jeudi 24 septembre 2020

De l'Excellence de la nature Angélique



I. Point. Adoration. Adorez celui d'où vient tout don parfait. Parfait lui-même en sa nature, parfait dans ses attributs, il est aussi parfait dans ses ouvrages. Il est toujours également grand, soit qu'il crée des Anges dans le Ciel, soit qu'il tire du néant les vermisseaux de la terre. (S. Augustin) Cependant on peut dire avec Saint Chrysostome (Hom. 4. in I. Gen), que Dieu a usé envers eux d'une libéralité et d'une magnificence ineffable en leur création, en les enrichissant de si rares qualités, et établissant entr'eux un si bel ordre. La nature Angélique surpasse en dignité toutes les autres natures créées, dit encore saint Augustin. Ils devaient être, ô mon Dieu, les aînés de votre Maison, il était bien juste qu'ils fussent distingués en toutes sortes de dons de la nature et de la grâce. Ô illustres Princes de la maison de Dieu, je n'ai jamais bien connu, ni pensé à vos grandeurs. Que je commence aujourd'hui à vous connaître, pour ne plus cesser de vous aimer.
Et vous, ô mon âme, pensez à votre néant, et vous pourrez dire comme le Prophète, Je suis réduit à rien (Ps. 72). Voyez combien de créatures plus parfaites que vous, sont sorties des mains de Dieu ; mais hélas, Seigneur, je suis content de l'être que vous m'avez donné, et je me réjouis de ce que vous avez des serviteurs si dignes de vous appartenir.

II. Point. Considérations. Pour découvrir quelque chose de l'excellence de la nature des Anges, faites ici trois réflexions qui développeront en raccourci ce qui pourra être plus amplement détaillé dans les Méditations suivantes.
Dans la première réflexion, vous considérerez ce que c'est qu'un Ange, et un Ange du nombre des bienheureux.
Dans la seconde, vous ferez attention que la nature Angélique participe plus que toute autre à la nature de Dieu même.
Dans la troisième, vous examinerez en quoi consiste le privilège de sa spiritualité.

I. Considérez donc ce que c'est qu'un Ange, autant qu'il est permis à un esprit aussi borné que celui d'un homme mortel de le comprendre.
1. L'Ange est une substance spirituelle inférieure à Dieu, et supérieure à l'homme. C'est un des plus beaux ouvrages qui soit sorti des mains de Dieu. Les premières productions, sont ordinairement les plus nobles, les plus vives, les plus achevées, les plus semblables à leur principe : et l'Ange est la première substance, au moins en dignité, que le Créateur ait tiré du néant par la force de son bras, d'où vient que les Anges sont appelés les premières fleurs, les prémices de la nature naissante, les aînés de la maison de Dieu, le plus bel ornement de l'univers.
2. Qu'est-ce encore qu'un Ange et un Ange bienheureux ? c'est un esprit plein de sagesse et qui n'est que beauté, que lumière, que splendeur. Primi luminis velus rivulus quidam et participatio, secundi splendores primi splendoris administri, dit saint Grégoire de Naziance (Orat. 40. in S. Baptisma et or. 42). Primarii luminis radii, dit Nicetas son interprète. Prima lucida natura post primam (Comm. in orat. 40. S. Greg. Naz.) ; il a conservé la fleur de son innocence sans l'avoir jamais perdue. L'état de grâce en a toujours fait un ami de Dieu, et l'état de la gloire en a fait un Prince du ciel. C'est un miroir si pur, si net, et si éclatant de la divinité, que non seulement il reçoit au-dedans de lui-même l'éclat de cette bonté suprême, mais encore qu'il participe au brillant de cette même bonté, et qu'il en réfléchit au-dehors les rayons lumineux (Baldesanes Taurinensis stimuli virtutum. L. 2. c. I). L'Ange est donc comme un échantillon ou un essai, si l'on peut parler de la sorte, de la beauté de Dieu même. En effet, sa communication est si intime avec Dieu dans le séjour de sa gloire, qu'il est tout resplendissant des clartés qui rejaillissent de la divinité sur lui, et de la vue intuitive de l'essence divine.
3. Un Ange est encore un esprit de feu et de flammes. Urens ignis et verniens spiritus ministri ejus sunt, dit S. Hilaire (L. 5. de Trin.). En faut-il être surpris ? Il prend un repos éternel dans le sein de la charité infinie de Dieu. Là il puise les ardeurs dont il est pénétré, embrasé, consumé. Celui qui apparut à Daniel, avait le visage tout éclatant de lumière, les yeux brillants comme un éclair, les bras comme un airain embrasé, et tout le corps transparent comme la chrysolythe (Dan. 10, 6).
4. Qu'est-ce encore qu'un Ange ? C'est un contemplatif parfait, et un chantre divinement inspiré. Le Prophète Royal le comprenait suivant le sentiment du saint Docteur déjà cité. Expliquant comment le Roi prophète méditait sans cesse la Loi du Seigneur : Meditabor in justificationibus tuis semper. Il remarque qu'il le pratiquait ainsi à l'imitation des esprits célestes (S. Hil. in Ps. 118. Liv. 15). Un Ange est donc consacré à la méditation des grandeurs de Dieu. Il est destiné à la louange du Créateur, qui met dans sa bouche les plus mélodieux Cantiques, et il les chante sans jamais les discontinuer. Saint Athanase s'en était aussi formé cette idée, lorsqu'en le définissant et décrivant son occupation, il le représente comme un esprit immortel propre à chanter des hymnes. Angelus est... expers materia, hymnis dicendis aptum, immortale (L. de comm. essentia Patr. F. & Sp. S. pag. 238) Et demandant plus bas quelle est son occupation, il répond que c'est la louange et l'amour continuels de la majesté de Dieu.
Comprenez à présent autant que vous le pouvez ce que c'est qu'un Ange ; « et si l'on vous demande ce que c'est que cette sainte Cité, qui est composée d'Anges dans le ciel ? répondez avec saint Augustin que c'est Dieu même qui l'a formée : d'où elle est sage ? que c'est Dieu même qui l'illumine ? d'où elle est heureuse ? que c'est de Dieu même dont elle jouit. En subsistant en Dieu, elle en reçoit une forme qui l'unit à lui, en le contemplant, elle en est illuminée ; en s'y unissant, elle est remplie de joie. Elle est, elle voit, elle aime. elle vit dans l'éternité de Dieu, elle luit dans sa vérité, elle se réjouit dans sa bonté (L. II. de Civ. c. 2)

Affections. Grand Dieu, si les Anges sont si beaux et si parfaits, qu'êtes-vous donc vous-même qui les avez créés. Je vous aime, esprits favoris du Très-haut, parce que votre beauté est ravissante, votre sagesse admirable, et votre puissance incroyable ; vous n'avez cependant que quelques traits des perfections de Dieu. Comment dois-je donc l'aimer lui-même pour sa bonté infinie, sa sagesse incomparable, sa puissance victorieuse. Aimez, ô mon âme, l'objet le plus aimable que vous puissiez aimer. Ô région désirable où se voient tant de beautés, quand pourrai-je vous posséder !

II. Considérez encore que la nature Angélique participe plus que toute autre à la nature de Dieu. Le Prophète le fait assez remarquer, lorsqu'en parlant sous la figure d'un Roi, du chef des anges rebelles, il lui dit : Ô toi, Chérubin, qui étais comme le sceau de la ressemblance de Dieu ; (Ezech. 28, 14) comme s'il eût voulu dire, que tous les traits de la ressemblance de Dieu étaient si visiblement représentés en lui, qu'il n'y avait point de simple créature qui en approchât de plus près, par la pureté de l'esprit éloigné du mélange des facultés et des organes, par la vaste étendue de son intelligence ; enfin par un assemblage de tant de perfections, qu'il se méconnut lui-même. Le Prophète, dit saint Grégoire (S. Greg. in Ezech.), l'appelle le sceau de la ressemblance de Dieu, afin que l'on comprenne, que plus la nature de l'Ange est excellente, plus aussi les traits de la Divinité y sont exprimés. En effet, plus une chose approche d'un principe, pus elle participe à ses qualités et à ses perfections. Le Prince qui touche de plus près la personne du Roi, est le plus noble ; l'Ange donc étant de toutes les créatures qui ne sont point d'un ordre divin, celle qui approche le plus près de la Divinité, il n'y en a point qui exprime plus parfaitement ses divines perfections, et qui lui soit plus semblable ; et comme plus on s'approche du soleil, plus on est pénétré de ses rayons, et rempli de sa splendeur, ainsi l'Ange porte en sa nature l'image de dieu la plus marquée. En effet, il est pur esprit, et immortel ; il agit par l'entendement et la volonté, qualités qui sont autant de crayons de la Divinité, et de rayons de cette ressemblance. Nous ne devons donc point douter que Dieu ne jette avec complaisance ses regards sur ces excellentes images de ses perfections, puisqu'il s'y est représenté hors de lui-même aussi excellemment qu'il le pouvait être dans de pures créatures.

Réflexions. Contemplez aujourd'hui, ô mon âme, la beauté de nos citoyens célestes, qui comme les astres du matin, ou plutôt comme autant de soleils brillent dans la cité de Dieu ; c'est en eux, que comme dans des miroirs éclatants, reluisent les perfections de Dieu, sa puissance, sa sagesse, sa bonté et son amour (S. Lud. de Gonzag.). La Reine Esther, ravie de la beauté majestueuse du grand Assuerus, qui commandait sur cent vingt-sept Provinces, depuis les Indes jusqu'en Éthiopie, lui parla en ces termes : « Ne trouvez pas étrange, ô grand Roi, si à la vue de votre Majesté je suis tombée en défaillance ; vous m'avez surprise de telle sorte, qu'il m'a semblé voir un Ange du ciel. Mon cœur a été troublé de l'éclat de votre gloire, et la frayeur m'a saisie lorsque je me suis approchée de la majesté de votre Personne (Esther. 15, 16). » Si un Roi de la terre a eu tant d'attraits pour attirer à lui tous les cœurs, quels charmes et quelle beauté ne doivent pas avoir les Anges ! ces intelligences si nobles qui assistent devant le trône du Roi des rois, et qui sont comme la réflexion des lumières de cette Majesté souveraine.

Affections. Ô mon Dieu, toutes vos créatures portent quelques traits de la main qui les a formées ; mais il n'en est point de si ressemblants que ceux que portent les Esprits bienheureux. Vous vous y êtes exprimé, et vous y avez mis vos complaisances. Vous n'avez pas cependant oublié l'homme, cet autre chef-d'œuvre de vos mains. Vous l'avez fait aussi à votre image, et vous avez réparé les traits de cette même image défigurée par le péché, en la rendant par le Baptême participante en Jésus-Christ, de la nature divine (2 Pet. 1, 4). Vous auriez surpassé nos désirs et notre attente, en nous réformant sur le modèle de la nature Angélique, mais ce n'était pas assez pour votre bonté envers la nature humaine. Soyez-en béni mille fois ; et afin que je ne déshonore pas désormais votre image en moi, donnez-moi part à la vigilance que les saints Anges ont eu depuis le moment que vous les avez créés avec tant de grâces et de perfections, pour conserver en eux les traits de ressemblance qu'ils ont avec vous.

III. Considérez que c'est un des grands avantages de la nature Angélique, que sa spiritualité. Les expressions de l'Écriture qui semblent leur donner des corps, sont toutes symboliques. Les ailes dont on les revêt marquent leur subtilité ; la figure de l'homme, leur intelligence ; celle du bœuf, leur force ; celle de l'aigle, leur pénétration ; celle du lion, leur courage ; le feu, leur zèle ; le vent, leur activité, et ainsi des autres. Dans la réalité, les Anges sont si dégagés de la matière, que les corps les plus subtils, jusques même à ceux que l'Écriture appelle, esprits de tempêtes, spiritus procellarum, n'approchent point de leur spiritualité. Aussi c'est d'elle que parle le Prophète, lorsqu'il compare au feu le plus subtil, les ministres de ses volontés (Ps. 103, 4). De là leur agilité est si grande, que les oiseaux ne volent pas si légèrement dans les airs, les vents ne s'élèvent pas avec tant de véhémence, les vaisseaux ne sont point transportés avec tant de vitesse, la flèche n'arrive pas si promptement à son but. En un clin d'œil, l'Ange descend du ciel en terre, et remonte de la terre au ciel. Il perce tout, il entre partout sans être arrêté par la dureté des corps qu'il faut pénétrer, sans trouver de résistance dans le lieu, ou de difficulté dans le chemin. Voyez-les courir çà et là dans Zacharie (Zach. I, 10), et faire le tour de la terre, pour y mettre tout en paix et dans le devoir. Voyez-les dans les Psaumes, tourner tout autour de nous pour notre bien, avec plus d'attention que le démon pour notre mal. Voyez l'Ange qui transporta Habacuc en Babylone (Dan. 24, 33), et celui qui porta saint Philippe à Azote (Act. 8, 40), après avoir baptisé l'Officier de la Reine d'Éthiopie. Si les Anges sont spirituels de leur nature, ils sont aussi incorruptibles et immortels. Dieu en créant l'Ange tout spirituel, l'a fait d'une substance qui ne donne aucune prise à tout ce qui pourrait lui causer la mort. De cette même spiritualité des Anges, s'ensuit une pureté si parfaite, que nous ne l'appelons pas autrement qu'angélique. Peut-elle être en effet plus grande, que d'être hors de la chair et du sang, hors des atteintes de toute souillure et de toute corruption ? Nos âmes sont, il est vrai, toutes spirituelles dans leur substance ; mais par l'alliance qu'elles ont avec le corps, elles en contractent je ne sais quoi de terrestre et de matériel, qui semble, en quelque manière, les dégrader et les faire déchoir de la condition des purs esprits. Au contraire, les Anges n'ont rien que de spirituel, non seulement en leur substance, mais aussi dans leurs opérations, car quoiqu'occupés à faire du bien aux hommes, ils ne participent en rien à leur faiblesse et à leur imperfection.

Affections. Ô heureuse condition de la nature Angélique, que vous êtes digne d'envie ! Que déplorable est au contraire celle des enfants des hommes, obligés qu'ils sont à vivre dans une chair fragile, dans un corps sujet à tant de misères ? Que serait-ce encore, ô mon Dieu, si votre grâce céleste ne réprimait en eux les saillies de la concupiscence ; si elle n'amortissait en eux le feu profane qui enflamme tout le cours de leur vie, étant elle-même enflammée par le feu de l'enfer ? Que deviendrait l'homme revêtu de ce corps de péché, obligé à vivre dans la chair sans la chair, s'il n'était fortifié par le pain des Anges, le froment des Élus, et le vin qui produit les Vierges ?
Aidez-moi, Esprits immaculés, à conserver une vertu, qui est de nature en vous, et qui ne peut être en moi que par la grâce de mon Dieu ; aidez-moi dans l'accomplissement de mes obligations [dans l'état du célibat que j'ai embrassé.] Que je sois par votre puissante protection, un ange terrestre, et un homme céleste ; alors je courrai avec vitesse jusqu'à Dieu, je m'élèverai jusqu'à lui par les mouvements de mon cœur, comme vers le centre de mon repos et de mon bonheur.
Ô Dieu Roi des Anges, je renonce à toute affection qui m'empêcherait d'être tout à vous ; dès ce moment je vole jusqu'à vous, pour m'y fixer entièrement. Je veux vous aimer sans réserve, et si je connaissais, comme le dit le bienheureux François de Sales, une seule parcelle de mon cœur qui ne fût pas éprise de votre amour, je voudrais l'arracher pour jamais. « Les Esprits célestes contemplent toujours votre visage, ô mon Dieu, sans qu'ils en détournent jamais leurs regards. Ils pourraient s'obscurcir et se refroidir si vous les laissiez à eux-mêmes ; mais vous formez en eux un midi perpétuel, les tenant si étroitement unis à vous, que vous les remplissez sans cesse des rayons de votre lumière et des flammes de votre amour (S. Aug. L. 12. Conf. c. 15). » Répandez sur moi de pareilles lumières, de pareils feux, et rien ne pourra me séparer de vous.

III. Point. Résolutions. 1. Estimez votre âme, formée qu'elle est à l'image de Dieu, et prenez garde de la souiller d'aucun péché mortel.
2. Que votre chair dès cette vie devienne comme angélique par la profession de la chasteté, ou par une pureté qui imite celle des Anges. C'est le moyen de la préparer à posséder un jour les biens qui lui sont promis, qui sont, comme dit Tertullien, d'être un jour réformée, et comme angélisée dans le Royaume de Dieu (L. de ref. carnis cap. 26).
3. Ne vous contentez pas d'être chastes de corps, soyez aussi purs d'esprit ; et pour cela, éloignez de vous les pensées impures qui peuvent souiller votre âme.
4. [Allez partout où la gloire de Dieu, les intérêts de son Église, et le salut du prochain vous appelleront, avec tout le zèle qui convient aux hommes apostoliques. (Isaiae, 60, 8) Qui sunt isti qui ut nubes volant ?]


(Extrait de La dévotion aux Saints Anges, particulièrement aux Anges Gardiens, réduite en méditations)


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