dimanche 27 décembre 2020

Les Fêtes de Noël à Paris : au Petit-Séminaire



Souvenir de jeunesse


De tous temps, les fêtes de Noël furent, pour la jeunesse chrétienne élevée dans cette pieuse maison d'éducation, un des épisodes de la vie écolière les plus aimés et les plus désirés ; mais, en ces années-là, la célébration des saintes solennités de la naissance du Sauveur sembla prendre un caractère d'expansion plus naïve, qui laissait dans les cœurs des impressions ineffaçables.

Dès le commencement de l'Avent, l'attention des enfants était attirée sur le grand mystère dont on allait célébrer l'anniversaire par des instructions spéciales.
On les voyait, les uns après les autres, durant les récréations de la journée, soustraire quelques instants à leurs jeux, pour aller réciter au pied des autels cette prière touchante de leur Manuel (Manuel des Petits-Séminaires, Mgr Dupanloup).
« Ô mon Sauveur, encore quelques jours, et nous célèbrerons l'anniversaire de ce moment heureux où vous êtes descendu des cieux, où vous êtes né dans une étable, où vous vous êtes fait petit enfant... Mais pour célébrer le touchant mystère de votre Nativité, pour recueillir les grâces de salut que vous apporterez au monde, pour mériter de m'approcher de votre humble berceau, de vous adorer avec les Anges, avec Marie et Joseph, avec les bergers de Bethléem ; et surtout pour vous offrir un cœur où il vous soit doux de reposer : ah ! je le comprends, il ne faut pas que je consume dans la tiédeur, l'immortification et le péché, ces jours qui me doivent préparer à la grande fête où vous vous montrerez à nous si aimable. C'est pour prévenir, ô mon Dieu, un si grand malheur ; c'est pour ne pas être étranger ; en ce beau jour de votre naissance, à la joie que vous répandrez dans tous les cœurs qui vous aiment, que je viens me prosterner humblement devant vous, et vous conjurer de dissiper ma langueur et mon indifférence, et de m’inspirer les sentiments qui peuvent me préparer dignement à votre bienheureuse naissance. »

Neuf jours avant Noël, commençait une neuvaine plus exclusivement préparatoire. La petite méditation que nous faisions chaque matin dans la salle de nos exercices, réunis à nos maitres, avait pour objet l'explication de ces prières connues sous le nom de grandes Antiennes (On les nomme encore les antiennes de l'O, parce que toutes commencent par cette exclamation : O Sapientia !... O Adonai !... O Radix Jesse !...), que l'Église met sur les lèvres de ses ministres à partir du 15 décembre. Le soir, à la chapelle, sous les yeux de Notre- Seigneur, nous chantions quelques strophes du Rorate, coeli, desuper. Ainsi deux fois le jour, à notre réveil et au moment de nous endormir, nous reportions notre pensée et nos cours vers la naissance du Sauveur, en répétant quelques-uns des soupirs, quelques-uns des élans embrasés que poussaient autrefois les saints patriarches et les prophètes dans l'attente du Messie : O cieux ! ouvrez-vous donc ; laissez tomber votre plus pure rosé !... O Sagesse éternelle ! hâtez-vous, venez nous instruire. Ô Adonaï ! venez nous sauver dans la force de votre bras !...

La veille de Noël, la préparation devenait plus intime encore. Durant les longues études de l'après-midi, tous les élèves allaient trouver leurs confesseurs : toutes les consciences se purifiaient au saint tribunal ; tous les cours où Jésus devait reposer par la sainte communion se disposaient à lui offrir un berceau d'innocence et de pureté.

L’étude du soir, qui les autres jours de l'année se prolongeait jusqu'à sept heures et demie, était interrompue vers six heures. Nous nous réunissions alors pour quelques moments dans la salle de nos exercices : nous chantions une dernière fois ce cantique :

Venez, divin Messie,
Sauvez nos jours infortunés ;
Venez source de vie ! venez, venez, venez !


Puis, nous récitions ensemble cette touchante prière :
« Seigneur Jésus ! venez, ne tardez plus ! n'y a-t-il pas assez longtemps que nous languissons dans l'attente ? O cieux ! ouvrez-vous donc enfin ! O terre, laisse donc enfin paraître, comme la plus pure de tes fleurs, comme le plus précieux de tes fruits, ce Sauveur si désiré !... O nuit heureuse, que l'univers attend, venez ! venez ! Heure fortunée, qui sonnera l'anniversaire de la naissance de mon Jésus, hâte-toi donc !... »

Après un léger repas, nous montions dans nos dortoirs.
Le sommeil était prompt, doux et profond, comme il l'est à douze ans, à quinze ans : peut-être le souvenir de Noël revenait-il en rêve à quelques-uns, en faisant monter de leurs cœurs jusque sur leurs lèvres quelques-unes des aspirations qu'avait murmurées leur âme avant de laisser leurs membres s'endormir... Heureux enfants !

Notre sommeil durait-il tout la nuit ? Oh ! non. Onze heures et demie sonnaient à peine, que la cloche retentissait à toute volée dans les cours de la maison ; et soudain, dans nos dortoirs, par-dessus cette voix si éclatante, se faisaient entendre des accents angéliques, nous conviant aux mystères de la Crèche. C'étaient les voix de nos musiciens qui, réunis en chœur, nous répétaient, à l'instar des Anges de Bethléem : Gloria in altissimis Deo... Venite in Bethleem.
Faut-il ajouter que, malgré l'accablement d'ailleurs si profond d'un premier sommeil, aucun de nous n'était sourd à cette harmonie ; et que ceux que leur couche, en d'autres circonstances, pouvait quelquefois trouver retardataires, étaient les plus prompts, les plus diligents.

Un peu avant minuit, nous entrions dans notre chapelle, d'où s'échappaient les éclats de ce joyeux noël, que nos musiciens venaient d'entonner :

J'entends là-bas dans la plaine
Les anges, descendus des cieux,
Chanter à perte d'haleine.....
. . . . . . . . . . . . . .
Ils annoncent la naissance
Du Libérateur d'Israël.....
. . . . . . . . . . . . . . .
Cherchons tous l'heureux village
Qui l'a vu naître sous ses toits ;
Offrons-lui le tendre hommage
Et de nos cœurs et de nos voix.


Mais que dis-je ? notre chapelle ! Ce n'était plus elle, elle telle que nous la connaissions avec ses tableaux, ses peintures murales, ses dorures... C’était Bethléem, c'était la sainte étable, c'était la crèche !
Il me semble encore voir ces choses, quoique bien des années se soient écoulées, quoique mes yeux aient depuis contemplé bien d'autres merveilles !
Oh ! qu'il était aimable et gracieux ce petit Jésus ! qu'il était éblouissant de lumière ! comme il étendait les bras vers nous ! on eût dit qu'il nous attendait, qu'il nous appelait tous... Comme Marie le regardait avec amour ! et Joseph, quel sentiment d'admiration semblait pénétrer son visage et tout son maintien ! Et dans ces trois bergers, qui se pressaient autour de la Sainte Famille, que d'émotions diverses ! L'un était presque étendu à terre, dans l'attitude de l'adoration la plus profonde ; un autre, la joie dans les yeux, élevait les bras vers le ciel ; le troisième, les mains jointes, contemplait Jésus. Ah ! véritablement, comme tous ces personnages, de grandeur naturelle et délicieusement représentés, parlaient à nos yeux et à nos cœurs !
Et puis, cette paille dont le sanctuaire était empli... cette petite crèche de bois au milieu de laquelle apparaissait Jésus... ces murailles, à demi ruinées par le temps, qui nous entouraient... ces mille détails de l'étable que nos yeux apercevaient :
Ici le râtelier, là des instruments de berger, à droite la grande figure du bœuf qui semblait étonné, à gauche celle de l'âne ; un peu au-dessus, sur une poutre, deux tourterelles qui venaient de cesser de roucouler pour regarder Jésus et nous inviter à faire de même... Et puis, dans le lointain, ce transparent, délicieusement disposé, sur lequel se dessinaient les montagnes de la Judée, la colline de Bethléem, le toit des chaumières, les brebis, les troupeaux... et puis, dans les airs, au milieu d'une gloire lumineuse, ce groupe d'Anges... Encore une fois, quel langage expressif avaient pour nous toutes ces pieuses représentations !
Qui de nous n'était heureux d'être sous l'influence d'une douce illusion... et quand surtout du haut de la tribune, où se tenaient nos musiciens, ils reprenaient le refrain du cantique commencé :
Gloria in excelsis Deo !
l'illusion ne devenait-elle pas une réalité ?

Le souvenir des Anges messagers de la naissance du Sauveur, nous était encore rappelé par nos jeunes camarades de la congrégation dite des Saints-Anges : on les voyait sur deux rangs, à quelque distance de la crèche, avec leurs longues soutanes rouges et leurs belles aubes à dentelles rehaussées d'une ceinture rose à franges d’or : cette aimable phalange de jeunes enfants semblait composer la garde d'honneur du nouveau-né.

Pendant la sainte messe, que célébrait ordinairement notre bien-aimé Supérieur, sur un autel tout agreste, au milieu même de l'étable, nous chantions tous ensemble ce cantique si connu et si aimé :

Il est né le divin Enfant !
Jouez, hautbois ; résonnez, musettes !.....
Chantons tous son avènement.
. . . . . . . . . . . . .
Ah ! qu'il est beau, qu'il est charmant !
Ah ! que ses grâces sont parfaites !.....
Qu'il est doux ce divin Enfant !
. . . . . . . . . . . . .
Une étable est son logement,
Un peu de paille est sa couchette.....
Pour un Dieu quel abaissement !
. . . . . . . . . . . . .
Il veut nos cours ; il les attend,
Il veut en faire la conquête :
Qu'ils soient à lui dès ce moment.....


Lorsque la clochette avait annoncé l'élévation, nos musiciens chantaient :

Quel silence dans cette enceinte !
Je vois régner partout le calme de la nuit,
L'airain sacré sonne minuit.....
Salut, heure sublime et sainte !.....
. . . . . . . . . . . . .

Voici l'heure où le Verbe auguste,
le fils de l'Éternel descend du haut des cieux.
Par vos concerts harmonieux,
Séraphins, saluez le Juste,
Et nous, peuples, prosternons-nous !.....


Et puis, un instant après, ils reprenaient :

Il est accompli ce mystère.....
Le saint d'Israël vient de naître !
Héritiers de Jacob, adorez votre Roi.....
Venez vous ranger sous sa loi.....
. . . . . . . . . . . . .

Donnez des fleurs et des guirlandes,
Pour orner le berceau de ce divin Enfant.
Jamais un objet si charmant,
Ne fut digne de vos offrandes.
Venez, offrez-lui sans retour
Vos vœux, vos cœurs et votre amour
(Ce cantique avait été composé par M. l'abbé de Sambucy. Au Manuel, page 270)

Comme, au moment de la communion, tous les cœurs étaient fervents ! Comme, en foulant de nos pieds, pour aller à la sainte table, cette paille qui entourait la crèche de Jésus, nous lui demandions que nos cœurs fussent pour lui un berceau plus aimable !... Comme, au retour, chacun de nous lui disait avec sincérité :
« Ô Jésus, mon Sauveur ! plus vous cherchez à vous rendre méconnaissable à mes yeux, plus vous êtes cher à mon cœur. Vous avez beau vous cacher sous les traits d'un faible enfant, vous n'en êtes pour moi que plus aimable. Plus vous descendez, plus vous souffrez, plus vous pleurez,... plus je vous aime. — Je vous aime, soit que vous gardiez le silence, soit que vous poussiez vers moi de faibles cris, des gémissements et des pleurs, pour vous plaindre de ma froideur, accuser mon ingratitude et triompher enfin de mon indifférence. Je vous aime, soit que vous permettiez à mon amour d'apaiser vos douleurs ou à mon repentir de vous baigner de ses larmes en essuyant les vôtres. Je vous aime, soit que vous daigniez recevoir mes larmes en les payant d'un regard, soit que vous-même développiez vos bras de vos langes, tendiez vers moi vos petites mains, et m’entouriez de vos divins embrassements. — Ô Jésus ! je ne vous demande plus que de vous aimer toujours. Je vous le demande par votre sainte mère ; par ces bons bergers, images des cœurs purs et fidèles ; par le pauvre appareil de votre naissance, par la paille de votre crèche, par vos cris, par vos larmes !... » (Manuel, page 271)

Avant de nous retirer, nous chantions encore quelques couplets d'un noël. Ceux-ci étaient choisis de préférence :

Amour, honneur, louange,
Au Dieu sauveur dans son berceau !
. . . . . . . . . . . . .

Il calme le courroux des cieux :
La paix, par sa naissance,
Va régner en tous lieux.
. . . . . . . . . . . . .

Ce Dieu qui naît pour notre amour
Nous ouvre la céleste cour.....
. . . . . . . . . . . . .

Au vrai bonheur il nous conduit.
. . . . . . . . . . . . .

Sous son heureux empire,
La joie est à nous pour jamais.


Il était environ deux heures du matin lorsque nous quittions la chapelle.
Nos dortoirs ne nous réclamaient point encore : nous étions attendus au réfectoire... le réveillon était prêt.
Que de joie encore ici, que d'expansion !...
Ô fête délicieuse ! ô nuit bien-aimée de Noël ! non, jamais ton souvenir ne s'échappera de nos cœurs.

(Extrait de Les Fêtes de Noël à Rome, correspondance d'un pèlerin suivie de récits, de descriptions et d'anecdotes sur les fêtes de Noël à Bethléem et dans plusieurs autres villes du monde catholique, par M. l'Abbé V. Dumax, 1859)


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puis ayant ouvert leurs trésors, ils lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe, Discours aux jeunes époux, du Pape Pie XII, durant l'Octave de l’Épiphanie, le 10 janvier 1940, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 18e Méditation : Voici que l'étoile qu'ils avaient vue en Orient parut, allant devant eux, jusqu'à ce qu'elle vint s'arrêter sur le lieu où était l'enfant, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 17e Méditation : À la nouvelle de la naissance du saint Enfant, le roi Hérode fut troublé, et tout Jérusalem avec lui, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 16e Méditation : Nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 15e Méditation : Voici que les Mages vinrent de l'Orient à Jérusalem, Méditation pour le Jour des Rois : Que votre Règne arrive, Instruction sur la Fête des Rois, Méditation sur l’Épiphanie : Les Mages confessent Jésus-Christ devant les hommes, Méditation sur l’Épiphanie : Les Mages à Jérusalem, Méditation pour l’Épiphanie : La vocation des mages prédite et figurée, notre vocation à la foi de Jésus-Christ, Méditation sur l’Épiphanie : Les Rois-Mages, Méditation sur l’Épiphanie : Du ministère de Marie dans la vocation des Gentils à la Foi, Remerciement, offrande et prière au Verbe de Dieu incarné, pour l'Octave de l'Épiphanie, Méditation sur l’Épiphanie, Méditation sur la Nativité, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 14e Méditation : On lui donna le nom de Jésus, Litanies du Saint Nom de Jésus, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 13e Méditation : On lui donna le nom de Jésus, nom qui lui avait été donné par l'ange, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 12e Méditation : Après huit jours, le saint Enfant fut circoncis, Instruction sur la Circoncision, Méditation sur la Circoncision, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 11e Méditation : Les bergers revinrent en glorifiant et en louant Dieu de tout ce qu'ils avaient vu et entendu, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 10e Méditation : Les bergers se disaient les uns aux autres : Allons jusqu'à Bethléem, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 9e Méditation : Gloire à Dieu au plus haut des Cieux, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 7e Méditation : Tout à coup l'Ange du Seigneur parut auprès d'eux, Salutation à Marie et à Jésus naissant, Litanies du Saint Enfant-Jésus, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 1re Méditation : Marie s'étant rendue avec Joseph à Bethléem, le temps de son divin enfantement arriva, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 2e Méditation : Je vous annonce un grand sujet de Joie, il vous est né aujourd'hui un Sauveur, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 3e Méditation : Marie mit au monde son fils premier-né, et l'enveloppa de langes, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 4e Méditation : Marie, après avoir enveloppé de langes le saint Enfant, le coucha dans la crèche, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 5e Méditation : Voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 6e Méditation : Il y avait là aux environs des bergers qui veillaient et se relevaient les uns les autres pendant la nuit, pour la garde de leurs troupeaux, Litanies du Saint Enfant-Jésus, et Dévotion au Saint Enfant-Jésus : Prière d'amour et Consécration.