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mardi 15 mars 2022

ABRÉGÉ DU CATÉCHISME DE PERSÉVÉRANCE, DEUXIÈME PARTIE, Leçon LII : Sixième et Neuvième Commandements


ABRÉGÉ DU CATÉCHISME DE PERSÉVÉRANCE

DEUXIÈME PARTIE

Contenant l'histoire et l'explication de la Religion

depuis la Naissance du Messie jusqu'à son Ascension


LIIe LEÇON

DE NOTRE UNION AVEC NOTRE-SEIGNEUR,

LE NOUVEL ADAM, PAR LA CHARITÉ.

SIXIÈME ET NEUVIÈME COMMANDEMENTS.


La tentation de Saint Jérôme

Q. Récitez le sixième et le neuvième commandements ?
R. Luxurieux point ne seras de corps ni de consentement. L'œuvre de chair ne désireras qu'en mariage seulement.

Q. Que nous défendent ces deux commandements ?
R. Ces deux commandements nous défendent toutes les pensées, les désirs, les regards, les paroles, les actions contraires à la pureté.

Q. Ces péchés sont-ils bien grands ?
R. Ces péchés sont très grands et causent la damnation d'une multitude d'âmes ; c'est pourquoi, si on avait eu le malheur d'en commettre quelqu'un, il faudrait en concevoir une vive horreur et s'en confesser au plus tôt avec une grande exactitude.

Q. Que faut-il faire pour les éviter ?
R. Pour les éviter, il faut en fuir avec soin toutes les occasions : comme les mauvais livres, les mauvaises chansons, les danses, les bals, les spectacles, la fréquentation des personnes d'un sexe différent, l'oisiveté, la curiosité et les parures.

Q. Dans le doute, que faut-il faire ?
R. Dans le doute, si on doit lire un livre ou se trouver à une assemblée, il faut consulter son confesseur, parce qu'il nous répondra, non pas suivant les maximes du monde, mais suivant l'Évangile ; car, c'est sur l'Évangile que nous serons jugés.

Q. Que faut-il faire quand on se trouve dans l'occasion de ce péché ?
R. Quand on se trouve dans l'occasion de ce péché, il faut s'en éloigner au plus tôt.

Q. Quels sont les remèdes à ce péché ?
R. Les remèdes à ce péché sont de deux sortes : les uns intérieurs, les autres extérieurs.

Q. Quels sont les remèdes intérieurs ?
R. Les remèdes intérieurs sont : 1° la prière ; 2° la réflexion sur la laideur de ce péché, qui défigure en nous l'image de Dieu et nous rend semblables aux bêtes ; sur la grandeur des châtiments dont Dieu l'a puni, tels que le déluge, l'engloutissement de Sodome, etc. ; 3° l'humilité.

Q. Quels sont les remèdes extérieurs ?
R. Les remèdes extérieurs sont : 1° la vigilance sur nos sens et surtout sur nos yeux ; 2° la mortification ; 3° la dévotion à la très sainte Vierge, et l'usage fréquent des Sacrements.

Q. Que nous ordonnent le sixième et le neuvième commandements ?
R. Le sixième et le neuvième commandements nous ordonnent de nous conserver purs d'âme et de corps, parce que nous sommes les membres de Jésus-Christ et les temples vivants du Saint-Esprit : la vertu de pureté est la plus aimable de toutes les vertus, et rend l'homme semblable aux Anges.

Q. Quels sont les avantages de ces deux commandements ?
R. Voici quelques-uns des avantages de ces deux commandements : 1° ils protègent l'honneur des familles ; 2° ils mettent notre santé et notre innocence à l'abri des passions d'autrui et de nos propres passions ; 3° ils nous procurent une paix délicieuse pendant la vie et une grande confiance au moment de la mort.


Je prends la résolution d'aimer Dieu par-dessus toute chose, et mon prochain comme moi-même pour l'amour de Dieu ; et en témoignage de cet amour, je m'efforcerai de ne jamais donner de scandale.


Deuxième Partie : Leçon I : État du monde à la venue du Messie, Leçon II : Naissance du Messie, Leçon III : Vie cachée de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Leçon IV : Vie publique de Notre-Seigneur, Première année, Leçon V : Vie publique de Notre-Seigneur, Première année, Leçon VI : Vie publique de Notre-Seigneur, Première année, Leçon VII : Vie publique de Notre-Seigneur, Deuxième année, Leçon VIII : Vie publique de Notre-Seigneur, Deuxième année, Leçon IX : Vie publique de Notre-Seigneur, Troisième année, Leçon X : Vie publique de Notre-Seigneur, Troisième année, Leçon XI : Vie publique de Notre-Seigneur, Troisième année, Leçon XII : Passion de Notre-Seigneur, Leçon XIII : Passion de Notre-Seigneur, Suite, Leçon XIV : Sépulture et Résurrection de Notre-Seigneur, Leçon XV : Vie glorieuse de Notre-Seigneur, Leçon XVI : Notre-Seigneur Réparateur du monde, Leçon XVII : Notre-Seigneur, Nouvel Adam, Leçon XVIII : Union de notre esprit avec Notre-Seigneur, le nouvel Adam, par la Foi, premier et deuxième articles du Symbole, Leçon XIX : Troisième, quatrième et cinquième articles du Symbole, Leçon XX : Le Purgatoire, Leçon XXI : Sixième et septième articles du Symbole, Leçon XXII : Huitième article du Symbole, Leçon XXIII : Neuvième article du Symbole, l'Église, Leçon XXIV : Neuvième article du Symbole, Leçon XXV : Dixième article du Symbole, Leçon XXVI : Onzième article du Symbole, Leçon XXVII : Douzième article du Symbole, Leçon XXVIII : Espérance et Grâce, Leçon XXIX : Premier moyen d'obtenir la grâce, la prière, Leçon XXX : Premier moyen d'obtenir la grâce, la prière : l'Oraison dominicale, Leçon XXXI : L'Ave Maria ou Salutation angélique, Leçon XXXII : Les sacrements, Leçon XXXIII : Le Baptême, Leçon XXXIV : Le Baptême (Suite), Leçon XXXV : La Confirmation, Leçon XXXVI : L'Eucharistie, Leçon XXXVII : L'Eucharistie (Suite), Leçon XXXVIII : De la Pénitence, Leçon XXXIX : De la Pénitence (Suite), Leçon XL : De la Pénitence (Suite), Leçon XLI : Des Indulgences et du Jubilé, Leçon XLII : De l'Extrême-Onction, Leçon XLIII : Du Sacrement de l'Ordre, Leçon XLIV : Du Sacrement de l'Ordre (Suite), Leçon XLV : Du Sacrement de Mariage, Leçon XLVI : De la Charité, Leçon XLVII : Premier Commandement, Leçon XLVIII : Deuxième Commandement, Leçon XLIX : Troisième Commandement, Leçon L : Quatrième Commandement, Leçon LI : Cinquième Commandement, Leçon LIII : Septième et Dixième Commandements.

Première Partie :
Leçon I : Enseignement vocal de la Religion, Catéchisme, Leçon II : Enseignement écrit, Écriture et Tradition, Leçon III : Connaissance de Dieu considéré en Lui-même, Leçon IV : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 1er Jour de la Création, Leçon V : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 2e Jour de la Création, Leçon VI : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 3e Jour de la Création, Leçon VII : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, Fin du 3e et commencement du 4e Jour de la Création, Leçon VIII : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, suite du 4e Jour de la Création, Leçon IX : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 5e Jour de la Création, Leçon X : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, Fin du 5e et commencement du 6e Jour de la Création, Leçon XI : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, Suite du 6e Jour de la Création, Leçon XII : Connaissance de l'homme considéré en lui-même, Leçon XIII : Connaissance de l'homme considéré dans ses rapports avec les créatures, Leçon XIV : Connaissance de l'homme considéré dans ses rapports avec Dieu, Leçon XV : Connaissance des Anges, Leçon XVI : Chute de l'homme, Leçon XVII : Accord de la justice et de la miséricorde divine dans la punition et dans la transmission du péché d'Adam, Leçon XVIII : Nécessité et perpétuité de la Foi au Mystère de la Rédemption, Histoire de Job, Leçon XIX : Connaissance de la Religion, Nature et définition de la Religion, Leçon XX : Connaissance de la Religion, Que la Religion est une Loi, Leçon XXI : Le Messie promis et figuré : Adam et Abel, Leçon XXII : Le Messie promis et figuré, Noé, Troisième Figure du Messie, Leçon XXIII : Deuxième promesse et quatrième figure du Messie, Melchisédech, Leçon XXIV : Isaac, cinquième Figure du Messie, Leçon XXV : Le Messie promis et figuré, Jacob, Sixième Figure du Messie, Leçon XXVI : Le Messie promis et figuré, Joseph, Septième Figure du Messie, Leçon XXVII : L'Agneau pascal, Huitième Figure du Messie, Leçon XXVIII : La Manne, Neuvième Figure du Messie, Leçon XXIX : Les sacrifices et le serpent d'airain, Dixième et onzième Figure du Messie, Leçon XXX : Moïse, Douzième Figure du Messie, Leçon XXXI : Josué, Treizième Figure du Messie, Leçon XXXII : Gédéon, quatorzième Figure du Messie, Leçon XXXIII : Samson, Quinzième Figure du Messie, Leçon XXXIV : Sixième Promesse du Messie, Leçon XXXV : David, Seizième Figure du Messie, Leçon XXXVI : Salomon, Dix-septième Figure du Messie, Leçon XXXVII : Jonas, Dix-huitième Figure du Messie, Leçon XXXVIII : Le Messie prédit, Prophéties de David, Leçon XXXIX : Le Messie prédit, Prophéties d'Isaïe, Leçon XL : Le Messie prédit, Prophéties d'Osée, de Michée, de Joël et de Jérémie, Leçon XLI : Le Messie prédit, Prophéties d'Ézéchiel, Leçon XLII : Le Messie prédit, Prophéties de Daniel, Leçon XLIII : Le Messie prédit, Prophéties d'Aggée, de Zacharie et de Malachie, Leçon XLIV : Résumé général et application des promesses, des figures et des prophéties, à Notre-Seigneur Jésus-Christ, Leçon XLV : Le Messie préparé, Monarchie des Assyriens, Leçon XLVI : Le Messie préparé, Monarchie des Assyriens, Histoire de Judith, Leçon XLVII : Le Messie préparé, Histoire de Tobie, Leçon XLVIII : Le Messie préparé, Monarchie des Perses, Histoire d'Esther, Leçon XLIX : Le Messie préparé, Monarchie des Grecs et des Romains, Leçon L : Le Messie préparé, Histoire des Machabées, Leçon LI : Unité de la Religion et de l’Église.













jeudi 1 octobre 2020

De l'abandon




Mon Père, je remets mon esprit entre vos mains. (Jésus-Christ)


Jésus-Christ a fait cet acte d'abandon lorsqu'il était abandonné de son Père, traité de lui comme une victime chargée des péchés de tout l'univers, comme un objet de malédiction ; lorsqu'il éprouvait à la fois au dedans toutes les rigueurs de la justice divine, et au-dehors tous les tourments, toutes les ignominies que la rage de ses ennemis pouvait inventer ; lorsqu'on tournait en dérision sa sainteté, ses miracles, ses prophéties, sa qualité de roi et de Messie ; lorsque, de ses Apôtres, l'un l'avait trahi, l'autre renoncé, tous abandonné ; lorsque nu et pauvre, n'ayant absolument plus rien sur la terre, pas même sa sainte mère qu'il avait remise entre les mains de saint Jean, il était prêt à rendre en croix le dernier soupir. Ce fut alors que, recueillant toutes ses forces et tout son amour, acceptant de grand cœur tout ce qu'il souffrait dans l'âme et dans le corps de la part de Dieu et des hommes, destitué de tout appui, de toute consolation, il prononça ces grandes paroles : Mon Père, je remets mon esprit entre vos mains. Cette âme qui épuise à ce moment tous les fléaux de votre colère, cette âme qui est le rebut du ciel et de la terre, je la remets, je la sacrifie, je la perds entre vos mains.
Il n'est pas permis de douter que cet acte ne fût l'expression de l'amour le plus pur et le plus désintéressé. L'amour pur n'est pas, dans l'âme fidèle, séparé de la foi ni de l'espérance ; au contraire, il perfectionne l'une et l'autre. On n'en a pas le sentiment ni même la perception ; mais on en a la réalité dans le degré le plus sublime. C'est une erreur de penser que la charité, lorsqu'elle est à son comble ici-bas, détruise ou affaiblisse les deux autres vertus théologales, et c'est calomnier les partisans de la vie intérieure, de les accuser de cette erreur et de leur imputer l'abominable hérésie du quiétisme, lorsqu'ils enseignent que le comble de la perfection est de servir Dieu sans aucune vue d'intérêt, soit pour le temps, soit pour l'éternité.
Mais il est certain, par la doctrine et par l'expérience des Saints, que l'homme, aidé de la grâce, peut en quelque sorte imiter Jésus-Christ dans cet abandon. Il est certain que Dieu peut mettre une âme, et qu'il en a mis plusieurs à une pareille épreuve, et qu'il les a conduites par degrés jusqu'à lui faire le sacrifice des plus chers intérêts de son âme. J'avoue qu'on ne peut pas faire un tel sacrifice avec la grâce ordinaire, et qu'il faut avoir passé auparavant par des états très-relevés et très-purifiants, où personne ne peut se mettre de soi-même, et dont ce sacrifice est la consommation. Dieu seul par sa grâce extraordinaire peut faire entrer une âme dans cet état et la conduire par la main jusqu'au terme. Il n'y a point d'illusion à craindre par rapport à ces états, parce que la nature a en horreur, comme de sa destruction, ces sortes d'états ; et il est impossible de les imaginer ni de les feindre ; car ceux qui y sont réellement, ignorent habituellement qu'ils y sont ; ils marchent à tâton dans les ténèbres de la foi ; ils acceptent ces états par la partie supérieure de leur âme, mais la partie inférieure souffre les combats les plus violents ; elle rejette bien loin d'elle la souffrance, et elle est assurément bien éloignée de s'y complaire. S'il arrive que de telles âmes soient persécutées, ce ne peut être que par des gens qui n'ont nulle expérience, nulle connaissance de ces états ; et l'on ne saurait apporter trop de précautions, trop se défier de son propre esprit, trop invoquer Dieu lorsqu'il s'agit de prononcer sur cette matière.
Quand Dieu veut faire entrer une âme dans cette voie, il la porte d'abord à se donner tout à fait à lui. Il la met ensuite dans le recueillement passif et dans un état habituel d'oraison. Il lui donne du goût pour les livres qui traitent de la vie intérieure, et lui en communique une intelligence proportionnée à ses vues sur elle. Quelquefois aussi il l'éclaire par lui-même sans les secours des livres. Il a soin surtout de la mettre sous la direction d'un guide convenable et propre à l'avancer ; et il inspire à cette âme une docilité, une obéissance non communes.
Il l'exerce ensuite par degrés ; il la fait passer de renoncement en renoncement, d'épreuves en épreuves, qui deviennent de plus en plus intérieures et spirituelles. Il y joint aussi différents genres de tentations, soit de la part du démon, soit de la part des hommes. En même temps il l'aveugle sur elle-même et sur ses dispositions intimes ; elle ne sait plus où elle en est, si elle aime Dieu, si elle en est aimée ; elle croit l'offenser à chaque action ; elle prend son insensibilité pour endurcissement, l'éloignement apparent de Dieu pour un commencement de réprobation ; ce qui lui cause des tourments et des révoltes inexprimables. On essaye en vain de la rassurer, de la tranquilliser ; tous les raisonnements ne font sur elle aucune impression. Dieu la conduit ainsi de précipice en précipice, jusqu'à ce qu'enfin il la mette sur le bord du grand abîme, et l'engage à s'y jeter par un abandon généreux. Il la laisse quelque temps dans cet abîme ; après quoi il l'en retire et lui donne alors une vie nouvelle et glorieuse.
Tout ceci est une énigme, un mystère pour quiconque n'est pas éclairé d'une lumière surnaturelle. Il ne s'agit pas de traiter ces états de chimère, ni ceux qui y sont, de cerveaux dérangés, mais il faut respecter ce qu'on ignore, et du moins s'abstenir de prononcer.
Quant aux âmes qui ont quelque sujet de croire que Dieu les appelle à cet abandon, qu'elles ne s'effrayent pas, sous prétexte que cela passe leurs forces présentes, que ce sacrifice leur fait horreur, et qu'elles ne peuvent même en soutenir la pensée. C'est bien ici qu'il faut dire que ce qui est impossible aux hommes est possible et facile à Dieu. Il prépare l'âme ; il change intérieurement ses dispositions ; il l'épure et la dégage peu à peu de l'amour-propre ; il lui inspire une sainte haine d'elle-même, jusqu'à la convaincre qu'elle est véritablement digne de réprobation.
Tout cela est vrai ; il n'y a ni illusion, ni quiétisme à le croire, et encore moins à l'éprouver. Cet acte est le comble de la perfection pour la créature. Il est visible qu'il ne faut rien, absolument rien refuser à Dieu, pour qu'il puisse nous conduire jusque-là ; qu'il faut donner tout, nous détacher de tout, nous laisser arracher tout. Que peut-on trouver de dangereux dans une voie si parfaite.


(Extrait du Manuel des âmes intérieures)


Reportez-vous à En vain chercherait-on le repos hors de Dieu ; il n'est et ne peut être qu'en Dieu seulSur ces paroles : Vous avez tiré votre parfaite louange de la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle, De la simplicité, Sur le Crucifix, L'intérieur de Jésus-Christ, Sur Jésus-Christ, La crèche, L'intérieur de Marie, De l'amour pur, De la jalousie de Dieu, De l'enfance spirituelle, De la lumière divine, Vérités fondamentales touchant la vie intérieure, De la paix de l'âme, De la vie de l'âme, Du repos en Dieu, Sur l'Amour de Dieu, De la confiance en Dieu, De la prière continuelle, Dieu seul, Sur les réflexions dans l'oraison, De la pensée de l'éternité, Sur la pensée de la mort, Sur les paroles du Psaume LXXXll : Je suis devenu, en votre présence, comme une bête de somme, et je suis toujours avec vous, Marthe et Marie, De la pureté d'intention, Le prix d'une âme, De la Providence de Dieu sur ses enfants, De la générosité, De l'anéantissement, Du moi humain, Conduite à tenir à l'égard des tentations, De la violence qu'il faut se faire à soi-même, Des tentations, Du directeur, Du cœur humain, Du monde, Faiblesse et corruption du cœur humain, Aveuglement de l'homme, Remèdes à l'amour-propre, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'amour du prochain, De l'esprit de Foi, De la fidélité aux petites choses, Sur les trois mots qui furent dits à saint Arsène : Fuyez, taisez-vous, reposez-vous, De l'emploi du temps, Ce que Dieu nous demande, et ce qu'il faut demander à Dieu, Commerce : Image de la vie spirituelle, De la liberté des enfants de Dieu, Instruction sur la Grâce, Instruction sur la Prière, Sur la sainteté, De la Crainte de Dieu, Conduite de Dieu sur l'âme, Moyens d'acquérir l'amour de Dieu, Quels moyens prendrez-vous pour acquérir, conserver et augmenter en vous l'amour de Dieu ?, Litanies de l'amour de DieuSoupir d'amour vers Jésus, Prière de Sainte Gertrude, Élan d'amour, Prière, Acte d'amour parfait, de Sainte Thérèse d'Avila, Prière de Saint Augustin, pour demander l'amour divin, Motifs et marques de l'amour de Dieu, De l'amour parfait, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Se conformer en tout à la volonté de Dieu, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Instruction sur la Charité, Méditation sur l'excellence de la Charité, Prière pour demander la charité, De la force en soi-même et de la force en Dieu, De la consommation en la Grâce, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Sur la croix, De la Simplicité, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la véritable Sagesse, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Des Vertus, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'Union avec Jésus-Christ, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Le Paradis de la Terre, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la paix du cœur, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la véritable Sagesse, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Avis important pour ceux qui ont des peines d'esprit, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Sur la vie nouvelle en Jésus-Christ, De l'activité naturelle, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la vie parfaite, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la Mortification, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Des moyens de parvenir à la vraie et solide vertu, Idée de la vraie Vertu, De la vraie et solide dévotion, Degrés des vertus qu'on se propose d'acquérir, Pour bien faire l'oraison et pour en tirer le fruit qu'on a lieu d'en attendre, En quelque état que vous soyez, rendez respectable, par vos sentiments et votre conduite, votre titre de Chrétienne, En quoi consiste l'exercice de la présence de Dieu, De la doctrine de Jésus-Christ, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, et Des Conseils Évangéliques, par le R.-P. Jean-Joseph Surin.












 

mardi 28 avril 2020

Le Livre des Œuvres divines, de Sainte Hildegarde, ou comment, dans les œuvres divines, l'esprit est uni à la lettre


Extrait de "Histoire de Sainte Hildegarde, sa vie, ses œuvres et ses révélations", par le R.P. Jacques RENARD :


Sainte Hildegarde
Le livre qui porte ce nom est un recueil de visions comme le Scivias. Son titre complet est Livre des œuvres divines de l'homme simple. Ces derniers mots, comme on sait, expriment le nom que la sainte se donnait à elle-même. Elle écrivit cet ouvrage, comme le premier, par ordre de ses supérieurs, et cela à partir de l'année 1163, la soixante-cinquième de son âge. Ces deux livres étant de la même nature, nous ne toucherons ici que ce qui est particulier au second. Il répond très-bien à son titre : c'est l'exposition des œuvres de Dieu dans l'ordre de la nature et dans celui de la grâce. Mais cet ouvrage a ceci de caractéristique, que ces deux ordres de considérations naissent l'un de l'autre, et ne sont que deux faces du même sujet. Ce parallélisme est conforme au génie spécial de la sainte. Comme elle jouit du don d'une double vue, chaque objet a pour elle une double réalité : l'une qu'on pourrait appeler l'envers, et qui est l'existence matérielle d'un objet, et l'autre qui est l'endroit, ou le côté spirituel de ce même objet. Saint Paul a dit : Littera occidit, spiritus autem vivificat (II Cor., III, 6). La lettre tue, l'esprit vivifie.
Rien n'est plus noble que cette manière d'enseigner ; rien aussi de plus juste et de plus philosophique. Elle nous présente, dans le livre de la sainte, comment, dans les œuvres divines, l'esprit est uni à la lettre, et la grâce superposée à la nature ; elle nous donne une idée de ce mode d'existence que la théologie définit si heureusement par le mot de surnaturel. La création est à la fois corps et âme ; ainsi, la science est ennoblie par la foi. Il y a, non pas dualité, mais unité dans les œuvres de Dieu comme dans ses pensées.
Remarquons que ce système de conception, le seul vrai, fait incomparablement plus d'honneur à la nature que la science matérialiste, qui ne reconnaît rien au-delà de ce qu'elle touche.
Faut-il donc revenir à la science du moyen âge ? Pourquoi pas, si elle est vraie ? Au moins, ne faudrait-il pas la dédaigner. Nous avons des sciences, mais nous n'avons plus la science ; nous avons perdu le nœud central qui les rassemble dans l'unité d'une même idée. Ce centre, c'est l'exemplaire divin. Ce lien, c'est le spirituel, l'âme, principe unique de vie. Une fois le corps séparé de l'âme, les membres se séparent les uns des autres ; chaque molécule devient un corps à part, sans relation avec les autres, car la mort ne saurait que produire la dissolution. Le catholicisme seul peut fournir une théorie de la science, parce que seul il possède le principe de la vie et l'idée de l'unité.
La grâce et la nature sont deux ordres distincts, et non deux mondes séparés. On ne doit pas plus les confondre que les diviser. Notre siècle est tombé dans ce dernier écart ; c'est pourquoi il ne peut donner une formule philosophique de la science. Il se perd dans les faits et les détails ; il ne peut les ramener à l'unité. L'antiquité, jusqu'au moyen âge, est allée à l'autre extrême. Chez elle, l'idée précédait l'observation. On faisait des systèmes avant de reconnaître les faits qui devaient s'y plier bon gré, mal gré. C'est ce qui a fait qu'à cette époque où la philosophie était portée à sa perfection, la physique était dans son enfance, justement au même point que du temps d'Aristote et de Pline. Les progrès dans la science de la nature, dans les temps modernes, viennent précisément de ce qu'on a suivi une voie opposée. Mais si ce dernier procédé, qui est celui de l'observation, est propre à recueillir des matériaux et à former des sciences, le procédé philosophique est absolument nécessaire pour généraliser les faits, coordonner les matériaux et former l'édifice de la science une. Cette appréciation s'applique au passé et au présent.
La création étant l'objet de la science humaine, l'esquisse que nous trace la Genèse de l'œuvre des six jours est donc le programme scientifique le plus grandiose et le plus complet. C'est le thème que les docteurs catholiques ont développé ; c'est le tronc où vient s'insérer chaque branche des connaissances humaines, dont la réunion harmonieuse et vivante, animée par la sève de la foi, compose véritablement l'arbre de la science.
C'est ce programme révélé de la Genèse que, selon l'esprit religieux de son temps, sainte Hildegarde a pris pour point de départ de son enseignement à la fois scientifique et mystique : scientifique par l'exposition littérale des œuvres divines ; mystique par l'application de la lettre aux choses de l'ordre moral et surnaturel. Assurément, ces connaissances ne sont pas supérieures à celles de son temps, bien qu'on découvre parfois dans ses écrits des aperçus d'une grande portée et d'une rare justesse.


Reportez-vous à Mort de sainte Hildegarde, Miracles de Sainte Hildegarde, Sainte Hildegarde et le combat spirituel, victoire de l'esprit sur la chair, Prophéties de Sainte Hildegarde sur le Protestantisme, Visions de Sainte Hildegarde sur l'avenir de l’Église et la fin des temps, et L'Amitié spirituelle de Saint Bernard et de Sainte Hildegarde.











jeudi 20 février 2020

Des moyens extérieurs qui aident à acquérir la perfection, par le R.-P. Jean-Joseph Surin


Extrait du CATÉCHISME SPIRITUEL DE LA PERFECTION CHRÉTIENNE, TOME I, Composé par le R. P. J. J. SURIN, de la Compagnie de Jésus :


Saint Ignace de Loyola


Des moyens extérieurs qui aident à acquérir la perfection



Quels sont les moyens extérieurs ?

Ce sont certaines actions de piété, certains exercices spirituels qui font l'occupation du cœur et de l'esprit, et qu'on appelle pourtant moyens extérieurs, parce qu'ils ont quelque chose de visible. Tels sont l'oraison, l'examen de conscience, la lecture spirituelle, la confession, la communion, la retraite de quelques jours, le renouvellement de l'intérieur.


Quelles qualités doit avoir l'oraison ?

Elle doit être humble, tranquille et fervente ; humble, c'est-à-dire, qu'on doit se présenter devant Dieu dans la disposition d'un pauvre qui attend à la porte d'un riche le secours dont il a besoin ; tranquille, c'est-à-dire, qu'il faut prendre garde que pour vouloir trop faire on n'empêche par sa propre action l'opération de la grâce, et qu'on doit être toujours prêt à suivre les mouvements du S. Esprit lorsqu'on se sent attiré à l'écouter en silence. Plusieurs manquent en ce point par trop d'activité, et par la trop grande confiance qu'ils ont en leur propre industrie. C'est à l'esprit de piété à rabattre cet orgueil secret qui s'oppose à la sainte paix que Dieu veut donner aux âmes. Enfin elle doit être fervente pour surmonter la lâcheté naturelle par une diligente attention qui tienne l'esprit appliqué, non seulement quand on parle à Dieu, mais encore lorsqu'on s'occupe à faire des réflexions et des raisonnements.


Quel ordre faut-il garder dans l'examen de conscience ?

Il faut commencer par la recherche de ses péchés, et ensuite se demander à soi-même si l'on a eu soin de se conserver dans le recueillement intérieur : si on a été généreux à se vaincre dans les occasions. Il faut encore s'interroger sur le vice qu'on a entrepris de combattre, ou bien renvoyer cette recherche à l'examen particulier dont nous avons parlé ailleurs, si on doit le faire séparément. Les personnes qui commencent sont susceptibles de respect humain ; elles manquent souvent de sincérité ; elles n'ont pas assez de charité envers le prochain ; elles souffrent des inutilités dans leur esprit et dans leur cœur ; elles sont négligentes dans leurs exercices de piété et dans leurs pratiques de vertu : ce sont là des défauts sur lesquels elles ne doivent jamais manquer de s'examiner.


Comment faut il entendre ce que dit un grand maître en la vie spirituelle, que dans l'examen de sa conscience il faut mettre peu de temps à rechercher ses fautes, et beaucoup à en concevoir de la douleur ?

On doit supposer qu'il a parlé pour les personnes tièdes et lâches, qui manquent de générosité, et qui font souvent des chutes, parce que n'étant pas touchées de leurs fautes, elles ont besoin de se pénétrer de sentiments de componction. Mais les personnes ferventes, déterminées au bien, et qui ont déjà fait des progrès dans la vertu, ne doivent pas employer beaucoup de temps pour s'exciter à la contrition, parce qu'elles portent au dedans d'elles-mêmes un repentir presque continuel de leurs péchés. Il leur est plus avantageux d'employer un temps considérable à s'examiner sur les points que nous avons marqués, et en particulier sur ce qui regarde le recueillement et la générosité à se vaincre : car de ces deux points dépend l'avancement spirituel.


Quelle doit être la lecture pour être utile ?

Comme elle sert de nourriture à l'âme, il faut, 1°. qu'elle soit solide ; on ne doit point s'attacher aux Livres propres à contenter la curiosité, ou qui donnent trop à la subtilité des raisonnements, ou qui traitent de matières trop relevées, 2°. Qu'elle soit dévote, c'est-à-dire, propre à donner le goût de la piété. 3°. Qu'elle soit proportionnée aux besoins et à la portée de ceux qui lisent. Ce ne serait pas avoir égard au besoin des personnes qui commencent et qui n'ont aucune connaissance de la vie spirituelle, que de leur mettre entre les mains des Livres mystiques.


Dans quels Livres peut-on puiser cette science de la vie spirituelle ?

On peut mettre parmi les Auteurs modernes qui en ont le mieux traité, Blosius, Grenade, Dupont, Rodriguez. Après les saintes Écritures, je ne sache rien de plus instructif ni de plus propre à enflammer les cœurs, que le Livre de l'Imitation de Jésus-Christ et le Traité de saint Vincent Ferrier de la vie spirituelle. La vie des Saints est encore très-propres pour instruire et pour animer.


Quels fruits tire-t-on de la lecture des Livres spirituels ?

Outre ce que nous avons dit, elle sert encore de préparation à l'oraison, en formant comme un trésor de connaissances, qui sont la matière de nos entretiens avec Dieu.


De quelle utilité sont les Livres mystiques ?

Ils peuvent servir beaucoup, en élevant l'esprit et le cœur aux choses divines, pourvu qu'on soit bien conseillé dans le choix qu'on doit faire de ces Livres. Cette lecture convient proprement aux directeurs ; la plupart des autres personnes en sont moins capables.


Quels avis avez-vous à donner sur la Confession ?

Elle doit avoir trois qualités. Premièrement, il faut qu'elle soit nette, que tout y soit distingué et clairement expliqué. Secondement, il faut qu'elle soit sincère, et que les exagérations et les excuses en soient également bannies. Troisièmement, il faut qu'elle soit pour ainsi dire sérieuse, c'est-à-dire, qu'elle roule sur de véritables fautes, et non sur des bagatelles : car il y a une infinité de gens qui ne vont pas jusqu'au fond dans la recherche de leurs défauts : ils confessent des manquements légers et purement extérieurs, et ils ne s'examinent point sur plusieurs fautes assez grandes, que leurs inclinations déréglées et leurs méchantes habitudes leur font commettre. Il est aussi très-utile de s'accuser des mouvements que les passions excitent dans l'âme quand ils sont considérables, parce qu'il y a souvent de la négligence à les réprimer ; outre qu'en les accusant on s'humilie, et que cette humiliation jointe à la grâce du Sacrement, est un puissant moyen pour étouffer ces sortes de mouvements, et pour affaiblir le principe qui les produit.


N'avez-vous rien à dire sur la Communion ?

Nous en avons parlé dans le Chapitre 7 de la première Partie. On peut ajouter ici que tout le fruit de la communion dépend de la manière dont on s'y prépare, et dont on la fait. On s'y dispose, 1. Par une grande pureté, et cette pureté s'acquiert par la confession, et par les austérités qu'on pratique avant que de s'approcher de la sainte Table. 2. Par un profond respect, que les réflexions sur la dignité de J. C., et sur son indignité propre, doivent naturellement imprimer. 3. Par l'amour et par le désir qui se produisent, et qui s'enflamment l'un l'autre.
On reçoit Jésus-Christ, comme il souhaite d'être reçu, quand on sait s'entretenir avec lui ; lui représenter ses propres besoins, s'offrir à lui, se dévouer à son service, et le remercier du bienfait de sa visite.
Pour les âmes qui sont parvenues à l'état d'union, leur préparation consiste dans une espèce de faim et de soif spirituelle de cette viande sacrée ; et l'accueil le plus agréable qu'elles puissent faire à Jésus-Christ, c'est de l'embrasser tendrement, de se reposer sur son sein, et de jouir tranquillement de sa présence.


En quoi consiste la retraite qu'on doit faire chaque année ?

Elle consiste à se retirer du commerce du monde pendant quelques jours, à s'éloigner des occasions de plaisir et de dissipation, pour vaquer à loisir aux choses de Dieu, dans la solitude. Mais il ne suffit pas de garder la solitude extérieure, il faut que l'esprit se recueille pour méditer sur les vérités de la Religion les plus propres à procurer l'avancement spirituel. Il faut aussi que celui qui entre en retraite, se propose quelque fin particulière ; par exemple, de faire quelque changement considérable dans sa vie ; qu'il rapporte à cette fin tous les exercices de la retraite, et qu'il en fasse sa principale occupation, pour le reste de l'année. Le temps qu'on passe dans la solitude, est destiné à pourvoir à ses besoins, et à se munir de tous les secours spirituels nécessaires pour se maintenir dans la ferveur, jusqu'à la prochaine retraite.


Quel doit être le sujet des méditations pendant la retraite ?

Saint Ignace, dans son Livre des Exercices spirituels, propose des sujets de méditation, dans un ordre méthodique. Il veut qu'on commence par la dernière fia de l'homme, et par les grandes vérités qui y ont rapport ; ce qu'il appelle le fondement de l'édifice spirituel : qu'on passe de là à la considération de ses défauts, afin de purifier son cœur par une sincère conversion, et qu'ensuite on s'occupe de la Vie de Jésus-Christ et de sa Passion. L'expérience fait voir qu'on ne peut rien faire de mieux, que de se conformer à cette méthode ; et les bénédictions que Dieu ne cesse de répandre sur ceux qui la suivent, ne permettent pas d'en douter.


Outre la méditation, n'y a-t-il pas d'autres exercices spirituels qui conviennent à la retraite ?

On peut employer tous les jours quelque temps à s'instruire de quelque point de perfection. Nous en avons marqué plusieurs dans le premier et le second chapitre de la troisième partie. On peut aussi chaque jour prendre quelque temps pour s'interroger soi-même sur quelqu'une de ses actions les plus importantes et les plus ordinaires ; par exemple, sur l'Oraison, la Messe, les devoirs, l'Office divin, la conversation, les divertissements, l'usage de la nourriture, et autres semblables. On considère devant Dieu combien il est important de sanctifier ses actions ; on remarque les défauts dans lesquels on tombe, et on prend des mesures pour se corriger. Il est bon aussi de mettre par écrit les principales réflexions qu'on a faites, et les résolutions qu'on a formées, pour les conserver comme un témoignage qui nous rappelle les pensées et la ferveur de la retraite.


Quelle est la pratique du renouvellement de l'intérieur ?

Les personnes zélées pour leur perfection, prennent quelquefois pendant l'année, surtout à l'approche des grandes Fêtes, deux ou trois jours pour rentrer en elles-mêmes, peur renouveler les promesses qu'elles ont faites à Dieu, et pour exciter dans leur âme des désirs ardents de servir Dieu. Ce temps doit être comme un abrégé de la retraite dont nous venons de parler, et on doit s'y occuper des mêmes exercices. Il est particulièrement destiné à faire reprendre à l'âme sa première vigueur en tout ce qui regarde le recueillement et la victoire de soi même, qui sont les deux grands ressorts de l'avancement spirituel. On doit aussi s'examiner sur le défaut particulier auquel on avait déclaré la guerre, pour voir si on est venu à bout de le vaincre ; ou s'il est à propos de tourner sa vigilance contre quelque autre défaut.



Reportez-vous à Des moyens intérieurs qui aident à la perfection, par le R.-P. Jean-Joseph SurinDe la conduite des âmes, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'heureux état d'une âme qui a établi sa perfection et sa félicité dans l'acquiescement au bon plaisir de Dieu, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'amour parfait, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Des qualités qui sont propres dans la voie extraordinaire, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'Oraison qui convient à la voie extraordinaire, et Avis nécessaires à ceux qui sont dans cette voie, par le R.-P Jean-Joseph Surin, De la voie surnaturelle ou extraordinaire, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'Oraison et de la Contemplation, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la contemplation, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'avancement de l'âme et des principaux moyens qui peuvent le procurer, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la vie parfaite, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Du bon Directeur, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Instruction pour les personnes qui entrent dans la voie d'Oraison, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Que les âmes lâches fassent tous leurs efforts pour acquérir la bonne volonté qui leur manque, Simple et courte méthode d'oraison mentale, De l'Oraison, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la Pénitence et de l'Oraison, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Pour bien faire l'oraison et pour en tirer le fruit qu'on a lieu d'en attendre, Du Recueillement, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Du vrai Religieux, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Ce qui s'est observé dans un Ordre Religieux durant le premier siècle depuis son établissement, doit être regardé comme meilleur que tout ce qu'on peut inventer dans la suite, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la vie mixte, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Des amitiés, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la conversation, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Des Vertus, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'étude des Lettres, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Réflexions sur la nature et les forces des Démons, et sur l'économie du Royaume des ténèbres, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Des exercices de piété, par le R.-P. Jean-Joseph Surin : Quels sont les devoirs de piété dont il faut s'acquitter envers les Saints ?, Des exercices de piété, par le R.-P. Jean-Joseph Surin : Quels exercices de piété prescrivez-vous à l'honneur des Anges ?, Des exercices de piété, par le R.-P. Jean-Joseph Surin : Comment faut-il s'occuper des souffrances de Jésus-Christ ?, Des exercices de piété, par le R.-P. Jean-Joseph Surin : Comment faut-il s'exercer en ce qui regarde la Doctrine de Jésus-Christ ?, De la vie intérieure, et de la familiarité avec Jésus-Christ, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Jésus condamné à mort, Pilate lave ses mains, De la Mortification, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'amour du Père Surin pour la pauvreté, dans l'union avec Notre-Seigneur Jésus-Christ, De la présence de Dieu, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'homme intérieur, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Du renouvellement de l'esprit, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'activité naturelle, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Prière pour demander la grâce de connaître et d'accomplir la volonté de Dieu, Seigneur, que vous plaît-il que je fasse ?, Des Habits, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la nourriture du corps, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Catéchisme spirituel de la Perfection Chrétienne, par le R.P. Jean-Joseph Surin (1), Catéchisme spirituel de la Perfection Chrétienne, par le R.P. Jean-Joseph Surin (2), De la vie illuminative, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la réformation de la mémoire, par Le R.-P. Jean-Joseph Surin, De quelques moyens de bien faire l'oraison mentale, Degrés des vertus qu'on se propose d'acquérir, Combien sont mal fondées les plaintes de ceux qui se disent incapables de méditer, En quoi consiste l'exercice de la présence de Dieu, Les voies du salut, De l'amour du Père Surin pour l'humilité, dans l'union avec Notre-Seigneur Jésus-Christ, De l'amour étonnant du Père Surin pour l'abjection, dans l'union avec Notre-Seigneur Jésus-Christ, De l'amour admirable du Père Surin pour les souffrances, dans l'union avec Notre-Seigneur Jésus-Christ, De l'imagination de l'homme, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la réformation de l'entendement, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la réformation de la colère, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la vie Purgative, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, En quoi consiste la perfection chrétienne : pour l'acquérir il faut combattre, et pour sortir victorieux de ce combat, quatre choses sont nécessaires, De la sècheresse dans l'oraison, Du devoir des Veuves, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Ce qu'est l'oraison mentale, par le R.P. D. Laurent Scupoli, Clerc Régulier Théatin, Méditation sur la nécessité des progrès dans la vertu, De la Réduction des Hérétiques, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la réformation de l'Amour, de la Haine, du Désir et de l'Aversion, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De quelques moyens de bien faire l'oraison mentale, Pour la direction et la progression spirituelles : Quel chrétien êtes-vous ?, Le souvenir de nos péchés est un moyen propre pour nous aider à supporter avec résignation, toutes les afflictions que Dieu nous envoie, Avis pour la lecture spirituelle, Histoire de la possession des Ursulines de Loudun, et des peines du Père Surin (1/4), Histoire de la possession des Ursulines de Loudun, et des peines du Père Surin (2/4), Histoire de la possession des Ursulines de Loudun, et des peines du Père Surin (3/4), et Histoire de la possession des Ursulines de Loudun, et des peines du Père Surin (4/4).












vendredi 17 janvier 2020

Discours aux jeunes époux, de Sa Sainteté le Pape Pie XII, sur les mauvaises lectures, le 7 août 1940




Lorsque sous le radieux soleil du mois d'août, l'enfant quitte sa famille pour la colonie de vacances, son père jugerait superflu de lui dire : « Mon cher enfant, n'emporte point de serpent dans ta petite valise ; et si jamais tu en rencontres un dans tes promenades, garde-toi de le prendre dans tes mains pour l'examiner. »

Toutefois l'amour paternel Nous inspire à votre adresse un conseil semblable. Nous avons à l'audience de mercredi dernier exposé brièvement l'utilité des bonnes lectures. Aujourd'hui Nous voudrions vous rappeler le péril des mauvaises ; péril contre lequel l'Église n'a jamais cessé d'élever la voix, mais dont néanmoins nombre de chrétiens méconnaissent ou contestent la gravité.

Vous devez donc vous persuader qu'il y a de mauvais livres, des livres mauvais pour tous, comme il y a des poisons contre lesquels personne ne saurait se dire assuré. En tout homme la chair est sujette aux faiblesses et l'esprit prompt aux rébellions ; ainsi de pareilles lectures constituent un danger pour n'importe qui. Durant la prédication de saint Paul à Éphèse, racontent les Actes des Apôtres, nombre d'auditeurs qui s'étaient adonnés aux pratiques superstitieuses, apportèrent leurs livres et les brûlèrent devant tout le peuple ; en estimant la valeur de ces livres de magie ainsi réduits en cendres, on trouva cinquante mille pièces d'argent (Act. 19, 19).

Plus tard, durant le cours des siècles, les papes prirent soin de faire publier un catalogue, ou Index, des livres dont la lecture est interdite aux fidèles, et ils ajoutent en même temps que beaucoup d'autres livres, dont l'Index ne contient aucune mention expresse, tombent sous la même condamnation et prohibition, parce que nuisibles à la foi et aux mœurs. Qui donc s'étonnerait de voir les gardiens de la santé spirituelle des fidèles recourir à une pareille défense ? La société civile ne travaille-t-elle point, elle aussi, par de sages mesures législatives et prophylactiques, à empêcher dans l'économie domestique et industrielle l'action délétère des substances toxiques ? N'entoure-t-elle pas de mesures de précautions la vente et l'usage des poisons, et tout spécialement des plus nocifs ?

Si Nous vous rappelons ce grave devoir, c'est que Nous y sommes poussé par l'extension du mal, extension que favorisent actuellement l'incessant développement de la librairie et la liberté que beaucoup s'attribuent de lire n'importe quoi. Or, il ne saurait exister une liberté de lire tout, pas plus que n'existe la liberté de manger et de boire tout ce qui vous tombe sous la main, fût-ce de la cocaïne ou de l'acide prussique.

Chers époux, cette mise en garde s'adresse spécialement à vous, qui vous trouvez pour la plupart dans l'âge et l'état d'esprit où l'on se complaît aux récits romanesques, où la foule des désirs trouve une pâture en des bonheurs parfois imaginaires et où la douceur des rêves atténue la rudesse de la réalité. Certes, il ne vous est pas interdit de goûter le charme des récits de pure et saine tendresse humaine ; l'Écriture Sainte elle-même offre des scènes de ce genre, qui ont conservé à travers les siècles leur fraîcheur idyllique : telles la rencontre de Jacob et de Rachel (Gen. 29, 9-12), les fiançailles du jeune Tobie (Tob., 7), l'histoire de Ruth (Ruth, 3). Et il y a eu même des auteurs de grand talent qui ont écrit de bons et honnêtes romans ; qu'il suffise de citer notre Manzoni. Mais à côté de ces fleurs pures, quelle végétation de plantes vénéneuses dans le vaste domaine des œuvres d'imagination ! Or, trop souvent les hommes cueillent ces plantes vénéneuses, plus accessibles et plus voyantes ; trop souvent ils préfèrent aux fleurs pures le parfum pénétrant et enivrant de ces plantes vénéneuses.

« Je ne suis plus une enfant — dit cette jeune femme — et je connais la vie. Il me faut donc la connaître encore mieux, et j'en ai le droit. » Pauvre jeune femme ! Elle ne remarque point qu'elle tient le langage d'Ève en face du fruit défendu ! Croit-elle peut-être que, pour mieux connaître et aimer la vie, et pour en tirer profit, il soit nécessaire d'en scruter tous les abus et déformations ?

« Je ne suis plus un enfant — dira également ce jeune homme — et à mon âge les descriptions sensuelles et les scènes voluptueuses ne font plus rien. » En est-il bien sûr, tout d'abord ? Et puis, s'il en était ainsi, ce serait l'indice d'une inconsciente perversion, fruit de mauvaises lectures antérieures. Ainsi, racontent certains historiens, Mithridate, roi du Pont, cultivait des herbes vénéneuses ; il préparait et expérimentait sur lui-même des poisons auxquels il voulait s'habituer ; d'où le nom de mithridatisme.

Mais n'allez pas croire, jeunes hommes et jeunes femmes, que si vous vous laissez parfois entraîner à lire, en cachette peut-être, des livres suspects, n'allez pas croire que le poison de ces ouvrages ne produise plus d'effet sur vous ; craignez plutôt que pour n'être pas immédiat, cet effet n'en soit que plus malfaisant. Il existe dans les pays tropicaux de l'Afrique des insectes diptères connus sous le nom de mouches tsé-tsé ; leur piqûre ne cause point la mort aussitôt, mais une simple et passagère irritation locale. Cependant elle inocule dans le sang des trypanosomes délétères, et, lorsque les symptômes du mal apparaissent clairement, il est parfois trop tard pour y porter remède par les médicaments de la science. Pareillement les images impures et les pensées dangereuses que produit en vous un mauvais livre semblent parfois entrer dans votre esprit sans causer de blessure. Vous serez sujets alors à récidiver, et vous ne vous rendrez pas compte qu'ainsi, par la fenêtre de vos yeux, la mort pénètre dans la maison de votre âme (Jer. 9, 21) ; à moins d'une réaction immédiate et vigoureuse, votre âme, tel un organisme engourdi par la « maladie du sommeil » glissera, languissante, dans le péché mortel et dans l'inimitié de Dieu.

Sous certains aspects, le danger des mauvaises lectures est plus funeste que celui des mauvaises compagnies : à la façon d'un traître, le mauvais livre sait se rendre familier. Que de jeunes filles et de jeunes femmes, seules dans leur chambre avec le livre en vogue, se laissent dire crûment par lui des choses qu'elles ne permettraient à personne de murmurer en leur présence, ou se laissent décrire des scènes dont pour rien au monde elles ne voudraient être les actrices ou les victimes ! Hélas ! Elles se préparent à le devenir demain ! D'autres, chrétiens ou chrétiennes qui dès leur enfance ont marché dans la bonne voie, gémissent parfois de voir se multiplier soudain les tentations qui les oppriment et devant lesquelles ils se sentent toujours faibles. S'ils interrogeaient avec sincérité leur conscience, ils devraient peut-être reconnaître qu'ils ont lu un roman sensuel, parcouru une revue immorale, attaché le regard sur des illustrations indécentes. Les pauvres âmes ! Peuvent-elles, en toute loyauté et logique, se plaindre qu'un flot de fange menace de les submerger, quand elles ont ouvert les digues d'un océan de poison ?

Au surplus, chers jeunes époux, vous préparez maintenant votre avenir et implorez de Dieu entre autres la bénédiction de la fécondité sur votre union ; songez que l'âme de vos enfants sera le reflet de la vôtre. Vous êtes certes résolus à leur donner une éducation chrétienne et à ne leur inspirer que de bons principes. Excellente résolution. Mais suffira-t-elle toujours ? Hélas non ! Il arrive parfois que des parents ont donné à un fils ou à une fille une éducation soignée, les ont tenus à l'écart des plaisirs dangereux et des mauvaises compagnies, et qu'ils les voient, à l'âge de 18 ou 20 ans, victimes de chutes misérables ou même scandaleuses ; l'ivraie a étouffé le bon grain semé par les parents. Quel est l'inimicus homo, l'ennemi qui a fait pareil mal ? Le rusé tentateur s'est furtivement introduit au foyer domestique lui-même, dans ce petit paradis terrestre, et il a trouvé déjà cueilli, pour l'offrir à ces mains innocentes, le fruit corrupteur : un livre laissé par négligence sur le bureau du père a miné dans le fils la foi baptismale ; un roman oublié par la mère sur le sofa ou le fourneau a terni dans la fille la pureté de la première communion. Et le mal se découvre, avec épouvante, d'autant plus difficile à guérir que la tache faite à la candeur d'une âme vierge est plus tenace.

Mais à côté des écrits qui propagent l'impiété et l'inconduite, Nous ne pouvons omettre de mentionner ceux qui répandent le mensonge et provoquent la haine. Le mensonge, abominable aux yeux de Dieu et détesté de tout homme droit (Prov.  6, 17 et Prov. 13, 5), l'est encore davantage lorsqu'il propage la calomnie et sème la discorde parmi les frères (Prov. 6, 19). Comme les maniaques des lettres anonymes ruinent par leur plume trempée de fiel et de fange la félicité des familles et l'union des foyers, une certaine presse semble avoir pris à tâche de détruire, dans la grande famille des peuples, les relations fraternelles entre les fils du même Père céleste, œuvre de haine qui s'accomplit par le livre, et plus souvent encore, par le journal.

Que dans la hâte fiévreuse du travail quotidien il échappe une erreur à un écrivain, qu'il accepte une information peu sûre, qu'il émette une appréciation injuste, tout cela bien souvent peut paraître et peut être légèreté plutôt que faute. Qu'il pense pourtant que de pareilles légèretés et inadvertances peuvent suffire, surtout en des époques de tensions aiguës, à produire de graves répercussions. Plaise à Dieu que l'histoire n'enregistre aucune guerre provoquée par un mensonge habilement propagé !

Un publiciste conscient de sa mission et de sa responsabilité se sent le devoir, s'il a répandu l'erreur, de rétablir la vérité. Il s'adresse à des milliers de lecteurs sur qui ses écrits peuvent produire un effet, et il est tenu de ne point ruiner en eux et autour d'eux le patrimoine sacré de vérité libératrice et de pacifiante charité que dix-neuf siècles de christianisme, dix-neuf siècles de labeur, ont apporté au genre humain. On a dit que la langue a tué plus d'hommes que l'épée (Eccl. 28, 22). Pareillement la littérature mensongère peut devenir plus homicide que les chars blindés et les bombardiers.

L'Évangile de la Transfiguration du Seigneur que nous avons lu hier à la sainte messe, raconte comment, pour révéler sa gloire à ses trois apôtres préférés, le divin Maître commença par les conduire seuls, à l'écart, sur une haute montagne (Marc, 9, 1). Si vous voulez assurer à vos foyers la bénédiction de Dieu, la protection spéciale de son Cœur, les grâces de paix et d'union promises à qui l'honore, séparez-vous de la foule en repoussant les publications mauvaises et corruptrices. Cherchez le bien en ce domaine comme dans les autres, prenez l'habitude de vivre sous le regard de Dieu et dans la fidélité à sa loi : vous ferez alors de votre foyer un Thabor intime et inaccessible aux miasmes de la plaine et où vous pourrez dire avec saint Pierre : « Maître, il nous est bon d'être ici ! (Marc, 9, 4) ».


PIE XII, Pape.



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