaires, de sciences, de doctrine ; l'on s'y occupe peu de la doctrine de Jésus-Christ. Souvent, pour me servir des paroles de l'Apôtre, on s'y arrête à des fables, à des généalogies qui n'ont point de fin, et qui sont plutôt une source de disputes que d'édification selon Dieu. On disputera de l'origine des familles, de leur noblesse, de leur antiquité ; on considérera peu la glorieuse et inestimable alliance que la grâce du Christianisme nous donne avec les trois personnes divines de la suradorable Trinité, la condition où elle nous élève d'être les membres de Jésus-Christ, et ensuite d'être les cohéritiers de son Royaume infiniment glorieux, et qui n'aura jamais de fin. On parle de tout, on s'entretient de tout, à l'exception de l'unique chose nécessaire.
Qui pourrait dire la compassion que ces entretiens donnent aux saints Anges, et combien ceux des personnes, même les plus sérieuses selon le monde, leur paraissent ridicules ? Les Saints les ont vus plusieurs fois, lorsqu'ils leur ont apparu sous des formes sensibles, en des manières tristes, pour apprendre la pitié qu'ils avaient des hommes qui s'occupaient en des choses si peu dignes de la grandeur de leur vocation. C’est ce qui éteint aussi l'Esprit de Dieu, empêchant l'usage de ses dons, ou faisant perdre la ferveur de la dévotion. Comme notre bon Sauveur se trouve au milieu de ceux qui sont assemblés en son nom, qu'il s'y plaît et qu'il y demeure, qu'il y communique ses grâces, aussi il s'éloigne de ceux qui sont unis par l'esprit du monde. Ce qu'on lit de la bienheureuse Angèle de Foligny sur ce sujet, est très-considérable, qu'ayant pris pour compagne dans un voyage qu'elle faisait une personne d'une grande piété, notre Seigneur lui fit connaître qu'il ne lui aurait pas fait les grâces singulières qu'il lui accorda, si elle en eût choisi une autre qui eût eu moins de son esprit.
Au contraire le démon se rencontre parmi les amateurs du siècle ; et il y a des personnes dans lesquelles il réside d'une manière particulière, et qui sont ensuite très-dangereuses à celle avec qui elles conservent. Un homme se mourant, et dans une assez douce paix, un hérétique de ses amis l'étant venu voir par civilité, à même temps il s'écria qu'il était tourmenté de tentations contre la foi ; c'est que le démon qui résidait dans l'hérétique comme dans son fort, lui jeta ses traits enflammés, comme parle l'Apôtre.
Il tente dans l'impudique, de l'impureté ; dans l'avare, de l'avarice ; dans le superbe, de vanité et d'orgueil : c'est à quoi il faut prendre garde, et particulièrement à la mort, tâchant de n'avoir que des personnes de piété auprès de soi. Comme les enfants de Dieu sont poussés par son Esprit, comme nous l'enseigne saint Paul ; de même ceux qui par le péché sont les enfants du diable, sont mus de son esprit ; et c'est lui qui les fait agir. Il a sa demeure dans eux, et il s'en sert. On a remarqué dans les personnes qu'il possède corporellement ; et à qui il donne le mouvement de leurs actions, qu'elles font les mêmes choses que les pécheurs ordinaires, en leur façon de s'exprimer, ou en leur manière d'agir. Tout y est mouvement d'orgueil, de vanité, d'impureté, de colère, tout y ressent l'esprit du monde, leurs paroles, leurs gestes. Le dérèglement du siècle y paraît hautement : on y voit la bagatelle, la curiosité, les vains attachements des dames du monde, et les manières dont elles se servent. C'est que l'esprit du monde, que l'Apôtre déclare n'avoir point, est l'esprit du démon, et qui est opposé à Jésus-Christ.
Certainement il est si contraire, que les maximes de l'Évangile lui semblent une folie, et ce qui est rapporté dans l’Évangéliste Saint Luc, que les Pharisiens, qui étaient avares, se moquaient de la doctrine du Fils de Dieu, qui ne prêchait que l'amour de la pauvreté, et le détachement des richesses, arrive encore tous les jours. Les vérités du renoncement à soi-même, et aux autres créatures, sont dures ; on ne peut les goûter, et souvent on se raille de ceux qui les disent et les pratiquent. C'en est assez d'être plein de l'esprit de Dieu, pour trouver partout de l'opposition. Les Prédicateurs Apostoliques, qui vivent dans l'amour de la pauvreté, du dégagement de toutes choses, ne manqueront jamais de contradictions. Ceux qui se rendent complaisants aux hommes, sont les bienvenus, on leur applaudit, on les recherche, on les aime. On laisse les gens de Dieu, on les contredit, on les fuit, ils ne sont pas approuvés. Les œuvres qui sont le plus à la gloire de Dieu, trouvent mille difficultés ; les œuvres du péché, ou qui y tendent, n'en rencontrent point. On jurera, on dira des paroles indécentes, on chantera publiquement des chansons peu honnêtes, les Magistrats passent, pas un ne dit mot : on les laisse distribuer dans les campagnes, où des gens les apprennent, les chantent, qui souvent ignorent les principes de la Foi.

(Le malheur du monde, M. Boudon)


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