PRÉPARATION
C'est entrer dans l'esprit et suivre les traces du grand Précurseur, que de préparer les Fidèles à l'heureux avènement de leur rédemption. Il va naître dans une pauvre étable et sur une crèche, quand le terme des neuf mois sera expiré, terme heureux que nous devons tous désirer avec ardeur, si nous sentons comme nous devons sentir l'extrême besoin d'un sauveur ; terme qu'il attend lui-même avec une sainte et amoureuse impatience, pour nous rendre la vie de la grâce que nous avions perdue, et la vie de la gloire à laquelle nous n'avions plus aucun droit, et que nous n'osions presque plus espérer.
Notre Sauveur se hâte de venir à nous : hâtons-nous d'aller à lui. Courons et ne portons rien avec nous qui puisse retarder notre course ; allons à lui non pas tant par les démarches du corps, que par celles du cœur, qui font bien plus de chemin. Imitons les patriarches et les prophètes ; formons les mêmes désirs, ayons la même espérance ; demandons au ciel le juste, le sauveur de tout le monde, le destructeur de la mort, le conquérant pacifique de toute la terre.
Efforçons-nous pendant cet Avent de marcher toujours dans le recueillement et dans la présence de Dieu. Aimons la retraite et la solitude, persuadés que Jésus ne vient point dans une âme dissipée. Adressons à ce Sauveur nos plus respectueux et nos plus tendres hommages, tantôt dans l'heureux moment de la divine et incompréhensible opération du Saint-Esprit, auquel ce Dieu de majesté fut fait homme pour notre amour, du plus pur sang d'une vierge, tantôt dans l'auguste sein de cette vierge où il réside, tantôt dans l'étable où il va prendre naissance comme le plus pauvre de tous les hommes.
Mais pour rendre nos hommages plus dignes de l'adorable enfant, unissons-les à ceux de Marie, unissons-les à ceux de Joseph. Comme les Pasteurs et comme les Mages, faisons nos présents au Verbe incarné, et que parmi ces présents il y trouve notre cœur : c'est le plus agréable que nous puissions lui offrir.
Ne passons pas un seul jour d'un temps aussi saint et aussi précieux comme est celui de l'Avent, sans faire quelque pratique de mortification intérieure ou extérieure pour honorer les souffrances de Jésus-Christ dans l'étable ; prions-le tous les jours de nous combler de toutes les grâces qui sont attachées aux mystères ineffables de son Incarnation. Prions-le de venir nous visiter et de demeurer en nous, selon la promesse qu'il nous en a faite par son disciple bien aimé, quand il a dit : Celui qui m'aime, mon père l'aimera ; nous viendrons à lui et nous demeurerons en lui. Prions-le enfin de nous préparer lui-même à cette visite si précieuse et si honorable.
CANTIQUE
SOUPIRS DE LA TERRE DANS L’ATTENTE DU MESSIE
Venez, divin Messie,
Sauvez nos jours infortunés ;
venez, source de vie, venez, venez, venez.
Ah ! descendez, hâtez vos pas,
Sauvez les hommes du trépas :
Secourez-nous, ne tardez pas.
venez, divin Messie,
Sauvez nos jours infortunés,
Venez, source de vie, venez, venez, venez.
Ah ! désarmez votre courroux :
Nous soupirons à vos genoux ;
Seigneur, nous n'espérons qu'en vous.
Pour nous livrer la guerre,
Tous les démons sont déchaînés,
Descendez sur la terre, venez, venez, venez.
Que nos soupirs soient entendus !
Les biens que nous avons perdus
Ne nous seront-ils point rendus ?
voyez couler nos larmes :
Grand Dieu, si vous nous pardonnez,
Nous n'aurons plus d'alarmes : venez, venez, venez.
Si vous venez en ces bas lieux,
Nous vous verrons, victorieux,
fermer l'enfer, ouvrir les cieux.
Nous l'espérons sans cesse,
Les cieux nous furent destinés :
Tenez votre promesse, venez, venez, venez.
Ah ! puissions-nous chanter un jour,
Dans votre bienheureuse cour,
Et votre gloire, et votre amour.
C'est là l'heureux panage
De ceux que vous prédestinez ;
Donnez-nous-en un gage, venez, venez, venez.
NOËL NOUVEAU
JOIE DE LA TERRE À LA NAISSANCE DU SAUVEUR
Il est né ce divin Enfant,
Jouez, hautbois, résonnez, musettes ;
Il est né ce divin Enfant,
Chantons tous son avènement.
Il est né, etc. (Refrain)
Depuis plus de quatre mille ans,
Nous l'avaient promis les prophètes ;
Depuis plus de quatre mille ans,
Nous attendions cet heureux temps.
Il est né, etc.
Une étable est son logement,
Il se plaît parmi les houlettes ;
Une étable est son logement,
Pour un Dieu quel abaissement !
Il est né, etc.
Partez, grands rois de l'Orient,
Venez vous unir à nos fêtes ;
Partez, grands rois de l'Orient,
Venez adorer cet Enfant.
Il est né, etc.
Hérode cherche l'innocent
Dans le sang des plus jeunes têtes ;
Hérode cherche l'innocent :
Ô mères, fuyez ce tyran !
Il est né, etc.
Ah ! qu'il est beau, qu'il est charmant,
Et que ses grâces sont parfaites !
Ah ! qu'il est beau, qu'il est charmant,
Qu'il est doux ce Jésus naissant !
Il est né, etc.
Prions ce Sauveur bienfaisant,
Qui par amour a pris nos dettes ;
Prions ce Sauveur bienfaisant
Qu'il nous aime éternellement !
Il est né, etc.
Reportez-vous à Instruction pour le temps de l'Avent, Méditation pour le temps de l'Avent : Venez nous délivrer, Lumière sur Noël, Méditation pour le Premier Dimanche de l'Avent : Jour de crainte, Méditation pour le deuxième Dimanche de l'Avent, Instruction sur la Fête de Noël, Méditation pour le deuxième Lundi de l'Avent, Méditation pour le troisième Lundi de l'Avent, Méditation sur l’Épiphanie, Pratique de la Dévotion à l'enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et Méditation sur la Nativité.
C'est entrer dans l'esprit et suivre les traces du grand Précurseur, que de préparer les Fidèles à l'heureux avènement de leur rédemption. Il va naître dans une pauvre étable et sur une crèche, quand le terme des neuf mois sera expiré, terme heureux que nous devons tous désirer avec ardeur, si nous sentons comme nous devons sentir l'extrême besoin d'un sauveur ; terme qu'il attend lui-même avec une sainte et amoureuse impatience, pour nous rendre la vie de la grâce que nous avions perdue, et la vie de la gloire à laquelle nous n'avions plus aucun droit, et que nous n'osions presque plus espérer.
Notre Sauveur se hâte de venir à nous : hâtons-nous d'aller à lui. Courons et ne portons rien avec nous qui puisse retarder notre course ; allons à lui non pas tant par les démarches du corps, que par celles du cœur, qui font bien plus de chemin. Imitons les patriarches et les prophètes ; formons les mêmes désirs, ayons la même espérance ; demandons au ciel le juste, le sauveur de tout le monde, le destructeur de la mort, le conquérant pacifique de toute la terre.
Efforçons-nous pendant cet Avent de marcher toujours dans le recueillement et dans la présence de Dieu. Aimons la retraite et la solitude, persuadés que Jésus ne vient point dans une âme dissipée. Adressons à ce Sauveur nos plus respectueux et nos plus tendres hommages, tantôt dans l'heureux moment de la divine et incompréhensible opération du Saint-Esprit, auquel ce Dieu de majesté fut fait homme pour notre amour, du plus pur sang d'une vierge, tantôt dans l'auguste sein de cette vierge où il réside, tantôt dans l'étable où il va prendre naissance comme le plus pauvre de tous les hommes.
Mais pour rendre nos hommages plus dignes de l'adorable enfant, unissons-les à ceux de Marie, unissons-les à ceux de Joseph. Comme les Pasteurs et comme les Mages, faisons nos présents au Verbe incarné, et que parmi ces présents il y trouve notre cœur : c'est le plus agréable que nous puissions lui offrir.
Ne passons pas un seul jour d'un temps aussi saint et aussi précieux comme est celui de l'Avent, sans faire quelque pratique de mortification intérieure ou extérieure pour honorer les souffrances de Jésus-Christ dans l'étable ; prions-le tous les jours de nous combler de toutes les grâces qui sont attachées aux mystères ineffables de son Incarnation. Prions-le de venir nous visiter et de demeurer en nous, selon la promesse qu'il nous en a faite par son disciple bien aimé, quand il a dit : Celui qui m'aime, mon père l'aimera ; nous viendrons à lui et nous demeurerons en lui. Prions-le enfin de nous préparer lui-même à cette visite si précieuse et si honorable.
CANTIQUE
SOUPIRS DE LA TERRE DANS L’ATTENTE DU MESSIE
Venez, divin Messie,
Sauvez nos jours infortunés ;
venez, source de vie, venez, venez, venez.
Ah ! descendez, hâtez vos pas,
Sauvez les hommes du trépas :
Secourez-nous, ne tardez pas.
venez, divin Messie,
Sauvez nos jours infortunés,
Venez, source de vie, venez, venez, venez.
Ah ! désarmez votre courroux :
Nous soupirons à vos genoux ;
Seigneur, nous n'espérons qu'en vous.
Pour nous livrer la guerre,
Tous les démons sont déchaînés,
Descendez sur la terre, venez, venez, venez.
Que nos soupirs soient entendus !
Les biens que nous avons perdus
Ne nous seront-ils point rendus ?
voyez couler nos larmes :
Grand Dieu, si vous nous pardonnez,
Nous n'aurons plus d'alarmes : venez, venez, venez.
Si vous venez en ces bas lieux,
Nous vous verrons, victorieux,
fermer l'enfer, ouvrir les cieux.
Nous l'espérons sans cesse,
Les cieux nous furent destinés :
Tenez votre promesse, venez, venez, venez.
Ah ! puissions-nous chanter un jour,
Dans votre bienheureuse cour,
Et votre gloire, et votre amour.
C'est là l'heureux panage
De ceux que vous prédestinez ;
Donnez-nous-en un gage, venez, venez, venez.
NOËL NOUVEAU
JOIE DE LA TERRE À LA NAISSANCE DU SAUVEUR
Il est né ce divin Enfant,
Jouez, hautbois, résonnez, musettes ;
Il est né ce divin Enfant,
Chantons tous son avènement.
Il est né, etc. (Refrain)
Depuis plus de quatre mille ans,
Nous l'avaient promis les prophètes ;
Depuis plus de quatre mille ans,
Nous attendions cet heureux temps.
Il est né, etc.
Une étable est son logement,
Il se plaît parmi les houlettes ;
Une étable est son logement,
Pour un Dieu quel abaissement !
Il est né, etc.
Partez, grands rois de l'Orient,
Venez vous unir à nos fêtes ;
Partez, grands rois de l'Orient,
Venez adorer cet Enfant.
Il est né, etc.
Hérode cherche l'innocent
Dans le sang des plus jeunes têtes ;
Hérode cherche l'innocent :
Ô mères, fuyez ce tyran !
Il est né, etc.
Ah ! qu'il est beau, qu'il est charmant,
Et que ses grâces sont parfaites !
Ah ! qu'il est beau, qu'il est charmant,
Qu'il est doux ce Jésus naissant !
Il est né, etc.
Prions ce Sauveur bienfaisant,
Qui par amour a pris nos dettes ;
Prions ce Sauveur bienfaisant
Qu'il nous aime éternellement !
Il est né, etc.
Reportez-vous à Instruction pour le temps de l'Avent, Méditation pour le temps de l'Avent : Venez nous délivrer, Lumière sur Noël, Méditation pour le Premier Dimanche de l'Avent : Jour de crainte, Méditation pour le deuxième Dimanche de l'Avent, Instruction sur la Fête de Noël, Méditation pour le deuxième Lundi de l'Avent, Méditation pour le troisième Lundi de l'Avent, Méditation sur l’Épiphanie, Pratique de la Dévotion à l'enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et Méditation sur la Nativité.