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samedi 10 décembre 2022

Le Mystère de Noël



Extraits d'un sermon prêché le jour de Noël par Bossuet, devant Louis XIV et sa cour.


Vous savez assez, chrétiens, que le mystère que nous honorons, c'est l'anéantissement du Verbe incarné, et que nous sommes ici assemblés pour jouir du pieux spectacle d'un DIEU descendu pour nous relever, abaissé pour nous agrandir, appauvri volontairement pour répandre sur nous les trésors célestes...
Mais ce n'est pas ce qu'il y a de plus important, ni ce qui m'étonne le plus. Je confesse que je ne puis assez admirer cet abaissement de mon Maître ; mais j'admire encore davantage qu'on me donne cet abaissement comme un signe, pour reconnaître en lui le sauveur du monde : Et hoc vobis signum, nous dit l'ange. Votre Sauveur est né aujourd'hui, et voici la marque que je vous en donne : un enfant revêtu de langes, couché dans la crèche ; c'est-à-dire, courez à cet enfant nouvellement né, vous y trouverez... qu'y trouverez-vous ? Une nature semblable à la vôtre, des infirmités telles que les vôtres, des misères au-dessous des vôtres. Et hoc vobis signum. Reconnaissez à ces belles marques qu'il est le Sauveur qui vous est promis.
Est-il bien vrai ? le pouvons-nous croire ? Quoi ! les bassesses du DIEU incarné, sont-ce des marques certaines qu'il est mon Sauveur ? Oui, fidèle, n'en doute pas ; et en voici les raisons solides. Ta nature était tombée par ton crime : DIEU l'a prise pour la relever ; tu languis au milieu des infirmités : il s'y est assujetti pour les guérir ; les misères du monde t'effraient : il s'y est soumis pour les surmonter et rendre toutes ces terreurs inutiles. Divines marques, caractères sacrés par lesquels je connais mon Sauveur, que ne puis-je vous expliquer à cet auditoire avec les sentiments que vous méritez ! Du moins, efforçons-nous de le faire...
Ce qui nous empêche d'aller au souverain bien, c'est l'illusion des biens apparents, c'est la folle et ridicule créance qui s'est répandue dans tous les esprits, que tout le bonheur de la vie consiste dans ces biens externes que nous appelons les honneurs, les richesses et les plaisirs. Étrange et pitoyable ignorance !
C'est pourquoi le Fils de DIEU vient au monde, comme un réformateur du genre humain, pour désabuser tous les hommes de leurs erreurs, et leur donner la vraie science des biens et des maux ; et voici l'ordre qu'il y tient. Le monde a deux moyens d'abuser les hommes : il a premièrement de fausses douceurs qui trompent notre crédulité trop facile ; il a secondement de vaines terreurs qui abattent notre courage trop lâche. Il est des hommes si délicats qu'ils ne peuvent vivre s'ils ne sont toujours dans la volupté, dans le luxe, dans l'abondance. Il en est d'autres qui vous diront : Je ne demande pas de grandes richesses, mais la pauvreté m'est insupportable ; je n'envie pas le crédit de ceux qui sont dans les grandes intrigues du monde, mais il est dur de demeurer dans l'obscurité ; je me défendrai bien des plaisirs, mais je ne puis souffrir les douleurs. Le monde gagne les uns et il épouvante les autres. Tous deux s'écartent de la droite voie, et tous deux viennent à ce point, que celui-ci, pour obtenir les plaisirs sans lesquels il s'imagine qu'il ne peut vire, et l'autre, pour éviter les malheurs qu'il croit qu'il ne pourra jamais supporter, s'engagent entièrement dans l'amour du monde.
Mon Sauveur, faites tomber ce masque hideux par lequel le monde se rend si terrible ; faites tomber ce masque agréable par lequel il semble si doux ; désabusez-nous. Premièrement, faites voir quelle est la vanité des biens périssables : Et hoc vobis signum : « Voilà le signe que l'on vous en donne. » Venez à l'étable, à la crèche, à la misère, à la pauvreté de ce DIEU naissant. Si les plaisirs que vous recherchez, si les grandeurs que vous admirez étaient véritables, quel autre les aurait mieux mérités qu'un DIEU ? Qui les aurait plus facilement obtenus, ou avec une pareille munificence ? Quelle troupe de gardes l'environnerait ! Quelle serait la beauté de sa cour ! Quelle pourpre éclaterait sur ses épaules ! Quel or reluirait sur sa tête ! Quelles délices lui préparerait toute la nature qui obéit si ponctuellement à ses ordres ! Mais « il a jugé, dit Tertullien, que ces biens, ces contentements et cette gloire étaient indignes de lui et des siens » : Indignam sibi et suis judicavit. Il a cru que cette grandeur étant fausse et imaginaire, elle ferait tort à sa véritable excellence. Et ainsi, dit le même auteur, « en ne la voulant pas, il l'a rejetée ; ce n'est pas assez : en la rejetant, il l'a condamnée ; il va bien plus loin : en la condamnant, le dirai-je ? oui, chrétiens, ne craignons pas de le dire, il l'a mise parmi les pompes du diable auxquelles nous renonçons par le saint baptême. » C'est la sentence que prononce le Sauveur naissant contre toutes les vanités des enfants des hommes. Voilà la gloire du monde bien traitée : il faut voir qui se trompe, de lui ou de nous. Ce sont les paroles de Tertullien, qui sont fondées sur cette raison. Il est indubitable que le Fils de DIEU pouvait naître dans la grandeur et dans l'opulence : par conséquent, s'il ne les veut pas, ce n'est pas par nécessité, mais par choix ; et Tertullien a raison de dire qu'il les a formellement rejetées : Quam noluit, rejecit. Mais tout choix vient du jugement : il y a donc un jugement souverain par lequel JÉSUS-CHRIST naissant a donné cette décision importante, que les grandeurs du siècle n'étaient pas pour lui, qu'il les devait rejeter bien loin. Et ce jugement du Sauveur, n'est-ce pas la condamnation de toutes les pompes du monde ? Quam rejecit, damnavit. Le Fils de DIEU les méprise : quel crime de leur donner notre estime ! Quel malheur de leur donner notre amour ! Est-il rien de plus nécessaire que d'en détacher nos affections ? Et c'est pourquoi Tertullien dit que nous les devons renoncer par l'obligation de notre baptême ; Et hoc vobis signum : c'est la crèche, c'est la misère, c'est la pauvreté de ce DIEU enfant, qui nous montrent qu'il n'est rien de plus méprisable que ce que les hommes admirent si fort...
Il semble n'être venu sur la terre que pour fouler aux pieds toute cette vaine pompe, et braver pour ainsi dire, par la pauvreté de sa crèche, notre faste ridicule et nos vanités extravagantes. Car voyez où va son mépris : non seulement il ne veut pas de grandeurs humaines, mais, pour montrer le peu d'état qu'il en fait, il se jette aux extrémités opposées. Il a peine à trouver un lieu assez bas où il fasse son entrée au monde ; il rencontrer une étable à demi ruinée, c'est là qu'il descend. Il prend tout ce que les hommes évitent, tout ce qu'ils craignent, tout ce qu'ils méprisent, tout ce qui fait horreur à leurs sens, pour faire voir combien les grandeurs du siècle lui semblent vaines et imaginaires : si bien que je me représente sa crèche, non point comme un berceau indigne d'un DIEU, mais comme un char de triomphe où il traîne après lui le monde vaincu...
Accourez de toutes parts, chrétiens, et venez connaître à ces belles marques le Sauveur qui vous est promis. Oui, mon DIEU, je vous reconnais ; vous êtes le libérateur que j'attends. Les Juifs espèrent un Messie qui leur donnera l'empire du monde, qui les rendra contents sur la terre. Ah ! combien de Juifs parmi nous ! Combien de chrétiens qui désireraient un Sauveur qui les enrichit ; un Sauveur qui contentât leur ambition ou qui voulût flatter leur délicatesse ! Ce n'est pas là notre JÉSUS-CHRIST. À quoi le pourrons-nous reconnaître ? Écoutez, je vous le dirai par de belles paroles d'un ancien Père ! Si ignobilis, si inhonorabilis, si inglorius, meus erit Christus : « S'il est méprisable, s'il est sans éclat, s'il est bas aux yeux des mortels, c'est le JÉSUS-CHRIST que je cherche. » Il me faut un Sauveur qui fasse honte aux superbes, qui fasse peur aux délicats de la terre, que le monde ne puisse goûter, qui ne puisse être connu que des humbles de cœur. Il me faut un Sauveur qui m'apprenne par son exemple que tout ce que je vois n'est qu'un songe, qu'il n'y a rien de grand que de suivre DIEU et tenir tout le reste au-dessous de nous, qu'il y a d'autres maux que je dois craindre et d'autres biens que je dois attendre. Le voilà, je l'ai rencontré, je le reconnais à ces signes ; vous le voyez aussi, chrétiens. Reste à considérer maintenant si nous le croirons.
Il y a deux partis formés : le monde d'un côté, JÉSUS-CHRIST de l'autre. On va en foule du côté du monde, on s'y presse, on y court, on croit qu'on n'y sera jamais assez tôt. Là les délices, les réjouissances, l'applaudissement, la faveur ; vous pourrez vous venger de vos ennemis ; vous pourrez posséder ce que vous aimez ; votre amitié sera recherchée ; vous aurez de l'autorité, du crédit ; vous trouverez partout un visage gai et un accueil agréable ; il n'est rien de tel, il faut prendre parti de ce côté-là. D'autre part, JÉSUS-CHRIST se montre avec un visage sévère, il est pauvre et abandonné. L'un lui dit : « Mon Sauveur, que ne promettez-vous de semblables biens ? Vous seriez un grand et aimable Sauveur, si vous vouliez sauver le monde de la pauvreté ! — Je ne vous le promets pas. — Que je puisse contenter ma passion. — Je ne le veux pas. — Que je puisse seulement venger cette injure. — Je vous le défends. — Le bien de cet homme m'accommoderait ; je n'y ai point de droit, mais j'ai du crédit. — N'y touchez pas ou vous êtes perdu. — Qui pourrait souffrir un maître si rude ? Retirons-nous, on n'y peut pas vivre. — Mais du moins que promettez-vous ? De grands biens ? — Oui, mais pour une autre vie. — Je le prévois, mon Sauveur, vous n'aurez pas la multitude pour vous ; vous serez condamné, car le monde gagnera sa cause. On nous donne un signe pour vous connaître, mais c'est un signe de contradiction. Il s'en trouvera, même dans l'Église, qui seront assez malheureux de le contredire ouvertement par des paroles et des sentiments infidèles, mais presque tous le contrediront par leurs œuvres. — Et ne le condamnons-nous pas tous les jours ? Quand nous prenons des routes opposées aux siennes, c'est lui dire secrètement qu'il a tort et qu'il devait venir comme les Juifs l'attendent encore. S'il est votre Sauveur, de quel mal voulez-vous qu'il vous sauve ? Si votre plus grand mal c'est le péché, JÉSUS-CHRIST est votre Sauveur ; mais s'il en était ainsi, vous n'y tomberiez pas si facilement. Quel est donc votre plus grand mal ? C'est la pauvreté, c'est la misère ? JÉSUS-CHRIST n'est plus votre Sauveur ; il n'est pas venu pour cela. Voilà comme l'on condamne le sauveur JÉSUS.
Où irons-nous, mes frères, et où tournerons-nous nos désirs ? Jusqu'ici tout favorise le monde, le concours, la commodité, les douceurs présentes. JÉSUS-CHRIST va être condamné : on ne veut pas d'un Sauveur si pauvre et si nu... Prendrons-nous parti ?... — Attendons encore : peut-être que le temps changera les choses. — Peut-être ! Il n'y a point de peut-être ; c'est une certitude infaillible. Il viendra, il viendra ce terrible jour où toute la gloire du monde se dissipera en fumée ; et alors on verra paraître dans sa majesté ce JÉSUS autrefois né dans une crèche, ce JÉSUS autrefois le mépris des hommes, ce pauvre, ce misérable, cet imposteur, ce samaritain, ce pendu ! La fortune de ce JÉSUS est changée. Vous l'avez méprisé dans ses disgrâces ; vous n'aurez pas de part à sa gloire. Que cet avènement changera les choses ! Là, ces heureux du siècle n'oseront paraître, parce que, se souvenant de la pauvreté passée du Sauveur, et voyant sa grandeur présente, la première sera la conviction de leur folie, et la seconde en sera la condamnation. Cependant, ce même Sauveur, laissant ces heureux et ces fortunés, auxquels on applaudissait sur la terre, dans la foule des malheureux, tournera sa divine face au petit nombre de ceux qui n'auront pas roui de sa pauvreté, ni refusé de porter sa croix : Venez, dira-t-il, mes chers compagnons, entrez en la société de ma gloire, jouissez de mon banquet éternel...
Chrétiens, au nom de Notre-Seigneur JÉSUS-CHRIST, “qui, étant si riche par sa nature, s'est fait pauvre par l'amour de nous, pour nous enrichir par sa pauvreté,” détrompons-nous des faux biens du monde ; comprenons que la crèche de notre Sauveur a rendu pour jamais toutes nos vanités ridicules. Oui, certainement, ô mon Seigneur JÉSUS-CHRIST, tant que je concevrai bien votre crèche, les apparences du siècle ne me surprendront point par leurs charmes, elles ne m'éblouiront pas par leur vain éclat ; et mon cœur ne sera touché que de ces richesses inestimables que votre glorieuse pauvreté nous a préparées dans la félicité éternelle. Amen.

(Noël Histoire et Liturgie, Coutumes et Légendes, Littérature et Poésie, 1894)


Reportez-vous à LA FÊTE DES ROIS, fête de famille et autres usages, Histoire de la Nativité, Quels sentiments fait naître dans nos cœurs et quelles résolutions nous inspire le mystère de la nativité ?, Prière à Jésus naissant dans la Crèche, Prière au Sauveur Jésus, Venez ! Venez ! Venez !, La Veille de la Nativité de Notre-Seigneur, Les bienfaits que Jésus naissant a apportés au monde, Les premiers adorateurs de Jésus-Christ, Circonstances de la naissance du Sauveur, Jour de Noël, Fête de la bienheureuse naissance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Prière à la Sainte Vierge, en adorant l'Enfant Jésus aux pieds de la Crèche, Louanges à Marie et aux Saints qui ont spécialement aimé Jésus-Enfant, Litanies des Saints Rois-Mages, Litanies des Saints consacrés à l'Enfance de Jésus, Litanies en l'honneur de la divine Naissance du Sauveur, Litanies des Saints Anges de la Crèche, Tirées du Directoire de la dévotion à l'Enfant-Jésus, Litanies des Justes de l'Ancienne Loi, Tirées du Directoire de la dévotion à l'Enfant-Jésus, La fête de Noël doit être chère à la France, La Pantoufle dans la cheminée, Les Fêtes de Noël à Paris : l'Offrande et la fête des Lettres, un pieux et antique usage, Les Fêtes de Noël à Paris : en prière devant la Crèche, Les Fêtes de Noël à Paris : au Couvent, Les Fêtes de Noël à Paris : au Petit-Séminaire, La nuit de Noël à Marseille, Extrait d'une description des Fêtes de Noël à Bruxelles : La Crèche en famille, Un épisode des Fêtes de Noël dans les pays du Nord de l'Europe : L'Arbre de Noël, Particularités de la nuit de Noël à Bethléem, La Sainte Grotte, Bethléem, Le Santo Bambino, Les petits Prédicateurs de six et de huit ans, L'Étable de Bethléem dans l’Église de l'Ara-Coeli, L'épée et le chapeau ducal portés à la procession le jour de Noël, Description de la sainte Crèche, Son histoire, Cérémonie de l'Adoration, La Messe de Minuit à Sainte-Marie-Majeure, Les Boutiques de Noël et le Præsepio, Les Pifferari, Regard sur le triple sacrifice du Jour de Noël, Noël, Jour de sainte allégresse, Lumière sur Noël, La crèche, Méditation pour la Fête de Noël : Vous trouverez un Enfant enveloppé de langes, et couché dans une Crèche, Instruction sur la Fête de Noël, Pratique de la Dévotion à l'enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Litanies de la Sainte Famille, Visite à l'Enfant-Jésus dans la Crèche, La bénédiction de Noé à ses fils, Prophétie et figure de l'entrée des Gentils dans la vraie Église, La conduite réciproque de Ruth et de Noémi figure celle de Marie et de l'Église des Gentils, Méditation pour le Jour des Rois : Que votre Règne arrive, Instruction sur la Fête des Rois, Méditation sur l’Épiphanie : Les Mages confessent Jésus-Christ devant les hommes, Méditation sur l’Épiphanie : Les Mages à Jérusalem, Méditation pour l’Épiphanie : La vocation des mages prédite et figurée, notre vocation à la foi de Jésus-Christ, Méditation sur l’Épiphanie : Les Rois-Mages, Méditation sur l’Épiphanie : Du ministère de Marie dans la vocation des Gentils à la Foi, Remerciement, offrande et prière au Verbe de Dieu incarné, pour l'Octave de l'Épiphanie, Méditation sur l’Épiphanie, Discours aux jeunes époux, du Pape Pie XII, durant l'Octave de l’Épiphanie, le 10 janvier 1940, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 18e Méditation : Voici que l'étoile qu'ils avaient vue en Orient parut, allant devant eux, jusqu'à ce qu'elle vint s'arrêter sur le lieu où était l'enfant, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 17e Méditation : À la nouvelle de la naissance du saint Enfant, le roi Hérode fut troublé, et tout Jérusalem avec lui, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 16e Méditation : Nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 15e Méditation : Voici que les Mages vinrent de l'Orient à Jérusalem, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 21e Méditation : Cependant Marie ne perdait rien de toutes ces choses et les méditait dans son cœur, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 22e Méditation : Ils portèrent Jésus à Jérusalem, afin de l'offrir au SeigneurDévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 20e Méditation : Ayant été averti en songe de ne point aller trouver Hérode, ils retournèrent en leur pays par un autre chemin, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 19e Méditation : Se prosternant, ils l'adorèrent ; puis ayant ouvert leurs trésors, ils lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe, Méditation sur la Nativité, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 14e Méditation : On lui donna le nom de Jésus, Litanies du Saint Nom de Jésus, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 13e Méditation : On lui donna le nom de Jésus, nom qui lui avait été donné par l'ange, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 12e Méditation : Après huit jours, le saint Enfant fut circoncis, Instruction sur la Circoncision, Méditation sur la Circoncision, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 11e Méditation : Les bergers revinrent en glorifiant et en louant Dieu de tout ce qu'ils avaient vu et entendu, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 10e Méditation : Les bergers se disaient les uns aux autres : Allons jusqu'à Bethléem, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 9e Méditation : Gloire à Dieu au plus haut des Cieux, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 7e Méditation : Tout à coup l'Ange du Seigneur parut auprès d'eux, Salutation à Marie et à Jésus naissant, Litanies du Saint Enfant-Jésus, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 1re Méditation : Marie s'étant rendue avec Joseph à Bethléem, le temps de son divin enfantement arriva, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 2e Méditation : Je vous annonce un grand sujet de Joie, il vous est né aujourd'hui un Sauveur, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 3e Méditation : Marie mit au monde son fils premier-né, et l'enveloppa de langes, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 4e Méditation : Marie, après avoir enveloppé de langes le saint Enfant, le coucha dans la crèche, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 5e Méditation : Voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 6e Méditation : Il y avait là aux environs des bergers qui veillaient et se relevaient les uns les autres pendant la nuit, pour la garde de leurs troupeaux, Litanies du Saint Enfant-Jésus, et Dévotion au Saint Enfant-Jésus : Prière d'amour et Consécration.











dimanche 4 décembre 2022

Histoire de la Nativité



Un fait important dans l'histoire de la Judée, vers l'an 747-749 de Rome, mit en mouvement toute la population du petit royaume d'Hérode.
Auguste avait reçu du Sénat, pour dix ans, le renouvellement de son mandat impérial. Il venait de clore le lustre (746). Pour la troisième fois, les portes du temple de Janus avaient été fermées. Jamais, dans l'Empire, la paix n'avait été plus complète et plus universelle. Le maître du monde la met à profit pour faire le dénombrement de ses sujets. « En ces jours-là, dit saint Luc, un édit de César-Auguste ordonna de procéder au recensement de tout l'univers. Ce premier dénombrement fut accompli par le gouverneur de Syrie, Tirinus (Luc, Chap. II). » La Judée, gouvernée par Hérode, est soumise à l'édit impérial. Or tous allaient se faire inscrire aux registres publics, chacun dans sa ville natale. Joseph quitta donc la Galilée, et sa résidence de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléem. Car il était de la maison et de la famille de David. Il vint pour se faire inscrire avec Marie, son épouse. L'un et l'autre virent sans doute le doigt de DIEU dans le fait imprévu qui les amenait au lieu même où, selon les Prophètes, devait naître le Sauveur d'Israël. Malgré l'état où elle se trouvait, malgré l'hiver et les fatigues d'un long voyage, Marie suivit Joseph.
La distance de Nazareth à Bethléem est de trois à quatre journées de marche, en prenant la route directe à travers la plaine de Jizréel, les montagnes de Samarie et de Judée, par Ginea, Béthulie, Sichem, Letonah, Bethel, Tell-el-Fûl, Jérusalem et la plaine de Réphaïm. Les caravanes s'y succèdent sans interruption. Les gens du peuple vont à pied, mais il est rare, en Judée, qu'un âne ne suive pas chaque famille ; l'infatigable et sobre animal vit de peu, il porte les provisions, les vêtements et son maître : c'est la monture du pauvre. On fait halte auprès des sources, le long du chemin, à l'ombre de quelque arbre vert ; le soir, au coucher du soleil, dans la saison des pluies, on s'arrête à l'entrée des villages, au caravansérail qui sert d'abri aux voyageurs et aux bêtes ; le lendemain, à l'aube, on repart en chantant les psaumes qui parlent de Jérusalem et de la maison de Jéhovah, et, d'étape en étape, on arrive au terme du voyage.
Ainsi cheminèrent Joseph et Marie, accompagnés de ceux que l'édit d'Auguste amenait comme eux à Bethléem ou dans quelque autre ville de Juda.
Bethléem est située à deux lieues au sud de Jérusalem, par delà la plaine de Réphaïm, au cœur même des montagnes de la Judée. Elle occupe le faîte de deux collines soudées l'une à l'autre en forme de croissant. Des vallées profondes l'isolent de toutes parts ; celle du milieu, — la plus fertile, — l'Ouady-el-Karroubeh, enserrée par les deux pointes du croissant, descend en pente raide, et les murs, étagés pour retenir la terre, lui donnent l'aspect d'un vaste amphithéâtre verdoyant, couvert de vignes, d'oliviers, de figuiers, d'amandiers et de caroubiers. L'horizon, borné au nord et au couchant par les montagnes qui dominent Bethléem, s'ouvre splendide au midi et à l'orient. Voici le champ d'épis où vint glaner Ruth la Moabite, et tout auprès le petit monticule qui porte le village de Beit-Saour, où Booz avait son aire. Plus loin, le désert de Juda avec ses monts stériles, sablonneux, pareils à des amas de cendres grises. Le soleil dore cette désolation, mais rien ne germe sur ce sol dévasté. Par derrière, — dans un gouffre au-dessus duquel se dresse, comme un rempart, la masse bleuâtre et violacée des rochers de Moab, — la mer Morte cache ses eaux stagnantes. Au midi, une montagne solitaire s'élève fièrement en cône : c'est l'Hérodion, où le vieux H2rode voulut être enseveli et dormir son éternel sommeil (Didon, Jésus-Christ, t. I).
Tel est le petit pays qui vit naître David et où se pressent aujourd'hui ses descendants.
La foule était grande aux abords de Bethléem, la cité de David, parce que tous les membres de la descendance royale, réunis des divers points de la Judée, accouraient se faire enregistrer, suivant la teneur du décret impérial. Les maisons regorgent de monde. Le khan du village, le « diversorium, » dont parle saint Luc, est encombré. Lorsque Marie et Joseph arrivèrent, il n'y avait plus de place pour eux ; ils durent chercher un abri dans une grotte voisine, dans une de ces excavations qui se rencontrent fréquemment en Palestine, à mi-côte sur le flanc des collines de calcaire. L'une d'elles s'appelait la crèche ou l'étable ; elle était située à l'extrémité du pays, à la pointe qui regarde Hébron, et servait de refuge aux animaux. C'est là même que se retirent les deux voyageurs sans abri, c'est là, dans ce refuge misérable, que va naître le Fils de David, Celui que l'ange avait annoncé à sa mère comme le Saint, le Fils de DIEU, le Sauveur et l'héritier du trône éternel. Ce fait, le plus important de l'histoire, l'Évangile le raconte en deux mots sublimes de simplicité, comme s'il s'agissait du dernier des Bethléhémites : « Or, pendant qu'ils étaient là, Marie mit au monde son fils premier né. Elle l'enveloppa de langes, elle le coucha dans la crèche, car il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie. »
La foi chrétienne est restée à genoux devant cette femme et l'enfant qui repose sur son sein ; elle a appris, en les regardant, la douceur, la pauvreté, le sacrifice ; elle s'est fait de cette scène ineffable des visions toujours nouvelles, sans se lasser jamais, et sans pouvoir en épuiser la vertu, le charme et la beauté.
Ceci se passait dans une nuit de décembre, au mois de Tebeth, selon le calendrier juif, à l'insu de tous sans autre témoin que Marie et Joseph. La petite ville endormie ne soupçonne pas la naissance de Celui qui, mieux que David, doit l'immortaliser. Mais l'Esprit de DIEU est en pleine effervescence sur cette grotte et ce berceau délaissé ; il va y amener ses élus (Didon, Jésus-Christ, t. I)
Au pied de Bethléem, un peu au-delà de Beit-Saour, dans la plaine même où Booz avait ses champs d'orge et de froment, où Ruth de Moab était venue glaner, des bergers gardaient leurs troupeaux.
Les bergers, en Orient, représentent la classe infime de la population agricole ; ce sont les serviteurs des serviteurs. Le maître du champ ne travaille pas ; il a ses laboureurs, ses ouvriers et les gardiens de ses troupeaux. On les voit aujourd'hui encore, la tête couverte d'un long voile noir, une peau de mouton sur les épaules, les pieds nus ou chaussés de misérables sandales, une petite massue en chêne ou en sycomore à la main ; ils se relèvent de veille en veille, assis sous quelque rocher, autour de grands feux. Dès les premières pluies, la terre, où plus tard tombera la semence, se couvre d'herbes et de fleurs, et les troupeaux vivent de ces premières pousses.
Or, pendant que ces bergers de Beit-Saour veillaient à la garde de leurs troupeaux, une clarté céleste les inonda ; effrayés, ils virent debout, auprès d'eux, un ange du Seigneur :
— « Rassurez-vous, leur dit-il, je viens vous annoncer une joie qui sera grande pour tout le peuple. Il vous est né aujourd'hui un Sauveur, qui est le CHRIST, le Seigneur, dans la ville même de David. Voici le signe auquel vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant enveloppé de langes et couché dans la crèche. — Soudain, une multitude d'esprits célestes se joignirent à l'ange ; ils chantaient les louanges de DIEU et disaient : Gloire à DIEU dans les hauteurs du Ciel, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ! (Luc, II, 9-12) »
Le monde divin tressaille à la naissance de JÉSUS. Rien ne s'accomplit ici-bas qui n'ait été décrété là-haut ; les phénomènes terrestres sont le contre-coup de causes célestes et impénétrables. Tout l'avenir, tout le mystère de ce berceau est dans ces deux mots qui rempliront les temps et l'espace : Gloire et paix, gloire à DIEU, paix à l'homme. Désormais, la terre, qui méconnaissait DIEU, a un fils qui va nous enseigner son nom et établir son règne ; l'humanité, livrée à la loi brutale de la destruction dans la lutte pour l'existence, va connaître la loi de la paix, parce qu'elle sera régie par la loi de l'amour.
« Quand les chœurs angéliques eurent disparu dans le Cieux, les bergers se dirent l'un à l'autre : Allons à Bethléem ; allons voir cette parole qui vient de s'accomplir et que le Seigneur nous a fait connaître. — Ils vinrent en grande hâte, et trouvèrent Marie et Joseph et le nouveau-né posé dans la crèche. À ce spectacle, ils reconnurent la vérité des paroles de l'ange. »
Les bergers revinrent à leurs troupeaux, et racontèrent ce qu'ils avaient vu. On s'émerveilla de leur récit, et ils glorifiaient et louaient DIEU. Il ne semble pas cependant que le témoignage de ces pauvres gens ait ému Bethléem, ni troublé la paix et l'humilité du berceau de JÉSUS. Il resta inconnu, entre sa mère et Joseph. Mais Marie conservait en son cœur ce qu'elle entendait ; comme toutes les mères, elle faisait de ses souvenirs un trésor, une sorte de livre intérieur qu'elle relisait avec tendresse.
Le champ des bergers subsiste encore ; les troupeaux y paissent, à la saison d'hiver, comme au temps de JÉSUS, sous les oliviers, à travers les terres où reverdit le même gazon, où fleurissent les mêmes anémones. Le culte n'a jamais déserté ce lieu où resplendit le premier éclat de l'aube naissante du CHRIST. Le soir de Noël, les Bethléhémites accourent vers l'église d'Hélène, dont il ne reste que des débris, et, dans la crypte à demi-ruinée, ils prient les bergers de Beit-Saour leurs aïeux, qui furent les premiers apôtres (Didon, t. I).
Le monde entier a suivi les bergers à l'étable de Bethléem. Prosterné devant la crèche, baignant de larmes l'humble litière sur laquelle repose un DIEU, l'homme s'anéantit dans l'extase de l'amour, de l'adoration et de la reconnaissance. Oui, c'était ainsi qu'un DIEU devait naître ! Une misérable vanité humaine, ayant à choisir son berceau, l'aurait sans doute placé sur la marche d'un trône ; elle l'eût entouré des empressements d'une foule servile ; l'éclat des trompettes retentissantes eût réveillé les échos, pour annoncer à la terre la naissance d'un nouveau maître ; la chaumière aurait tressailli au signa attendu du palais. « Quelle indigence que les royautés de ce monde devant DIEU ! dit Bossuet (1er discours sur la Noël, édit. Vivès, t. VIII) ; quel silence que le bruit de nos tonnerres ; quel néant que nos grandeurs ! Ce que nous appelons la richesse n'est qu'un manteau d'emprunt pour couvrir nos vieilles misères ; ce qu'on décore du nom de puissance n'est que l'enseigne d'une plus éclatante servitude ; DIEU, descendant ici-bas, ne pouvait épouser nos pompes mensongères. » « Mais le bœuf de l'étable reconnut son Créateur, l'âne sut discerner la crèche de son DIEU (Is. I, 3) » Les anges visitèrent les campagnes de la Nativité comme aux jours où Jacob y faisait paître ses troupeaux. « Les peuples assis dans les ténèbres, à l'ombre de la mort, » courbés sous un joug de fer dans l'Ergastulum romain, « virent se lever la lumière (Is. IX, 2) » Les décrets de salut enregistrés, dès l'éternité, dans les conseils de la Providence, sont accomplis. Le Verbe s'est fait chair. Gloire à DIEU et paix aux hommes ! Des bergers sont les premiers adorateurs du Roi immortel de la paix, qui vient de naître ; les prémices du Pasteur divin, qui va réunir les troupeaux des générations humaines dans le bercail de son Église. Marie, la Vierge Immaculée, les introduit près de l'enfant que ses mains ont enveloppé de langes, qu'elle a le droit de nommer son Fils et le devoir d'adorer comme son DIEU. Joseph, l'héritier de David, contemple avec eux le Chef promis à Israël, dont le règne n'aura pas de fin. Seules, de telles pompes convenaient au Verbe incarné ; sa divinité éclate mieux dans la nudité de l'étable et dans l'abaissement de la crèche !

(Noël Histoire et Liturgie, Coutumes et Légendes, Littérature et Poésie, 1894)


Reportez-vous à Le Mystère de Noël, Quels sentiments fait naître dans nos cœurs et quelles résolutions nous inspire le mystère de la nativité ?, Prière à Jésus naissant dans la Crèche, Prière au Sauveur Jésus, Venez ! Venez ! Venez !, La Veille de la Nativité de Notre-Seigneur, Les bienfaits que Jésus naissant a apportés au monde, Les premiers adorateurs de Jésus-Christ, Circonstances de la naissance du Sauveur, Jour de Noël, Fête de la bienheureuse naissance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Prière à la Sainte Vierge, en adorant l'Enfant Jésus aux pieds de la Crèche, Louanges à Marie et aux Saints qui ont spécialement aimé Jésus-Enfant, Litanies des Saints Rois-Mages, Litanies des Saints consacrés à l'Enfance de Jésus, Litanies en l'honneur de la divine Naissance du Sauveur, Litanies des Saints Anges de la Crèche, Tirées du Directoire de la dévotion à l'Enfant-Jésus, Litanies des Justes de l'Ancienne Loi, Tirées du Directoire de la dévotion à l'Enfant-Jésus, La fête de Noël doit être chère à la France, La Pantoufle dans la cheminée, Les Fêtes de Noël à Paris : l'Offrande et la fête des Lettres, un pieux et antique usage, Les Fêtes de Noël à Paris : en prière devant la Crèche, Les Fêtes de Noël à Paris : au Couvent, Les Fêtes de Noël à Paris : au Petit-Séminaire, La nuit de Noël à Marseille, Extrait d'une description des Fêtes de Noël à Bruxelles : La Crèche en famille, Un épisode des Fêtes de Noël dans les pays du Nord de l'Europe : L'Arbre de Noël, Particularités de la nuit de Noël à Bethléem, La Sainte Grotte, Bethléem, Le Santo Bambino, Les petits Prédicateurs de six et de huit ans, L'Étable de Bethléem dans l’Église de l'Ara-Coeli, L'épée et le chapeau ducal portés à la procession le jour de Noël, Description de la sainte Crèche, Son histoire, Cérémonie de l'Adoration, La Messe de Minuit à Sainte-Marie-Majeure, Les Boutiques de Noël et le Præsepio, Les Pifferari, Regard sur le triple sacrifice du Jour de Noël, Noël, Jour de sainte allégresse, Lumière sur Noël, La crèche, Méditation pour la Fête de Noël : Vous trouverez un Enfant enveloppé de langes, et couché dans une Crèche, Instruction sur la Fête de Noël, Pratique de la Dévotion à l'enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Litanies de la Sainte Famille, Visite à l'Enfant-Jésus dans la Crèche, La bénédiction de Noé à ses fils, Prophétie et figure de l'entrée des Gentils dans la vraie Église, La conduite réciproque de Ruth et de Noémi figure celle de Marie et de l'Église des Gentils, Méditation pour le Jour des Rois : Que votre Règne arrive, Instruction sur la Fête des Rois, Méditation sur l’Épiphanie : Les Mages confessent Jésus-Christ devant les hommes, Méditation sur l’Épiphanie : Les Mages à Jérusalem, Méditation pour l’Épiphanie : La vocation des mages prédite et figurée, notre vocation à la foi de Jésus-Christ, Méditation sur l’Épiphanie : Les Rois-Mages, Méditation sur l’Épiphanie : Du ministère de Marie dans la vocation des Gentils à la Foi, Remerciement, offrande et prière au Verbe de Dieu incarné, pour l'Octave de l'Épiphanie, Méditation sur l’Épiphanie, Discours aux jeunes époux, du Pape Pie XII, durant l'Octave de l’Épiphanie, le 10 janvier 1940, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 18e Méditation : Voici que l'étoile qu'ils avaient vue en Orient parut, allant devant eux, jusqu'à ce qu'elle vint s'arrêter sur le lieu où était l'enfant, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 17e Méditation : À la nouvelle de la naissance du saint Enfant, le roi Hérode fut troublé, et tout Jérusalem avec lui, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 16e Méditation : Nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 15e Méditation : Voici que les Mages vinrent de l'Orient à Jérusalem, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 21e Méditation : Cependant Marie ne perdait rien de toutes ces choses et les méditait dans son cœur, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 22e Méditation : Ils portèrent Jésus à Jérusalem, afin de l'offrir au SeigneurDévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 20e Méditation : Ayant été averti en songe de ne point aller trouver Hérode, ils retournèrent en leur pays par un autre chemin, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 19e Méditation : Se prosternant, ils l'adorèrent ; puis ayant ouvert leurs trésors, ils lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe, Méditation sur la Nativité, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 14e Méditation : On lui donna le nom de Jésus, Litanies du Saint Nom de Jésus, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 13e Méditation : On lui donna le nom de Jésus, nom qui lui avait été donné par l'ange, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 12e Méditation : Après huit jours, le saint Enfant fut circoncis, Instruction sur la Circoncision, Méditation sur la Circoncision, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 11e Méditation : Les bergers revinrent en glorifiant et en louant Dieu de tout ce qu'ils avaient vu et entendu, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 10e Méditation : Les bergers se disaient les uns aux autres : Allons jusqu'à Bethléem, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 9e Méditation : Gloire à Dieu au plus haut des Cieux, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 7e Méditation : Tout à coup l'Ange du Seigneur parut auprès d'eux, Salutation à Marie et à Jésus naissant, Litanies du Saint Enfant-Jésus, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 1re Méditation : Marie s'étant rendue avec Joseph à Bethléem, le temps de son divin enfantement arriva, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 2e Méditation : Je vous annonce un grand sujet de Joie, il vous est né aujourd'hui un Sauveur, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 3e Méditation : Marie mit au monde son fils premier-né, et l'enveloppa de langes, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 4e Méditation : Marie, après avoir enveloppé de langes le saint Enfant, le coucha dans la crèche, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 5e Méditation : Voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 6e Méditation : Il y avait là aux environs des bergers qui veillaient et se relevaient les uns les autres pendant la nuit, pour la garde de leurs troupeaux, Litanies du Saint Enfant-Jésus, et Dévotion au Saint Enfant-Jésus : Prière d'amour et Consécration.











dimanche 6 novembre 2022

Acte héroïque de charité envers les âmes du Purgatoire



On ne peut témoigner plus d'amour qu'en sacrifiant sa vie pour ses amis. (S. Jean, XV, 13)

Il y a eu des hommes dévoués aux intérêts des âmes du purgatoire, qui ne se sont pas bornés à faire des prières, des aumônes, des jeûnes en faveur de ces âmes ; ils ne se sont pas contentés de leur céder le fruit satisfactoire de toutes les bonnes œuvres de leur vie, ils ont poussé l'héroïsme de leur charité jusqu'à leur céder toutes les satisfactions que l'on offrirait pour eux après leur mort. Nous ne saurions mieux faire que d'imiter un dévouement aussi parfait et d'accomplir, nous aussi, l'acte héroïque de charité envers les saintes âmes. Cet acte est une offrande ou un don volontaire que nous faisons de toutes nos œuvres satisfactoires personnelles pendant notre vie et des suffrages qui nous seront appliqués après notre mort, et que nous déposons dans les mains de la très sainte Vierge, afin que cette tendre Mère en soit la distributrice, les dispensant, selon son gré, aux âmes du purgatoire qu'elle veut délivrer de leurs peines. Ce que nous donnons par cet acte, c'est le fruit spécial et personnel qui nous revient de ces satisfactions et suffrages. Cette donation n'empêche point de prier pour soi, pour ses parents, d'accomplir ses pratiques de piété. Par ce don, l'on applique ou l'on donne le seul fruit satisfactoire de ses œuvres ; les fruits de mérite et d'impétration vous demeurent toujours (1). Croyons-le bien, cet acte, qui mettra le comble à notre charité pour les morts, loin de nous être préjudiciable, nous sera très avantageux. Ne craignons pas de nous exposer à demeurer nous-mêmes trop longtemps en purgatoire, si nous cédons aux saintes âmes tout ce qu'on fera pour nous après notre mort. Dieu ne se laisse pas vaincre en générosité, et il trouvera sûrement dans sa miséricorde le moyen de récompenser notre charité. Peut-être cet acte héroïque, que nous craignons de voir prolonger indéfiniment notre propre expiation, sera-t-il cause que nous serons tout à fait exemptés des feux du purgatoire. Si, en effet, nous entrons d'autant plus vite au ciel que notre amour de Dieu est plus grand, quel moyen plus sûr pouvons-nous prendre pour abréger le temps de nos souffrances, que de faire un acte où se trouve renfermé le zèle le plus pur, l'amour le plus désintéressé pour la gloire de Dieu ? D'ailleurs, ainsi que nous l'avons déjà dit, plusieurs siècles des plus grands tourments du purgatoire ne sont rien en comparaison du moindre degré de gloire de plus dans le ciel. En ce monde, la pensée du supplice du feu fait une vive impression sur notre imagination, et le bonheur de la gloire du ciel nous trouve presque insensibles ; mais, en l'autre vie, nous consentirions volontiers à passer des milliers d'années dans les feux du purgatoire si par là nous pouvions plaire à Dieu et ajouter le moindre petit fleuron à notre couronne de gloire. Or, puisque, à chaque mérite que nous acquérons, correspond un degré de gloire, combien ne serons-nous pas abondamment récompensés en accomplissant l'acte héroïque en faveur des morts, acte qui nous permettra d'acquérir, jusqu'au sein du purgatoire, des mérites d'autant plus grands que seront grandes les souffrances de ce lieu d'expiation.
Ne craignons donc pas de nous montrer trop généreux. On ne perd jamais rien en perdant pour Dieu et pour ceux qu'il aime de l'amour le plus sincère et le plus tendre.

(1) L'acte héroïque de charité a été enrichi des plus précieuses faveurs. Les fidèles qui l'ont accompli peuvent gagner l'indulgence plénière, applicable seulement aux âmes du purgatoire toutes les fois qu'ils feront la communion, visitant ce jour-là une église ou un oratoire public, et y priant selon l'intention de Sa Sainteté. Ils gagneront aussi une indulgence plénière tous les lundis, en entendant la messe pour le soulagement de ces mêmes âmes, moyennant la visite d'une église et la prière comme ci-dessus. Ils peuvent enfin appliquer aux défunts toutes les indulgences qui ne leur sont point applicables en vertu des concessions, et qui ont été accordées ou qui le seront dans la suite. (Pie IX, 30 sept. 1862)
Aucune formule n'est prescrite pour faire cet acte ; il suffit de le faire de cœur. On pourrait adopter la suivante :
Ô Marie, Mère de miséricorde, je fais entre vos mains, en faveur des saintes âmes du purgatoire, l'entier abandon de mes œuvres satisfactoires pendant ma vie, et des suffrages qui me seront appliqués après la mort, et ne me réserve que la compassion de votre cœur maternel.


Bouquet spirituel. — Moi qui ai promis cent pour un à ceux qu’anime mon amour, je veux augmenter le degré de gloire qui t'attend, en récompense de ce que, pour les âmes du purgatoire, tu t'es dépouillée de toutes tes satisfactions.


Histoire choisie

À Munster, en Westphalie, vers le milieu du XVIIe siècle, éclata un mal contagieux qui faisait chaque jour d'innombrables victimes. Au milieu de la frayeur générale, on vit alors le P. Jean Fabricius, jésuite, se dévouer pour les malades, les visiter, leur porter des remèdes. Il les confessait, les administrait lui-même, les ensevelissait de ses mains, et montait ensuite pour eux au saint autel. C'était, parmi ses exercices de piété, le plus cher à son cœur et celui qu'il recommandait davantage, que de dire la messe de Requiem toutes les fois que les règles ecclésiastiques le permettaient.
Ainsi que Dieu le permet souvent, cette multitude d'œuvres méritoires fut récompensée en même temps qu'encouragée par plusieurs apparitions des âmes pour lesquelles il priait. Les unes le suppliaient de hâter leur délivrance ; celles-ci le remerciaient de ce qu'il avait déjà fait et lui annonçaient que l'heure du triomphe était venue pour elles. Le plus grand prodige de charité fut celui qu'il accomplit à sa mort. Avec une générosité qu'on ne saurait assez admirer, il fit le sacrifice de tous les mérites, prières, messes, indulgences, mortifications qui lui seraient appliqués, et s'en dépouilla en faveur des âmes souffrantes. Testament en vérité sublime !

(Extrait du Mois de novembre sanctifié ou dévotion aux âmes du Purgatoire)


Secourez, non de vos larmes, mais de vos prières, de vos aumônes, de vos sacrifices, celui qui n'est plus. (S. Augustin)



Reportez-vous à Le « De profundis », Prière pour obtenir une bonne mort, composée par Mgr Devie, Évêque de Belley, Quelques-unes des pratiques les plus profitables aux âmes du Purgatoire, Ordre d'intentions à observer en priant pour les âmes du Purgatoire, Conclusion sur la dévotion aux âmes du Purgatoire, C'est une erreur de s'en remettre sur les autres du soin d'apaiser la colère de Dieu, L'affection pour les amis et les parents meurt point avec eux, Communion sainte entre la terre et le Purgatoire, Zèle de Saint Louis Bertrand pour les âmes du Purgatoire, Purgatoire imposé à ceux qui résistent à la Parole de Dieu, Double prodige des âmes du purgatoire : Vous qui dérobez, vous serez dérobé vous-même, Les âmes délivrées venant au-devant de leurs bienfaiteurs, La peine du Purgatoire prolongée jusqu'à l'acquittement des dettes, Combien Dieu aime qu'on prie pour ses parents défunts, Les âmes du Purgatoire demandent un souvenir, Récompense assurée à l'aumône pour les âmes du Purgatoire, L'or et l'argent des vertus doivent souvent être purifiés par le feu, Protection spéciale de Marie : le zèle pour les âmes du Purgatoire récompensé, Efficacité de la prière des justes en faveur des âmes du Purgatoire : L'exemple de Sainte Thérèse d'Avila, Combien la prière est utiles aux âmes du Purgatoire, L'intercession des Justes apaise la colère divine, Les souffrances de cette vie ne sont pas comparables à la gloire future, Vivons si pieusement que nous puissions éviter le purgatoire ou, au moins, n’y pas brûler trop longtemps, Le Seigneur révèle les mystères du royaume de la mort, Dieu instruit les vivants sur les mystères de l'autre vie, L'amour du prochain doit s'étendre au-delà de cette vie, Prière pour les morts, Instruction sur la Fête de la Commémoration des Morts, Prière pour le repos de l'âme d'une pieuse mère, L’œil de la justice divine, Plaintes douloureuses des âmes du purgatoire, La crainte du Purgatoire fait taire la volupté, Combien effrayants sont les tourments du Purgatoire, Le Fils de l'homme rendra à chacun selon ses œuvres, Apparitions et Révélations, le témoignage de Saint Thomas d'Aquin sur les âmes du Purgatoire, Protection miraculeuse, Rigueur de la justice divine, Un Purgatoire plus long à qui n'a pas prié pour les morts, Accusations du démon contre les morts, Prière à Marie pour lui demander sa protection à l'heure de la mort, Prière pour obtenir une bonne mort, Supplications à Marie pour les âmes du Purgatoire, La divine Marie et le scapulaire, Suffrages conformes aux bonnes œuvres accomplies pendant la vie, Grand pécheur délivré par une âme du purgatoire, Si vous faites du bien, vos bienfaits vous attireront de grandes grâces, Prière à Marie pour ses parents en Purgatoire, Méditation pour la Fête de Notre-Dame des Anges, Extrait du Sermon sur la Mort de Saint Robert Bellarmin, Reconnaissance des âmes du Purgatoire ou comment les âmes du Purgatoire interviennent aussi pour leurs bienfaiteurs dans les choses temporelles, Bonté des Anges pour les pauvres âmes du Purgatoire, Dévotion aux Saints Anges : Travailler à la conversion des âmes et à leur soulagement dans les flammes du Purgatoire, en l'honneur des saints Anges, Valeur du Saint Sacrifice en faveur des âmes du Purgatoire, Le pardon d'une offense soulage les âmes souffrantes, Protection des âmes du Purgatoire, Une âme souffrant le tourment du feu pour avoir écouté plutôt les conseils du sang que ceux de la piété, La dévotion du Saint Rosaire, pour le soulagement des âmes du Purgatoire, Sainte usure de ceux qui appliquent leurs œuvres au soulagement des défunts, Celui qui souffre pieusement ici-bas va tout droit au repos éternel,Reconnaissance des âmes pour leurs bienfaiteurs, Les âmes qui gémissent dans le feu du purgatoire trouveraient leur soulagement dans de petites choses, et on les leur refuse !, Admirable commerce de charité entre les vivants et les défunts, Pour entrer au Ciel il faut être exempt de la moindre faute, Neuvaine pour le soulagement des âmes du Purgatoire, Souffrances des âmes qui ont donné du scandale, Ingratitude des héritiers envers leurs bienfaiteurs ou comment Dieu permet à une âme abandonnée dans le purgatoire de solliciter les suffrages de ses frères, Le Ciel bénit ceux qui prient pour les morts, Les peines du Purgatoire conformes aux fautes commises, Prières pour chaque jour de la semaine, en faveur des âmes du Purgatoire, Les souffrances du Purgatoire, bien que passagères, paraissent extrêmement longues, C'est se délivrer soi-même que de secourir les âmes du Purgatoire, Chapelet des actes de Foi, d'Espérance et de Charité, en faveur des Âmes du PurgatoireComment les prières d'un saint délivrent quantité d'âmes, La Mère de Dieu, Mère des Âmes du Purgatoire, Une âme du Purgatoire rappelée à l'expiation sur la Terre, Le Purgatoire des paroles inconvenantes, La conversion renvoyée au soir de la vie conduit l'âme à la cruelle faim du Purgatoire, Dieu exauce les prières des communautés ferventes en faveur des défunts, Ne pas soulager les défunts par les aumônes, c'est se priver soi-même de grands avantages spirituels, Excellence des suffrages en faveur des morts, La Charité bien comprise nous fait un devoir très-pressant de subvenir aux nécessités des âmes du Purgatoire, Un saint Frère franciscain reconnaît, dans une étonnante vision, un de ses compagnons mort quelque temps auparavant, Enseignement de l'Église sur le Purgatoire, Dévotion au Crucifix, Méditation pour le jour des morts, Chapelet pour le repos des âmes du Purgatoire, Exercice sur les quatorze stations du chemin de la Croix pour les âmes du Purgatoire, Litanies pour les Fidèles Trépassés, Méditation pour le Jour de la Commémoration des morts, La Sainte Vierge Marie, Mère de Miséricorde, Dévotion en faveur des âmes du Purgatoire, Méditation sur la peine qu'on endure dans le purgatoire, Les indulgences pour les fidèles défunts, Offrir sa journée pour les âmes du Purgatoire, La pensée du Purgatoire doit nous inspirer plus de consolation que d'appréhension, Nous devons secourir tous les morts, même ceux que nous croyons déjà au Ciel, Méditation sur la durée des souffrances du purgatoire et l'oubli des vivants à l'égard des morts, Nous devons secourir tous les morts, même ceux que nous croyons déjà au Ciel, Être en état de grâce pour que nos prières soient utiles aux âmes du Purgatoire, Les différents moyens de soulager les morts, Quelles sont les âmes qui vont en purgatoire, La pensée du Purgatoire nous instruit sur la gravité du péché véniel, De la méditation de la mort, La pensée du purgatoire nous prouve la folie de ceux qui ne travaillent pas à l'éviter, Pour éviter le purgatoire endurons nos afflictions en esprit de pénitence, Le Purgatoire, motif de patience dans les maladies, Méditation sur les motifs qui doivent nous engager à secourir les âmes du purgatoire (1/4), Méditation sur les défauts qui rendent infructueuse notre piété envers les morts, Premier moyen propre à soulager les âmes du Purgatoire : Le Saint Sacrifice de la Messe, Deuxième moyen propre à secourir les âmes du Purgatoire : Prières, jeûnes, aumônes..., Les indulgences, troisième moyen propre à secourir les âmes du Purgatoire, Pour que le nom de Dieu soit sanctifié, pour que son règne arrive, et pour que sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel, secourons les âmes du Purgatoire, Méditation sur la piété envers les morts, toute chrétienne et cependant inutile, La précieuse mort de Saint Philippe Benizi, Première méditation de préparation à la mort : Rends-moi compte de ton administration, Seconde méditation de préparation à la mort : Voici l'époux qui vient ; allez au-devant de lui, Troisième méditation de préparation à la mort : Que me présenteront le passé, le présent et l'avenir ?, Quatrième méditation de préparation à la mort : Les Portes de la mort vous ont-elles été ouvertes ?, Du jugement et des peines des pécheurs, Tu es poussière et tu retourneras en poussière, Méditation sur l'emploi du temps, Méditation sur la conscience, Méditation sur le repos de la Conscience, Méditation sur l’aveuglement de la Conscience, Méditation sur la Préparation à la mort, Méditation sur la pensée de la mort, Méditation sur la justice de Dieu, Méditation sur le Jugement de Dieu, Personne n'est-il revenu de l'Enfer ?, Exercice pour la bonne mort, Méditation sur le désir de la mort, Méditation sur la crainte de la mort, Saint Philippe de Néri : Que faites-vous maintenant ?... Et après ?, La mort est ordinairement conforme à la vie : L'exemple de deux Curés, Par son nom, le cimetière prêche la résurrection de la chair, Défendre le Cimetière, Bénédiction du Cimetière, Puissance des démons sur les morts, Nos devoirs à l'égard du Cimetière, Le Cimetière au XIXe siècle : Le corps chef-d’œuvre de Dieu, Enterrements autour des églises, Immortalité de l'âme, Cérémonies de L’Église et prière pour les morts, L'Univers et la Bible, prédicateurs de la résurrection, car oui, nous ressusciterons !, Comment les peuples païens ont dissipé une grande partie du patrimoine de vérités reçu des pères du genre humain, mais ont conservé le dogme de l'existence et de l'immortalité de l'âme, Méditation sur la fausse sécurité des Pécheurs, Méditation sur les défauts qui rendent infructueuse notre piété envers les morts, Prière à saint Joseph pour obtenir une bonne mort, Sentiments et prières à l'occasion de la mort d'une personne qui nous était spécialement chère, Le Jour de la Toussaint : Méditation sur le bonheur du ciel, 1re Méditation pour la Fête de Tous les Saints : Bienheureux les pauvres d'esprit, parce que le royaume des cieux est à eux, 2e Méditation pour la Fête de Tous les Saints : J’entendis dans le ciel comme la voix d'une grande multitude, 3e Méditation pour la Fête de Tous les Saints : Application des sens, Litanies de la bonne mort, Vision de l'Enfer de Sainte Thérèse d'Avila, La voie qui conduit au Ciel est étroite, et Litanie pour les âmes du Purgatoire.