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dimanche 31 octobre 2021

Sur l'institution de la fête de la Toussaint




Pourquoi l'Église a-t-elle institué la fête de la Toussaint ?

L'Église a institué la fête que nous célébrons en ce jour pour offrir à Dieu de solennelles actions de grâces en reconnaissance des bienfaits dont il a comblé tous les Saints, et de la gloire immortelle dont il les a couronnés. L'Église n'ignore pas d'ailleurs que la cité de Dieu renferme des millions de Saints qu'elle n'a pas distingués sur la terre, qui ont su pour ainsi dire se dérober à son culte et échapper à ses hommages ; et après les avoir donnés au ciel sans les connaître, cette tendre mère a voulu instituer une fête solennelle pour honorer la mémoire et de ceux dont les noms, écrits dans ses fastes, sont invoqués chaque jour dans l'assemblée du peuple fidèle, et de ceux aussi dont les noms, inscrits seulement au livre de la vie, ne sont célébrés que dans l'assemblée des Saints.


L'Église ne s'est-elle proposé en instituant cette fête que de célébrer la gloire et le bonheur des Saints ?

On peut dire que l'Église de la terre, en donnant aujourd'hui cette fête magnifique à ceux de ses enfants que le Père céleste a déjà recueillis dans sa gloire, ne nous a pas oubliés, nous qui marchons encore sur cette terre de l'exil. Elle se propose, durant ces jours mauvais de nos épreuves et de nos combats, d'implorer solennellement en notre faveur les divines miséricordes par l'intercession puissante de ceux qu'elle a déjà envoyés au ciel et qu'elle regarde comme les ainés et les protecteurs de sa grande famille. On peut dire encore que l'Église, en instituant cette fête, s'est proposé moins peut-être de glorifier des Saints que Dieu lui-même, dit un prophète, s'est chargé de glorifier jusqu'à l'excès, que de nous animer, nous autres hommes, à marcher fidèlement sur leurs traces, et à combattre courageusement à leur exemple.

(Manuel des petits séminaires)


Reportez-vous à Sentiments qui doivent nous animer et résolutions à prendre le jour de la Toussaint, BONHEUR DES SAINTS DANS LE CIEL : Les saints bénissent Dieu des souffrances et des épreuves qu'ils ont eues à subir, Culte des Saints, Grandeur des Saints, Les Attributs de Dieu qui font la Béatitude des Saints dans le Ciel, Sur la sainteté, Prière à la Très Sainte TrinitéDu Mystère de la très Sainte TrinitéPensons souvent à notre destinationMéditation sur la Fête de tous les Saints : Vous devez être Saints, parce que moi-même je suis Saint, Instruction sur la Fête de tous les Saints, Le Jour de la Toussaint : Méditation sur le bonheur du ciel, 1re Méditation pour la Fête de Tous les Saints : Bienheureux les pauvres d'esprit, parce que le royaume des cieux est à eux, 2e Méditation pour la Fête de Tous les Saints : J’entendis dans le ciel comme la voix d'une grande multitude, 3e Méditation pour la Fête de Tous les Saints : Application des sens, Instruction sur la Fête de la Commémoration des Morts et Méditation pour le Jour de la Commémoration des morts.











samedi 30 octobre 2021

Des Trésors infinis que nous possédons en JÉSUS-CHRIST



On ne saurait jamais parvenir à exprimer les biens et les trésors que nous possédons en Jésus-Christ ; Il faudrait pour cela avoir reçu, comme Saint Paul, la grâce d'annoncer aux nations les richesses inestimables de Jésus-Christ. Le Sauveur lui-même ne nous marque-t-il pas combien il est difficile de s'en faire une idée ? Si vous saviez, dit-il, à la Samaritaine, quel est le don de Dieu, et qui est celui qui vous dit, donnez-moi à boire ! Si nous savions le don que Dieu nous a fait, en nous donnant son Fils unique, si nous connaissions ce don, qui renferme tous les autres dons, et dans lequel il nous a donné toutes choses, si nous en pouvions comprendre l'excellence, s'il plaisait à Dieu de nous découvrir un si précieux trésor, que nous serions riches, et que nous serions heureux ! Saint Augustin, à qui le Seigneur avait fait cette faveur, disait, dans le transport de son zèle et de sa reconnaissance : « Seigneur, celui qui est ingrat au bienfait de la création, mérite certainement l'enfer, mais il faudrait un autre enfer pour celui qui est ingrat et insensible au bienfait de la Rédemption. » On rapporte du Père Avila, qu'il avait toujours ce bienfait si présent à l'esprit, que quand ceux qui avaient reçu quelque grâce particulière de Dieu, venaient la lui communiquer, et lui en parlaient en admirant la bonté divine : Ce n'est pas en cela, leur répondit-il, qu'il faut admirer cette bonté ; c'est de ce que Dieu a aimé le monde, jusqu'à donner son Fils unique pour lui. Ce sont les mêmes paroles dont Saint Jean se sert, pour nous exprimer la grandeur de l'amour de Dieu pour les hommes, par la grandeur du don qu'il leur a fait ; et certainement le prix infini de l'un, marque bien le prix infini de l'autre, car ne peut-on pas appeler un amour sans bornes, celui qui porte un Dieu à donner son Fils unique pour nous racheter par sa mort ? Ô merveilleux excès de bonté ! dit l'Église au Père Éternel : ô inestimable mouvement de charité, que Vous ayiez livré votre Fils pour racheter un esclave ! Qui pourrait jamais se figurer rien de semblable ? Qui est l'homme qui, réduit à la condition d'esclave, oserait proposer à son prince de donner son Fils unique pour le racheter ? Cependant ce que vous n'auriez jamais osé demander, ce que vous n'auriez jamais pu croire, ce qui ne vous seront pas même venu en pensée, c'est cependant ce que Dieu a fait pour vous.
Mais non content de nous avoir affranchi, par un amour aussi généreux, de l'esclavage où nous étions réduits, il nous élève ensuite à la dignité d'enfants de Dieu ; il prend notre nature, pour nous rendre participant de la sienne, il se fait, homme pour faire les hommes enfants de Dieu. Voyez, dit Saint Jean quel excès de bonté le Père a eu, de vouloir qu'on nous appelât enfants de Dieu, et que nous le soyons en effet !
Et en effet, nous sommes les enfants de Dieu ; ce n'est point en vain que nous appelons Dieu notre Père, et J.-C. notre frère : J.-C. lui-même n'a point honte, dit S. Paul, de nous appeler ses frères, lorsqu'il dit : J'annoncerai votre nom à mes frères. Il semble au contraire que ce divin Maître s'en fasse un sujet de gloire, tant il se plaît a nous qualifier de ce nom. Que reste-t-il donc à désirer à celui qui peut dire qu'il a Dieu pour père, et J.-C. pour frère ?
Que si les offenses que vous avez commises contre un Dieu-Sauveur, vous font craindre les redoutables effets de sa vengeance, rassurez-vous : la pénitence que vous en avez faite, l'a déjà porté à les oublier, et non-seulement il les a oubliées, mais il se rend même votre avocat et votre médiateur auprès de son Père, pour vous en obtenir le pardon. C’est l'assurance que nous donne S. Jean par ces paroles : « Mes petits enfants, je vous écris ces chose, afin que vous ne péchiez pas : mais si quelqu'un pèche, nous avons un avocat auprès du Père, qui est J.-C., le juste par excellence. » S. Paul nous apprend qu'il est monté au Ciel pour paraître devant la face de Dieu pour nous. Saint Bernard dit qu'il y montre à son Père les plaies qu'il a reçues pour nous, et pour lui obéir, et qu'il le conjure, par le mérite de ces plaies sacrées, de ne pas souffrir que l'homme périsse, après l'avoir racheté par tant de travaux et de souffrances. C'est pour cela, disent les Saints, que J.-C. a voulu conserver ses sacrées stigmates après sa Résurrection glorieuse, pour les montrer à son Père, et le solliciter en notre faveur.
« Nous avons donc toutes choses en J.-C., conclut Saint Ambroise, et J.-C. nous est toutes choses. Si vous voulez guérir vos blessures, il est le Médecin ; si l'ardeur de la fièvre vous brûle et vous consume, il est cette source d'eau vive qui peut l'éteindre : si le poids de vos iniquités vous accable, il est la justice par excellence : si vous avez besoin de secours, il est la force et la puissance même : si vous appréhendez la mort, il est la vie : si vous voulez aller au Ciel, il en est la voie : si vous craignez les ténèbres, il est la lumière : si vous vous sentez pressé de la faim, il est une nourriture céleste : enfin, tout ce qui pourrait vous manquer, et tout ce que vous pourriez désirer, vous le trouverez en lui... Si le loup infernal, dit-il, ailleurs, vient à vous pour vous dévorer, prenez une pierre, ils enfuira aussitôt, et cette pierre, c'est J.-C. : si vous avez recours à J.-C., ce loup furieux prendra aussitôt la fuite, et il ne pourra plus vous épouvanter. »
Tout ce qu'il y a de bien en nous, n'est qu'un écoulement de richesses de J.-C. ; et nous ne possédons ce bien que par sa médiation et par le mérite de ses souffrances. C'est par lui que nous sommes délivrés des tentations les plus dangereuses, c'est par lui que nous acquérons la vertu, c'est en lui que nous possédons tout ce que nous avons ; c'est de lui seul que nous pouvons obtenir tout ce que nous désirons, et c'est à lui seul que nous devons rapporter la gloire de tout le bien qui est en nous. C'est pour cela que toutes les prières que l'Église adresse au Père céleste, elle les termine toujours par ces paroles : Par Notre-Seigneur J.-C. ; à l'imitation de celle que faisait à Dieu le Saint Roi Prophète : Ô Dieu ! qui êtes notre protecteur, regardez, et tournez les yeux sur la face de votre Christ ! Comme si elle disait : Seigneur, accordez-nous nos demandes, pour l'amour de J.-C. votre Fils ; pardonnez-nous nos péchés pour l'amour de lui, puisque c'est pour nos péchés qu'il est mort en croix : jetez les yeux sur les plaies qu'il a voulu recevoir pour nous, et que cette vue nous attire votre miséricorde.
Lorsque l'Ange dit aux Pasteurs, et à tous les hommes en leurs personnes : Voilà que je vous annonce une grande joie, qui sera dans tout le peuple ; car il vous est né aujourd'hui un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Cette joie qu'il leur annonçait, n'était pas une joie ou un bien particulier : c'était l'assemblage de toutes sortes de joies et de biens qu'il leur annonçait. Origène demande pourquoi Isaïe n'ayant dit qu'au singulier : Qui annonce le bien, S. Paul, en rapportant le même passage, se sert du même terme au pluriel : Qui annonce les biens : mais il répond que c'est parce que J.-C. n'est pas un seul bien, mais qu'il est tous les biens ensemble. Ce divin Sauveur est en même temps notre salut, notre vie, notre résurrection, la lumière du monde, la vérité, le chemin et la porte du Ciel, la sagesse, la puissance, la source et le trésor de tous les biens. Il est né et il est mort, afin que nous vivions : il est ressuscité, afin que nous ressuscitions : il est monté au Ciel, pour nous y aller préparer une place, comme il le dit lui-même, et il était utile pour nous qu'il y allât, puisque c'est de-là qu'il nous a envoyé le Saint-Esprit, et que de la droite de son Père où il est assis, il répand continuellement ses grâces sur nous. S. Cyprien dit, qu'une des raisons pour lesquelles les plaies de son sacré corps sont demeurées ouvertes, c'est pour nous faire connaître que ce sont autant de canaux et autant de sources inépuisables, d'où les trésors de sa libéralité et de ses miséricordes doivent couler incessamment, et se répandre sur les hommes : Ses mains sont faites au tour : elles sont d'or, elles sont remplies de pierres précieuses : et comme elles sont percées, les richesses dont elles sont pleines, découlent continuellement par les trous de ses sacrées plaies.
Concluons cet article par les paroles de l'Apôtre, et disons : Puisque nous avons pour grand Prêtre Jésus Fils de Dieu, qui a pénétré dans les Cieux, allons avec confiance que nous obtenions miséricorde, et que nous trouvions grâce dans nos besoins.

(Abrégé de la Pratique de la Perfection Chrétienne)


Reportez-vous à Le malheur du Monde dans son opposition à Jésus-Christ, Combien la Méditation des souffrances de Jésus-Christ est méritoire pour nous, et agréable à Dieu, Sur Jésus-Christ et L'intérieur de Jésus-Christ.












vendredi 29 octobre 2021

ABRÉGÉ DU CATÉCHISME DE PERSÉVÉRANCE, DEUXIÈME PARTIE, Leçon XLV : Du Sacrement de Mariage


ABRÉGÉ DU CATÉCHISME DE PERSÉVÉRANCE

DEUXIÈME PARTIE

Contenant l'histoire et l'explication de la Religion

depuis la Naissance du Messie jusqu'à son Ascension


XLVe LEÇON


DE NOTRE UNION AVEC NOTRE-SEIGNEUR,

LE NOUVEL ADAM, PAR L'ESPÉRANCE.

DU SACREMENT DE MARIAGE.



Q. Qu'est-ce que le Mariage ?
R. Le Mariage est un Sacrement institué par Notre-Seigneur Jésus-Christ pour perpétuer la vie divine dans l'Église en perpétuant les fidèles, et pour sanctifier l'union des époux.

Q. Quels effets produit ce Sacrement ?
R. Ce Sacrement produit trois effets : il donne à ceux qui le reçoivent dignement : 1° la grâce de se sanctifier dans leur état ; 2° d'élever chrétiennement leurs enfants ; 3° de représenter l'union de Jésus-Christ avec l'Église.

Q. Comment les époux représentent-ils cette union ?
R. Les époux représentent cette union par leur sainteté, leur charité mutuelle, le soin de leurs enfants et leur fidélité jusqu'à la mort.

Q. Quelles sont les dispositions pour recevoir saintement le Sacrement de Mariage ?
R. Les dispositions pour recevoir saintement le Sacrement de Mariage sont : l'état de grâce, l'instruction, la vocation et la pureté d'intention.

Q. Quelles sont les dispositions pour le recevoir validement ?
R. Les dispositions pour le recevoir validement sont : l'habileté des parties contractantes, leur libre consentement et la présence des témoins et du propre pasteur.

Q. Que sont les bans ?
R. Les bans sont la publication d'un futur mariage, qui se fait pendant la Messe paroissiale les jours de dimanche ou de fête.

Q. Pourquoi se fait-elle ?
R. Elle se fait pour deux raisons principales : la première, pour avertir les Fidèles de prier afin que Dieu bénisse ceux qui doivent se marier : la seconde, afin de faire connaître les empêchements qui pourraient s'opposer au mariage, et que chacun est obligé de relever sous peine de faute grave.

Q. Qu'est-ce que les empêchements de mariage ?
R. Les empêchements de mariage sont les obstacles qui s'opposent au mariage : il y en a qui le rendent nul, d'autres qui le rendent seulement illicite.

Q. Quels sont les principaux empêchements qui rendent le mariage nul ?
R. Voici les principaux empêchements qui rendent le mariage nul : 1° l'erreur ; 2° le vœu solennel de chasteté ; 3° la parenté ; 4° la différence de religion ; 5° la violence ; 6° l'honnêteté publique ; 7° l'alliance ; 8° l'enlèvement ; 9° la clandestinité ; tous ces empêchements ont été établis pour le bien des Fidèles et la paix des familles.

Q. En quoi consiste l'empêchement de parenté ?
R. L'empêchement de parenté consiste en ce que les personnes qui sont parentes jusqu'au quatrième degré inclusivement, ne peuvent se marier ensemble.

Q. En quoi consiste l'empêchement d'alliance ?
R. L'empêchement d'alliance consiste en ce que l'homme devenu veuf ne peut épouser aucune des parentes de son épouse jusqu'au quatrième degré inclusivement ; il en est de même de la veuve.

Q. Quels sont les empêchements qui rendent le mariage illicite ?
R. Les empêchements qui rendent le mariage illicite sont au nombre de trois principaux : 1 ° le vœu simple de chasteté ; 2° les fiançailles ; 3° la défense de l'Église.

Q. Quand il y a quelque empêchement au mariage, que faut-il faire ?
R. Quand il y a quelque empêchement au mariage, il faut en demander dispense au Souverain Pontife ou à l'Évêque : l'argent qu'on donne pour les dispenses est employé en bonnes œuvres, surtout à soutenir les Missionnaires qui prêchent la foi chez les infidèles.

Q. Rappelez quelques-unes des cérémonies qui accompagnent la célébration du mariage.
R. On met une couronne sur la tête de l'épouse, le jour de son mariage, pour marquer sa vertu et la victoire qu'elle a remportée sur le monde ; on bénit un anneau, comme le gage de sa foi et de sa soumission, on bénit une pièce de monnaie pour marquer que tout est commun entre les époux : ces cérémonies remontent aux premiers siècles de l'Église.

Q. Quels avantages la société retire-t-elle du Sacrement de Mariage ?
R. La société retire de grands avantages du Sacrement de Mariage. En voici quelques-uns : 1° la bonne conduite des époux ; 2° la paix des familles ; 3° l'éloignement d'une foule de désordres qui régnaient chez les païens ; 4° la bonne éducation des enfants.


Je prends la résolution d'aimer Dieu par-dessus toute chose, et mon prochain comme moi-même pour l'amour de Dieu : et, en témoignage de cet amour, je veux prier souvent pour mes père et mère.


Deuxième Partie : Leçon I : État du monde à la venue du Messie, Leçon II : Naissance du Messie, Leçon III : Vie cachée de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Leçon IV : Vie publique de Notre-Seigneur, Première année, Leçon V : Vie publique de Notre-Seigneur, Première année, Leçon VI : Vie publique de Notre-Seigneur, Première année, Leçon VII : Vie publique de Notre-Seigneur, Deuxième année, Leçon VIII : Vie publique de Notre-Seigneur, Deuxième année, Leçon IX : Vie publique de Notre-Seigneur, Troisième année, Leçon X : Vie publique de Notre-Seigneur, Troisième année, Leçon XI : Vie publique de Notre-Seigneur, Troisième année, Leçon XII : Passion de Notre-Seigneur, Leçon XIII : Passion de Notre-Seigneur, Suite, Leçon XIV : Sépulture et Résurrection de Notre-Seigneur, Leçon XV : Vie glorieuse de Notre-Seigneur, Leçon XVI : Notre-Seigneur Réparateur du monde, Leçon XVII : Notre-Seigneur, Nouvel Adam, Leçon XVIII : Union de notre esprit avec Notre-Seigneur, le nouvel Adam, par la Foi, premier et deuxième articles du Symbole, Leçon XIX : Troisième, quatrième et cinquième articles du Symbole, Leçon XX : Le Purgatoire, Leçon XXI : Sixième et septième articles du Symbole, Leçon XXII : Huitième article du Symbole, Leçon XXIII : Neuvième article du Symbole, l'Église, Leçon XXIV : Neuvième article du Symbole, Leçon XXV : Dixième article du Symbole, Leçon XXVI : Onzième article du Symbole, Leçon XXVII : Douzième article du Symbole, Leçon XXVIII : Espérance et Grâce, Leçon XXIX : Premier moyen d'obtenir la grâce, la prière, Leçon XXX : Premier moyen d'obtenir la grâce, la prière : l'Oraison dominicale, Leçon XXXI : L'Ave Maria ou Salutation angélique, Leçon XXXII : Les sacrements, Leçon XXXIII : Le Baptême, Leçon XXXIV : Le Baptême (Suite), Leçon XXXV : La Confirmation, Leçon XXXVI : L'Eucharistie, Leçon XXXVII : L'Eucharistie (Suite), Leçon XXXVIII : De la Pénitence, Leçon XXXIX : De la Pénitence (Suite), Leçon XL : De la Pénitence (Suite), Leçon XLI : Des Indulgences et du Jubilé, Leçon XLII : De l'Extrême-Onction, Leçon XLIII : Du Sacrement de l'Ordre, Leçon XLIV : Du Sacrement de l'Ordre (Suite), Leçon XLVI : De la Charité.

Première Partie :
Leçon I : Enseignement vocal de la Religion, Catéchisme, Leçon II : Enseignement écrit, Écriture et Tradition, Leçon III : Connaissance de Dieu considéré en Lui-même, Leçon IV : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 1er Jour de la Création, Leçon V : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 2e Jour de la Création, Leçon VI : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 3e Jour de la Création, Leçon VII : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, Fin du 3e et commencement du 4e Jour de la Création, Leçon VIII : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, suite du 4e Jour de la Création, Leçon IX : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 5e Jour de la Création, Leçon X : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, Fin du 5e et commencement du 6e Jour de la Création, Leçon XI : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, Suite du 6e Jour de la Création, Leçon XII : Connaissance de l'homme considéré en lui-même, Leçon XIII : Connaissance de l'homme considéré dans ses rapports avec les créatures, Leçon XIV : Connaissance de l'homme considéré dans ses rapports avec Dieu, Leçon XV : Connaissance des Anges, Leçon XVI : Chute de l'homme, Leçon XVII : Accord de la justice et de la miséricorde divine dans la punition et dans la transmission du péché d'Adam, Leçon XVIII : Nécessité et perpétuité de la Foi au Mystère de la Rédemption, Histoire de Job, Leçon XIX : Connaissance de la Religion, Nature et définition de la Religion, Leçon XX : Connaissance de la Religion, Que la Religion est une Loi, Leçon XXI : Le Messie promis et figuré : Adam et Abel, Leçon XXII : Le Messie promis et figuré, Noé, Troisième Figure du Messie, Leçon XXIII : Deuxième promesse et quatrième figure du Messie, Melchisédech, Leçon XXIV : Isaac, cinquième Figure du Messie, Leçon XXV : Le Messie promis et figuré, Jacob, Sixième Figure du Messie, Leçon XXVI : Le Messie promis et figuré, Joseph, Septième Figure du Messie, Leçon XXVII : L'Agneau pascal, Huitième Figure du Messie, Leçon XXVIII : La Manne, Neuvième Figure du Messie, Leçon XXIX : Les sacrifices et le serpent d'airain, Dixième et onzième Figure du Messie, Leçon XXX : Moïse, Douzième Figure du Messie, Leçon XXXI : Josué, Treizième Figure du Messie, Leçon XXXII : Gédéon, quatorzième Figure du Messie, Leçon XXXIII : Samson, Quinzième Figure du Messie, Leçon XXXIV : Sixième Promesse du Messie, Leçon XXXV : David, Seizième Figure du Messie, Leçon XXXVI : Salomon, Dix-septième Figure du Messie, Leçon XXXVII : Jonas, Dix-huitième Figure du Messie, Leçon XXXVIII : Le Messie prédit, Prophéties de David, Leçon XXXIX : Le Messie prédit, Prophéties d'Isaïe, Leçon XL : Le Messie prédit, Prophéties d'Osée, de Michée, de Joël et de Jérémie, Leçon XLI : Le Messie prédit, Prophéties d'Ézéchiel, Leçon XLII : Le Messie prédit, Prophéties de Daniel, Leçon XLIII : Le Messie prédit, Prophéties d'Aggée, de Zacharie et de Malachie, Leçon XLIV : Résumé général et application des promesses, des figures et des prophéties, à Notre-Seigneur Jésus-Christ, Leçon XLV : Le Messie préparé, Monarchie des Assyriens, Leçon XLVI : Le Messie préparé, Monarchie des Assyriens, Histoire de Judith, Leçon XLVII : Le Messie préparé, Histoire de Tobie, Leçon XLVIII : Le Messie préparé, Monarchie des Perses, Histoire d'Esther, Leçon XLIX : Le Messie préparé, Monarchie des Grecs et des Romains, Leçon L : Le Messie préparé, Histoire des Machabées, Leçon LI : Unité de la Religion et de l’Église.















jeudi 28 octobre 2021

Qu'il y a une Tristesse louable et sainte



Mais, dira-t-on, faut-il donc être toujours dans la joie ? Ne faut-il jamais s'affliger ? N'y a-t-il aucune sorte de tristesse qui puisse être utile et avantageuse à l'âme ? Il y en a une sans doute, dit Saint Basile, puisque Jésus-Christ lui-même nous le dit par ces paroles : Bienheureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. Cassien, après le même Saint Basile, et après Saint Léon pape, distingue deux sortes de tristesses, l'une purement humaine et selon l'esprit du monde, l'autre spirituelle et selon Dieu. La tristesse, selon le monde, est de s'affliger des mauvais succès et des choses fâcheuses qui arrivent dans le cours de la vie : les vrais serviteurs de Dieu doivent être absolument inaccessibles à cette sorte de tristesse. Quand à la tristesse spirituelle, et qui est selon Dieu, celle-ci est bonne et salutaire ; les serviteurs de Dieu peuvent y être sensibles, et s'y livrer. S. Basile et Cassien disent qu'un pareil sentiment de tristesse peut avoir quatre causes. Premièrement, cette tristesse peut procéder de la vue de nos péchés, suivant ces paroles de l'Apôtre : « Maintenant je me réjouis, non pas de la douleur d'esprit que vous avez eue, mais de ce que cette douleur vous a portés à vous repentir : car vous vous affligez selon Dieu ; et la tristesse qui est selon Dieu, produit un ferme repentir, qui est utile pour le salut. » C'est donc une tristesse sainte et selon Dieu, que celle qui nous fait pleurer nos péchés, et qui est causée en nous par le regret de l'avoir offensé. Saint Chrysostôme fait sur ce sujet une remarque digne de la justesse de son esprit : « De toutes les pertes, dit-il, qui peuvent arriver à un homme, il n'y a que celles qui arrivent par le péché, qui puissent se réparer par la douleur et par le regret. » Ainsi donc dans toutes les autres choses, excepté dans le péché, la douleur est inutile, car elle augmente plutôt le sentiment de nos pertes, qu'elle ne le diminue. Mais ces pertes qui sont causées par le péché, se réparent entièrement par la douleur que l'on conçoit du péché : il ne faut donc s'affliger que de ses péchés.
En second lieu, cette tristesse salutaire peut naître en nous de la considération de tant de péchés qui se commettent tous les jours dans le monde : alors ce sentiment est encore très saint, puisqu'il procède d'un zèle ardent pour la gloire de Dieu, et pour le salut des âmes. C'était de cette espèce de douleur dont David avait le cœur pénétré, lorsqu'il s'écriait en s'adressant à Dieu : « Je suis tombé en défaillance, en songeant aux pécheurs qui abandonnent votre loi.... Le zèle m'a desséché, parce que vos ennemis ont mis vos commandements en oubli... J'ai vu les méchants, et je me desséchais de voir qu'ils ne gardaient pas vos ordonnances. »
En troisième lieu, cette tristesse peut venir du désir d'une grande perfection ; et cela arrive, lorsque ce désir est si ardent qu'on ne cesse de s'affliger de ce qu'on ne fait pas plus de progrès dans la vertu : ce sentiment est selon l'esprit de Dieu, puisque Jésus-Christ lui-même a dit : « Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. »
Enfin, la considération des biens éternels dont on est privé en cette vie, et l'impatience d'en jouir bientôt dans l'autre, est encore un juste sujet de tristesse pour les véritables serviteurs de Dieu. C'était ainsi que les enfants d'Israël, en se rappelant les beautés et les merveilles de Sion, s'affligeaient dans Babylone dans le temps de leur exil ; c'était aussi dans le même esprit que le Prophète Royal s'écriait : Hélas ! pourquoi faut-il que mon exil soit prolongé ! Ces paroles que l'Église adresse à la Sainte Vierge : Nous soupirons, nous pleurons, nous gémissons après vous dans cette vallée de larmes, forment sans doute un concert bien doux et bien agréable aux oreilles de Dieu.
Après avoir établi ces règles, Cassien indique les marques auxquelles on peut discerner la tristesse qui est selon Dieu, d'avec celle qui ne l'est pas. La tristesse qui a les choses de Dieu pour objet, est selon ce grand Maitre de la vie spirituelle, obéissante, affable, humble, douce et patiente ; et comme elle naît de l'amour de Dieu, elle renferme en elle tous les fruits du Saint-Esprit, dont parle Saint Paul, c'est-à-dire, la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, la foi, la modestie et la continence : la tristesse qui a toute autre origine, est au contraire impatiente, et accompagné de chagrin et d'amertume ; elle donne de l'éloignement pour le bien, elle jette dans le découragement, et enfin dans le désespoir. De plus, ajoute Cassien, cette tristesse n'est tempérée par aucune consolation, ni susceptible d'aucun adoucissement. La tristesse selon Dieu, est en quelque façon toujours gaie, elle porte sa consolation avec elle, elle donne du courage et des forces pour pratiquer le bien. On peut ainsi connaître la différence de ces sortes de tristesses d'après le détail que nous en avons fait ci-devant.
On peut encore conclure de tout ce que nous venons de dire, que la joie que nous désirons voir dans les serviteurs de Dieu, n'est pas cette joie vaine et frivole, qui nous transporte jusqu'aux éclats de rire, ni à dire de bons mots, et à se répandre inconsidérément dans les conversations avec toutes les personnes qu'on rencontre ; cette joie n'est pas convenable à des serviteurs de Dieu, c'est plutôt un effet de la légèreté de l'esprit. Ce n'est plus alors une joie sainte, c'est immodestie et dérèglement. La joie dont nous entendons parler, est une joie sage, qui vient d'un intérieur tranquille et réglé, et qui se manifeste extérieurement sur le visage : car, comme la tristesse de l'esprit fait impression sur le corps, suivant ces paroles du Sage : L'esprit triste dessèche les os ; de même la joie intérieure éclate au-dehors, suivant ces autres paroles : Le cœur joyeux rend le visage gai. Aussi lisons-nous de plusieurs Saints, qu'ils faisaient toujours voir sur leur front une joie et une sérénité, qui rendait un témoignage non suspect de la paix et de la satisfaction dont ils jouissaient intérieurement : c'est là proprement cette joie que nous devons souhaiter de pouvoir obtenir.

(Abrégé de la Pratique de la Perfection Chrétienne)


Reportez-vous à De la Tristesse que cause la tiédeur au service de Dieu ; et de la joie que donne la bonne conscience, Que l'Oraison est un puissant remède contre la tristesse, Des causes de la Tristesse, et des remèdes qu'on doit lui opposer, Que les fautes légères où l'on tombe ne doivent pas faire perdre la joie du cœur, Raisons qui nous obligent à servir Dieu avec joie, Comment Saint François voulait que le Serviteur de Dieu montrât toujours un visage joyeux, Des maux réels et considérables que cause la Tristesse, Méditation sur la tristesse, Méditation sur deux sortes de tristesse, et De la réformation de la tristesse.















mercredi 27 octobre 2021

ABRÉGÉ DU CATÉCHISME DE PERSÉVÉRANCE, DEUXIÈME PARTIE, Leçon XLIV : Du Sacrement de l'Ordre (Suite)


ABRÉGÉ DU CATÉCHISME DE PERSÉVÉRANCE

DEUXIÈME PARTIE

Contenant l'histoire et l'explication de la Religion

depuis la Naissance du Messie jusqu'à son Ascension


XLIVe LEÇON


DE NOTRE UNION AVEC NOTRE-SEIGNEUR,

LE NOUVEL ADAM, PAR L'ESPÉRANCE.

DU SACREMENT DE L'ORDRE (SUITE).



Q. Quels sont les Ordres mineurs ?
R. Les Ordres mineurs sont ceux de portier, de lecteur, d'exorciste et d'acolyte,

Q. Quel est le premier des Ordres mineurs ?
R. Le premier des Ordres mineurs qui se donne après la cérémonie de la tonsure, c'est l'ordre de portier.

Q. Quelles en sont les fonctions ?
R. Dans les premiers siècles, les portiers avaient soin d'ouvrir les églises, d'y entretenir le recueillement et la propreté, et d'annoncer les heures de la prière et des offices, comme le rappellent encore les cérémonies de leur ordination.

Q. Quel est le second des Ordres mineurs ?
R. Le second des Ordres mineurs est celui de lecteur : les lecteurs furent établis pour lire au peuple, dans l'église, l'Écriture sainte ; voilà pourquoi l'Évêque, en les ordonnant, leur fait toucher le livre des leçons.

Q. Quel est le troisième ?
R. Le troisième des Ordres mineurs est celui d'exorciste, établi pour exorciser les Catéchumènes et pour délivrer les possédés, très nombreux au commencement de l'Église, comme l'apprennent l'Évangile et les Pères ; de là vient qu'en ordonnant les exorcistes, l'Évêque leur fait toucher le missel, car c'est par la parole de Dieu qu'ils peuvent chasser le démon.

Q. Quel est le quatrième ?
R. Le quatrième des Ordres mineurs est celui d'acolyte, qui veut dire qui suit, qui accompagne, parce que les acolytes devaient toujours accompagner les Évêques et servir à F autel : c'est pour cela qu'en les ordonnant, l'Évêque leur fait toucher une burette vide et porter un chandelier avec un cierge allumé.

Q. Quels sont les Ordres majeurs ?
R. Les Ordres majeurs sont : le sous-diaconat, le diaconat et la prêtrise.

Q. Quel est le premier des Ordres majeurs ?
R. Le premier des Ordres majeurs, c'est le sous-diaconat : les sous-diacres étaient autrefois les secrétaires des Évêques, qui les employaient à des négociations, à la distribution des aumônes et au soin de leur temporel.

Q. Quelles sont aujourd'hui leurs fonctions ?
R. Aujourd'hui leurs fonctions se réduisent à servir le diacre à l'autel : avant leur ordination, les sous-diacres se prosternent le visage contre terre pour montrer qu'ils renoncent pour toujours au monde, et se consacrent au service de Dieu et de l'Église.

Q. Quel est le second des Ordres majeurs ?
R. Le second des Ordres majeurs, c'est le diaconat : les diacres furent ordonnés par les Apôtres eux-mêmes pour veiller aux besoins des pauvres, baptiser, prêcher, distribuer l'Eucharistie aux Fidèles, visiter les confesseurs et les martyrs dans leurs prisons et pourvoir à leurs besoins.

Q. Que font-ils aujourd'hui ?
R. Aujourd'hui ils servent le Prêtre et l'Évêque à l'autel, chantent l'Évangile et présentent le pain et le vin qui doivent être consacrés ; avant leur ordination, ils se prosternent, comme les sous-diacres, pour marquer de nouveau leur renoncement au monde.

Q. Quel est le troisième des Ordres majeurs ?
R. Le troisième des Ordres majeurs, c'est la prêtrise : les fonctions des Prêtres ont toujours été et sont encore d'offrir le saint Sacrifice, de présider aux assemblées des Fidèles, de prêcher la parole de Dieu, de bénir le peuple, de baptiser et d'administrer les Sacrements.

Q. Que font-ils avant leur ordination ?
R. Avant leur ordination, les Prêtres se prosternent comme les sous-diacres et les diacres : avant d'être faits chrétiens, nous avons renoncé trois fois au démon ; avant d'être ordonnés, les Prêtres renoncent trois fois au monde pour marquer qu'ils sont parfaitement consacrés au service de Jésus-Christ et des Fidèles.

Q. Pourquoi appelle-t-on ces Ordres mineurs et majeurs ?
R. On appelle ces Ordres mineurs et majeurs, parce qu'ils se rapportent plus ou moins directement à la sainte Eucharistie ; mais, tous ensemble, ils ne forment qu'un même Sacrement, qui est le Sacrement de l'Ordre.

Q. Quels sont les avantages sociaux du Sacrement de l'Ordre ?
R. La société doit tout au Sacrement de l'Ordre : car point de société sans religion ; point de religion sans Prêtres ; point de Prêtres sans le Sacrement de l'Ordre.


Je prends la résolution d'aimer Dieu par-dessus toute chose, et mon prochain comme moi-même pour l'amour de Dieu ; et, en témoignage de cet amour, j'aurai toujours le plus grand respect pour les personnes consacrées à Dieu.


Deuxième Partie : Leçon I : État du monde à la venue du Messie, Leçon II : Naissance du Messie, Leçon III : Vie cachée de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Leçon IV : Vie publique de Notre-Seigneur, Première année, Leçon V : Vie publique de Notre-Seigneur, Première année, Leçon VI : Vie publique de Notre-Seigneur, Première année, Leçon VII : Vie publique de Notre-Seigneur, Deuxième année, Leçon VIII : Vie publique de Notre-Seigneur, Deuxième année, Leçon IX : Vie publique de Notre-Seigneur, Troisième année, Leçon X : Vie publique de Notre-Seigneur, Troisième année, Leçon XI : Vie publique de Notre-Seigneur, Troisième année, Leçon XII : Passion de Notre-Seigneur, Leçon XIII : Passion de Notre-Seigneur, Suite, Leçon XIV : Sépulture et Résurrection de Notre-Seigneur, Leçon XV : Vie glorieuse de Notre-Seigneur, Leçon XVI : Notre-Seigneur Réparateur du monde, Leçon XVII : Notre-Seigneur, Nouvel Adam, Leçon XVIII : Union de notre esprit avec Notre-Seigneur, le nouvel Adam, par la Foi, premier et deuxième articles du Symbole, Leçon XIX : Troisième, quatrième et cinquième articles du Symbole, Leçon XX : Le Purgatoire, Leçon XXI : Sixième et septième articles du Symbole, Leçon XXII : Huitième article du Symbole, Leçon XXIII : Neuvième article du Symbole, l'Église, Leçon XXIV : Neuvième article du Symbole, Leçon XXV : Dixième article du Symbole, Leçon XXVI : Onzième article du Symbole, Leçon XXVII : Douzième article du Symbole, Leçon XXVIII : Espérance et Grâce, Leçon XXIX : Premier moyen d'obtenir la grâce, la prière, Leçon XXX : Premier moyen d'obtenir la grâce, la prière : l'Oraison dominicale, Leçon XXXI : L'Ave Maria ou Salutation angélique, Leçon XXXII : Les sacrements, Leçon XXXIII : Le Baptême, Leçon XXXIV : Le Baptême (Suite), Leçon XXXV : La Confirmation, Leçon XXXVI : L'Eucharistie, Leçon XXXVII : L'Eucharistie (Suite), Leçon XXXVIII : De la Pénitence, Leçon XXXIX : De la Pénitence (Suite), Leçon XL : De la Pénitence (Suite), Leçon XLI : Des Indulgences et du Jubilé, Leçon XLII : De l'Extrême-Onction, Leçon XLIII : Du Sacrement de l'Ordre, Leçon XLV : Du Sacrement de Mariage.

Première Partie :
Leçon I : Enseignement vocal de la Religion, Catéchisme, Leçon II : Enseignement écrit, Écriture et Tradition, Leçon III : Connaissance de Dieu considéré en Lui-même, Leçon IV : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 1er Jour de la Création, Leçon V : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 2e Jour de la Création, Leçon VI : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 3e Jour de la Création, Leçon VII : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, Fin du 3e et commencement du 4e Jour de la Création, Leçon VIII : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, suite du 4e Jour de la Création, Leçon IX : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 5e Jour de la Création, Leçon X : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, Fin du 5e et commencement du 6e Jour de la Création, Leçon XI : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, Suite du 6e Jour de la Création, Leçon XII : Connaissance de l'homme considéré en lui-même, Leçon XIII : Connaissance de l'homme considéré dans ses rapports avec les créatures, Leçon XIV : Connaissance de l'homme considéré dans ses rapports avec Dieu, Leçon XV : Connaissance des Anges, Leçon XVI : Chute de l'homme, Leçon XVII : Accord de la justice et de la miséricorde divine dans la punition et dans la transmission du péché d'Adam, Leçon XVIII : Nécessité et perpétuité de la Foi au Mystère de la Rédemption, Histoire de Job, Leçon XIX : Connaissance de la Religion, Nature et définition de la Religion, Leçon XX : Connaissance de la Religion, Que la Religion est une Loi, Leçon XXI : Le Messie promis et figuré : Adam et Abel, Leçon XXII : Le Messie promis et figuré, Noé, Troisième Figure du Messie, Leçon XXIII : Deuxième promesse et quatrième figure du Messie, Melchisédech, Leçon XXIV : Isaac, cinquième Figure du Messie, Leçon XXV : Le Messie promis et figuré, Jacob, Sixième Figure du Messie, Leçon XXVI : Le Messie promis et figuré, Joseph, Septième Figure du Messie, Leçon XXVII : L'Agneau pascal, Huitième Figure du Messie, Leçon XXVIII : La Manne, Neuvième Figure du Messie, Leçon XXIX : Les sacrifices et le serpent d'airain, Dixième et onzième Figure du Messie, Leçon XXX : Moïse, Douzième Figure du Messie, Leçon XXXI : Josué, Treizième Figure du Messie, Leçon XXXII : Gédéon, quatorzième Figure du Messie, Leçon XXXIII : Samson, Quinzième Figure du Messie, Leçon XXXIV : Sixième Promesse du Messie, Leçon XXXV : David, Seizième Figure du Messie, Leçon XXXVI : Salomon, Dix-septième Figure du Messie, Leçon XXXVII : Jonas, Dix-huitième Figure du Messie, Leçon XXXVIII : Le Messie prédit, Prophéties de David, Leçon XXXIX : Le Messie prédit, Prophéties d'Isaïe, Leçon XL : Le Messie prédit, Prophéties d'Osée, de Michée, de Joël et de Jérémie, Leçon XLI : Le Messie prédit, Prophéties d'Ézéchiel, Leçon XLII : Le Messie prédit, Prophéties de Daniel, Leçon XLIII : Le Messie prédit, Prophéties d'Aggée, de Zacharie et de Malachie, Leçon XLIV : Résumé général et application des promesses, des figures et des prophéties, à Notre-Seigneur Jésus-Christ, Leçon XLV : Le Messie préparé, Monarchie des Assyriens, Leçon XLVI : Le Messie préparé, Monarchie des Assyriens, Histoire de Judith, Leçon XLVII : Le Messie préparé, Histoire de Tobie, Leçon XLVIII : Le Messie préparé, Monarchie des Perses, Histoire d'Esther, Leçon XLIX : Le Messie préparé, Monarchie des Grecs et des Romains, Leçon L : Le Messie préparé, Histoire des Machabées, Leçon LI : Unité de la Religion et de l’Église.














mardi 26 octobre 2021

De la Tristesse que cause la tiédeur au service de Dieu ; et de la joie que donne la bonne conscience



La lâcheté dans le service de Dieu, et la négligence à remplir les devoirs de notre état, est encore une des causes les plus ordinaires de la tristesse. Nous voyons tous les jours, et chacun le peut éprouver soi-même, que quand on s'acquitte bien de son devoir, on se sent à l'aise, et on a le cœur satisfait ; au lieu que quand on néglige de remplir ses obligations, on tombe dans l'abattement et dans le chagrin. C'est le propre du péché de rendre triste : Un méchant, dit le Sage, sera accablé de douleurs.
« Il n'y a point de tourment plus insupportable, dit Saint Bernard, que celui qui provient d'une mauvaise conscience ; la mauvaise conscience porte son supplice avec elle : on a beau cacher son crime, et paraître innocent aux yeux des hommes, on ne peut se le cacher à soi-même, ni éviter la condamnation de sa propre conscience. » Faites tout ce que vous voudrez ; cherchez la compagnie et les divertissements, pour vous délivrer des reproches qu'elle vous fait, vous n'en viendrez jamais à bout, et elle vous tourmentera toujours sans relâche. C'est ce qui a fait dire à Sénèque, que la plus grande punition du crime était de l'avoir commis.
Cela se vérifie surtout en ceux qui ont commencé à goûter Dieu, et qui après l'avoir servi pendant quelque temps avec ferveur, viennent à se relâcher, et à se démentir : car la misère est plus sensible et plus douloureuse à supporter à celui qui s'est vu dans l'abondance, qu'à celui qui n'a jamais été dans cet état.
Si vous voulez donc n'être point exposé à ces ressentiments de tristesse, et vivre toujours content, dit Saint Bernard, vivez comme vous devez vivre ; songez quelles sont vos obligations ; appliquez-vous à les remplir avec exactitude, à vous corriger de vos défauts, et à expier vos péchés ; ce sont eux qui troublent la paix de votre âme. Un homme de bien est toujours dans la joie ; un méchant homme a toujours la conscience bourrelée, et comme il n'y a point de plus cruel supplice pour celui-ci que les reproches continuels de sa conscience, il n'y a point aussi de joie plus sensible pour l'homme de bien, que le témoignage qu'il peut se rendre de la droiture de la sienne. « Il n'y a point de plus grand plaisir que la joie du cœur, dit l'Écriture-Sainte... Un esprit tranquille est toujours comme dans un festin perpétuel... Si notre cœur ne nous reproche rien, dit Saint Jean, nous devons avoir confiance en Dieu.... Ce qui fait notre gloire, dit Apôtre, c'est le témoignage de notre conscience. »
Mais la joie dont nous parlons, n'est pas seulement un effet de la bonne conscience, elle en est aussi un signe extérieur, ainsi que nous l'apprend Saint Bonaventure, lorsqu'il dit que la joie spirituelle est une marque évidente de la grâce. Le Saint-Esprit nous enseigne la même vérité en plusieurs endroits de l'Écriture : « La lumière est faite pour le juste, dit David, et la joie pour ceux qui ont le cœur droit... Mais les méchants ne marchent que dans les ténèbres... Ils ne trouvent dans leur chemin que confusion et que malheur, et ils n'ont point connu la paix. »
Une des raisons pour lesquelles Saint François voulait toujours voir la joie exprimée sur le visage de ses religieux, c'est qu'il regardait cette joie comme un des fruits du Saint-Esprit, et comme la marque de la demeure de Dieu dans les âmes. Il disait même qu'elle faisait tant d'impression sur lui, que toutes les fois qu'il se sentait porté à la tristesse et au découragement, il n'avait qu'à jeter les yeux sur ses frères ; et qu'aussitôt il se sentait délivré de cette tentation, parce qu'en les voyant, il lui semblait voir des Anges.

(Abrégé de la Pratique de la Perfection Chrétienne)


Reportez-vous à Comment saint François, cheminant avec Frère Léon, lui exposa les choses dans lesquelles consiste la joie parfaite, Qu'il y a une Tristesse louable et sainte, Que l'Oraison est un puissant remède contre la tristesse, Des causes de la Tristesse, et des remèdes qu'on doit lui opposer, Que les fautes légères où l'on tombe ne doivent pas faire perdre la joie du cœur, Raisons qui nous obligent à servir Dieu avec joie, Comment Saint François voulait que le Serviteur de Dieu montrât toujours un visage joyeux, Des maux réels et considérables que cause la Tristesse, Méditation sur la tristesse, Méditation sur deux sortes de tristesse, et De la réformation de la tristesse.












lundi 25 octobre 2021

ORAISON AUX SEPT ANGES QUI ASSISTENT DEVANT LE TRÔNE DE DIEU



Bienheureux Esprits, qui apparaissiez à saint Jean dans la révélation de l'Apocalypse, nous nous prosternons à son exemple, devant vous, nous vous honorons comme les distributeurs de la grâce, de la miséricorde et de la justice du Très-Haut : car, d'après le langage de l’Apôtre bien-aimé de Jésus, nous pouvons croire que non-seulement toutes les bénédictions, mais toutes les malédictions hélas ! du Tout-Puissant passent par vos mains pour être répandues sur la terre. (Apoc. 15)
Apprenez-nous à accomplir avec une humble fidélité, comme des enfants nouvellement nés (I Pet. 2) les volontés du Seigneur, afin que vous n'ayez point à nous faire sentir les effets de sa terrible colère. Illuminez-nous d'en haut, instruisez-nous de la doctrine des saints, de la science des élus, afin que notre vie, s'inspirant d'une piété pure dans ses motifs, autant que fervente dans ses actes, nous méritions que vous nous dispensiez, comme disait saint Paul, les richesses de la bonté du Christ (Rom. 4) et la récompense promise à l'économe vigilant et prudent de l'Évangile. (Matth. 24)
Très-saints Archanges, Esprits de feu et de flammes (Heb. 24), allumez en nous les saintes ardeurs que Jésus-Christ est venu apporter sur la terre (Luc. 12). Sources intarissables de sagesses et de vie (Eccl. 21), faites couler jusqu'au fond de nos âmes, l'eau que donne ce Sauveur, et qui deviendra une fontaine d'eau jaillissante jusqu'à l'éternité (Joan. 14). Ministres très-élevés de la puissance et de la force de Dieu (Ps. 143), remplissez-nous de sa crainte, et défendez-nous contre les embûches des esprits infernaux. Secourez-nous dans les dangers et les tentations, préservez-nous des blessures toujours cruelles, mais surtout des blessures mortelles, que le démon cherche à nous faire tous les jours par le péché. Nous voulons être, avec votre assistance, courageux dans la lutte, pour que le Seigneur nous garde contre nos ennemis (Heb. 2 — Sap. 10).
Saint Michel, vous êtes envoyé pour nous aider à combattre et à vaincre ; saint Gabriel, vous avez mission de nous consoler dans l'exil, de nous transmettre les fruits de l'Incarnation, de nous donner le délectable amour de Jésus et de Marie ; saint Raphaël, vous êtes destiné à nous procurer les biens du temps, quand il plaît à Dieu, et à nous obtenir ceux de l'éternité ; et à soulager tout à la fois nos corps et nos âmes. Et vous autres saints Archanges, qui complétez le nombre des sept Esprits principaux, suprêmes adorateurs de l'ineffable et infinie Trinité, vous êtes de même nos insignes bienfaiteurs, en veillant à la vénération et à la bonne réception des sacrements dont la grâce vous est confiée. Mais vous êtes également nos modèles, pour nous faire marcher partout en présence du Seigneur, et pour nous pénétrer de recueillement, de crainte, d'amour, en face des autels et des saints tabernacles, où habite, sous des voiles mystérieux, le Dieu de l'Eucharistie.
Ô glorieux Princes du ciel, daignez, tous les sept, réaliser en notre faveur les grandes choses que vos noms et vos fonctions près de Dieu nous annoncent. Gardez-nous, protégez-nous à l'ombre de vos ailes. Remplissez-nous de l'onction de la grâce dont vous êtes les dépositaires. Nous serons dociles à vos leçons ici-bas : nous ne cesserons pas de tendre, par tous les efforts de nos cœurs, à nous réunir à vous dans l'immortelle félicité ; par Jésus-Christ Notre-Seigneur. Ainsi soit-il.


Reportez-vous à Avoir une grande dévotion à saint Michel, à saint Gabriel, à saint Raphaël, et aux autres quatre Anges qui sont auprès du trône de Dieu, Prière à Saint Raphaël Archange, Litanie de Saint Raphaël Archange, Neuvaine à l'Archange Raphaël, LITANIES DE SAINT RAPHAËL ARCHANGE, Tirées du Directoire de la dévotion à l'Enfant-Jésus, Méditation pour la Fête de Saint Raphaël Archange, Lecture du livre de Tobie (12, 7-15) : S'il est bon de tenir cachés les secrets des rois, c'est un honneur que de faire connaître et proclamer les œuvres de Dieu, Méditation pour le 3 Septembre, Saint Raphaël conduisant le jeune Tobie, Litanie de Saint Gabriel Archange, Prière à Saint Gabriel Archange, LITANIES DE SAINT GABRIEL ARCHANGE, Tirées du Directoire de la dévotion à l'Enfant-Jésus, LITANIES DE SAINT MICHEL ARCHANGE, Tirées du Directoire de la dévotion à l'Enfant-Jésus, De la dévotion à Saint Michel, à Saint Gabriel et à Saint Raphaël, Le Dragon, persécuteur de l'Église, Saint Michel, porte-étendard de Dieu, Saint Michel, l'Ange de l'Eucharistie, Satan domine sur toutes les nations par l'idolâtrie, Saint Michel le combat par l'intermédiaire de Moïse, Saint Michel, ange protecteur de l'Église, Sur la terre comme dans le ciel, saint Michel vient avec ses anges combattre Lucifer et ses légions perverses, et prendre soin des élus, Saint Michel, premier des anges, Michael ? sens de ce mot, titre de gloire pour celui qui l'a prononcé, Les Anges dans l'épreuve, Le combat de Saint Michel contre Satan continue sur terre, Quelles sont les plus célèbres apparitions des Anges dans l'Ancien Testament ?, De l'amour que les Saints Anges portent aux hommes, L'Ange à la garde duquel nous sommes confiés, Quels sont les plus excellents parmi les chœurs des Anges ?, Les saints Anges sont-ils bien nombreux ?, Sous quels traits les saintes Écritures nous représentent-elles les saints Anges ?, Prière à saint Michel Archange, Du culte et de la vénération qui est due à l'Archange Saint Michel, Méditation pour la Fête de Saint Michel et de tous les saints Anges, Neuvaine à Saint MichelDu combat des bons Anges contre les mauvaisMéditation pour la Fête des Saints Anges Gardiens, Pieuses invocations à l'Ange Gardien, Litanie de Saint Michel Archange, Puissance de Saint Michel au jugement dernier, Secours de Saint Michel à l'heure de la mort, Chapelet à Saint Michel Archange, Manière dont les Anges Gardiens s'acquittent de leurs fonctions envers les hommes, Les Saints Anges, fidèles Gardiens des Temples, Les saints Anges Gardiens montrent le chemin du salut, Apprenez de votre bon Ange la science du salut, De la Dévotion aux saints Anges et de l'esprit d'une Association en leur honneur, C'est en tout temps qu'on a invoqué dans l'Église les Anges et les Martyrs, De l'Excellence de la nature Angélique, La  grâce des hommes, quoique inférieure à celle des Anges, a des avantages qui la relèvent infiniment, De la principale occupation des Anges, qui est de louer Dieu, et de leur Nombre, Saint Raphaël, Modèle de l'Ange gardien préposé à la garde de chaque hommeConfiance de Saint Jean-François Régis en la protection de son Ange gardienDu grand Amour du Père Surin pour les Saints Anges, dans l'union avec notre Seigneur Jésus-Christ, VIE CHRÉTIENNE : Dévotion envers les saints Anges, saint Joseph et les autres Saints ; Voyage de piétéSermon du Saint Curé d'Ars pour la Fête des Saints Anges Gardiens : Les anges de ces petits enfants voient sans cesse la face de mon Père céleste, Méditation pour le 2 septembre, Sur les Saints Anges GardiensDes exercices de piété, par le R.-P. Jean-Joseph Surin : Quels exercices de piété prescrivez-vous à l'honneur des Anges ?Méditation pour le 1er septembre, Les Saints Anges Gardiens, Consécration à tous les Saints Anges, Prières à tous les Saints Anges, Oraison aux neuf Chœurs des saints Anges, Travailler à la conversion des âmes et à leur soulagement dans les flammes du Purgatoire, en l'honneur des saints Anges, Pratiquer quelque vertu, ou s'abstenir de quelque vice en l'honneur des Saints Anges, Avoir une grande confiance en la protection des saints Anges, et recourir à eux en tous ses besoins corporels et spirituels, Autres pratiques pour honorer plus spécialement les saints Anges, et célébrer les fêtes avec tous les respects possibles, Faire des neuvaines en l'honneur des neuf Chœurs des Anges, Chapelet du Saint Ange gardien, Converser intérieurement avec les saints Anges, Jésus crucifié est le Livre des Élus, La réalité des apparitions angéliques, Avoir une dévotion singulière aux Anges, Archanges et Principautés, Honorer principalement les Puissances, les Vertus et les Dominations, Avoir de profonds respects, et des amours extraordinaires pour les Trônes, les Chérubins et les Séraphins, La protection des saints Anges contre les démons, particulièrement au sujet de leurs différentes tentations, Litanies de l'Ange Gardien, Et Michel et ses anges combattaient contre le Dragon, La puissance des démons réglée par la sagesse divine, Discernement des esprits : ce qu'on entend par esprits, combien on en compte et comment ils se forment, Tous les hommes sont assistés des Saints Anges, Les Saints Anges nous assistent dans les choses temporelles, Les perfections admirables de ces sublimes intelligences, Les Saints Anges font tout ce qui peut se faire pour le bien des hommes, Litanie aux Saints Anges Gardiens, Discernement des esprits, et Les Anges, princes et gouverneurs de la grande cité du bien.