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dimanche 14 août 2022

Moyens pour obtenir le don de Crainte



La crainte du Seigneur est la fin que se propose l'humilité (Prov., XXII, 4)


La prière
. « Pour nous disposer à recevoir les biens attachés au don de crainte, demandons-le instamment au Saint-Esprit, lui disant souvent avec David : Transpercez ma chair de votre crainte (Ps. CXVIII, 120), remplissez si abondamment de ce don ma volonté et tout mon intérieur, que la crainte découle et déborde sur mon corps et sur tout mon extérieur (Saint-Jure, ch. III, sect. 16, art. 4) »

La méditation. « Méditons souvent les droits infinis que le Seigneur a à nos hommages ; considérons combien nous serions ingrats d'offenser, de contrister en quelque chose un Dieu si bon, un Père si tendre, un Sauveur si dévoué. Rappelons-nous en même temps les grands biens promis dans les divines Écritures à ceux qui craignent le Seigneur, et les abondantes bénédictions qui leur sont annoncées. Les lumières de l'oraison feront naître en nous cette crainte salutaire (P. Belot). »

L'exercice de la présence de Dieu. « Si le souvenir et surtout la présence d'un père, d'un chef, d'un ami, quelquefois même du dernier de nos semblables, nous maintient dans le respect de l'ordre et dans la crainte du devoir, que n'opèrera pas l'habitude de al présence de Dieu sur un cœur animé par la crainte de l'amour ? Qui ne vous craindra pas, ô Roi des nations ? Et en vous craignant comme la bonté même, qui ne s'efforcera de vous plaire, qui n'appréhendera de vous offenser, quand ce souvenir sera mêlé de respect, de crainte, d'amour et de reconnaissance (Mgr le Courtier, Retraite de la Pent.) ? »

Faire la guerre aux craintes diverses opposées au don de crainte. « Toute autre crainte que celle de déplaire à Dieu est indigne d'une âme chrétienne ; mais en particulier il y a trois sortes de craintes qu'il faut soigneusement combattre. La première, qu'on appelle ordinairement peur, vient de la faiblesse de l'imagination ; elle consiste en de vaines terreurs, qui ont souvent pour cause un manque de foi et de confiance en Dieu ; il faut les combattre en s'y opposant directement. Les personnes qui aiment Dieu se croient toujours en sûreté, parce qu'elles sont persuadées que rien n'arrive que par l'ordre de la Providence. Une autre crainte très-dangereuse, c'est la crainte des hommes qu'on appelle respect humain. Une personne spirituelle doit s'appliquer ces paroles du Prophète : Qui êtes-vous pour avoir peur d'un homme mortel ? (Is., LI, 12) N'êtes-vous pas enfant de Dieu ? Et pourquoi vous mettre en peine d'autre chose que de lui plaire ? La troisième sorte de crainte qu'on ne doit point souffrir en soi, c'est celle de Dieu quand elle est excessive, et qu'elle va jusqu'à troubler et tourmenter le cœur. Dieu s'en sert quelquefois pour éprouver et purifier les âmes qui sont à lui, et pour les disposer à recevoir les plus grandes grâces. Cependant elles doivent travailler de leur côté à modérer cette crainte par la confiance et par l'exercice du parfait amour de Dieu, qui, comme dit saint Jean, chasse la crainte (S. Jean, IV, 18), c'est à dire la crainte propre des esclaves (Surin, Cat. spir., t. II, 6e p., ch. VIII). »

Notre crainte doit être telle, qu'elle n'altère point notre confiance en l'immense miséricorde de Dieu ; car sans aucun doute sa bonté l'emporte infiniment sur notre malice. (Saint Bonaventure)

Les personnes qui sont déjà avancées dans la vertu ne doivent pas pour cela cesser de vivre dans une sainte crainte du Seigneur. Un moyen d'entretenir dans leur cœur cette crainte salutaire sera de se souvenir souvent de cette parole de l'Apôtre : Que celui qui est debout prenne garde de tomber. (I Cor., X, 12) « Et qui donc ne craindrait pas ? Lucifer, l'ange très-sage et très-éclairé, était dans le ciel, et il est tombé. Adam était dans le paradis terrestre, et il est tombé. Samson, David, Salomon, saint Pierre, Tertullien, etc., fidèles serviteurs et amis de Dieu, sont tombés. Combien d'hérésiarques ont été d'abord des modèles de vertu ! Des anachorètes d'une grande perfection sont tombés. Des confesseurs de la foi, des martyrs sur le point de recevoir la couronne de vie sont tombés. On en a vu qui ont persévéré dans la sainteté jusqu'à leur vieillesse, et qui ont déshonoré leurs cheveux blancs et ses ont perdus. Si les arbres les plus vigoureux ont été ébranlés par les orages, si la foudre les a écrasés, quelle ne doit pas être notre crainte, nous qui ne sommes que de faibles roseaux ? » (Corneille de la Pierre)

(Les sept dons du Saint-Esprit)


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vendredi 5 août 2022

Effets du don de crainte



La crainte du Seigneur chasse le péché. (Eccl., I, 27)


Le don de crainte produit une grande retenue devant Dieu tant à l'intérieur qu'à l'extérieur
. « Cette retenue tient l'âme, en la présence de Dieu, dans un très-grand respect et une très-profonde révérence. Ainsi l'âme très-sainte de Notre Seigneur se tenait, pendant qu'il était mortel, et se tient encore et se tiendra à jamais là-haut au ciel, dans un extrême respect devant la Divinité. Aussi, saint Paul a-t-il écrit que Jésus-Christ a été exaucé en ses prières à cause de la parfaite révérence avec laquelle il les faisait. (Hebr., V, 7) Plus une âme connaît la grandeur et la majesté de Dieu, plus elle a de respect pour lui ; c'est pourquoi, comme l'âme de Notre-Seigneur en a une connaissance infiniment plus claire et plus parfaite que tous les anges et tous les hommes, elle est incomparablement plus respectueuse en sa présence. Ainsi les âmes qui possèdent le vrai Esprit de Jésus-Christ, et ont reçu le don de crainte en un haut degré, sont extrêmement retenues et craintives devant Dieu ; elles le révèrent avec des sentiments si humbles et si profonds, qu'elles se sentent comme fondre et anéantir, se souvenant seulement qu'il les regarde (Saint-Jure, ch. III, sect. 16, art. 4). »

Le don de crainte rend respectueux envers les hommes, comme étant des créatures très-excellentes de Dieu
. « En effet, si le Sage a dit à Dieu : “Seigneur, encore que vous ayez tout pouvoir et que vous soyez infiniment grand, vous nous conduisez toutefois avec une grande révérence (Sag., XII, 18),” combien, nous, n'avons-nous pas plus de sujet de traiter les hommes avec respect (S.-Jure, ch. III, sect. 16, art. 4). »
« Ce respect qu'inspire à l'âme le don de crainte, s'étend à tous les hommes ; mais rien n'égale sa vénération pour tous ceux qui sont d'une manière spéciale les représentants de Dieu. L'homme de foi s'incline sans contrainte devant ces majestés créées. C'est ce don de crainte qui fait du catholicisme la grande école du respect ; c'est par lui que l'enfant apprend à honorer son père, le sujet à respecter son roi, le fidèle à révérer tous les ministres du Seigneur, et, entre tous, celui qui est le Pasteur des pasteurs, et le plus auguste représentant de la souveraine Majesté (P. Belot). »

Le don de crainte nous donne une appréhension extrême de la moindre offense de Dieu, et nous fait fuir très-soigneusement toutes les occasions du péché
. « Il nous donne une aversion, une haine mortelle de tout péché, et il nous fait fuir très-soigneusement toutes les occasions qui y peuvent porter. Le péché est à ces âmes craintives le seul objet de leur haine et de leur horreur ; elles aimeraient mille fois mieux se lancer dans les flammes et dans tous les tourments de l'enfer, que d'en commettre un seul ; les bienheureux choisiraient plutôt de sortir du paradis, de perdre leur félicité, et d'être à jamais misérables, que de dire seulement une parole oiseuse (S.-Jure, ch. III, sect. 16, art. 4) »

Le don de crainte inspire une soigneuse vigilance sur soi-même
. « Il porte à faire de fréquents retours sur soi-même, pour reconnaître l'état de son intérieur et voir ce qui s'y passe contre la fidélité du parfait service de Dieu. Ceux qui ont ce don n'ont pas besoin d'examen particulier, parce qu'ils ne font pas la moindre faute, qu'ils n'en soient aussitôt repris et qu'ils ne la voient, marchant toujours dans la lumière du Saint-Esprit, qui les conduit (P. Lallemant, IVe princ., ch. IV, art. 7). »

Si je voyais d'un côté la mer remplie de feu, et de l'autre le moindre péché, je me jetterais plutôt mille fois dans ce feu que de commettre ce péché. (Sainte Catherine de Sienne)

C'est par les impressions du don de crainte filiale que nous voyons les Louis de Gonzague, les Stanislas, les Berchmans, baignés de larmes aux pieds de leurs confesseurs, s'accusant avec la plus vive contrition des fautes les plus légères. On lit dans la vie du B. Alphonse Rodriguez, religieux coadjuteur de la compagnie de Jésus, que, chaque fois qu'il passait en un certain endroit du collège de Majorque, où il demeura quarante années, il se jetait à genoux en pleurant et en soupirant et demandait pardon à Notre-Seigneur d'un regard de curiosité qui lui était échappé en ce lieu. Le don de crainte filiale lui faisait ainsi expier cette légère offense par des larmes mille fois renouvelées.

(Les sept dons du Saint-Esprit)


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dimanche 24 juillet 2022

Nature du don de Crainte




La crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse (Eccl., I, 16)


« Il y a la crainte mondaine, la crainte servile, la crainte initiale et la crainte filiale. La crainte mondaine est celle par laquelle on redoute la perte de la vie présente et des biens temporels. Cette crainte naît d'un amour déréglé, et elle est toujours mauvaise ; car, selon la parole de saint Jean, celui qui aime le monde n'a point en lui l'amour du Père céleste. (I S. Jean, 2) La crainte servile est celle par laquelle on redoute plus la peine qui suit le péché que le péché lui-même. Elle vient de Dieu en tant que crainte, mais non en tant que crainte servile, parce que la peine est son motif principal, et qu'elle ne change pas la volonté mauvaise, bien qu'elle empêche d'accomplir le mal. Cette crainte n'est pas un don de l'Esprit-Saint ; car elle peut exister sans la charité. La crainte initiale éloigne l'homme du péché, principalement à cause de Dieu, et ensuite à cause des peines éternelles. Elle est dite un don de l'Esprit-Saint ; mais encore à l'état d'imperfection. Elle ne diffère de la crainte filiale que comme la charité imparfaite diffère de la charité parfaite (Saint Bonav., liv. II, ch. I). » — « La crainte filiale nous fait redouter le péché à cause de l'injure qu'il cause à Dieu, et non pour éviter le châtiment (P. Belot, p. 63). »
« Cette crainte est produite en nous non par la peur des peines, ni par le désir de la récompense, mais par la grandeur de l'amour, d'un amour tel qu'est celui qu'un bon fils porte à son très-bon père, un frère à son frère, un ami à son ami, et une chaste et aimante épouse à son très-aimable époux (S.-Jure, ch. III, sect. 16, art. 4). » — « Ce don est le fondement et la base de tous les autres, parce que la première démarche à faire pour aller vers Dieu est la fuite du mal. »
La béatitude qui répond au don de la crainte est la première : Bienheureux les pauvres d'esprit ; car cette nudité d'esprit, qui comprend le dépouillement de l'affection des honneurs et des biens temporels, est une suite nécessaire de la parfaite crainte de Dieu ; le même esprit qui nous porte à nous soumettre pleinement à Dieu et à n'estimer rien de grand que Dieu, nous portant à mépriser tout le reste (P. Lall., IVe princ., ch. IV, art. 7). »
Les fruits du Saint-Esprit qui paraissent convenir au don de crainte sont ceux qui consistent à faire un usage modéré des choses temporelles, ou à s'en abstenir : telles sont la modestie, la continence et la chasteté (S. Thom., 2. 2, q. 19, art. 12, ad 4). »

La crainte du Seigneur est une flèche merveilleuse qui perce et tue les désirs de la chair, afin de sauver l'esprit. (Saint Bernard)

C'était le don de la crainte filiale qui tenait les saints dans une si grande humilité, une si grande défiance d'eux-mêmes, et leur faisait attribuer à Dieu seul le bien qui était en eux. Un compagnon du séraphique saint François d'Assise découvrit dans une vision la place glorieuse destinée dans le ciel à cet illustre patriarche. Quelques moments après, il demanda au saint ce qu'il pensait de lui-même ; et l'humble serviteur de Dieu répondit : « Mon cher frère, je ne crois pas que la terre porte un plus grand pécheur que moi. — Comment donc, Père bien-aimé, dit le compagnon, pouvez-vous dire quelque chose de semblable sur votre compte sans blesser la vérité, puisqu'il y a des voleurs, des fornicateurs, des assassins et d'autres criminels qui, sans comparaison, ont commis des fautes bien plus graves que vous ? » Alors François lui répondit par ces paroles remarquables : « Ce que je sais très-bien, c'est que si ces personnes dont vous parlez eussent reçu de Dieu d'aussi grandes grâces que moi, il n'y a pas de doute qu'elles n'y eussent mieux coopéré que je ne l'ai fait, et s'en seraient montrées plus reconnaissantes envers Dieu. Ainsi je crois certainement que si Dieu retirait un moment sa main protectrice de dessus moi, je m'enfoncerais dans les crimes les plus honteux et je deviendrais le plus méchant des hommes. »

(Les sept dons du Saint-Esprit)


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dimanche 17 juillet 2022

Effets des sept dons du Saint-Esprit



Vous enverrez votre Esprit, et tout sera créé, et vous renouvellerez la face de la terre. (Ps. 103, 30)


Les sept dons sont les sept Esprits envoyés par toute la terre contre les sept esprits mauvais dont parle l'Évangile. « Par le don de crainte, l'Esprit-Saint chasse l'orgueil du cœur de l'homme, et y introduit Dieu par l'humilité. Par le don de piété, il lui fait fouler aux pieds la honte de l'envie, et invite avec douceur le prochain à s'approcher de lui. Par le don de la science, il apaise totalement sa colère, et l'établit dans une douce paix et un calme parfait avec lui-même. Par le don de la force, il dissipe sans retard sa paresse, et excite ardemment les puissances de son âme à agir. Par le don de conseil, il comprime puissamment son avarice, et le porte sagement à acquérir des trésors pour le ciel. Par le don d'intelligence, il met un frein violent à sa gourmandise, et nourrit son âme de délices célestes. Par le don de la sagesse, il lui inspire un mépris courageux de la luxure, le soumet tout entier au joug de la chasteté, et le rend ainsi à la liberté (S. Bonav., liv. I, ch. III). »

Les sept dons du Saint-Esprit donnent secours aux trois vertus théologales et aux quatre vertus cardinales, et par conséquent à toutes les vertus, dans les rencontres difficiles où elles pourraient succomber. « Le don d'intelligence soutient la foi. Le don de science vivifie notre espérance, et nous fait voir comme nous sommes lourdement trompés de nous fier aux hommes et aux choses créées. Le don de sagesse, donnant à la charité la saveur de Dieu et des choses divines, la met tout en flammes. La prudence serait trop courte et s'abuserait souvent sans le don de conseil. La piété tempère les rigueurs de la justice. La force dans certains périls rendrait assurément les armes à l'ennemi, si le don qui porte son nom ne la soutenait dans le combat. Le don de la crainte est nécessaire à la tempérance, pour réprimer les violentes impétuosités de la concupiscence. »

« De tout cela nous pouvons conclure que les dons du Saint-Esprit, possédés en un haut degré, et non-seulement comme ils se trouvent ordinairement dans les justes avec la grâce, ne nous sont point seulement utiles pour faire excellemment notre salut et arriver à la perfection, mais qu'ils y sont même nécessaires ; que ce sont eux qui font les hommes vraiment spirituels ; que sans eux on ne peut bien se défaire de ses vices, dompter absolument ses passions, arracher les mauvaises habitudes, résister aux rudes assauts de la chair, du monde et du démon, remporter des victoires signalées, faire de grandes choses pour son avancement et pour la gloire de Dieu, et parvenir à la sainteté. »

« Les roues neuves d'un chariot ne tournent qu'avec bruit et avec peine ; mais quand elles sont ointes et huilées, elles vont paisiblement et avec promptitude. C'est ainsi que le Saint-Esprit fait aller les roues de notre âme, c'est-à-dire ses puissances, l'entendement et la volonté, avec l'onction et le baume de ses dons, que l'Église qualifie du nom d'onction spirituelle (Saint-Jure, ch. III, sect. 16, art. 2). »

L'Esprit-Saint, par ses dons, répand en nous la lumière d'une vraie connaissance et la ferveur du saint amour. (Saint Bonaventure)

L'empereur Julien, voulant rendre son apostasie solennelle, fit préparer dans un temple un grand sacrifice aux idoles. Mais, au moment de commencer la cérémonie, le feu de l'autel s'éteignit tout à coup ; les couteaux des prêtres des faux dieux ne purent couper les chairs des victimes, et le sacrificateur, effrayé, s'écria : « Il y a ici quelque Galiléen qui a été nouvellement ou lavé d'eau, ou oint de baume. » (Il voulait dire : ou baptisé, ou confirmé). Alors un jeune page chrétien qui venait de recevoir le sacrement de Confirmation, élevant la voix, lui dit : « C'est moi qui ai fait le signe de la croix et invoqué le nom de Jésus pour attirer cette honte à vos idoles. » L'empereur, qui avait été chrétien, et qui était bien instruit du pouvoir de Jésus-Christ, fut saisi de frayeur. Il appréhenda les effets de la vengeance divine, et sortit du temple couvert de confusion, sans proférer une seule parole. Le courageux soldat de Jésus-Christ rapporta aux chrétiens ce qui venait d'arriver, et ils reconnurent combien ceux en qui habite la vertu de Jésus-Christ par le sacrement de Confirmation, quand on le reçoit dans des dispositions saintes, sont redoutables au démon.

(Les sept dons du Saint-Esprit)


Reportez-vous à Nature du don de Crainte, Nature et excellence des sept dons du Saint-Esprit, Action du Saint-Esprit dans l'Église, Moyens pour obtenir les sept dons du Saint-Esprit, Du Recueillement, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'homme intérieur, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Du Saint-Esprit et de ses opérations en général : Ce qu'est le Saint-Esprit, sa mission temporelle, Prière pour demander au Saint-Esprit la victoire sur le respect humain, Promesse d'observer plus fidèlement à l'avenir les maximes de l'Évangile, Prière pour demander les douze fruits du Saint-Esprit, Prière pour demander la grâce de devenir parfait chrétien, Prière pour demander au Saint-Esprit l'abondance de ses grâces, Quelles résolutions prendre au jour de la Pentecôte ?, La Pentecôte : Quel est l'événement dont l'Église célèbre la mémoire en ce jour ?, Méditation pour le Samedi d'après la Pentecôte : Jésus sortant de la synagogue entra dans la maison de Simon, Méditation pour le Vendredi d'après la Pentecôte : Jésus prêchant dans la synagogue, voilà que des hommes apportent un paralytique dans son lit, Méditation pour le Jeudi d'après la Pentecôte : Jésus ayant assemblé ses douze Apôtres, leur donna une puissance et un empire sur tous les démons, Méditation pour le Mercredi d'après la Pentecôte : Quiconque écoute mon Père et se rend docile pour apprendre ce qu'il lui enseigne, vient à moi, Méditation pour le Mardi d'après la Pentecôte : Je suis la porte ; celui qui entrera par moi sera sauvé, Méditation pour le Lundi d'après la Pentecôte : La lumière est venue dans le monde, et les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, Méditation pour le Dimanche de la Pentecôte : Le Saint-Esprit que mon Père enverra en mon nom, vous enseignera, Instruction sur le Saint-Esprit, Mission du Saint-Esprit, Instruction sur la Fête de la Pentecôte, Méditation sur la Fête de la Pentecôte : ils furent tous remplis du Saint-Esprit, Méditation pour la veille de la Pentecôte, Veille de la Pentecôte : Je prierai mon Père, et il vous donnera, pour demeurer éternellement avec vous, un autre consolateur, qui est l'Esprit de vérité que le monde ne peut recevoir, Méditation pour le Jour de la Pentecôte, Preuves directes de la divinité du Saint-Esprit : noms, attributs et œuvres, Le Dogme de l'unité de Dieu et de la Sainte Trinité, Preuves directes de la Trinité et de la divinité du Saint-Esprit, Le Saint-Esprit dans l'Ancien Testament, promis et figuré, Le Saint-Esprit prédit, Le Saint-Esprit dans le Nouveau Testament, première création : La Sainte Vierge Marie, Seconde création du Saint-Esprit : Notre Seigneur Jésus-Christ, Troisième création du Saint-Esprit : l’Église, Méditation pour le Dimanche de la Sainte Trinité, Neuvaine préparatoire à la Fête de la Pentecôte : Prière pour demander les sept Dons du Saint-Esprit, Méditation pour le Mercredi après la Pentecôte, Méditation pour le Mardi après la Pentecôte, Méditation pour le Lundi de Pentecôte, XIe Dimanche après la Pentecôte : Réflexions pratiques, Accueillir le Saint Esprit de Dieu, Litanie du Saint-Esprit, Méditation pour la Fête de l'Ascension, Instruction sur la Fête de l'Ascension, Méditation pour le Jour de l'Ascension de Notre-Seigneur, Le Seigneur Jésus fut élevé dans le ciel, et il est maintenant assis à la droite de Dieu, Les Apôtres et les Disciples ayant adoré Jésus-Christ, s'en retournèrent remplis de joie à Jérusalem, Quand le Consolateur que je vous enverrai de la part de mon Père, l'Esprit de vérité qui procède de mon Père, sera venu, il rendra témoignage de moi, Et vous aussi, qui avez été dès le commencement en ma compagnie, vous rendrez témoignage de moi, Je vous ai dit toutes ces choses, afin que vous ne vous scandalisiez point, Un temps viendra où quiconque vous fera mourir, pensera faire un sacrifice à Dieu, Ils vous traiteront de la sorte, parce qu'ils ne connaîtront ni mon Père ni moi, Je vous ai dit ces choses, afin que lorsqu'elles arriveront, vous vous souveniez que je vous les ai prédites, Actes avant la Confirmation : Prière au Saint-Esprit et Acte de demande, Méditation que les enfants peuvent faire avant de recevoir le sacrement de la Confirmation au Jour de la Pentecôte et Prière pour demander ou pour renouveler en soi la grâce du sacrement de Confirmation.












dimanche 1 août 2021

Avantages que produit la crainte de Dieu


Job rétabli dans sa propérité

Afin que nous connaissions encore mieux le mérite de cette crainte salutaire, et que nous nous efforcions toujours de plus en plus de la conserver dans notre cœur, nous détaillerons ici quelques-uns des avantages qu'elle procure. Premièrement cette crainte, loin de nous faire perdre la confiance et d'abattre notre courage, ne sert au contraire qu'à le fortifier, et à nous relever, lorsque nous sommes faibles ; parce que semblable à l'humilité, elle porte celui qui en est bien pénétré, à se défier de lui-même, et à mettre toute sa confiance en Dieu. Au commun des hommes la hardiesse donne des forces, et la peur les rend faibles ; mais ici c'est la hardiesse qui rend les hommes faibles, et la crainte de Dieu au contraire leur donne des forces, suivant ces paroles du Sage : C'est dans la crainte de Dieu que consiste la confiance et la force :  parce que celui qui craint véritablement Dieu, ne voit rien d'ailleurs qu'il puisse craindre ; toutes les oppositions des mondains lui paraissent trop méprisables, pour s'en faire un sujet d'appréhension : Celui qui craint le Seigneur, dit l'Écriture, n'aura peur de rien, il ne craindre rien, parce que le Seigneur est son espérance.
Un autre avantage est que la crainte de Dieu ne cause aucun chagrin, aucune amertume : elle ne fait aucune peine à l'esprit, elle ne lui cause aucun embarras, elle lui inspire au contraire une douce tranquillité et une joie pure. La crainte qu'ont quelquefois les gens du monde de perdre leurs biens ou leur honneur, et la crainte servile de la mort et de l'enfer, causent véritablement des inquiétudes, du chagrin et de la douleur ; mais cette crainte filiale que des Chrétiens bien nés ont de plaire à leur souverain Père, entretient leur âme dans une joie sainte, et attendrit continuellement leur cœur par les actes d'amour de Dieu qu'elle leur fait continuellement produire. Ne permettez pas, Seigneur, lui dit-on alors, que rien ne me sépare jamais de vous... Faites, ô mon Dieu ! que je meure mille fois plutôt que de vous offenser. La crainte de Dieu, dit l'Écriture, est la gloire même, et le comble de toute sorte de gloire : c'est la joie même, et l'accomplissement de toute sorte de joie... La crainte de Dieu réjouira le cœur : elle donnera du plaisir et de la joie, elle fera vivre longtemps... Celui qui craint, sera heureux à la fin de ses jours, et il sera béni au jour de sa mort.
Voyez avec quelle abondance de paroles, et avec quelle variété d'expressions le Sage parle ici de la joie et de la satisfaction que porte avec soi la crainte de Dieu. Ce n'est pas une crainte qui nous fasse trembler, comme des esclaves qui craignent le châtiment ; c'est une crainte qui naît de l'amour : plus on aime Dieu, plus aussi on craint de l'offenser et de lui déplaire. C’est ainsi que plus un enfant bien né aime son père, plus il s'applique à prévenir ses désirs ; et que plus une femme vertueuse a de tendresse pour son mari, plus elle s'attache à lui plaire, et plus elle est attentive à éviter ce qui pourrait lui faire la moindre peine.
En un mot, toutes les louanges que l’Écriture Sainte donne aux humbles, et tous les avantages qu'elle leur attribue, elle les donne également à ceux qui ont la crainte du Seigneur, et presque dans les mêmes termes. Car si elle dit que Dieu arrête ses regards sur les humbles et sur les pauvres, elle dit aussi, que les yeux du Seigneur veillent sur ceux qui le craignent : si elle dit qu'il élève les humbles, et qu'il les comble de biens, elle dit pareillement que sa miséricorde éclate de race en race sur ceux qui le craignent, et que ceux qui craignent Dieu, seront grands auprès de lui en toutes choses.
Enfin, tout ce que le Sage dit de l'excellence de la sagesse, il l'applique presque toujours à la crainte de Dieu, en disant que la crainte de Dieu est la véritable sagesse. Job parle aussi dans les mêmes termes de cette crainte salutaire : la crainte de Dieu, dit-il, est la sagesse même. Ainsi nous voyons que tout ce qui s'est dit de la sagesse, nous pouvons aussi avec autant de raison le dire de la crainte de Dieu. Il y a encore plus ; car le Sage dit que la consommation de la sagesse est de craindre Dieu : et dans un autre endroit, après s'être écrié : Que celui-là est grand qui a trouvé la sagesse et la science ! il ajoute aussitôt : Mais il n'est pas plus grand que celui qui craint le Seigneur... La crainte Dieu excelle par-dessus toute chose... Heureux l'homme, à qui il est donné d'avoir la crainte de Dieu ! À qui pourra-t-on comparer celui qui l'a véritablement dans le cœur ?

(Abrégé de la Pratique de la Perfection Chrétienne)


Reportez-vous à De la crainte de Dieu : et que cette crainte salutaire est un souverain remède contre les tentations d'impureté, De la crainte de Dieu, Méditation sur la crainte de Dieu, et De la reformation de la crainte.












vendredi 30 juillet 2021

De la crainte de Dieu : et que cette crainte salutaire est un souverain remède contre les tentations d'impureté



Travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, dit l'Apôtre. Un moyen qui peut encore beaucoup contribuer à nous conserver dans l'esprit de pureté, et généralement à nous maintenir dans la grâce, c'est de marcher toujours dans la crainte de Dieu : de nous défier toujours de nous-mêmes, et de mettre toute notre confiance en Dieu seul. J'ai appris par expérience, dit Saint Bernard, que rien n'est plus propre à attirer la grâce de Dieu, a la conserver quand on l'a acquise, ou à la recouvrer quand on l'a perdue, que de ne présumer jamais de soi-même : mais de marcher toujours devant Dieu avec un esprit de crainte, suivant ces paroles de l'Écriture, Heureux l'homme qui est toujours dans la crainte. Plusieurs personnes célèbres en piété, ne sont tombées que pour s'être confiées en elles-mêmes, et parce qu'elles n'avaient pas eu vivement cette crainte présente à l'esprit. Le Saint-Esprit nous avertit que le sage craint et civile le péril... Nous portons les trésors de la grâce dans des vases de terre : ces vases semblables à des vaisseaux d'argile, sont à toute heure en danger de se briser : la foule du monde qui nous presse, et les tempêtes dont cette mer orageuse est sans cesse agitée, nous font à tout moment rencontrer des écueils où nous n'allons que trop souvent échouer. Ceux qui ne connaissent point assez la fragilité et la faiblesse de la nature, ne prennent point assez de précautions : ils se perdent par leur négligence, et par la sécurité que cette ignorance leur inspire. Ceux au contraire qui connaissent parfaitement leur cœur, et qui marchent sans cesse avec crainte, se tiennent sur leurs gardes, et sont pas conséquent beaucoup plus en sûreté : de manière que si l'on peut compter sur quelque sûreté en cette vie, elle est infailliblement pour ceux qui sont pénétrés de cette crainte.
L'Écriture Sainte et les écrits des Pères nous fournissent une infinité d'exemples de cette nature. « Je ne me souviens qu'en tremblant, dit Saint Augustin, de plusieurs grands hommes que nous avons vus, ou dont nous avons oui parler, qui, après s'être élevés par leurs vertus jusques dans le Ciel, et après y avoir établi en quelque sorte leur demeure, sont tombés ensuite jusques dans le fond des abîmes, et se sont endurcis dans le péché. Nous avons vu, Seigneur, des étoiles et des lumières de votre Église tomber du Ciel par l'effort du dragon infernal : et nous en avons vu d'autres qui semblaient ensevelis dans la poussière, s'élever miraculeusement tout-à-coup par le secours de votre main toute-puissante. Combien avons-nous vu de ces prodiges de sainteté, qui, après avoir longtemps mangé le pain des Anges à votre table, se sont trouvés réduits par leurs désordres à se remplir de la nourriture des pourceaux ! Combien en avons-nous vu, qui, après avoir longtemps vécu dans une chasteté pure et sans tache, se sont ensuite, plongés dans toutes sortes d'infamies et dans les plus honteux excès ! »
Apprenons, par ces exemples, à agir toujours avec crainte et tremblement : malheur à celui qui marche avec présomption : on peut bien pleurer dès à présent sa perte, car il ne manquera pas de tomber en peu de temps. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est le Saint-Esprit lui-même : Si vous ne demeurez, dit-il, fermement dans la crainte du Seigneur, votre maison sera bientôt renversée : c'est-à-dire, si vous ne me cherchez toujours avec beaucoup de circonspection et de crainte, si vous n'avez soin de vous tenir éloigné du péril, d'éviter les occasions, de rejeter de bonne heure les mauvaises pensées, et de vous préparer pour le temps de la tentation, vous tomberez infailliblement bientôt.

(Abrégé de la Pratique de la Perfection Chrétienne)


Reportez-vous à Avantages que produit la crainte de Dieu, Quelques autres remèdes contre les tentations d'impureté, La Mortification et la Pénitence sont aussi un remède très-efficace contre les tentations de l'impureté, De quelques remèdes contre les tentations de l'impureté, Aspiration dans les tentations, Prière à Saint Joseph, Père et Protecteur des Vierges, Moyens pour conserver la chasteté : la garde des sens, et surtout celle des yeux, Excellence de la chasteté, Qu'il ne faut rien négliger en matière de Pureté, Des tentations, Des tentations et des illusions, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Les Tentations sont inévitables en cette vie mortelle, Le malheur du monde dans les dangers où il se trouve et Conduite à tenir à l'égard des tentations.














jeudi 20 août 2020

De la paix de l'âme

 

 
Une paix abondante est le partage de ceux qui chérissent votre loi. (Ps. 118)

Pour avoir cette paix abondante dont parle David, il ne suffit pas d'observer la loi de Dieu, il faut aimer et chérir cette loi. L'observer par la crainte de se perdre en la transgressant ; l'observer même parce que notre salut est attaché à son observation, c'est regarder moins à Dieu qu'à son propre intérêt ; c'est être fidèle à la loi en esclave et en mercenaire. Dans une telle disposition, qui est la plus commune parmi les chrétiens, il ne faut pas s'attendre à cette paix pleine et abondante, qui n'est promise qu'à ceux qui observent la loi par esprit d'amour. Cet esprit d'amour qui n'appartient qu'aux enfants, leur apprend à regarder Dieu comme leur père, sa loi comme un joug infiniment doux, sa gloire et l'accomplissement de sa volonté comme le premier de leurs désirs ; le bonheur de lui plaire comme leur plus grand avantage. Cette disposition n'exclut ni la crainte de l'enfer, ni le désir du paradis ; mais elle s'élève au-dessus de tout intérêt propre, et elle sert Dieu par des motifs plus parfaits, qui nous sont proposés dans l'Oraison dominicale.
Dès qu'une âme, par un généreux effort d'amour, et par une fidèle correspondance à l'attrait de la grâce, s'est déterminée à ne rien refuser à Dieu, et qu'elle s'est donnée à lui pour être tout ce qu'il lui plaira dans le temps et l'éternité ; dès ce moment Dieu verse en elle une paix ineffable, une paix qu'elle n'avait jamais goûtée jusqu'alors, une paix qui la remplit et lui inspire un profond mépris pour toutes les choses d'ici-bas. Cette paix est l'effet de la présence de Dieu dans le cœur, et tant que l'on conserve cette précieuse paix, on est assuré de se maintenir aussi dans la présence de Dieu. Cette paix est notre consolation, notre force, notre conseil ; elle est le principe de notre avancement. Plus elle devient intime, inébranlable, inaccessible à tout ce qui peut la troubler, plus nous croissons en perfection, en sorte que le comble de cette paix et le comble de la perfection, c'est la même chose.
Tout le secret consiste donc à conserver et à augmenter cette paix parmi toutes les variétés de la vie spirituelle. Voici quelques règles pour cela.
La première est de jouir de cette paix comme de la santé, sans y faire attention. Si quelqu'un était sans cesse à se tâter le pouls pour voir s'il n'est pas malade, il ne tarderait pas à le devenir. On s'exposerait de même à perdre la paix de l'âme, par une attention trop suivie à remarquer si on la possède. On confond quelquefois la paix avec le sentiment de la paix, et l'on croit ne l'avoir plus parce qu'on ne le sent plus. C'est une erreur. Dans les commencements la paix est accompagnée d'un sentiment délicieux, parce qu'on passe alors à un état qu'on n'avait pas encore éprouvé. Mais avec le temps et par l'habitude ce sentiment diminue ; on le perd même à la fin entièrement sans que la paix souffre pour cela aucune altération réelle. Au contraire, elle n'en est que plus solide et plus parfaite. C'est ainsi qu'un malade, lorsqu'il entre en convalescence, sent les forces et la santé lui revenir. Mais il ne sent plus rien lorsqu'il est parfaitement rétabli. Il ne faut donc pas regretter le sentiment de la paix, non plus qu'on ne regrette le sentiment de la santé au sortir de la convalescence.
La seconde est de faire toutes ses actions avec simplicité, sans trop réfléchir dessus ni en les faisant, ni après les avoir faites. Tout examen inquiet est contraire à la paix. Tant que la conscience ne reproche rien, il est inutile de l'interroger ; il faut seulement être attentif quand elle parle, et y avoir égard. Mais lorsqu'elle se tait, pourquoi se dire sans cesse à soi-même : Ai je bien fait ? ai je mal fait ? ai-je bonne ou mauvaise intention ? Tout cela ne sert qu'à entortiller l'esprit, et à le jeter dans la perplexité.
Troisième règle : toute pensée, toute crainte qui est vague, générale, sans objet fixe et déterminé, ne vient pas de Dieu, ni de la conscience, mais de l'imagination. On craint de n'avoir pas tout dit à confesse ; on craint de s'être mal expliqué ; on craint de n'avoir pas eu une véritable contrition ; on craint de n'avoir pas apporté les dispositions nécessaires à la communion, et ainsi de mille autres craintes vagues, sur lesquelles on se fatigue et l'on se tourmente. Tout cela ne vient pas de Dieu. Quand il fait quelques reproches à l'âme, ses reproches ont toujours un objet clair, précis et déterminé. Il faut donc mépriser ces sortes de craintes, et passer hardiment par-dessus.
Quatrième règle : Dieu ne trouble jamais une âme qui veut sincèrement aller à lui. Il l'avertit ; il la reprend même avec force ; mais il ne la trouble point ; elle voit sa faute, elle s'en repent, elle la répare, le tout paisiblement. Si cette âme est troublée, son trouble vient donc toujours ou d'elle-même, ou du démon ; et elle doit faire tout ce qui dépend d'elle pour s'en délivrer.
Cinquième règle : il ne faut absolument rien changer à sa conduite ordinaire, tandis qu'on est dans le trouble. Ainsi la communion, l'oraison, les lectures et les autres exercices doivent toujours aller leur train. Alors la paix reviendra infailliblement, et le démon n'aura rien obtenu de ce qu'il prétendait.
Enfin, la grande règle est de suivre l'obéissance, et de ne jamais se permettre rien contre la volonté bien connue du directeur. Quand on a eu lieu une fois de se convaincre que ce directeur nous conduit et se conduit lui-même selon l'esprit de Dieu, il n'y a plus d'autre parti à prendre que de s'en tenir à ses décisions, comme si elles sortaient de la bouche de Dieu même. Dieu ne manque jamais de donner, et pendant un assez longtemps, des preuves qui rassurent l'âme sur les lumières et la sagesse de son guide. Après qu'on a eu ces preuves, c'est manquer à Dieu même que d'hésiter et de se livrer à des doutes et à des appréhensions.
La paix se maintient donc par une grande fidélité à écouter Dieu, à écouter son directeur, et à ne point écouter l'amour-propre ni l'imagination.
Il ne faut jamais perdre sa paix pour les fautes dans lesquelles on tombe. On doit s'en humilier devant Dieu, s'en repentir, les réparer, s'il y a lieu, et n'y plus songer. C'est amour-propre de se troubler sous prétexte qu'on est toujours le même, qu'on ne se corrige pas, qu'on n'a fait aucun progrès dans la vertu. On se trompe de prendre ces sentiments pour de l'humilité. L'âme humble ne se trouble jamais de ses chutes.


(Extrait du Manuel des âmes intérieures)


Reportez-vous à Sans l'Humilité, on ne saurait avoir la paix intérieure, Prière pour demander la paix intérieureVérités fondamentales touchant la vie intérieure, De la paix du cœur, par le R.-P. Jean-Joseph SurinMéditation sur la paix du cœurDe la vie de l'âme, Du repos en Dieu, Sur l'Amour de Dieu, De la confiance en Dieu, De la prière continuelle, Dieu seul, Sur les réflexions dans l'oraison, De la pensée de l'éternité, Sur la pensée de la mort, Sur les paroles du Psaume LXXXll : Je suis devenu, en votre présence, comme une bête de somme, et je suis toujours avec vous, Marthe et Marie, De la pureté d'intention, Le prix d'une âme, De la Providence de Dieu sur ses enfants, De la générosité, De l'anéantissement, Du moi humain, Conduite à tenir à l'égard des tentations, De la violence qu'il faut se faire à soi-même, Des tentations, Du directeur, Du cœur humain, Du monde, Faiblesse et corruption du cœur humain, Aveuglement de l'homme, Remèdes à l'amour-propre, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'amour du prochain, De l'esprit de Foi, De la fidélité aux petites choses, Sur les trois mots qui furent dits à saint Arsène : Fuyez, taisez-vous, reposez-vous, De l'emploi du temps, Ce que Dieu nous demande, et ce qu'il faut demander à Dieu, Commerce : Image de la vie spirituelle, De la liberté des enfants de Dieu, Instruction sur la Grâce, Instruction sur la Prière, Sur la sainteté, De la Crainte de Dieu, Conduite de Dieu sur l'âme, Moyens d'acquérir l'amour de Dieu, Quels moyens prendrez-vous pour acquérir, conserver et augmenter en vous l'amour de Dieu ?, Litanies de l'amour de DieuSoupir d'amour vers Jésus, Prière de Sainte Gertrude, Élan d'amour, Prière, Acte d'amour parfait, de Sainte Thérèse d'Avila, Prière de Saint Augustin, pour demander l'amour divin, Motifs et marques de l'amour de Dieu, De l'amour parfait, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Se conformer en tout à la volonté de Dieu, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Instruction sur la Charité, Méditation sur l'excellence de la Charité, Prière pour demander la charité, De la force en soi-même et de la force en Dieu, De la consommation en la Grâce, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Sur la croix, De la Simplicité, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la véritable Sagesse, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Des Vertus, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'Union avec Jésus-Christ, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Le Paradis de la Terre, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la paix du cœur, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la véritable Sagesse, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Avis important pour ceux qui ont des peines d'esprit, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Sur la vie nouvelle en Jésus-Christ, De l'activité naturelle, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la vie parfaite, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la Mortification, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Des moyens de parvenir à la vraie et solide vertu, Idée de la vraie Vertu, De la vraie et solide dévotion, Degrés des vertus qu'on se propose d'acquérir, Pour bien faire l'oraison et pour en tirer le fruit qu'on a lieu d'en attendre, En quelque état que vous soyez, rendez respectable, par vos sentiments et votre conduite, votre titre de Chrétienne, En quoi consiste l'exercice de la présence de Dieu, De la doctrine de Jésus-Christ, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, et Des Conseils Évangéliques, par le R.-P. Jean-Joseph Surin.