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lundi 7 juin 2021

Prière au très-saint Sacrement




Doux Jésus, aimable Sauveur, qui par l'excès du plus prodigieux amour avez voulu demeurer avec nous dans le très-saint Sacrement de l'autel, je vous y reconnais pour mon souverain Seigneur et pour mon Dieu : je vous y adore avec les sentiments de l'humilité la plus profonde ; je vous remercie de tout mon cœur de la tendresse infinie que vous nous y témoignez, malgré les mauvais traitements que vous y recevez de nous ; et pénétré de douleur à la vue de nos ingratitudes, je viens, ô Dieu de majesté, vous faire amende honorable pour toutes les profanations, les sacrilèges et les impiétés qui se sont jamais commis, et qui se pourront jamais commettre contre cet adorable Sacrement. Que ne puis-je, ô mon Dieu, vous témoigner la douleur que je ressens d'avoir moi-même paru devant vous avec tant d'irrévérence, et de m'être approché de vous avec si peu d'amour et de ferveur !
Oubliez, Seigneur, nos iniquités pour ne vous ressouvenir que de vos miséricordes. Agréez le désir sincère que j'ai de vous voir honoré dans le sacrement de votre amour. Oui, je souhaite de tout mon cœur de vous y aimer, bénir, louer et adorer autant que les Saints et les Anges vous y aiment, vous y bénissent et vous y adorent ; et je vous conjure, par ce corps adorable, et par ce sang précieux devant lequel je me prosterne, de faire que désormais je vous y adore si respectueusement, et vous y reçoive si dignement, qu'après ma mort je puisse, avec tous les bienheureux, vous glorifier éternellement. Ainsi soit-il.


Reportez-vous à Dans quels sentiments un enfant chrétien doit-il assister à la procession du très-saint Sacrement ?, Résolutions que peuvent prendre les enfants qui doivent assister à la procession du très-saint Sacrement, Ce qu'il y a de plus beau et de plus touchant dans la Procession du très-saint Sacrement, La Fête Dieu attire sur nous les plus abondantes bénédictions, Fête Dieu : Depuis quand l'Église a-t-elle institué cette fête solennelle ?, Fête Dieu : Pourquoi l'Église déploie-t-elle tant de pompe en cette fête ?, Méditation sur la Fête du Saint Sacrement : Prenez et mangez, ceci est mon Corps, Instruction sur la Fête du Saint Sacrement, Amende honorable à Jésus-Christ dans le Saint-Sacrement, Catéchisme du Saint Curé d'Ars : Sur la communion, Amende honorable au Sacré-Cœur de Jésus, Sur les excellences et sur les avantages de la sainte Communion, Sur la Chair adorable de Jésus-Christ dans la sainte Communion, Méditation sur la Communion, Litanies du Saint-Sacrement, Poème dogmatique sur l'Eucharistie, de Saint Thomas d'Aquin, Prière à réciter quand on ne peut assister à la messe les dimanches et fêtes d'obligation, Méditation sur la Victime du Sacrifice de la Messe, Méditation sur le Sacrifice de la Messe, De quels religieux respects nous devons entourer le Saint-Sacrement, Quo Primum tempore, du Pape (Saint) Pie V, sur la célébration du Saint Sacrifice de la Messe, Mystici Corporis Christi du Pape Pie XII, Méditation pour le Jeudi Saint, La communion indigne de Judas, Médiator Dei, sur la Sainte liturgie, du Pape Pie XII, Les Communions sans action de grâces, La communion spirituelle, et Communier saintement et trouver refuge et salut en Jésus-Christ au Saint-Sacrement.













samedi 12 septembre 2020

Bienfaisantes initiatives de Don Sarto, vicaire à Tombolo, pour mettre fin aux blasphèmes dans son église




On ne s'étonnera pas qu'il ait été très populaire auprès du peuple laborieux de Tombolo.
Tout ardeur pour le salut des âmes, il causait volontiers avec les gens, écoutait leurs propos, notait leurs tendances et leurs besoins. Un jour, comme d'aucuns se lamentaient de ne savoir ni lire ni écrire :
— Menons sur pied une école du soir ! suggéra don Joseph qui cherchait le moyen de remédier à l'affreuse manie de blasphème, si répandue dans le village.
— Parfait, répondirent-ils d'une voix unanime.
— Mais comment faire ? objecta un jeune homme. Certains d'entre nous possèdent déjà quelques rudiments et d'autres ne savent rien.
— Qu'à cela ne tienne, dit le vicaire. Ceux qui savent quelque chose, nous les confierons à l'instituteur. Les autres, je m'en chargerai, car l'alphabet est plus difficile à enseigner.
— Et que vous donnerons-nous en échange ? lui demande-t-on.
— Pas un centime, mais une chose plus importante : que vous cessiez de profaner le nom de Dieu, conclut avec force don Sarto.
Ils le promirent tous, et de vigoureuses poignées de main scellèrent le pacte (Mgr CAVALLIN, Ord. Trev., pp. 706-707. — Mgr MARCHESAN, op. cit., ch. v, p. 119). Ils avaient compris que le vicaire avait voulu, par l'école du soir, mettre fin à leurs jurons. Que de fois il s'était indigné contre les blasphémateurs, allant même jusqu'à leur administrer un soufflet ! Il ne cédait pas à la colère, mais appliquait un châtiment alors préconisé comme méthode d'éducation (G. BEGHETTO, Ord. Trev., p. 168. — S . PILOTTO, ib., p. 183. — A. RINALDI, ib., p. 194. — LUCIA SARTO, ib., pp. 408-409. — L. ANDRETTA, ib., p. 721. — V. PIVATO. ib., p. 737. — G. PILOTTO, ib., P- 749).
Les Tomboliens avaient, d'autre part, une fâcheuse habitude : à peine avaient-ils reçu la bénédiction du Saint Sacrement, les fidèles s'échappaient de l'église sans attendre que l'officiant eût replacé l'Hostie dans le tabernacle. Don Costantini n'avait jamais réussi à les retenir. Un jour qu'il s'en plaignait, don Sarto lui dit :
« Ce n'est rien, Monsieur le curé. Laissez-moi faire, et les choses s'arrangeront. »
Don Sarto avait remarqué la grande dévotion des Tomboliens pour la Madone qu'on vénérait dans l'église. Dévotion qui confinait un peu à la superstition. On ne pouvait soulever le voile qui recouvrait la Madone sans allumer d'abord quatre cierges, et quand elle était découverte, tout le monde s'agenouillait. Rester debout eût ressemblé à un sacrilège. Un dimanche, il fit allumer les cierges de l'autel de la Madone. Le curé ayant donné la bénédiction, les gens, selon leur habitude, se lèvent pour sortir. À cet instant, don Sarto écarte le voile qui recouvrait la Madone. Aussitôt les assistants se précipitent à genoux; ils ne se redressent qu'une fois l'Hostie replacée dans le Tabernacle.
Don Sarto renouvela l'expérience que sa chaude parole mit en valeur, et le vieil abus disparut à jamais.


(Extrait de la biographie de J. Dal-Gal)


Reportez-vous à Saint Pie X et le don des miraclesSaint Pie X, toujours avec Dieu, Saint Pie X, toujours avec Marie, Saint Pie X, pauvre et riche, Saint Pie X et l'Esprit de pauvreté, Fermeté invincible de Saint Pie X, Extrait de la Lettre au Clergé du Cardinal Sarto, nommé Patriarche de Venise, Neuvaine à Saint Pie X, Litanies de Saint Pie X, Haerent animo, Exhortation apostolique du Pape Pie X, au Clergé catholique, Celui qui est saint ne peut être en dissentiment avec le Pape, Saint Pie X, côté mystique d'une élection papale, E supremi du Pape Pie X, Acerbo nimis du Pape Pie X, Editae saepe Dei du Pape Pie X, Vehementer nos du Pape Pie X, Notre charge apostolique du Pape Pie X, Pascendi du Pape Pie X, Décret Lamentabili du Pape Pie X, Il fermo proposito, du Pape Pie X, sur l'Action catholique ou Action des catholiques, Ex Quo Nono, du Pape Pie X, sur la question du retour des Églises à l'unité catholique, Vi ringrazio du Pape Pie X, Le progrès religieux, et Vehementer nos du Pape Pie X.













mardi 2 juin 2020

LA CONFESSION : QUALITÉS QU'ELLE DOIT AVOIR




LA CONFESSION


QUALITÉS QU'ELLE DOIT AVOIR



Les qualités requises pour une bonne confession peuvent se réduire à trois : L'intégrité, la sincérité, et la simplicité.
L'intégrité consiste à se confesser et du nombre de ses péchés, et de toutes les circonstances qui changent l'espèce du péché : car tout cela doit diriger le ministre dans le jugement qu'il forme de la conscience d'un pécheur. Pour ce qui est du nombre, il faut le déclarer à peu près comme on le pense, après un sérieux examen, en ajoutant ces paroles : plus ou moins. Si l'on a été dans une longue habitude, on marque le temps qu'elle a duré, et combien on y tombait de fois par semaine. Quant à ce qui regarde les circonstances, on doit les déclarer, lorsqu'elles changent l'espèce du péché, ou qu'elles en augmentent la malice. Car vous devez vous faire connaître aussi criminel que vous l'êtes : or, vous l'êtes plus ou moins, selon la sainteté du lieu où vous avez péché ; selon votre caractère, ou le caractère de la personne à l'égard de qui vous avez péché ; selon la connaissance et la volonté délibérée, avec laquelle vous avez péché ; selon les motifs que vous vous êtes proposés en péchant, ambition, haine, vengeance ; selon les suites et les pernicieux effets que vous avez causés, scandales, dommages ; selon les moyens que vous avez employés, mensonges, calomnies, violences. Au reste, le défaut d'intégrité ne rend point la confession nulle ou sacrilège, si l'oubli est involontaire ; car dès-lors les péchés sont pardonnés : reste seulement l'obligation de les confesser, lorsqu'ils reviendront à la mémoire, dans les confessions suivantes.
La sincérité vous oblige, dans l'aveu que vous faites de vos fautes, à n'en retenir aucune volontairement ; ce qui serait mentir au Saint-Esprit. Pour vous précautionner contre cette malheureuse honte, dont il n'y a qu'un esprit faible qui soit capable, et qui peut être la source de bien des sacrilèges, faites les considérations suivantes. La personne à qui vous vous confessez est un homme sujet aux mêmes faiblesses, ou à d'autres aussi grandes : si c'est un homme de bien, il ne l'a peut-être pas toujours été, et dès-lors il sait le besoin qu'il eut autrefois lui-même de compassion : s'il l'a toujours été, l'esprit de Dieu, dont il est rempli, ne lui peut inspirer que bonté et miséricorde. C'est un homme accoutumé à entendre des pécheurs, pour qui par conséquent il n'y a rien de nouveau et d'extraordinaire ; un homme qui, sachant la faiblesse qui entraîne dans le péché, et la honte qu'on éprouve lorsqu'il faut accuser une faute, admirera plus la force de la grâce dans votre aveu, qu'il ne sera indigné de votre fragilité. Le ministre même de la pénitence peut assurer que, si quelque chose est propre à lui inspirer de l'affection pour un pénitent, c'est que celui-ci le juge capable d'une confidence, que longtemps il n'a pas eu le courage de faire à tout autre. Enfin, c'est un homme obligé au secret par toutes les lois naturelles, divines et humaines ; sans que jamais nulle raison, ni de près, ni de loin, puisse l'autoriser à manifester la moindre de vos fautes. D'ailleurs, qu'on exagère tant qu'on voudra la peine de se confesser, celle où jette le parti contraire est encore plus grande : en effet, quel état plus triste que celui d'une personne qui a encore de la religion, et qui cache ses fautes au sacré tribunal ? « Je suis mal avec Dieu, et je n'en puis douter. Voilà toutes mes confessions et mes communions, faites depuis ce jour-là, qui sont autant d'énormes sacrilèges, et toutes mes bonnes œuvres perdues. Encore si j'évitais la nécessité de confesser ce péché ; mais il faudra en venir là ; et, outre l'embarras d'une revue de tant de temps, qu'aurai-je gagné, qu'une nouvelle honte ? car, et ce péché dissimulé, et tant d'autres que j'ai eu l'humiliation de dire, il faudra de nouveau les accuser tous ensemble. » Ne vaut-il pas mieux s'armer de courage, et secouer ce poids énorme, sous lequel on cache un triste désespoir ? Ah ! qu'on est alors soulagé ! qu'on est bien dédommagé de sa peine ! on ne craint plus rien ; on n'a plus à revenir sur le passé. Tous ceux qui en ont fait l'expérience en conviennent.
La simplicité de la confession n'est autre chose que l'attention à retrancher tout ce qui est inutile, et le soin de s'expliquer nettement, dans l'exposition de ses fautes. Point de ces longues narrations, où l'on perd le temps en de vains discours ; point de ces accusations qui intéressent la réputation du prochain ; point de ces déclarations ambiguës, où l'on enveloppe et l'on adoucit son péché. Ne nommer ni ne désigner personne, sans nécessité ou utilité ; parler ingénument, n'ajouter, ne retrancher rien ; accuser comme certain, ce qui est certain, et confesser comme douteux, ce qui est douteux ; enfin, répondre avec beaucoup de simplicité à toutes les interrogations d'un confesseur sage et discret : telle a toujours été la disposition des saints, et c'est aussi la voie la plus sûre pour acquérir une paix véritable.
Ici il faut résoudre une question importante, pour les âmes timorées, à cause des suites d'une pénible perplexité.
Si elles n'accusaient que des fautes légères, sans avoir regret d'aucune de ces fautes, qu'arriverait-il ? Elles rendraient le sacrement nul, faute de matière sur laquelle tombât l'absolution ; et il n'y aurait que la bonne foi avec laquelle elles se confesseraient, qui pût empêcher le sacrilège. Or, pour obvier aux scrupules que ceci pourrait faire naître, dans le doute si on a eu la contrition des fautes légères, les docteurs et les maîtres de la vie spirituelle conseillent de ne manquer jamais d'accuser en général, ou, si l'on veut, en particulier, à la fin des confessions ordinaires, quelque faute grave de la vie passée, dont on puisse être comme certain d'avoir un vrai regret, avec une résolution forte et déterminée de ne jamais y retomber. Ces péchés déjà confessés, sans être une matière nécessaire, sont toujours une matière suffisante de l'absolution ; ou, si l'on aime mieux, l'absolution présente est une confirmation de la première absolution qu'on a reçue. Mais il faut faire, sur cette accusation des fautes graves déjà confessées, trois remarques qui méritent attention.
La première, que nous venons d'indiquer, c'est qu'il n'en faut point confesser de la sorte, qu'on ne puisse vraisemblablement s'assurer qu'on en est repentant ; ainsi les péchés les plus graves, et ceux dont le souvenir cause plus de peine et de confusion, sont ordinairement ceux qu'il faut confesser.
La deuxième, qu'il est bon de s'accuser tantôt des uns, tantôt des autres. Par ce moyen, dans l'espace d'une année, après plusieurs confessions, on aura fait comme une revue de toute la vie, et on en aura moins de besoin dans des temps de maladie, et aux approches de la mort.
La troisième, qu'il ne faut pas que ces accusations du passé empêchent de s'exciter, autant qu'il se peut, à la douleur des péchés présents ; car on doit toujours se souvenir que les péchés, dont on n'a pas un regret proportionné à leur nature et à leur matière, ne sauraient être pardonnés, même dans le sacrement ; de sorte que le sacrement se trouverait sans effet, à l'égard de tous les péchés commis depuis peu, que l'on doit principalement avoir en vue, quand on vient souvent à confesse, afin de s'en repentir et de s'en corriger.


(Extrait de Manuel du Pénitent ou conduite pour la Contrition)



Reportez-vous à Litanies de l'âme pénitente, La satisfactionLe ferme propos, Moyens d'acquérir l'amour de Dieu, Quels moyens prendrez-vous pour acquérir, conserver et augmenter en vous l'amour de Dieu ?, Première Condition que doit avoir la Contrition, soit parfaite, soit imparfaite : Intérieure, Deuxième Condition que doit avoir la Contrition, soit parfaite, soit imparfaite : Surnaturelle, Troisième Condition que doit avoir la Contrition, soit parfaite, soit imparfaite : Souveraine, Quatrième Condition que doit avoir la Contrition, soit parfaite, soit imparfaite : Universelle, Méditation sur la pénitence du cœur, Première Disposition pour recevoir la grâce de la Justification : Acte de Foi, Deuxième Disposition pour recevoir la grâce de la Justification : Sentiments de Crainte de Dieu, Troisième Disposition pour recevoir la grâce de la Justification : Sentiments de Confiance en Dieu, Quatrième Disposition pour recevoir la grâce de la Justification : Acte d'Amour de Dieu, Cinquième Disposition pour recevoir la grâce de la Justification : Détestation du péché, Sixième Disposition pour recevoir la grâce de la Justification : Résolution de devenir meilleur, Troisième Motif de Contrition : La Bonté de Dieu (1/6), Troisième Motif de Contrition : La Bonté de Dieu (2/6), Troisième Motif de Contrition : La Bonté de Dieu (3/6), Troisième Motif de Contrition : La Bonté de Dieu (4/6), Troisième Motif de Contrition : La Bonté de Dieu (5/6), Troisième Motif de Contrition : La Bonté de Dieu (6/6), Conduite pour la Contrition, Premier Motif de Contrition : La Majesté de Dieu, Deuxième Motif de Contrition : La Justice de Dieu, Instruction sur la Contrition, Prière pour obtenir de Dieu miséricorde, Instruction sur la Grâce, De l'examen de conscience, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Cinq points dans l'examen général de la conscience, Trois temps pour l'examen particulier, Prière à Saint Louis de Gonzague pour demander la contrition, Bien choisir le sujet sur lequel on doit faire l’examen particulier, Combien l'examen de notre conscience est important, Méditation pour la Fête de Sainte Marie-Madeleine, Prière pour obtenir la persévérance dans le jeûne et la pénitence, Méditation sur la promptitude et la vivacité de la vraie pénitence, Méditation sur le souvenir des jours que l'on a passé dans l'oubli de Dieu et de ses devoirs, Méditation sur la miséricorde de Dieu, Méditation sur la pénitence du cœur, Psaumes de la Pénitence, Méditation sur la mort dans le péché, Méditation sur la confiance qu'un Chrétien doit avoir en la miséricorde de Dieu, Hymne du Carême, Méditation sur la réparation du péché, Méditation sur l'expiation du péché, Méditation sur la miséricorde de Dieu, Exercice pour la confession, Litanies de Sainte Marie-Madeleine, Méditation sur la promptitude et la vivacité de la vraie pénitence, Méditation sur la vraie pénitence, Catéchisme du Saint Curé d'Ars : Sur la confession, Réponse à quelques doutes touchant la Pénitence, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Qu'il est très-utile d'ajouter quelques pénitences à l'examen particulier, Les peines du Purgatoire conformes aux fautes commises La conversion renvoyée au soir de la vie conduit l'âme à la cruelle faim du Purgatoire, Troisième méditation de préparation à la mort : Que me présenteront le passé, le présent et l'avenir ?, Instruction sur la Prière, Explication du premier commandement de Dieu, Explication du deuxième commandement de Dieu, Explication du quatrième commandement de Dieu, et Explication du cinquième commandement de Dieu.
















jeudi 19 décembre 2019

Prière fondée sur les Promesses faites par Notre-Seigneur Jésus-Christ à Sainte Marguerite-Marie




Ô Cœur de Jésus, nous voici prosternés devant vous, pour vous adorer, vous louer, vous remercier, réparer nos fautes passées et nous consacrer à votre amour.
Nous souvenant de vos magnifiques promesses, nous osons le dire avec la plus entière confiance :
Cœur de Jésus, donnez-nous tous les secours nécessaires à notre état, Seigneur, vous nous l'avez promis.
Cœur de Jésus, mettez la paix dans nos familles, Seigneur, vous nous l'avez promis.
Cœur de Jésus, soulagez-nous dans nos travaux et consolez-nous dans nos peines, Seigneur, vous nous l'avez promis.
Cœur de Jésus, soyez notre asile assuré pendant la vie, mais surtout à la mort, Seigneur, vous nous l'avez promis.
Cœur de Jésus, répandez vos abondantes bénédictions sur toutes nos entreprises, Seigneur, vous nous l'avez promis.
Cœur de Jésus, soyez pour les pécheurs un océan de miséricorde, Seigneur, vous nous l'avez promis.
Cœur de Jésus, rendez ferventes les âmes tièdes, Seigneur, vous nous l'avez promis.
Cœur de Jésus, faites que les âmes ferventes fassent de rapides progrès dans la perfection, Seigneur, vous nous l'avez promis.
Cœur de Jésus, bénissez les maisons où votre image sera exposée et honorée, Seigneur, vous nous l'avez promis.
Cœur de Jésus, donnez à ceux qui travaillent au salut des âmes, la grâce de toucher les cœurs les plus endurcis, Seigneur, vous nous l'avez promis.
Cœur de Jésus, gravez en vous à jamais le nom de ceux qui propageront cette dévotion, Seigneur, vous nous l'avez promis.
Cœur de Jésus, donnez à ceux qui communieront, sans interruption, neuf premiers vendredis, la grâce de la pénitence finale et de la réception de leurs Sacrements. Soyez leur asile assuré à cette heure dernière, Seigneur, vous nous l'avez promis.
Cœur de Jésus, régnez malgré Satan et les efforts de vos ennemis, Seigneur, vous nous l'avez promis.


ORAISON

Seigneur Jésus, daignez vous souvenir des promesses que, dans l'infinie miséricorde de votre divin Cœur, vous nous avez faites par sainte Marguerite-Marie. Soyez le protecteur de notre vie, le soutien de notre faiblesse, le réparateur de toutes nos fautes, le supplément de toutes nos vertus et, surtout, notre asile assuré à l'heure de la mort. Ainsi soit-il.


Amende honorable au Cœur de Jésus dans l'Eucharistie

Mon Sauveur Jésus-Christ, mon Maître et mon Dieu, j'adore votre Sacré-Cœur sous les voiles du Saint-Sacrement. Je l'adore en mon nom, au nom de tous les anges et de tous les hommes, et tout spécialement au nom et à la place de ceux qui refusent de l'adorer : les impies, les indifférents et tous les pécheurs. Je l'adore comme le Cœur de mon Dieu, le seul vrai Dieu vivant, en mon nom et au nom de toutes les créatures. J'aime de toutes mes forces ce très bon et très aimable Cœur, comme le vivant foyer de l'éternel amour et comme la source intarissable de la miséricorde, de la tendresse et de la bonté de Dieu. Je l'aime au nom de tous ceux qui ont le malheur de ne pas l'aimer. — Ô Sacré-Cœur de Jésus, présent et vivant sous les voiles eucharistiques, je vous demande humblement pardon des ingratitudes sans nombre, dont le monde ne cesse de payer votre prodigieux amour. Je vous demande pardon en particulier de tous les sacrilèges, de toutes les communions indignes, de tous les blasphèmes et irrévérences, dont votre sacrement et votre divin Cœur ont été l'objet depuis le crime de Judas jusqu'à ce jour, et d'avance je vous fais amende honorable pour tous les outrages de même nature qui désoleront votre amour jusqu'à la fin des temps. Daignez nous faire miséricorde, ô Cœur très doux et très clément, nous vous le demandons, au nom du très saint et immaculé Cœur de Marie, à qui votre amour n'a jamais rien refusé. Ainsi soit-il.



Reportez-vous à Sur l'institution de la fête du Sacré-Cœur : Quelle fête célébrons-nous en ce jour ?, Prière au Sacré-Cœur de JésusDe quels religieux respects nous devons entourer le Saint-Sacrement, La communion indigne de Judas, Dévotion au Cœur Sacré de Jésus : Actes de communion spirituelle, Amende honorable à Jésus-Christ dans le Saint-Sacrement, Neuvaine de confiance au Sacré-Cœur, La dévotion au Cœur sacré de Jésus : Réparation, immolation, pénitence, confiance et pur amour, Amende honorable à Jésus-Christ dans le Saint-Sacrement, Amende honorable au Sacré-Cœur de Jésus, La dévotion au Sacré-Cœur, remède spécial aux maux qui désolent l'Église dans ces derniers temps, Méditation sur la Fête du Sacré Cœur de Jésus-Christ : Dieu a envoyé dans vos cœurs l'Esprit et le Cœur de son Fils, Instruction sur la Fête du Sacré Cœur de Jésus-Christ, Petite consécration au Sacré-Cœur de Jésus, Neuvaine au Sacré-Cœur, Miserentissimus Redemptor du Pape Pie XI sur notre devoir de réparation envers le Sacré-Cœur de Jésus, Acte de consécration du genre humain et de réparation au Sacré-cœur, Litanie de Sainte Marguerite Marie Alacoque, Litanie du Sacré-Coeur de Jésus, Sœur Benigna, petite secrétaire de l'amour de Dieu (1/9), Dévotion au Sacré-cœur de Jésus : Don de l'Esprit et Vie intérieure, Méditation sur la Fête du Saint Sacrement : Prenez et mangez, ceci est mon Corps, Instruction sur la Fête du Saint Sacrement, Catéchisme du Saint Curé d'Ars : Sur la communion, Amende honorable au Sacré-Cœur de Jésus, Sur les excellences et sur les avantages de la sainte Communion, Sur la Chair adorable de Jésus-Christ dans la sainte Communion, Méditation sur la Communion, Litanies du Saint-Sacrement, Poème dogmatique sur l'Eucharistie, de Saint Thomas d'Aquin, Prière à réciter quand on ne peut assister à la messe les dimanches et fêtes d'obligation, Méditation sur la Victime du Sacrifice de la Messe, Méditation sur le Sacrifice de la Messe, Quo Primum tempore, du Pape (Saint) Pie V, sur la célébration du Saint Sacrifice de la Messe, Mystici Corporis Christi du Pape Pie XII, Du Recueillement, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Méditation pour le Jeudi Saint, Médiator Dei, sur la Sainte liturgie, du Pape Pie XII, Les Communions sans action de grâces, et Communier saintement et trouver refuge et salut en Jésus-Christ au Saint-Sacrement.














mercredi 30 octobre 2019

Amende honorable à Jésus-Christ dans le Saint-Sacrement



Lévitation de Sainte Thérèse d'Avila en recevant la communion


Mon divin Jésus, vrai Dieu et vrai homme, je vous adore réellement présent sur cet Autel. Avec quelle frayeur et quel respect vos saints Anges paraissent-ils ici auprès de votre Trône ? Dans quel abaissement y devrais-je paraître moi-même ? Vous vous êtes renfermé dans ce Tabernacle, divin Jésus, pour m'écouter, pour m'exaucer, pour vous entretenir avec moi, pour me combler de biens, pour vous donner à moi. Que vous rendrai-je, Seigneur, pour tant de grâces ? Quelle devrait être ma reconnaissance ? Que votre bienheureuse Mère, que tous vos Anges, que tous vos Saints, que toutes vos créatures vous bénissent, vous louent, vous remercient pour moi. Ce dont je suis le plus vivement pénétré, Seigneur, et qui me couvre de confusion, est la vue des outrages sans nombre dont je me reconnais coupable envers cet auguste Sacrement. Loin d'apporter cette frayeur respectueuse, cette tendre réjouissance qu'exigeait de moi votre Majesté redoutable, et votre infinie bonté, avec quelle indifférence, quelle indévotion, et peut-être avec quelle impiété ne m'avez-vous point vu, Seigneur, au pied de votre Trône ? Je devais y être dans un profond silence, un entier recueillement, une modestie édifiante ; n'y étais-je point avec une dissipation scandaleuse ? Avais-je cette piété intérieure, cette pureté de cœur que vous attendiez de moi ? En m'approchant de vous, Dieu d'amour, ne brûlais-je point d'un feu impur ? N'aimais-je point dans ce temps là même, le monde, la vanité, le plaisir ? N'aimais-je point ce que vous me défendiez d'aimer ? Comment ai-je assisté à la Messe ? Comment ai-je communié ?
Pardon, mon divin Jésus ! miséricorde, ô mon Dieu ! miséricorde. Je vous fais amende honorable pour toutes les profanations dont vous me connaissez coupable, pour toutes mes irrévérences, pour toutes mes immodesties, pour tous mes sacrilèges, si j'ai été assez malheureux que d'en commettre. Je vous fais encore amende honorable, ô mon Dieu, mon Roi, pour tous les sanglants outrages que vous avez reçus, et que vous recevez chaque jour de la part des Infidèles, des Hérétiques, des libertins, et des mauvais Catholiques. Fallait-il, grand Dieu, que votre amour pour nous vous exposât à tant de nouvelles insultes ? N'était-ce point assez des ignominies de votre Croix ? Agréez, Seigneur, qu'ici en votre présence, le cœur pénétré de douleur dans cette humble posture de mon corps, j'implore votre clémence pour moi, et pour tous ceux qui ont eu l'audace de venir jusqu'au pied de votre Trône, insulter à votre grandeur et à votre amour. Miséricorde, Seigneur, miséricorde : miséricorde pour moi et pour tous. Je vous la demande par cet amour qui vous a exposé à toutes ces insultes. Je vous la demande, par les mérites de cette mort dont vous nous rappelez le souvenir dans votre Sacrement. Que votre colère n'éclate pas contre ceux qui méritent d'en éprouver toutes les rigueurs.
Ne nous frappez pas, Seigneur, ne nous punissez pas, faites-nous miséricorde. Inspirez-nous les sentiments d'une contrition salutaire. Que jamais nous ne paraissions devant vous sans être pénétrés d'une vive componction, d'une crainte respectueuse, d'une amoureuse reconnaissance.

On peut réciter le Miserere. On peut aussi réciter le Pange lingua.



Reportez-vous également à De quels religieux respects nous devons entourer le Saint-Sacrement, La communion indigne de Judas, Méditation sur la Fête du Saint Sacrement : Prenez et mangez, ceci est mon Corps, Instruction sur la Fête du Saint Sacrement, Catéchisme du Saint Curé d'Ars : Sur la communion, Amende honorable au Sacré-Cœur de Jésus, Sur les excellences et sur les avantages de la sainte Communion, Sur la Chair adorable de Jésus-Christ dans la sainte Communion, Méditation sur la Communion, Litanies du Saint-Sacrement, Poème dogmatique sur l'Eucharistie, de Saint Thomas d'Aquin, Prière à réciter quand on ne peut assister à la messe les dimanches et fêtes d'obligation, Méditation sur la Victime du Sacrifice de la Messe, Méditation sur le Sacrifice de la Messe, Quo Primum tempore, du Pape (Saint) Pie V, sur la célébration du Saint Sacrifice de la Messe, Mystici Corporis Christi du Pape Pie XII, Du Recueillement, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Méditation pour le Jeudi Saint, Médiator Dei, sur la Sainte liturgie, du Pape Pie XII, Les Communions sans action de grâces, La communion spirituelle, et Communier saintement et trouver refuge et salut en Jésus-Christ au Saint-Sacrement.














jeudi 12 septembre 2019

Ad apostolorum principis, Lettre encyclique de Sa Sainteté le Pape Pie XII, au sujet des épreuves de l’Église de Chine





AD APOSTOLORUM PRINCIPIS


LETTRE ENCYCLIQUE DE SA SAINTETÉ LE PAPE PIE XII


AU SUJET DES ÉPREUVES DE L'ÉGLISE DE CHINE


(29 juin 1958)




Aux Archevêques, Évêques, Prêtres et Fidèles de Chine, en paix et communion avec le Siège apostolique,

Vénérables Frères et chers Fils, Salut et Bénédiction apostolique,


Près du tombeau du Prince des Apôtres, sous les voûtes majestueuses de la Basilique vaticane, Notre prédécesseur immédiat de sainte mémoire, le Souverain Pontife Pie XI, il y a trente-deux ans, conférait la plénitude du sacerdoce « aux prémices et aux pousses nouvelles de l'épiscopat chinois » ; à ce moment solennel il exprimait en ces termes les sentiments de son cœur paternel : « Vous êtes venus, vénérables Frères, pour voir Pierre ; bien plus vous avez reçu de lui la houlette dont vous vous servirez pour entreprendre des voyages apostoliques et rassembler les brebis. Et Pierre vous a embrassés avec amour, vous qui donnez le grand espoir de porter à vos concitoyens la vérité évangélique. »

Le souvenir de ces paroles nous revient à l'esprit, vénérables Frères et chers fils, en cette heure d'affliction pour l'Église catholique de votre patrie. L'espoir du grand Pontife Notre prédécesseur, ne fut certes pas vain puisqu'une foule de nouveaux pasteurs et de hérauts de l'Évangile, ont suivi ce premier groupe d'évêques que Pierre, vivant dans son successeur, avait envoyé gouverner cette portion choisie du troupeau du Christ ; de nouvelles entreprises apostoliques se sont développées chez vous malgré de nombreuses difficultés. Et Nous, quand Nous eûmes plus tard la grande joie d'établir la hiérarchie ecclésiastique en Chine, Nous fîmes Nôtre et accrûmes cette espérance et Nous vîmes s'ouvrir des perspectives encore plus larges pour l'extension du règne divin de Jésus-Christ.

Mais peu après, hélas ! de sombres nuages s'amoncelèrent dans le ciel, et pour ces communautés chrétiennes dont quelques-unes avaient déjà reçu l'Évangile depuis longtemps, commencèrent des jours funestes et douloureux. Nous vîmes les missionnaires, parmi lesquels se trouvait un grand nombre d'archevêques et d'évêques zélés, contraints à abandonner le sol de la Chine, Notre représentant expulsé, et la prison ou les privations et des souffrances de toute sorte réservées aux évêques, aux prêtres, aux religieux, aux religieuses et à beaucoup de fidèles.

Alors Nous fûmes contraint d'élever la voix avec tristesse pour exprimer Notre douleur de cette injuste persécution, et par l'encyclique Cupimus imprimis du 18 janvier 1952, Nous eûmes soin de rappeler, par amour de la vérité et conscient de Notre devoir, que l'Église catholique ne peut être considérée comme étrangère, et moins encore comme hostile, à aucun peuple de la terre ; que, dans sa maternelle sollicitude, elle enveloppe tous les peuples d'une même charité ; elle ne cherche pas les biens de cette terre, mais elle invite tous les hommes, selon leurs possibilités, à la conquête des biens du ciel. Nous ajoutions que les missionnaires ne défendent pas les intérêts d'un pays particulier mais, venus de toutes les parties du monde, et unis par une même charité, ils n'ont en vue que la diffusion du règne de Dieu ; leur œuvre loin d'être superflue ou nocive, est bienfaisante et nécessaire pour aider le zélé clergé chinois dans l'apostolat chrétien.

Environ deux ans plus tard, dans l'encyclique Ad Sinarum Gentem du 7 octobre 1954, pour réfuter les nouvelles accusations portées contre les catholiques chinois, Nous proclamions que le chrétien ne le cède et ne peut le céder à personne dans l'amour et la fidélité véritables à sa patrie terrestre. Et puisque la doctrine trompeuse dite des « Trois autonomies » s'était répandue dans votre pays, Nous fîmes savoir, en vertu de Notre magistère universel que cette doctrine, telle que la comprennent ses tenants, au sens théorique, comme dans ses applications pratiques, était inacceptable pour les catholiques puisqu'elle écarte les fidèles de l'unité nécessaire de l'Église.

Et maintenant Nous devons constater que, pendant ces dernières années, les conditions de l'Église chez vous, se sont aggravées. Il est vrai — et cela Nous réconforte beaucoup dans la tristesse présente — que malgré la persécution prolongée, la fermeté intrépide de la foi et l'amour ardent envers Jésus-Christ et son Église n'ont pas défailli ; cette fermeté et cet amour vous les avez montrés en de très nombreuses occasions, et même si les hommes n'en connaissent qu'une petite part, vous en recevrez un jour de Dieu la récompense éternelle.

Mais en même temps, c'est Notre devoir de dénoncer ouvertement — et Nous le faisons avec une peine profonde — la tentative nouvelle et plus insidieuse de développer et de porter à ses conséquences extrêmes l'erreur pernicieuse que Nous avons condamnée si clairement.

En effet, suivant un plan soigneusement élaboré, on a fondé chez vous une « association » dite « patriotique » et par tous les moyens on pousse les catholiques à y adhérer.

Le but de cette association, comme on l'a répété plusieurs fois serait d'unir le clergé et les fidèles au nom de l'amour de la patrie et de la religion, pour propager l'esprit patriotique, promouvoir la paix parmi les peuples, coopérer à la « construction du socialisme » déjà établi dans le pays, aider les autorités civiles à défendre ce qu'ils appellent la politique de liberté religieuse. Mais il est clair que, sous ces expressions vagues de paix et de patriotisme qui peuvent induire en erreur les gens simples ce mouvement défend des objectifs et propage des initiatives détestables.

Sous prétexte de patriotisme, en effet, l'association veut conduire graduellement les catholiques à donner leur adhésion et leur appui aux principes du matérialisme athée, négateur de Dieu et de toutes les valeurs spirituelles.

Sous prétexte de défendre la paix, la même organisation accepte et répand de faux soupçons et des accusations contre beaucoup d'ecclésiastiques, contre de vénérés pasteurs, contre le Siège apostolique lui-même en leur attribuant des projets insensés d'impérialisme, de complaisance et de complicité dans l'exploitation des peuples, d'hostilité préconçue envers la nation chinoise.

En affirmant qu'il est nécessaire d'avoir une liberté complète dans les affaires religieuses et que cela facilite les relations entre l'autorité ecclésiastique et civile, l'association devient en réalité un instrument pour soumettre complètement l'Église aux autorités civiles et mépriser ses droits. Ses membres sont alors poussés à accepter et à justifier des mesures injustes comme l'expulsion des missionnaires, l'emprisonnement d'évêques, de prêtres, de religieux, de religieuses et de fidèles ; ils sont également forcés à consentir aux mesures prises pour empêcher avec pertinacité la juridiction de tant de pasteurs légitimes ; ils sont amenés à défendre des principes contraires à l'unité, à l'universalité de l'Église, à sa constitution hiérarchique ; ils doivent admettre des initiatives destinées à saper l'obéissance du clergé et des fidèles aux Ordinaires légitimes et à détacher du Siège apostolique les communautés catholiques.

Pour répandre et imposer plus facilement les principes néfastes de cette « association patriotique », on recourt aux moyens les plus variés, même à l'oppression et à la violence ; une propagande bruyante et tenace dans la presse, une série de réunions et de congrès auxquels par des menaces, des promesses, des tromperies on contraint de participer même ceux qui ne veulent pas, tandis que ceux qui se lèvent courageusement dans les discussions pour défendre la vérité sont violemment contredits et flétris du nom d'ennemis de la patrie et de l'ordre nouveau.

Il faut encore rappeler les « cours d'endoctrinement » trompeurs auxquels sont contraints d'assister les prêtres, les religieux, les religieuses, les élèves des séminaires, les fidèles de toute condition et de tout âge, au moyen de leçons interminables et de débats exténuants, répétés parfois pendant des semaines et des mois ; on exerce ainsi sur eux une pression psychologique pour leur arracher une adhésion qui loin d'être libre, comme il conviendrait, n'a au contraire presque plus rien d'humain. Sans parler de la tactique d'intimidation, exercée par tous les moyens, sournois ou manifestes, en privé ou en public ; des confessions forcées et des camps de « rééducation », des « jugements populaires » humiliants, auxquels on a osé traîner même des évêques vénérables.

Contre de telles méthodes qui violent les droits les plus fondamentaux de la personne humaine et foulent aux pieds la sainte liberté des fils de Dieu, il est impossible que ne se lèvent pas, en même temps que la Nôtre, la protestation de nos frères dans la foi et de toutes les personnes honnêtes du monde entier pour l'offense faite à la conscience civile elle-même.

Puisque, comme Nous le disions, c'est au nom du patriotisme que s'accomplissent de telles choses, c'est Notre devoir de rappeler à tous, encore une fois, que la doctrine catholique exhorte précisément les catholiques à nourrir un amour profond et sincère envers leur patrie, à rendre l'honneur qui leur est dû aux autorités civiles, étant sauf le droit divin naturel et positif, à leur apporter un concours généreux et actif dans toutes les entreprises qui contribuent au progrès vrai, pacifique et ordonné, à la prospérité véritable de la communauté nationale. L'Église ne s'est jamais lassée d'inculquer à ses fils la règle d'or reçue de son divin Fondateur : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » (Luc. 20, 25), maxime fondée sur le principe présupposé qu'aucune opposition ne peut exister entre les préceptes de la vraie religion et les vrais intérêts de la patrie.

Mais il faut ajouter tout de suite que si le chrétien par devoir de conscience doit rendre à César c'est-à-dire aux autorités humaines, ce qui leur appartient, celles-ci ne peuvent donner des ordres aux citoyens dans les choses ne leur appartenant pas mais qui sont dues à Dieu, et moins encore peuvent-elles exiger l'obéissance quand elles entendent usurper les droits souverains de Dieu, forcer les fidèles à s'écarter de leurs devoirs religieux, à se détacher de l'unité de l'Église et de la hiérarchie légitime. Alors le chrétien ne peut que répondre, sereinement mais fermement, comme jadis saint Pierre et les Apôtres aux premiers persécuteurs de l'Église : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes » (Act. 5, 29).

Avec une insistance emphatique, le mouvement pseudopatriotique parle à tout instant de paix et exhorte vivement les catholiques à militer en sa faveur. Paroles apparemment irréprochables : qui en effet mérite plus d'éloges que celui qui prépare les chemins de la paix ? Mais la paix, vous le savez bien, vénérables Frères et chers fils, n'est pas faite d'expressions verbales, de formules vaines inspirées par des motifs d'opportunité, mais contredites par des actes ou des initiatives motivés non par des sentiments pacifiques, mais par la haine, le ressentiment, la discorde. La vraie paix doit être inspirée par les principes de justice et de charité enseignés par Celui qui s'honore de la paix comme d'un titre royal — « Prince de la paix » (Is. 9, 6) ; la vraie paix est celle que souhaite l'Église, paix stable, juste, équitable et ordonnée — entre les individus, entre les familles, entre les peuples — qui, dans le respect des droits de chacun, et spécialement de ceux de Dieu, met l'union entre tous par la charité fraternelle et la collaboration réciproque.

Dans cette perspective pacifique de co-existence harmonieuse de toutes les nations, l'Église désire que chaque peuple ait le rang qui lui revient. L'Église en effet, suivant toujours avec sympathie les événements de votre patrie, souhaitait sincèrement, autrefois déjà par la bouche de Notre prédécesseur immédiat : « que soient pleinement reconnues les aspirations légitimes et les droits d'un peuple qui est le plus nombreux de la terre, peuple d'ancienne culture, qui connut des périodes de splendeur, et qui est destiné à un grand avenir s'il se maintient dans les voies de la justice et de l'honneur » (Pie XI, Message au Délégué apostolique en Chine, 1er août 1928).

Au contraire, selon les nouvelles transmises par la radio et par la presse, il y aurait des gens, même parmi le clergé, hélas ! qui osent jeter la suspicion et accuser le Saint-Siège de malveillance envers votre pays.

Partant de ce présupposé faux et offensant, ils ne craignent pas de limiter à leur gré l'autorité du magistère suprême de l'Église, en affirmant qu'il y aurait des questions — comme les questions sociales et économiques — dans lesquelles il serait permis aux catholiques de ne tenir aucun compte des enseignements doctrinaux et des normes données par le Siège apostolique. Opinion, il est à peine nécessaire de le dire, absolument fausse et erronée, parce que — comme Nous eûmes l'occasion de l'exposer, il y a quelques années, à un groupe choisi de Nos vénérables Frères dans l'épiscopat — « le pouvoir de l'Église n'est pas du tout circonscrit au domaine des choses strictement religieuses selon l'expression habituelle, mais tout le domaine de la loi naturelle lui appartient également ainsi que son enseignement, son interprétation et son application pour autant qu'on en considère le fondement moral. En effet, par disposition divine, l'observation de la loi naturelle se réfère à la voie selon laquelle l'homme doit tendre à sa fin surnaturelle. Sur cette voie, l'Église est donc guide et gardienne des hommes pour ce qui regarde la fin surnaturelle » (Discours au Sacré Collège et à l’Épiscopat, 2 novembre 1954).

C'est la même vérité que déjà Notre saint prédécesseur Pie X expliquait sagement dans l'encyclique Singulari quadam du 24 septembre 1912, quand il observait que « toutes les actions du chrétien sont soumises au jugement et à la juridiction de l'Église, en tant qu'elles sont bonnes ou mauvaises du point de vue moral, c'est-à-dire en tant qu'elles sont conformes ou contraires au droit naturel et divin ».

En outre, après avoir proclamé cette limitation arbitraire, ces gens déclarent vouloir obéir au Pontife romain en ce qui concerne les vérités à croire et — prétendent-ils — les normes ecclésiastiques à observer, mais ils en viennent ensuite à une telle audace qu'ils refusent obéissance à des mesures et des dispositions du Saint-Siège auquel ils attribuent des buts politiques cachés, comme de ténébreux complots dirigés contre leur pays.

Comme signe de cet esprit de rébellion à l'Église, Nous devons mentionner maintenant un fait très grave qui cause une amertume indicible et profonde à Notre cœur de Père et de Pasteur universel des âmes. Depuis quelque temps, dans une propagande insistante, le mouvement dit patriotique proclame le droit prétendu des catholiques d'élire les évêques, de leur propre initiative, affirmant que cette élection serait indispensable pour pourvoir, avec la sollicitude requise, au bien des âmes et pour confier le gouvernement des diocèses à des pasteurs agréés des autorités civiles parce qu'ils ne s'opposent pas aux ordres et à la politique du communisme.

Bien plus, Nous avons appris qu'on a procédé déjà à bon nombre de ces élections abusives et qu'en outre, malgré un avertissement explicite et sévère adressé aux intéressés par ce Siège apostolique, on a même osé conférer à certains ecclésiastiques la consécration épiscopale.

Devant de si graves attentats contre la discipline et l'unité de l'Église, c'est Notre devoir exprès de rappeler à tous que la doctrine et les principes qui régissent la constitution de la société divinement fondée par Jésus-Christ Notre-Seigneur sont tout différents.

Les sacrés canons en effet décrètent clairement et explicitement qu'il revient uniquement au Siège apostolique de juger de l'aptitude d'un ecclésiastique à recevoir la dignité et la mission épiscopales (Can. CIS 331, 3) et qu'il revient au Pontife Romain de nommer librement les évêques (Can. CIS 329, 2). Et même comme il arrive en certains cas, lorsqu'il est permis à d'autres personnes ou groupes de personnes d'intervenir en quelque manière dans le choix d'un candidat à l'épiscopat, cela n'est légitime qu'en vertu d'une concession — expresse et particulière — faite par le Saint-Siège à des personnes ou à des groupes bien déterminés, dans des conditions et des circonstances parfaitement définies. Ceci établi, il s'ensuit que les évêques qui n'ont été ni nommés ni confirmés par le Saint-Siège, qui ont même été choisis et consacrés contre ses dispositions explicites, ne peuvent jouir d'aucun pouvoir de magistère ni de juridiction ; car la juridiction ne parvient aux évêques que par l'intermédiaire du Pontife romain, comme Nous vous en avertissions dans Notre encyclique Mystici Corporis : « Les évêques... en ce qui concerne leur propre diocèse, chacun en vrai Pasteur, fait paître et gouverne au nom du Christ le troupeau qui lui est assigné. Pourtant dans leur gouvernement, ils ne sont pas pleinement indépendants, mais ils sont soumis à l'autorité légitime du Pontife romain, et s'ils jouissent du pouvoir ordinaire de juridiction, ce pouvoir leur est immédiatement communiqué par le Souverain Pontife » (Enc. Mystici corporis, 29 juin 1943). Nous avons rappelé cet enseignement dans la lettre encyclique, à vous destinée, Ad Sinarum gentem : « Le pouvoir de juridiction, qui est conféré directement au Souverain Pontife par le droit divin, les évêques le reçoivent du même droit mais seulement à travers le Successeur de saint Pierre, vis-à-vis duquel non seulement les fidèles mais tous les évêques sont tenus à l'obéissance respectueuse et au lien de l'unité » (Enc. Ad Sinarum gentem, 7 octobre 1954).

Les actes relatifs au pouvoir d'Ordre, posés par ces ecclésiastiques, même s'ils sont valides — à supposer que la consécration qu'ils ont reçue ait été valide — sont gravement illicites, c'est-à-dire peccamineux et sacrilèges. On se rappelle à ce propos les paroles de sévère avertissement du divin Maître : « Qui n'entre pas dans le bercail par la porte, mais y entre par ailleurs, est un voleur et un brigand » (Joan. 10, 1) ; les brebis reconnaissent la voix de leur vrai pasteur, « mais elles ne suivent pas un étranger ; elles le fuient même parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers » (Joan. 10, 5).

Nous savons bien, hélas ! que pour légitimer leurs usurpations, les rebelles se réclament de la pratique suivie en d'autres siècles, mais il n'est personne qui ne voie ce que deviendrait la discipline ecclésiastique si, en telle ou telle question, il était permis à n'importe qui de reprendre des dispositions qui ne sont plus en vigueur parce que la suprême autorité de l'Église en a décidé autrement depuis longtemps. Bien plus, le fait d'en appeler à une discipline diverse, loin d'excuser leurs actes, prouve leur intention de se soustraire délibérément à la discipline actuellement en vigueur, la seule qu'ils doivent suivre : discipline qui vaut non seulement pour la Chine et pour les territoires d'évangélisation récente mais pour toute l'Église ; discipline qui a été sanctionnée en vertu du pouvoir suprême et universel de gouvernement qui fut conféré par Notre-Seigneur aux successeurs de l'apôtre Pierre. On connaît en effet la définition solennelle du concile du Vatican : « Nous basant sur les témoignages clairs de la Sainte Écriture et en pleine harmonie avec les décrets précis et explicites soit de Nos prédécesseurs, les Pontifes romains, soit des conciles généraux, Nous renouvelons la définition du concile œcuménique de Florence selon laquelle tous les fidèles doivent croire que le Saint-Siège apostolique et le Pontife romain exercent le primat dans le monde entier ; que le même Pontife romain est le successeur de saint Pierre, Prince des Apôtres, le vrai Vicaire du Christ, le chef de toute l'Église, le Père et le Docteur des chrétiens ; qu'à lui, en la personne de saint Pierre a été confié par Notre-Seigneur Jésus-Christ le plein pouvoir de paître, régir et gouverner l'Église universelle...

Aussi Nous enseignons et déclarons que l'Église romaine, par disposition divine, a le pouvoir ordinaire de primat sur toutes les autres, et que ce pouvoir de juridiction du Pontife romain, de caractère vraiment épiscopal, est immédiat ; et que les pasteurs et les fidèles, de tous rites et dignités, considérés chacun en particulier ou tous ensemble, sont tenus au devoir de subordination hiérarchique et de vraie obéissance envers elle, non seulement dans les choses de la foi et de la morale, mais aussi en celles qui se rapportent à la discipline et au gouvernement de l'Église, répandue dans le monde entier ; de sorte que l'unité de communion et de foi avec le Pontife romain étant ainsi conservée, l'Église du Christ soit un seul troupeau sous un seul pasteur suprême. Tel est l'enseignement de la vérité catholique, dont personne ne peut s'éloigner sans perdre la foi et le salut (Conc. Vat., Sess. IV, cap. 3). »

De ce que Nous vous avons exposé, il suit qu'aucune autorité autre que celle du Pasteur suprême, ne peut invalider l'institution canonique donnée à un évêque ; aucune personne ou assemblée, de prêtres ou de laïcs, ne peut s'arroger le droit de nommer des évêques, personne ne peut conférer légitimement la consécration épiscopale sans la certitude préalable du mandat pontifical (Can. CIS 953). Une consécration ainsi conférée contre tout droit et qui est un très grave attentat à l'unité même de l'Église, est punie d'une excommunication « réservée d'une manière très spéciale au Saint-Siège, et encourue ipso facto non seulement par celui qui reçoit cette consécration arbitraire mais aussi par celui qui la confère (Cf. Décret de la Suprême Congrégation du Saint-Office, 9 avril 1951). »

Que dire enfin du prétexte allégué par les chefs de l'association pseudo-patriotique, quand ils voudraient se justifier en invoquant la nécessité de pourvoir au ministère des âmes dans les diocèses privés de la présence de leur évêque ?

Il est évident, d'abord, qu'on ne pourvoit pas aux besoins spirituels des fidèles en violant les lois de l'Église. En second lieu, il ne s'agit pas — comme on voudrait le faire croire — de diocèses vacants, mais souvent de sièges épiscopaux dont les titulaires légitimes ont été expulsés ou languissent en prison, ou sont empêchés de diverses manières d'exercer librement leur juridiction ; ou, en outre, on a également emprisonné et expulsé ou écarté en quelque manière les ecclésiastiques que les Pasteurs légitimes — selon les prescriptions du droit canon et les instructions spéciales reçues du Saint-Siège — avaient désignés pour les remplacer dans le gouvernement du diocèse.

Il est vraiment pénible qu'au moment où des pasteurs zélés souffrent de telles tribulations, on profite de leur épreuve pour établir à leur place de faux pasteurs, pour renverser l'organisation hiérarchique de l'Église, pour se rebeller contre l'autorité du Pontife romain.

L'on en vient à une telle arrogance qu'on veut imputer au Siège apostolique lui-même un état de choses si triste et si misérable qui est le résultat d'un dessein précis des persécuteurs de l'Église ; or, tout le monde sait que le Saint-Siège, empêché de communiquer librement et sûrement avec les diocèses de Chine, s'est trouvé et se trouve dans l'impossibilité de se procurer, toutes les fois que c'est nécessaire, les informations indispensables, pour votre pays comme pour n'importe quel autre, au choix de candidats aptes à la dignité épiscopale.

Vénérables Frères et chers fils ! Nous vous avons manifesté jusqu'ici Nos préoccupations pour les erreurs que l'on tente d'insinuer parmi vous et pour les divisions que l'on crée afin que, éclairés et soutenus par l'enseignement du Père commun, vous puissiez rester intrépidement fidèles à la foi qui nous unit tous et nous sauve.

Mais maintenant, dans toute l'effusion de Notre affection, Nous voulons vous dire combien Nous Nous sentons près de vous. Vos souffrances physiques et morales, spécialement celles que supportent d'héroïques témoins du Christ — parmi lesquels se trouvent plusieurs de Nos vénérables Frères dans l'épiscopat — Nous les portons dans le cœur et, jour après jour, Nous les offrons, avec les prières et les souffrances de toute l'Église, sur l'autel de notre divin Rédempteur.

Restez fermes et mettez votre confiance en lui : « Jetant en lui toute votre sollicitude car il a soin de vous » ! (1 Petr. 5, 7). Il voit vos souffrances et vos peines ; surtout il accueille la souffrance intime et les larmes secrètes que beaucoup d'entre vous — pasteurs, prêtres, religieux et simples fidèles — versent en secret en voyant les efforts de ceux qui voudraient semer la destruction dans vos communautés chrétiennes. Ces larmes et ces peines, en même temps que le sang et les souffrances des martyrs d'hier et d'aujourd'hui, seront le gage précieux de la résurrection de l'Église dans votre Patrie lorsque, grâce à la puissante intercession de la Vierge sainte, Reine de la Chine, des jours plus sereins resplendiront à nouveau.

C'est avec cette confiance que Nous vous accordons, à vous et au troupeau confié à vos soins, en gage des grâces célestes et en témoignage de Notre spéciale bienveillance, la Bénédiction apostolique.



Reportez-vous à L'obéissance est la fille et l'inséparable compagne de l'humilitéMystici corporis Christi, du Pape Pie XII, sur le Corps Mystique de Jésus-Christ et sur notre union en lui avec le Christ, Mit brennender sorge, du Pape Pie XI, sur la condamnation du nazisme, Diuturnum Illud du Pape Léon XIII, sur l'origine du pouvoir civil, et Divini Redemptoris, du Pape Pie XI, sur le communisme athée.














jeudi 20 juin 2019

Instruction sur la Fête du Saint Sacrement



Extrait de "L'Esprit de l’Église dans le cours de l'année Chrétienne" :


Voici l'auguste Mystère par lequel l'Église termine et couronne tous les Mystères qu'elle célèbre dans le cours de l'année. C'est le Mystère de l'amour de Jésus-Christ pour les hommes, ou plutôt, c'est le prodige, l'excès, le chef-d'œuvre, la consommation de son amour pour eux. Il leur en avait donné des preuves inconcevables depuis son Incarnation jusqu'à sa Mort. Mais dans le Sacrement de l'Eucharistie, son amour épuisé, pour ainsi dire, son pouvoir ; et en pouvait-il faire de plus pour nous ?
La veille de sa Mort il fait son Testament, et c'est lui-même qui se donne. Il prend du Pain et du Vin qu'il bénit ; il dit à ses Apôtres, et, en leur parlant, à toute l'Église ; prenez et mangez, ceci est mon Corps, qui sera donné pour vous ; buvez, ceci est mon Sang, Mystère de Foi, Alliance nouvelle et éternelle ; ce Sang; sera répandu pour vous, et pour la rémission des péchés. Que de prodiges en un seul ! Le Pain et le Vin deviennent le Corps et le Sang d'un Dieu; il n'en reste aux sens que les espèces. La moindre partie le contient tout entier ; et en le recevant, le Fidèle reçoit son Corps, son Sang, son Âme et sa Divinité. Quel présent qu'un Dieu qui se donne pour l'aliment de nos âmes ; qui se donne dans tous les lieux du monde, et jusqu'à la consommation des siècles !
Cette Fête, où l'on porte en pompe le Corps de Jésus-Christ, a été instituée premièrement, en mémoire de ce qu'il se porta lui-même, quand il distribua à ses Apôtres sa Chair et son Sang. Secondement, en action de grâces de ce qu'il parcourait les Villes et les Bourgades de la Judée et de la Galilée, guérissant les maladies du corps et de l'âme, et laissant sur son passage des effets de sa miséricorde et de sa bonté. Troisièmement, comme le dit le saint Évêque de Genève, pour lui faire une réparation authentique de tous les opprobres qu'il souffrit dans Jérusalem. Quatrièmement, et c'est l'époque de l'Institution de cette grande Fête, pour lui faire un honneur solennel des victoires qu'il a remportées sur l'hérésie et sur l'Infidélité dans le Sacrement de son Corps. Et enfin, pour faire une Amende honorable de toutes les irrévérences, de toutes les profanations, de tous les sacrilèges qu'on a commis devant les Autels de Jésus-Christ, et dans son Sanctuaire, c'est pour tous les scandales que nous y donnons ; pour toutes les Communions indignes des pécheurs hypocrites ; pour toutes nos froideurs, en approchant de la sainte Table ; et pour toutes les négligences qu'y apportent les Âmes justes.
Vous vengez dans ce jour, ô mon Sauveur ! votre gloire outragée. L'Église tâche aujourd'hui d'expier par ses hommages et les adorations publiques les profanations commises contre votre divine Majesté. Et votre Divinité, renfermée dans vos Tabernacles, est prête à pardonner, à recevoir à sa Table les profanateurs humiliés et les pécheurs contrits.



Reportez-vous également à Méditation sur la Fête du Saint Sacrement : Prenez et mangez, ceci est mon Corps, Amende honorable au Sacré-Cœur de Jésus, Sur les excellences et sur les avantages de la sainte Communion, Sur la Chair adorable de Jésus-Christ dans la sainte Communion, Méditation sur la Communion, Litanies du Saint-Sacrement, Poème dogmatique sur l'Eucharistie, de Saint Thomas d'Aquin, Prière à réciter quand on ne peut assister à la messe les dimanches et fêtes d'obligation, Méditation sur la Victime du Sacrifice de la Messe, Méditation sur le Sacrifice de la Messe, De quels religieux respects nous devons entourer le Saint-Sacrement, Quo Primum tempore, du Pape (Saint) Pie V, sur la célébration du Saint Sacrifice de la Messe, Mystici Corporis Christi du Pape Pie XII, Méditation pour le Jeudi Saint, La communion indigne de Judas, Médiator Dei, sur la Sainte liturgie, du Pape Pie XII, Les Communions sans action de grâces, La communion spirituelle, et Communier saintement et trouver refuge et salut en Jésus-Christ au Saint-Sacrement.













lundi 5 novembre 2018

Le Cimetière au XIXe siècle : Nos devoirs à l'égard du Cimetière



Extrait de "Le Cimetière au XIXe siècle" de Mgr Gaume :





XIe Lettre, tirée de "Le Cimetière au XIXe Siècle"


Nos devoirs à l'égard du Cimetière




Mon cher ami,

Que devons-nous emporter de la cérémonie si imposante, à laquelle nous devons assister ? D’abord, un vif sentiment de compassion, pour ne pas dire une profonde indignation, pour les malheureux qui, de nos jours, cherchent par tous les moyens à profaner le cimetière, à lui ôter son caractère sacré, à en faire une voirie. Ô Père, éclairez-les, touchez-les et pardonnez-leur ; car ils ne savent pas ce qu’ils font.
Ensuite, un sentiment non moins vif des devoirs à remplir à l’égard du cimetière. Tous ces devoirs se résument en un seul : le respect. Ce respect doit avoir quatre manifestations différentes : le soin du cimetière et surtout de la croix centrale ; la clôture du cimetière ; la visite du cimetière ; le voisinage du cimetière.

Le soin du cimetière
, consacré par l’Église et destiné à recevoir les corps des enfants de Dieu, les frères du Verbe incarné, le cimetière est, après nos églises, le lieu le plus saint qu’il y ait sur la terre. Que dis-je, mon cher Frédéric ? le cimetière fait corps avec l'église et en suit les conditions. S’il est attenant à l’église et que l’église vienne à être profanée, le cimetière l’est aussi par ce seul fait. Et de même qu’on ne peut plus célébrer les saints mystères dans une église profanée, avant la réconciliation ; de même, on ne peut plus enterrer chrétiennement dans un cimetière profané et non réconcilié.
Empêcher les animaux de paître dans le cimetière ; pour cela, veiller à ce qu’il soit exactement fermé. N’y souffrir aucun corps étranger : pierres, bois, matériaux, immondices, balayures de l’église ; n’y laisser croître ni ronces, ni épines, ni orties, ni chardons ; tenir les allées dans un état convenable de propreté ; redresser les croix qui penchent, relever celles qui sont tombées, remplacer celles qui sont cassées ; interdire tout passage habituel, à plus forte raison toute réunion profane dans ce lieu bénit ; maintenir la baie, le fossé ou le mur d’appui qui isole la partie non bénite : voilà les soins généraux que réclame le cimetière.
Des soins spéciaux sont dus à la croix principale. Image de Celui qui est la résurrection et la vie, cette croix donne au cimetière sa haute signification. Dans les paroisses vraiment chrétiennes, cette croix, fixée sur un solide piédestal, avec une ou plusieurs marches, est toujours en fer ou en fonte habilement travaillés et porte entre ses bras un grand crucifix. Son aspect réjouit le cœur, parce qu’elle témoigne de la foi des habitants.
Au contraire, une grande tristesse vous saisit, lorsqu’au milieu d’un cimetière plus ou moins négligé, vous apercevez, en guise de croix centrale, une pièce de bois teinte en noir, grossièrement travaillée, supportant une mesquine croix en fer, sans ornement et sans crucifix. La peine augmente lorsqu’on vient à savoir que les chrétiens, si peu soigneux de leur cimetière, ne refusent rien au luxe personnel, ni à la construction des chemins ou à l’embellissement des édifices communaux. Plaignons-les, mon cher ami ; plaignons surtout le prêtre, vraiment prêtre, dont le zèle échoue contre cette honteuse indifférence.

La clôture du cimetière.
Ici encore, dans les paroisses sérieusement catholiques, des murs solides et élégants entourent le cimetière. Une large grille en fer, surmontée d’une croix, en ferme l’entrée. Il doit en être ainsi et pourquoi : je vais te le dire. L’homme endormi est sans défense : on peut lui nuire impunément. L’Église qui a veillé avec tant de sollicitude sur le berceau de ses enfants, veille avec le même soin sur leur tombe.
Afin que rien ne vienne troubler leurs cendres, profaner leurs ossements, nuire au respect dû à leur sommeil, elle environne leur dortoir d’une défense matérielle, permanente. La nuit comme le jour, cette défense les met à couvert de toute profanation volontaire ou involontaire, soit de la part des hommes, soit de la part des animaux.
À la clôture en pierre, elle ajoute une barrière encore plus solide. Armée de ses anathèmes contre les profanateurs des cimetières, l’Église, semblable au chérubin dont le glaive de feu défendait l’entrée du paradis terrestre, se tient en sentinelle à la porte du lieu bénit, où reposent ses élus, jusqu’au jour du réveil éternel.

La visite du cimetière.
De tous les livres, 3e cimetière est le plus saintement éloquent. Il parle aux yeux, il parle à l’esprit, il parle au cœur.
Aux yeux. Il dit au riche comme au pauvre, au jeune homme, à la jeune personne, comme au vieillard : « C'est ici que vous viendrez un jour, je vous attends ; je suis le rendez-vous inévitable de toutes les générations. Ceux qui sont ici furent ce que vous ôtes ; vous serez bientôt ce qu’ils sont. Voulez-vous savoir ce qu’ils sont, et ce que vous serez ? Soulevez la pierre, creusez la terre qui recouvre leur cercueil, si même leur cercueil existe encore ; et regardez. »
Il parle à l’esprit, à un linceul, à quatre planches et à six pieds de terre : « Voilà donc où doivent aboutir tous vos travaux, toutes vos sollicitudes, tous vos empressements pour acquérir des richesses ! Insensé, et mille fois insensé, si vous bornez votre ambition à posséder les biens de la terre, à vous procurer les plaisirs du temps. »
Le cimetière éveille bien d’autres pensées. « C’est dans mon sein, nous dit-il, que s’accompliront pour vous les deux plus mystérieux événements. C’est ici que s’opérera la transformation de votre corps, comme s’opère dans le sein de la terre, la transformation du grain, tombé de la main du laboureur. Je suis le champ de Dieu : un jour je dois me couvrir d’une double moisson : moisson de froment, destinée aux greniers du père de l’éternelle famille ; moisson d’ivraie, destinée à brûler avec les démons aux siècles des siècles.
« C’est ici, à la place où vous êtes, que se manifestera la séparation des brebis et des boucs. C’est d’ici que vous partirez pour la vallée de Josaphat où sera rendue, en présence de toutes les nations assemblées, la sentence qui fixera votre sort pour toute l’éternité ; car c’est ici que vous entendrez la trompette du jugement dernier. Plus puissante que celles qui firent crouler les murailles de Jéricho, cette trompette brisera les tombeaux et dira : Surgite, mortui, venite ad judicium : Levez-vous, morts ; venez au jugement. »
Il parle au cœur. « Parcourez-moi dans tous les sens, dit-il encore, et cent voix différentes, sorties de terre, vous parleront. Ici, c’est une voix qui vous dit : Je suis votre père, qui ai tant travaillé pour vous ; là une autre voix, qui vous dit : Je suis votre mère, qui vous ai tant aimé. Ailleurs d’autres voix qui vous disent : Je suis votre frère, votre sœur, votre époux, votre épouse, votre enfant, votre ami, votre pasteur.
« Et toutes ces voix réunies vous crieront : Ayez pitié de nous, ayez pitié de nous, vous du moins qui fûtes nos amis et nos proches : ne nous oubliez pas. En nous soulageant par vos prières, par vos aumônes, par l’effusion du sang rédempteur, c’est pour vous autant que pour nous que vous travaillez. »
Mon cher Frédéric, quel bon livre que le cimetière! chaque semaine un quart d’heure de lecture dans ce livre suffirait à convertir tous les hommes. Je n’exagère pas ; car il est écrit : « Mon fils, dans toutes vos œuvres souvenez-vous de vos fins dernières et jamais vous ne pécherez (Eccli., VII, 40). » Or, le cimetière résume toutes les fins dernières.

Le voisinage du cimetière.
Dans sa maternelle sollicitude, l’Église avait voulu que ses enfants eussent la facilité de faire une fois, chaque semaine, la sanctifiante lecture dont je viens de te parler : ce jour c’est le dimanche. En venant aux offices, les fidèles devaient avoir sous les yeux, grand ouvert, le livre du cimetière ; car le cimetière devait entourer la maison de Dieu.
Ainsi ne l’entend pas la Révolution. À aucun prix elle ne veut que le cimetière soit près de l'Église : de nos jours, plus que jamais, elle travaille à l’éloigner. Elle est logique ; car en cela elle foule aux pieds tout ce qu’il y a de plus sacré, de plus touchant et de plus moral, non-seulement parmi les chrétiens, mais parmi les païens eux-mêmes.
Que devient le culte des ancêtres, la piété filiale envers les morts, lorsque, pour aller prier sur leurs tombes, il faut faire exprès un voyage plus ou moins long, au risque même de trouver, ce qui arrive presque toujours, la porte du cimetière solidement fermée ? Or, tout peuple qui oublie ses morts est un peuple ingrat ; et tout peuple ingrat est un mauvais peuple.
Malgré les efforts de l’impiété moderne, l’antique usage qui veut que le cimetière soit inséparable de l’église se conserve dans la plupart des .paroisses rurales du monde catholique ; mais nulle part, peut- être, avec autant de fidélité que dans la Suisse allemande. Ni toi, ni moi, mon cher Frédéric, n’oublierons jamais le touchant spectacle qui, d’heure en heure, s’offrait à notre vue, en traversant les cantons de Soleure, de Lucerne, de Schwitz.
À l’entrée du village, quelquefois si élégant et toujours si propre, vous trouvez l’église dont vous admirez la beauté extérieure et le svelte clocher, avant d’avoir pu reposer votre vue sur les riches décorations de l’intérieur. Le cimetière enceint l’église, comme un fer à cheval. L’entrée principale répond à la grande porte de l’église.
Après avoir passé la grille en fer, qui s’ouvre avec la main, car elle ferme sans serrure, vous montez quelques marches en pierres. À votre droite et à votre gauche, sont fixés sur d’élégants piédestaux, deux larges bénitiers, en marbre ou en granit. L'un et Vautre sont garnis d’un goupillon pour jeter en entrant, de l’eau bénite sur les morts.
Toutes les tombes, couvertes de gazon, forment différentes lignes, parfaitement régulières. Un petit chemin sablé les sépare, afin de rendre plus accessible à chacun, la tombe qui renferme ce qu’il a de plus cher. Pas une de ces modestes fosses qui ne soit surmontée d’une croix en fer, haute d’environ deux pieds. Toutes sont de la même élévation. Les trois extrémités visibles de la croix sont en cuivre jaune. Au centre est fixée une plaque de même métal, sur laquelle sont inscrits en lettres dorées les noms du défunt, la date de sa naissance, celle de sa mort, avec une prière ou une sentence de l’écriture.
Lorsqu’aux derniers feux du jour, vous apercevez de loin ce champ de Dieu, brillant d’une si élégante simplicité, toutes ces croix d’égale hauteur, symétriquement rangées, et dont la couleur noire et jaune se détache si bien sur le vert gazon de la tombe, je ne sais quelle douce mélancolie vous saisit le cœur. Des larmes d’attendrissement vous viennent aux yeux, et des prières sur les lèvres.
Les souvenirs de notre vénérable antiquité se pressent en foule dans votre mémoire, on se croit transporté à dix-huit siècles dans les catacombes de Rome : devant vous en est l’image complète. Ici, comme dans la Rome souterraine, vous voyez au milieu l’autel du martyr principal, c’est l’église ; devant l’autel, des chrétiens à genoux, se préparant au combat par la réception du pain des forts. Autour des vivants, une ceinture de morts, qui de leurs tombeaux les encouragent en leur parlant de détachement, de couronne, de repos et d’immortalité. On est heureux et fier de trouver notre sainte Mère, l’Église catholique, toujours la même.
La joie serait sans mélange si, en se retirant, on ne pensait qu’il existe aujourd’hui une secte, inconnue même des sauvages, et dont tous les efforts tendent non-seulement à éloigner les morts des regards des vivants ; mais encore par des enfouissements sacrilèges, à déshonorer nos cimetières et à donner à l’homme la sépulture de l’âne et du chien : ce qui est le plus grand châtiment qu’on puisse lui infliger : À sini sepultura sepelietur, putrefactus et projectus.

Par la longueur de cette lettre, tu vois mon cher ami, que tu avais raison de compter médiocrement sur mon ferme propos. Il est si difficile de convertir les hommes !

Tout à toi.




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