samedi 24 avril 2021

Le malheur du Monde, en ce qu'il ne connaît point Dieu, et son Fils Jésus-Christ



C'est une vérité que l'on aurait peine à croire, si notre divin Maître, qui est la vérité même, ne nous l'avait enseignée. Et c'est ce qu'il a déclaré parlant à son Père, à qui il dit : Père juste, le monde ne vous a point connu. Le Saint-Esprit l'avait déjà enseigné par ces paroles du Prophète Roi : Le Seigneur a jeté les yeux du haut du Ciel sur les enfants des hommes, pour voir s'il y en a quelqu'un qui connaisse Dieu et qui le cherche : ils se sont tous égarés. Il était dans le monde, écrit saint Jean l’Évangéliste ; et c'est lui qui a fait le monde, et le monde ne l'a pas connu. Oui même, après qu'il a été vu en la terre, selon la prédiction du Prophète Baruch, et qu'il a conversé avec les hommes, il est venu chez soi, car toute la terre lui appartient, et tous ceux qui l'habitent ; et les siens l'ont si peu connu, qu'ils ne l'ont pas reçu.
C'est bien ici qu'il faudrait répandre des torrents de larmes sur le malheur du monde, qui n'est pas, qui ne vit pas, qui ne marche pas seulement dans les ténèbres à l'égard des vérités de la Religion, des moyens du salut, des occasions de la damnation éternelle, à l'égard des illusions dont il est rempli, ce que nous avons déploré dans le Chapitre précédent ; mais à l'égard de Dieu même, et de son Fils Jésus-Christ. C'est pourquoi il ne faut pas s'étonner si nous avons dit que sa présence en toutes choses et sa divine providence lui étaient inconnues. Certainement le grand Apôtre prononce avec bien de la justice, qu'il est les ténèbres mêmes.
Voilà le dernier malheur du monde, et la cause de son malheur éternel. Car comme la connaissance de Dieu est absolument nécessaire pour arriver à notre fin, ce qui fait tout notre bonheur ; le défaut de cette connaissance, nous en mettant dans la privation, nous jette dans un mal infini. La vie éternelle consiste, dit notre divin Maître parlant à son Père, à vous connaître, vous qui êtes le seul dieu, et Jésus-Christ que vous avez envoyé ; et on ne peut parvenir à la vie éternelle sans cette connaissance. Il faut connaître Dieu, il faut connaître Jésus-Christ. Personne ne va à son Père que par lui ; et celui qui le voit, voit aussi son Père. Je suis, nous déclare-t-il, la lumière qui suis venu au monde ; afin que quiconque croit en moi, ne demeure pas dans les ténèbres. La plénitude de la véritable science consiste dans cette connaissance de Dieu et de son Fils Jésus-Christ : c'est ce que les Pères de l'Église enseignent. Ceux qui en sont plus divinement éclairés, ce sont les savants aux yeux de Dieu et de ses Anges. C'est ce qu'on appelle la science des Saints, que Dieu donne aux petits et humbles de cœur, aux personnes vraiment détachées d'elles-mêmes, du siècle, et de tout ce que le siècle estime ; dans laquelle il a rendu admirables des gens sans lettres, de simples femmes, pendant que cette science est cachée aux sages et aux prudents du monde. Nous avons connu un célèbre Docteur qui disait qu'il avait été longtemps sans connaître Dieu avec toute sa doctrine ; il voulait dire qu'il ne le connaissait pas par la science des Saints.
Or si c'est dans la connaissance de Dieu et de Jésus-Christ que consiste la vie éternelle, comme l'on n'en peut douter, on doit nécessairement convenir que c'est ce qui fait tout notre bonheur, et à même temps demeurer d'accord que son ignorance est la cause de tous nos maux. Et voilà le malheur, comme il a été déjà dit, et le très-grand malheur du monde, selon le témoignage que notre divin Maître en a rendu.
On aurait donc bien sujet d'aller crier de ville en ville, et de village en village, Au Dieu inconnu. Autrefois l'Apôtre l'a fait dans Athènes, le pays des savants du siècle, et au milieu d'un sénat, l'un des plus sages de la terre. Mais on peut le prêcher parmi le peuple Chrétien. On peut le crier, qu'il adore Dieu sans le connaître : car est-ce le connaître que de lui insulter jusque devant ses Autels où il réside corporellement, profanant la sainteté de ses Temples par les irrévérences que l'on y commet, s'y tenant en des situations peu modestes ? ce que l'on remarque assez communément, lorsque l'on s'assemble pour entendre les Sermons, dont il ne faut pas être surpris, si l'on en voit si peu d'effets, s'y préparant d'une si étrange manière. Est-ce le connaître, de n'avoir pas de honte de le traiter avec si peu de respect, et de n'oser ouvrir la bouche pour empêcher qu'il ne soit déshonoré de la sorte ? Ceux mêmes qui doivent élever leur voix, comme le son d'une trompette, pour me servir des expressions de l'Écriture, pour crier contre ces profanations, souvent demeurent muets, et quelquefois les commettent avec plus de hardiesse. Voici ce qu'on lit sur ce sujet dans les Sentences Chrétiennes et Cléricales de feu Monsieur Bourdoise Prêtre de la Communauté de saint Nicolas de Chardonnet, dont saint François de Sales a eu une si haute estime, et dont il se servait quand il allait prêcher dans Paris pour lui tenir compagnie. C'est lui qui parle dans ces Sentences que l'on a données au public. J'ai une fois en ma vie mis hors et chassé d'une Cathédrale cent treize causeurs en deux heures, et en aurais bien mis davantage, si le cent quatorzième qui se présenta, n'eût été un Prêtre Bénéficié de cette Église ; car alors je trouvai à qui parler, et là toute mon autorité et mon zèle furent trop courts. Là j'expérimentai qu'il n'y a rien à gagner aux Prêtres. Ces profanations, aussi bien que l'ignorance de Dieu nous ont obligés, assistés des miséricordes de notre bon Sauveur, et de la protection de son immaculée Mère Vierge, de donner au public deux Traités, dont l'un est de Dieu inconnu, et l'autre des horreurs des profanations des Églises.
Est-ce connaître Dieu, de faire si peu d'état de l'honneur qu'il nous fait, vermisseaux de terre que nous sommes, non seulement nous permettant de l'entretenir quand il nous plaît, mais nous y exhortant, qu'il semble que ce nous soit une peine de converser avec sa Majesté suradorable par l'oraison ; qu'une demi-heure que dure une Messe où il se trouve présent avec son sacré Corps et son précieux Sang, paraît un temps trop long, que l'on s'en ennuie. En userait-on de la sorte avec les Rois de la terre, s'ils permettaient de les entretenir, et de leur parler ? On passe la plupart des jours dans la conversation des viles créatures, on se plaint si l'on est seul, et dans leur privation ; et on crie contre la longueur d'une demi-heure s'il la faut donner à Dieu ; et encore comment la lui donne-t-on ?
Est-ce connaître Dieu, de négliger la divine Communion de son sacré corps ? Est-ce le croire ? Doute-t-on que tous les véritables trésors n'y soient renfermés ? Que ferait-on, si on avait le pouvoir de quelque trésor précieux d'or ou d'argent ? Mais il faut être dignement disposé pour participer à cette Communion vivifiante, il est vrai. Hé ! comment ne fait-on pas tout pour s'y préparer ? Je mourrai sans le pouvoir comprendre, comment il est possible de perdre une seule Communion par négligence ; je dis par négligence, puisque c'est se priver d'un trésor infini qui vaut mieux que le ciel et la terre.
Est-ce connaître Dieu, de lui préférer la créature, des voluptés criminelles aux plaisirs divins de son Paradis ; de lui préférer un peu d'or, d'argent, de biens temporels, des honneurs passagers : ce que fait tous les jours le monde par l'avarice, l'ambition, la vie sensuelle. En vérité c'est ne le pas connaître, de faire moins d'estime de sa possession, ou de sa perte, que des viles choses de la terre, pour lesquelles on s'embarrasse tant, ou pour les gagner, ou pour ne les pas perdre, et pour lesquelles on l'offense si criminellement.
Est-ce connaître Dieu, que de négliger ses divins intérêts, pendant que tout le monde est dans la recherche des siens propres, et des intérêts des autres créatures ? Les Intendants envoient des ordres pour les intérêts des Princes. On les exécute avec la dernière exactitude, et il est juste, et il le faut faire. Les mêmes Princes donnent des ordres pour punir les blasphémateurs, pour empêcher les profanations des Églises ; qui s'applique à leur exécution ? quelle attention y donnent les Magistrats et les autres Officiers ? Hélas ! à peine y pense-t-on. On blasphème, on profane la sainteté des Églises ; on n'y remédie point. Les plus pauvres, les gens de la plus basse condition trouvent des Avocats, des Procureurs qui plaident pour leurs intérêts : où sont les Avocats, les Procureurs qui plaident pour soutenir la cause d'un Dieu, qui entreprennent ses affaires ? Il est vrai, il y a les gens du Roi : où trouverons-nous les gens de Dieu ? Si l'on attaque les droits honorifiques, soit des Ecclésiastiques, soit des séculiers, on fait de grands et de longs procès. Chacun dit : Je suis obligé de garder mes droits. Ô mon Seigneur et mon Dieu, faites-nous penser et garder les vôtres. A la moindre nouvelle que l'on apprend que ces droits des créatures sont blessés, aussitôt on prend des mesures pour y remédier, pour en empêcher la continuation. On avertit, on sait mille et mille désordres que l'on commet contre la Majesté de Dieu ; ou l'on demeure comme insensible aux outrages de cette Majesté infinie, ou l'on s'y applique bien peu. On y fait peu de réflexion, on les oublie aisément ; ou les soins que l'on en prend, sont bien médiocres.
Après cela cessons de nous étonner si Dieu s'adresse même aux choses inanimées de ce qu'il n'est point connu, et par son peuple qu'il a élevé et nourri comme son enfant, et qu'il a comblé de ses bienfaits. Cieux, écoutez, dit-il par le Prophète Isaïe ; et toi terre, prête l'oreille. C'est de la sorte qu'il parle à ce qui n'a pas de sentiment, pour faire connaître aux hommes leur aveuglement. Il ajoute : Le bœuf connaît celui à qui il est, et l'âne l'étable de son maître ; mais Israël ne m'a pas connu, et mon peuple a été sans entendement. Dieu fait encore le même reproche par le Prophète Jérémie, dans lequel il appelle pour témoins de la perfidie de son peuple, les oiseaux du ciel. Moïse animé de son saint Esprit, appelle en témoignage le ciel et la terre. On peut remarquer ici que les ténèbres du pécheur son bien épaisses, la dureté de son cœur bien étrange, son insensibilité bien extrême, puisque Dieu s'en plaint même à ce qui et dépourvu d'intelligence.
Le saint Prophète Roi a dit de lui, qu'il a imité les bêtes qui sont sans raison, et qu'il leur est devenu semblable. Et lui parlant il s'écrie : Ne devenez pas comme le cheval et le mulet qui sont sans raison. Mais il est encore au dessous des bêtes, et plus stupide, puisque le bœuf et l'âne connaissent leur maître ; car ils les servent, et leur obéissent comme ils veulent, quoiqu'entre les animaux ils soient les plus stupides. C'est ce que remarque Saint Jérôme, qui pense que Dieu s'en sert pour ce sujet.
Mais puisque Dieu veut bien se servir de la comparaison de ces animaux, voici une chose assez surprenante à cet égard, et rapportée par une personne qui l'a vue, et qui en a été le témoin oculaire. Un esclave s'étant enfui de Rome, et s'étant caché dans une solitude, y rencontra un lion à qui il ôta une épine qui lui perçait le pied. A quelque temps de là cet esclave étant repris, il fut condamné à la mort, et exposé aux lions dans l'amphithéâtre de Rome selon la coutume de ce temps-là. Or il arriva que le lion qu'on lui lâcha pour le dévorer, était celui à qui il avait tiré l'épine du pied, et que l'on avait pris et enfermé avec les autres pour le supplice des criminels. Ce fut un spectacle bien surprenant à toute le peuple Romain assemblé dans l'amphithéâtre ; car à la vue de ce misérable esclave qui était presque déjà sans sentiment dans la crainte de la mort qui l'avait saisi, le lion qui le reconnut s'arrêta quelque temps comme immobile, et ensuite s'approchant de lui il commença à le flatter de sa queue comme les chiens font ordinairement, et à le lécher avec sa langue. Pour lors il se fit de grands cris d'une exclamation générale de tout le peuple étonné : on crie la liberté de l'esclave, et on l'obtient. L'Empereur même voulant savoir la cause d'un événement si singulier, l'apprit de la bouche de l'esclave ; ensuite on laissa le lion libre aussi bien que l'esclave, qui le conduisant comme un chien après lui dans les rues, on jetait des fleurs à pleine main sur le lion.
Que cet exemple est pressant ! Un lion a tant de reconnaissance pour un homme qui lui a tiré une épine du pied ; et nous qui devons tout à Dieu, et qui nous a délivrés de l'enfer, bien loin de reconnaître sa bonté infinie, nous le crucifions derechef, pour parler avec l'Apôtre, nous rendant coupables de sa mort par nos péchés qui en sont la cause. Saint Antoine de Padoue, pour convertir un hérétique, fit reconnaître la présence du sauveur en la sainte Hostie, d'une manière miraculeuse, par un cheval, qu'on avait laissé un temps considérable sans manger, et à qui présentant de l'avoine devant le très-saint Sacrement de l'Autel, il n'y toucha point, et la laissa pour se tenir en la manière qu'il pouvait en respect devant ce Sacrement adorable. Saint François d'Assise avait un agneau qui fléchissait les genoux, lorsqu'on les levait au très saint Sacrifice de la Messe. Malheur au monde, à la nation pécheresse, à la race corrompue des hommes qui ont si peu de respect pour ce Dieu caché en la divine Eucharistie.
A ces vues, ou il faut renoncer à avoir plus de cœur, ou il faut qu'il ne respire plus que pour le divin amour. Ah, que nous avons bien d'autres sujets que les anciens Prophètes de nous adresser aux Cieux et à la Terre, d'appeler à témoins les animaux en témoignage de ce que les hommes ni ne connaissent Dieu, ni ne l'aiment. Dieu ne nous élève plus, il ne nous nourrit plus d'une manne faite par le ministère des Anges, mais de son propre corps, de son propre sang, après qu'il s'est immolé sur une croix pour nous, et nous a donné jusqu'à la dernière goutte de son sang. Écoutez, pierres ; écoutez, rochers, vous avez bien amolli votre dureté, vous vous êtes bien brisés, lorsque cet aimable Sauveur a souffert. Ah, ce n'était pas pour vous, c'était pour les hommes, ces ingrats qui sont toujours insensibles à ses bienfaits. Tous les éléments, dit saint Grégoire, ont connu ce Dieu Sauveur en leur manière : les cieux par la nouvelle étoile qui a paru, la mer qui a obéi à sa voix, la terre qui a tremblé à sa mort, le soleil qui s'est éclipsé, les pierres qui se sont brisées, la mort par la résurrection de ceux qui étaient privés de vie. Et après cela le monde ne le connaît point.
Ici S. Bernard s'écrie : Que devons-nous donc faire pour le connaître ? Il répond : Nous avons plus besoin d'un cœur contrit et humilié, que de beaucoup d'étude. Nous avons plus besoin de soupirer et de pleurer, que de raisonner et d'étudier, de l'oraison que de la lecture. Il faut donner plus de temps à la contemplation des choses célestes, qu'à l'occupation des choses de la terre. Approchez-vous de Dieu, dit le Psalmiste, et soyez éclairés.
Que l'homme ne cherche point d'excuse dans son ignorance. Les hommes ont toujours été sans excuse, nous enseigne l'Apôtre aux Romains ; car par la connaissance que les créatures de ce monde ont des choses qui ont été faites, ce qui est invisible en Dieu, leur devient visible, même sa puissance éternelle et sa divinité. Il parle des Infidèles, qu'il appelle les créatures de ce monde, à la différence des Chrétiens qui sont appelés dans l’Écriture, la nouvelle créature. Le Saint-Esprit nous révèle que la lumière véritable éclaire tout homme venant en ce monde ; c'est-à-dire, tout homme capable de lumière, lorsque la raison est assez forte en son âme, pour être digne ou de punition, ou de gloire ; Dieu l'éclaire intérieurement et l'échauffe, en sorte que s'il ne manque pas à cette première grâce, il l'augmente et accomplit son œuvre, lorsque le jugement lui est venu à une juste maturité, et qu'il est obligé de se convertir à Dieu.
Mais entre tous les hommes, les Chrétiens qui connaissent et qui aiment peu Dieu, seront plus châtiés : car ils sont ce peuple qui marchait dans les ténèbres, et qui a vu une grande lumière, sur qui le jour s'est levé lorsqu'il habitait dans la région de l'ombre de la mort, à qui la lumière a été aussi claire que le soleil en plein midi. C'est le sujet de leur condamnation, comme nous le dit l’Évangile ; car ils ont aimé mieux les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait mal, hait la lumière, et il ne se présente point à la lumière, de peur qu'il ne soit repris de ses œuvres.

(Extrait de Le malheur du Monde, par M. Henri-Marie Boudon)


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