Sainte Élisabeth de Hongrie |
Malheur au monde pour les scandales, dit le Fils de Dieu : car celui qui scandalisera un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on lui attachât une meule de moulin au cou, et qu'on le jetât au fond de la mer. Il vaudrait donc mieux pour la plupart des hommes de perdre leur vie, de mourir, puisqu'ils sont occasion de scandale les uns aux autres, c'est-à-dire, de péché.
C'est ce que notre bon Sauveur fit un jour connaître à la séraphique sainte Thérèse, où il lui montra le monde comme un champ plein de toutes sortes de personnes, qui avaient toutes des armes en leurs mains, et qui se donnaient réciproquement des blessures mortelles. Voilà, ma fille, lui dit notre Maître, ce qui se passe dans le monde.
Nous y avons, remarque saint Jean Chrysostome, une guerre continuelle. Les pécheurs y ont bandé leur arc, ils ont mis leurs flèches dans le carquois ; ce sont les paroles dont se sert le Psalmiste, pour tirer les uns sur les autres. Celui-ci jette les flèches dans les oreilles, par les médisances qu'il fait ; celui-là les jette dans les yeux, par des objets sensuels ; les uns blessent le corps par la délicatesse et la multitude des viandes ; les autres les mains par la rapine et l'avarice ; et quelques-uns les pieds, faisant aller après eux dans les voies de l'iniquité. C'est pourquoi l'Apôtre nous exhorte de nous fortifier en notre Seigneur, et en sa vertu toute-puissante, et de nous armer de toutes les armes de Dieu, de nous tenir debout, portant sur nos riens la ceinture de la vérité, et nous revêtant de la cuirasse de la justice, et prenant le bouclier de la foi.
Le monde est plein de scandales ; car on y trouve partout des occasions de péché : on y trouve des gens qui sont remplis de l'estime des honneurs du siècle, que l'ambition possède ; qui ne font état que de ceux qui y sont élevés par leur naissance, que leurs charges et emplois, qui y font grand bruit, que l'on considère beaucoup ; c'est dont ils parlent, c'est ce qu'ils poursuivent, et c'est dont ils inspirent à même temps l'esprit et l'affection. On y en rencontre d'autres, qui ne pensent qu'à amasser de l'argent, et acquérir de plus en plus des biens temporels, qui n'estiment heureux que ceux qui sont riches, et qui donnent le désir de l'être. Il y en a qui sont tout plongés dans les aises de la vie, qui ne respirent qu'après les divertissements, qui passent leurs jours dans les plaisirs, dans les jeux, dans toutes sortes de récréations ; ce qu'ils ne peuvent faire sans avoir des compagnons de leur vaine joie, qu'ils attirent après eux. La médisance est assez ordinaire dans les conversations : le diable, disent les Saints, est sur la langue : c'est une maladie, dit un grand Cardinal, dont tout le monde est presque malade. Et si ce mal en était ôté, écrit saint François de Sales, la plus grande partie des péchés ne serait plus. Vous verrez, enseigne l'Angélique Docteur, des personnes d'autre part exemptes de toutes sortes de vices, qui tombent dans celui-ci.
Mais malheur au monde pour les scandales, puisqu'il se sert même des dons naturels qu'il a reçus de Dieu, pour se porter à l'offense de Dieu. Ainsi plusieurs abusent de la bonté de leur esprit, de leurs lumières, de leurs sciences, pour servir d'occasion de ruine aux autres. Cependant il faut considérer que les Pères de l'Église ont parlé avec une force singulière particulièrement contre les scandales que les femmes causent par leur beauté naturelle, leurs ornements, le luxe de leurs habits, et leurs honteuses nudités. Il est vrai que la beauté naturelle est un bien de nature ; mais dans l'état de la corruption où l'on est, elle sert d'occasion à beaucoup de maux. L'histoire nous apprend que Pâris s'étant laissé prendre à la beauté d'Hélène, c'est ce qui fut cause de la guerre de Troye qui dura dix ans. On y donna vingt-quatre batailles, et il y eut plus d'un million d'hommes tués, et la ville de Troye fut entièrement détruite.
C'est toujours un malheur que d'être même la cause innocente de la ruine des autres ; ce qui doit beaucoup humilier les femmes, même modestes, qui ont de la beauté : car les saints Docteurs méditant ces paroles que l'Église attribue à la très-pure Vierge, qu'elle est comme un lis entre les épines, remarquent que les autres femmes ont été des épines, ou pour elles, ou pour les autres ; mais qu'en elle son incomparable beauté portait tous ceux qui la regardaient, à la pureté. ç'a été l'un de ses privilèges, dont nous avons une joie spéciale de parler, prenant beaucoup plus de part à tout ce qui regarde la glorieuse Mère de Dieu, qu'à tout ce qui nous touche.
Malheur aux femmes qui se servent de leur beauté pour allumer la convoitise, qui en font vanité, qui désirent d'être vues et de plaire, qui veulent gagner les cœurs, qui se laissent cajoler par les hommes. Il y en a qui cherchant des excuses dans leurs péchés, disent qu'elles font sans aucune mauvaise intention en toutes choses, qu'elles n'y cherchent que le pur divertissement qui n'est point criminel, que leur esprit se conserve sans aucunes mauvaises pensées. Mais quand cela serait, peuvent-elles répondre de l'esprit et du cœur des hommes qui leur parlent, et qui les flattent agréablement ? Ce n'est pas assez, dit Tertullien, à une femme Chrétienne d'être chaste, elle en doit donner extérieurement toutes les marques. Elle ne doit pas affecter ni de voir ni d'être vue. C'est le propre de ceux qui sont à Dieu d'agir dans une sainte pudeur. Les hommes et les femmes qui ont le véritable amour de notre Seigneur, sont également sur leur garde, pour éviter toute familiarité entre les sexes. Saint François de Sales remarque que ces amitiés entre les deux sexes, que l'on appelle innocentes, et qui le sont durant plusieurs années quelquefois, se terminent à la fin à de puantes charnalités ; c'est de la manière dont il s'exprime.
Nous avons rapporté dans le second chapitre de ce Traité, le jugement et la condamnation terrible que Dieu fait de tous leurs vains ornements, de leurs habits magnifiques, de leurs coiffures, de leurs colliers et bracelets, de leurs cheveux frisés, de leur vanité dans leurs gestes, dans leurs regards, dans leur manière de marcher la tête haute, mesurant leurs pas, et étudiant toutes leurs démarches. On n'avait pas néanmoins en ces temps-là encore vu un Homme-Dieu sur lequel nous devons former nos mœurs, percé d'épines, couvert de plaies, attaché à une croix. Sainte Élisabeth de Hongrie ayant jeté les yeux avec attention sur son image sacrée, fut si honteuse de se voir vêtue magnifiquement, que depuis ce temps-là elle ne porta plus d'habits que très-modestes, quoiqu'elle fût une Souveraine.
Sixte X a donné des Bulles dans lesquelles il défend le luxe des habits, et particulièrement les queues traînantes. Et nous lisons de saint Gaultier Abbé de S. Martin près Pontoise, que prêchant un jour des Rameaux, il s'y trouva une Dame vêtue avec beaucoup de vanité, et ayant la queue de sa robe qui traînait ; ce qui donna lieu au saint Abbé de lui faire une forte correction, lui remontrant que Dieu était offensé dans cet excès, outre le danger des âmes qui pouvaient se perdre par ses attraits. Cette Dame qui avait le cœur aussi vain que son habit, se piqua de cette correction : mais elle en fut divinement châtiée, le diable s'étant saisi de son corps.
Le Saint-Esprit dit aux femmes par S. Pierre le chef de l'Église, qu'elles méprisent ce qui paraît au-dehors, qu'elles ne frisent point leurs cheveux, qu'elles ne se parent point d'or ni de riches habits ; mais qu'elles ornent l'homme du cœur au-dedans, par la pureté incorruptible d'un esprit tranquille et modeste, qui est très-riche devant Dieu. Toute la gloire de la fille du Roi est au-dedans, dit le Prophète Roi. C'est là, dit saint Grégoire de Naziance, que se trouve la vraie beauté, que perdent souvent celles qui se parent au-dehors. Un esprit chaste, paisible, modeste, est un grand ornement devant Dieu. La grâce, la mort aux sens et aux passions, et un saint recueillement, ce sont des richesses qu'une femme vertueuse porte partout. Saint Paul animé et conduit par le même esprit que saint Pierre, veut que les femmes soient parées avec pudeur et modestie, sans se friser et sans porter ni or, ni perles, ni habits somptueux.
Mais il veut qu'elles soient vêtues de robes décentes, qui signifie, selon les Grecs, une robe qui couvre tout le corps ; et c'est en cette sorte d'habits de femmes que l'Apôtre fait consister la bienséance. Qui croira, dit Tertullien, que celles qui découvrent leurs épaules ou leur sein, ne prostituent pas leur chasteté ? Comment pourrai-je me persuader qu'une femme soit chaste, qui découvre en elle ce qui est capable d'allumer les feux de la convoitise ? Peut-elle ignorer que se faisant voir de la sorte aux yeux d'un chacun, elle n'invite fortement à l'impureté ? Les saints Pères ont appelé ces femmes les soufflets des Diables ; car ces malins esprits s'en servent pour allumer le feu de l'impudicité : en cela pires et plus dangereuses que les Démons mêmes ; car saint Paulin et saint Cyprien remarquent qu'ils n'oseraient découvrir indécemment celles dont ils possèdent les corps. Et saint Cyprien donne pour l'un des signes des femmes possédées, quand elles sont en l'air la tête en bas, et que leurs habits ne tombent pas sur leur visage. C'est ce que nous avons connu dans ces personnes ; et ce qui est arrivé devant des témoins qui sont irréprochables il y a peu de temps.
Nous rapporterons ici ce qu'a remarqué un serviteur de Dieu sur ce sujet. Il écrit ce que Pline dit du soin de la nature pour conserver la pudeur des femmes noyées, de qui le corps nage sur l'eau la face en bas. Il cite Valère Maxime qui rapporte que le Consul Romain Sulpice répudia sa femme, parce qu'elle était une fois sortie sans être voilée ; et Vitellius qui a écrit que Postume Vestale fut enterrée comme une incestueuse, parce qu'elle avait paru dans les rues la tête haute et les yeux élevés. Il parle de saint Jérôme qui a loué les filles de Phidon l'Athénien, qui aimèrent mieux mourir que de paraître découvertes. Que les femmes chrétiennes apprennent des païennes la pudeur, qu'elles l'apprennent de la nature même, et qu'elles sachent que les Infidèles s'élèveront au Jugement, et les condamneront.
Mais qu'elles tremblent, apprenant ce que le Saint-Esprit nous déclare dans le Livre des Nombres, que Dieu commanda de tuer toutes les femmes Madianites, parce qu'elles avaient tenté les Israélites, quoiqu'il n'y en eût que quelques-unes d'entr'elles, le reste ayant eu seulement de la complaisance ; et les filles vierges au nombre de trente-deux mille furent faites captives. De plus les saints Pères remarquent qu'il n'y a jamais eu de punition plus exemplaire dans l'Écriture que celle des Princes et des Magistrats des Israélites, pour avoir souffert que les femmes Madianites parées et ornées parussent et conversassent familièrement avec les Israélites ; car il ordonna à Moïse de les faire pendre tous, sans en excepter un seul. Les mêmes saints Pères appellent louves celles qui se servent de fard, des victimes malheureuses de l'impudicité. Ils disent que cela n'appartient qu'à une misérable Jezabel. Nous le répétons encore, que les femmes vaines ne s'excusent pas sur leurs intentions qu'elles prétextent n'être pas mauvaises ; car voici ce que saint Jean Chrysostome dit parlant à l'une d'elles. Vous ne pensez pas, ô misérable, que vous aiguisez un glaive qui fera périr ; que vous donnez à boire dans une coupe pleine de venin ; et vous croyez vous excuser, parce que vous-même n'y buvez pas. Il déclare qu'elles sont plus criminelles que ceux qui vendent du poison ; parce que les autres ne tuent que le corps, et elles donnent la mort aux âmes.
Enfin le fils de Dieu disant à saint Pierre, Allez, Satan, ôtez-vous de devant moi, vous m'êtes à scandale ; car vos sentiments ne sont pas selon Dieu, mais selon les hommes : parce que ce Saint résistait à la mort qu'il devait souffrir, par compassion, et l'amitié qu'il avait pour lui. Cela nous donne lieu de considérer que le monde est encore plein de scandales, parce que ses sentiments ne sont pas selon Dieu ; au contraire il en inspire de tout opposés, comme nous le dirons avec le secours de sa grâce. Et comme l'on agit selon que l'on est prévenu de l'estime pour les choses, on mène une vie très-éloignée de celle qu'il demande de nous. Comme l'on n'a que des sentiments selon les hommes, et non pas en Chrétien. Les pères et les mères élèvent dans ces sentiments leurs enfants. Ces sentiments sont l'esprit dominant en toute la terre ; et c'est de la manière que chacun contribue à la ruine les uns des autres.
Le monde est à scandale, en détournant du culte de Dieu par les railleries qu'il fait de la dévotion de ceux qui la pratiquent, n'approuvant pas les exercices de piété, et étant cause que des personnes faibles n'ont pas la hardiesse de s'y appliquer, se cachant pour fréquenter les Sacrements, ou exercer d'autres bonnes œuvres. Les pères et les mères, les parents et les amis sont à scandale à leurs enfants, à leurs proches, leur résistant quand ils veulent mourir au monde, en entrant dans l'état Religieux ; et dont ils rendront un compte épouvantable au Jugement de Dieu : car ils doivent se souvenir que Dieu est le maître, et qu'il est plus juste de lui obéir qu'à des créatures. Ils doivent se souvenir que c'est faire un attentat injurieux à ses droits divins, que de se rendre maîtres de la vocation des personnes. Ce qui souvent est puni dès cette vie, par les maux et les disgrâces qui arrivent à ceux qui ne suivant pas la vocation divine, se laissent engager en des états où leur parents les mettent. S. Jérôme rapporte sur ce sujet un exemple terrible d'une Dame Romaine, qui cependant n'avait pas commis d'autre faute, que de parer, et cela par ordre de son mari, une jeune fille qui voulait se donner à Dieu, pour la rendre agréable au monde ; et c'est assez l'ordinaire. car ce Père de l'Église assure que l'Ange du Seigneur lui apparut, et lui fit d'effroyables menaces, à raison de ce qu'elle avait eu plus d'égard à ce qu'elle devait à son mari, qu'à ce qu'elle devait à Dieu. Il appelle sacrilèges ses mains, qui ont osé parer et orner la tête de cette jeune fille. Il lui prédit qu'elles deviendraient sèches en punition, que son mari et ses enfants mourraient : et S. Jérôme dit que toutes ces punitions arrivèrent.
Mais malheur au monde pour les scandales, quand ceux qui en doivent être la lumière, deviennent des ténèbres ; quand ceux qui en doivent être les guides, sont aveugles ; car ils tombent tous dans la fosse, et eux, et ceux qu'ils conduisent ; quand par leur vie peu édifiante, leurs conversations trop mondaines, leurs actions trop libres, ils scandalisent les autres ; quand leurs paroles, leurs sermons n'étant pas soutenus d'une vie conforme à ce qu'ils disent, ils donnent occasion de ne les pas croire ; quand ils se servent du crédit, de l'estime, de la confiance que l'on a en eux pour la ruine des âmes, et le déshonneur de leur état. Ils sont en cela, dit l'Angélique Docteur, les ministres du diable, et beaucoup plus dangereux ; car on a en horreur les démons.
Il faut prendre garde, écrit l'Apôtre aux Romains, de ne point donner de scandale à son frère, de n'être pas cause de la perte de celui pour qui Jésus-Christ est mort. Ce qui fait dire à S. Jean Chrysostome, que le scandale est un mal de Jésus-Christ, en tant qu'il sert d'occasion à la perte des âmes pour lesquelles il a donné jusqu'à la dernière goutte de son sang ; qu'il ôte une vie surnaturelle plus précieuse que toutes les vies des Anges. Ô quels reproches les malheureux damnés se feront-ils éternellement dans l'Enfer, pour s'être causé la damnation les uns les autres ! Que le beau monde, qui se pique tant d'amitié, fasse ici réflexion qu'un jour ces amitiés qui servent d'occasion au péché, seront suivies d'une haine enragée pour jamais.
Finissons ici par ces paroles de notre grand Maître : Si votre œil, votre main, vous sont un sujet de scandale, arrachez-les, coupez-les, et les jetez loin de vous : car il vaut mieux pour vous qu'un de vos membres périsse, que non pas tout votre corps soit jeté dans l'Enfer ; c'est-à-dire, qu'il n'y a pas à hésiter, si une personne qui nous est chère comme notre œil, comme notre main, nous détourne du service de Dieu, et nous engage dans les sentiments du siècle, nous inspire l'esprit du monde ; il faut s'en séparer. Ha, qu'il vaut bien mieux les quitter, que d'être séparé de Dieu ! Qu'il vaut bien mieux s'éloigner des personnes qui nous sont dangereuses, que de se priver de la compagnie de la très-sainte Vierge, de tous les bons Anges, et de tous les Saints, et de demeurer lié avec des créatures, pour aller avec elles en Enfer !
(Extrait de Le malheur du Monde, par M. Henri-Marie Boudon)
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depuis son établissement, doit être regardé comme meilleur que tout ce
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