Vous enverrez votre Esprit, et tout sera créé, et vous renouvellerez la face de la terre. (Ps. 103, 30)
Les sept dons sont les sept Esprits envoyés par toute la terre contre les sept esprits mauvais dont parle l'Évangile. « Par le don de crainte, l'Esprit-Saint chasse l'orgueil du cœur de l'homme, et y introduit Dieu par l'humilité. Par le don de piété, il lui fait fouler aux pieds la honte de l'envie, et invite avec douceur le prochain à s'approcher de lui. Par le don de la science, il apaise totalement sa colère, et l'établit dans une douce paix et un calme parfait avec lui-même. Par le don de la force, il dissipe sans retard sa paresse, et excite ardemment les puissances de son âme à agir. Par le don de conseil, il comprime puissamment son avarice, et le porte sagement à acquérir des trésors pour le ciel. Par le don d'intelligence, il met un frein violent à sa gourmandise, et nourrit son âme de délices célestes. Par le don de la sagesse, il lui inspire un mépris courageux de la luxure, le soumet tout entier au joug de la chasteté, et le rend ainsi à la liberté (S. Bonav., liv. I, ch. III). »
Les sept dons du Saint-Esprit donnent secours aux trois vertus théologales et aux quatre vertus cardinales, et par conséquent à toutes les vertus, dans les rencontres difficiles où elles pourraient succomber. « Le don d'intelligence soutient la foi. Le don de science vivifie notre espérance, et nous fait voir comme nous sommes lourdement trompés de nous fier aux hommes et aux choses créées. Le don de sagesse, donnant à la charité la saveur de Dieu et des choses divines, la met tout en flammes. La prudence serait trop courte et s'abuserait souvent sans le don de conseil. La piété tempère les rigueurs de la justice. La force dans certains périls rendrait assurément les armes à l'ennemi, si le don qui porte son nom ne la soutenait dans le combat. Le don de la crainte est nécessaire à la tempérance, pour réprimer les violentes impétuosités de la concupiscence. »
« De tout cela nous pouvons conclure que les dons du Saint-Esprit, possédés en un haut degré, et non-seulement comme ils se trouvent ordinairement dans les justes avec la grâce, ne nous sont point seulement utiles pour faire excellemment notre salut et arriver à la perfection, mais qu'ils y sont même nécessaires ; que ce sont eux qui font les hommes vraiment spirituels ; que sans eux on ne peut bien se défaire de ses vices, dompter absolument ses passions, arracher les mauvaises habitudes, résister aux rudes assauts de la chair, du monde et du démon, remporter des victoires signalées, faire de grandes choses pour son avancement et pour la gloire de Dieu, et parvenir à la sainteté. »
« Les roues neuves d'un chariot ne tournent qu'avec bruit et avec peine ; mais quand elles sont ointes et huilées, elles vont paisiblement et avec promptitude. C'est ainsi que le Saint-Esprit fait aller les roues de notre âme, c'est-à-dire ses puissances, l'entendement et la volonté, avec l'onction et le baume de ses dons, que l'Église qualifie du nom d'onction spirituelle (Saint-Jure, ch. III, sect. 16, art. 2). »
L'Esprit-Saint, par ses dons, répand en nous la lumière d'une vraie connaissance et la ferveur du saint amour. (Saint Bonaventure)
L'empereur Julien, voulant rendre son apostasie solennelle, fit préparer dans un temple un grand sacrifice aux idoles. Mais, au moment de commencer la cérémonie, le feu de l'autel s'éteignit tout à coup ; les couteaux des prêtres des faux dieux ne purent couper les chairs des victimes, et le sacrificateur, effrayé, s'écria : « Il y a ici quelque Galiléen qui a été nouvellement ou lavé d'eau, ou oint de baume. » (Il voulait dire : ou baptisé, ou confirmé). Alors un jeune page chrétien qui venait de recevoir le sacrement de Confirmation, élevant la voix, lui dit : « C'est moi qui ai fait le signe de la croix et invoqué le nom de Jésus pour attirer cette honte à vos idoles. » L'empereur, qui avait été chrétien, et qui était bien instruit du pouvoir de Jésus-Christ, fut saisi de frayeur. Il appréhenda les effets de la vengeance divine, et sortit du temple couvert de confusion, sans proférer une seule parole. Le courageux soldat de Jésus-Christ rapporta aux chrétiens ce qui venait d'arriver, et ils reconnurent combien ceux en qui habite la vertu de Jésus-Christ par le sacrement de Confirmation, quand on le reçoit dans des dispositions saintes, sont redoutables au démon.
(Les sept dons du Saint-Esprit)
Reportez-vous à Nature du don de Crainte, Nature et excellence des sept dons du Saint-Esprit, Action du Saint-Esprit dans l'Église, Moyens pour obtenir les sept dons du Saint-Esprit, Du Recueillement, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'homme intérieur, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Du Saint-Esprit et de ses opérations en général : Ce qu'est le Saint-Esprit, sa mission temporelle, Prière pour demander au Saint-Esprit la victoire sur le respect humain, Promesse d'observer plus fidèlement à l'avenir les maximes de l'Évangile, Prière pour demander les douze fruits du Saint-Esprit, Prière pour demander la grâce de devenir parfait chrétien, Prière pour demander au Saint-Esprit l'abondance de ses grâces, Quelles résolutions prendre au jour de la Pentecôte ?, La Pentecôte : Quel est l'événement dont l'Église célèbre la mémoire en ce jour ?, Méditation pour le Samedi d'après la Pentecôte : Jésus sortant de la synagogue entra dans la maison de Simon, Méditation
pour le Vendredi d'après la Pentecôte : Jésus prêchant dans la
synagogue, voilà que des hommes apportent un paralytique dans son lit, Méditation
pour le Jeudi d'après la Pentecôte : Jésus ayant assemblé ses douze
Apôtres, leur donna une puissance et un empire sur tous les démons, Méditation
pour le Mercredi d'après la Pentecôte : Quiconque écoute mon Père et se
rend docile pour apprendre ce qu'il lui enseigne, vient à moi, Méditation pour le Mardi d'après la Pentecôte : Je suis la porte ; celui qui entrera par moi sera sauvé, Méditation
pour le Lundi d'après la Pentecôte : La lumière est venue dans le
monde, et les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, Méditation pour le Dimanche de la Pentecôte : Le Saint-Esprit que mon Père enverra en mon nom, vous enseignera, Instruction sur le Saint-Esprit, Mission du Saint-Esprit, Instruction sur la Fête de la Pentecôte, Méditation sur la Fête de la Pentecôte : ils furent tous remplis du Saint-Esprit, Méditation pour la veille de la Pentecôte, Veille
de la Pentecôte : Je prierai mon Père, et il vous donnera, pour
demeurer éternellement avec vous, un autre consolateur, qui est l'Esprit
de vérité que le monde ne peut recevoir, Méditation pour le Jour de la Pentecôte, Preuves directes de la divinité du Saint-Esprit : noms, attributs et œuvres, Le Dogme de l'unité de Dieu et de la Sainte Trinité, Preuves directes de la Trinité et de la divinité du Saint-Esprit, Le Saint-Esprit dans l'Ancien Testament, promis et figuré, Le Saint-Esprit prédit, Le Saint-Esprit dans le Nouveau Testament, première création : La Sainte Vierge Marie, Seconde création du Saint-Esprit : Notre Seigneur Jésus-Christ, Troisième création du Saint-Esprit : l’Église, Méditation pour le Dimanche de la Sainte Trinité, Neuvaine préparatoire à la Fête de la Pentecôte : Prière pour demander les sept Dons du Saint-Esprit, Méditation pour le Mercredi après la Pentecôte, Méditation pour le Mardi après la Pentecôte, Méditation pour le Lundi de Pentecôte, XIe Dimanche après la Pentecôte : Réflexions pratiques, Accueillir le Saint Esprit de Dieu, Litanie du Saint-Esprit, Méditation pour la Fête de l'Ascension, Instruction sur la Fête de l'Ascension, Méditation pour le Jour de l'Ascension de Notre-Seigneur, Le Seigneur Jésus fut élevé dans le ciel, et il est maintenant assis à la droite de Dieu, Les Apôtres et les Disciples ayant adoré Jésus-Christ, s'en retournèrent remplis de joie à Jérusalem, Quand
le Consolateur que je vous enverrai de la part de mon Père, l'Esprit de
vérité qui procède de mon Père, sera venu, il rendra témoignage de moi, Et vous aussi, qui avez été dès le commencement en ma compagnie, vous rendrez témoignage de moi, Je vous ai dit toutes ces choses, afin que vous ne vous scandalisiez point, Un temps viendra où quiconque vous fera mourir, pensera faire un sacrifice à Dieu, Ils vous traiteront de la sorte, parce qu'ils ne connaîtront ni mon Père ni moi, Je vous ai dit ces choses, afin que lorsqu'elles arriveront, vous vous souveniez que je vous les ai prédites, Actes avant la Confirmation : Prière au Saint-Esprit et Acte de demande, Méditation que les enfants peuvent faire avant de recevoir le sacrement de la Confirmation au Jour de la Pentecôte et Prière pour demander ou pour renouveler en soi la grâce du sacrement de Confirmation.
dimanche 17 juillet 2022
Effets des sept dons du Saint-Esprit
jeudi 6 janvier 2022
L'Épiphanie de Notre-Seigneur
La fête de l'Épiphanie, qui signifie Manifestation, parce que c'est en cette auguste solennité que nous célébrons l'heureux jour où le Dieu de vérité s'est manifesté à nous en la personne des Mages, est une des plus anciennes qu'on célèbre dans l'Église.
Des Princes, ou des Philosophes, selon plusieurs Interprètes, voient une étoile miraculeuse en Orient, et aussitôt ils quittent leur pays, leurs proches, et ce qu'ils avaient de plus cher, pour venir adorer le Roi nouveau-né. Une lumière divine dissipe leurs ténèbres, la grâce parle à leurs cœurs, ils se mettent en marche à l'instant, et se rendent à Jérusalem, capitale de la Judée, où devait être naturellement la demeure de son Roi ; ils disent qu'ils ont vu un astre brillant qui leur a annoncé cette merveille. Hérode en est troublé, parce qu'il craint que le nouveau-né ne vienne ou renverser ou partager son trône. On assemble les Princes des Prêtres, les Docteurs du peuple, qui décident que, d'après les oracles des Prophètes, c'est à Bethléem qu'il doit naître. L'étoile qui avait paru en Orient, se montra aux Mages et les précédait, jusqu'à ce qu'étant arrivée sur le lieu où était l'enfant, elle s'y arrêta. Étant entrés dans la maison, ils se prosternèrent à ses pieds, et l'adorèrent.
L'éclat de l'astre miraculeux qu'ils avaient vu dans leur pays, leur avait déjà donné sans doute de grandes et magnifiques idées de celui dont il annonçait la venue. Ils n'avaient pu voir le ciel même s'intéresser à sa gloire, sans se le figurer adoré comme un Dieu sur un autel, ou révéré sur un trône comme un puissant Monarque. Quel ne dut pas être leur étonnement, en ne voyant qu'un enfant couché sur la paille, et pour tout cortège de ce nouveau Roi, Joseph et Marie ! Quelle épreuve pour leur foi ! cependant ils ne sont point ébranlés, ils n'hésitent pas. Une voix intérieure se fait entendre au fond de leur âme, qui leur dit : « C'est ici le Dieu du Ciel et de la terre, qui vient apprendre aux hommes à mépriser des biens périssables ; il ne s'abaisse et ne s'anéantit que pour confondre leur orgueil ; il ne verse des larmes, il ne pousse des soupirs que pour expier leurs crimes et les réconcilier avec le ciel irrité. » Dociles à ces leçons, les Mages l'adorent comme leur Dieu, l'honorent comme leur Roi, le reconnaissent comme leur Sauveur, et par les présents qu'ils lui offrent, lui rendent leurs hommages.
Qu'il est frappant, ce spectacle que nous présente l'Évangile en ce jour ! Que d'instructions il renferme !
Hélas ! que seraient devenus ces Mages, s'ils avaient été indociles à la grâce qui les appelait à Bethléem pour adorer leur Rédempteur ? Ils seraient restés ensevelis dans les ténèbres de l'idolâtrie. Depuis longtemps l'étoile brille à nos yeux par des pensées saintes dans notre esprit, par de pieux sentiments dans notre cœur, par l'organe des Ministres qui nous instruisent, par la voix des Directeurs zélés qui nous animent à la vertu, par les exemples édifiants qui s'offrent à nous, pour nous inviter d'aller à Jésus-Christ, et lui rendre nos adorations. Avons-nous brisé tous les liens qui nous empêchent d'aller nous prosterner à ses pieds ? Hélas ! que de chaînes honteuses, formées par nos passions, qui nous en rendent les malheureux esclaves ! Ce nouveau Roi exige les hommages de nos cœurs ; il les mérite par mille titres sans doute ; et nous préférons de la rendre aux plus viles créatures. Appelés à notre Religion sainte en la personne des Mages, connaissons le prix d'un si inestimable bienfait. Quel eût été notre triste sort, si le Ciel ne nous eût regardés d'un œil de miséricorde ? Hélas ! comme tant de peuples idolâtres, après avoir vécu au milieu des ténèbres les plus épaisses, les supplices les plus affreux auraient été à jamais notre triste partage.
PRIÈRE
Soyez béni à jamais, ô mon Dieu, du don infiniment précieux de la foi que vous avez daigné me faire préférablement à tant d'autres. C'est en ce jour auguste que vous m'avez fait entrer dans le sein de l'Église, ma tendre mère. Jusqu'ici je l'avais affligée, en méconnaissant l'excellence de sa doctrine, et en me rendant infidèle à ses préceptes. Mais, touché de votre grâce, je veux être désormais jusqu'à la mort son enfant reconnaissant et docile. Je ferai, de la foi qu'elle m'enseigne, la règle de ma croyance. Quand elle aura parlé, les doutes que l'impie voudrait présenter à mon esprit, ne me paraîtront que des délires ou des blasphèmes. Les lois qu'elle me prescrit dirigeront toujours mes mœurs ; ses mystères feront taire ma raison orgueilleuse ; j'adorerai leur profondeur qui surpasse ma faible intelligence. Dans cette région de ténèbres, le Dieu des miséricordes fait luire à mes yeux le flambeau qui m'éclaire pour aller à lui sans craindre de m'égarer. À ce souvenir, mon cœur doit être pénétré d'une reconnaissance éternelle. Faites-moi connaître, Seigneur, toute l'excellence d'un bienfait si ineffable, et que la vérité qui m'instruit, me présente les motifs pressant qui engagent d'aller à vous, et en tout de vous être fidèle.
(Manuel du Catholique)
Reportez-vous à Épiphanie : Acte de consécration au Désiré des nations, Comment pouvons-nous imiter l'exemple des Rois-Mages ?, Quels fruits pouvons-nous recueillir de la fête de l'Épiphanie ?, Litanies des Saints Rois-Mages, Prière sur le saint nom de Jésus, Litanies des Saints consacrés à l'Enfance de Jésus, Litanies en l'honneur de la divine Naissance du Sauveur, Litanies des Saints Anges de la Crèche, Tirées du Directoire de la dévotion à l'Enfant-Jésus, Litanies des Justes de l'Ancienne Loi, Tirées du Directoire de la dévotion à l'Enfant-Jésus, La fête de Noël doit être chère à la France, La Pantoufle dans la cheminée, Les Fêtes de Noël à Paris : l'Offrande et la fête des Lettres, un pieux et antique usage, Les Fêtes de Noël à Paris : en prière devant la Crèche, Les Fêtes de Noël à Paris : au Couvent, Les Fêtes de Noël à Paris : au Petit-Séminaire, La nuit de Noël à Marseille, Extrait d'une description des Fêtes de Noël à Bruxelles : La Crèche en famille, Un épisode des Fêtes de Noël dans les pays du Nord de l'Europe : L'Arbre de Noël, Particularités de la nuit de Noël à Bethléem, La Sainte Grotte, Bethléem, Le Santo Bambino, Les petits Prédicateurs de six et de huit ans, L'Étable de Bethléem dans l’Église de l'Ara-Coeli, L'épée et le chapeau ducal portés à la procession le jour de Noël, Description de la sainte Crèche, Son histoire, Cérémonie de l'Adoration, La Messe de Minuit à Sainte-Marie-Majeure, Les Boutiques de Noël et le Præsepio, Les Pifferari, Regard sur le triple sacrifice du Jour de Noël, Noël, Jour de sainte allégresse, Lumière sur Noël, La crèche, Méditation pour la Fête de Noël : Vous trouverez un Enfant enveloppé de langes, et couché dans une Crèche, Instruction sur la Fête de Noël, Pratique de la Dévotion à l'enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Litanies de la Sainte Famille, Visite à l'Enfant-Jésus dans la Crèche, La bénédiction de Noé à ses fils, Prophétie et figure de l'entrée des Gentils dans la vraie Église, La conduite réciproque de Ruth et de Noémi figure celle de Marie et de l'Église des Gentils, Méditation pour le Jour des Rois : Que votre Règne arrive, Instruction sur la Fête des Rois, Méditation sur l’Épiphanie : Les Mages confessent Jésus-Christ devant les hommes, Méditation sur l’Épiphanie : Les Mages à Jérusalem, Méditation pour l’Épiphanie : La vocation des mages prédite et figurée, notre vocation à la foi de Jésus-Christ, Méditation sur l’Épiphanie : Les Rois-Mages, Méditation sur l’Épiphanie : Du ministère de Marie dans la vocation des Gentils à la Foi, Remerciement, offrande et prière au Verbe de Dieu incarné, pour l'Octave de l'Épiphanie, Méditation sur l’Épiphanie, Discours aux jeunes époux, du Pape Pie XII, durant l'Octave de l’Épiphanie, le 10 janvier 1940, Dévotion
à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 18e Méditation :
Voici que l'étoile qu'ils avaient vue en Orient parut, allant devant
eux, jusqu'à ce qu'elle vint s'arrêter sur le lieu où était l'enfant, Dévotion
à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 17e Méditation : À
la nouvelle de la naissance du saint Enfant, le roi Hérode fut troublé,
et tout Jérusalem avec lui, Dévotion
à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 16e Méditation :
Nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer, Dévotion
à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 15e Méditation :
Voici que les Mages vinrent de l'Orient à Jérusalem, Dévotion
à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 21e Méditation :
Cependant Marie ne perdait rien de toutes ces choses et les méditait
dans son cœur, Dévotion
à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 22e Méditation :
Ils portèrent Jésus à Jérusalem, afin de l'offrir au Seigneur, Dévotion
à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 20e Méditation :
Ayant été averti en songe de ne point aller trouver Hérode, ils
retournèrent en leur pays par un autre chemin, Dévotion
à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 19e Méditation : Se
prosternant, ils l'adorèrent ; puis ayant ouvert leurs trésors, ils lui
offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe, Méditation sur la Nativité, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 14e Méditation : On lui donna le nom de Jésus, Litanies du Saint Nom de Jésus, Dévotion
à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 13e Méditation : On
lui donna le nom de Jésus, nom qui lui avait été donné par l'ange, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 12e Méditation : Après huit jours, le saint Enfant fut circoncis, Instruction sur la Circoncision, Méditation sur la Circoncision, Dévotion
à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 11e Méditation :
Les bergers revinrent en glorifiant et en louant Dieu de tout ce qu'ils
avaient vu et entendu, Dévotion
à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 10e Méditation :
Les bergers se disaient les uns aux autres : Allons jusqu'à Bethléem, Dévotion
à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 9e Méditation :
Gloire à Dieu au plus haut des Cieux, et paix sur la terre aux hommes de
bonne volonté, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 7e Méditation : Tout à coup l'Ange du Seigneur parut auprès d'eux, Salutation à Marie et à Jésus naissant, Litanies du Saint Enfant-Jésus, Dévotion
à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 1re Méditation :
Marie s'étant rendue avec Joseph à Bethléem, le temps de son divin
enfantement arriva, Dévotion
à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 2e Méditation : Je
vous annonce un grand sujet de Joie, il vous est né aujourd'hui un
Sauveur, Dévotion
à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 3e Méditation :
Marie mit au monde son fils premier-né, et l'enveloppa de langes, Dévotion
à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 4e Méditation :
Marie, après avoir enveloppé de langes le saint Enfant, le coucha dans
la crèche, Dévotion
à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 5e Méditation :
Voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un enfant enveloppé
de langes et couché dans une crèche, Dévotion
à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 6e Méditation : Il y
avait là aux environs des bergers qui veillaient et se relevaient les
uns les autres pendant la nuit, pour la garde de leurs troupeaux, Litanies du Saint Enfant-Jésus, et Dévotion au Saint Enfant-Jésus : Prière d'amour et Consécration.
lundi 13 décembre 2021
ABRÉGÉ DU CATÉCHISME DE PERSÉVÉRANCE, DEUXIÈME PARTIE, Leçon XLVII : Premier Commandement
ABRÉGÉ DU CATÉCHISME DE PERSÉVÉRANCE
DEUXIÈME PARTIE
Contenant l'histoire et l'explication de la Religion
depuis la Naissance du Messie jusqu'à son Ascension
XLVIIe LEÇON
DE NOTRE UNION AVEC NOTRE-SEIGNEUR,
LE NOUVEL ADAM, PAR LA CHARITÉ.
PREMIER COMMANDEMENT.
L’idolâtrie de Salomon |
Q. Comment savons-nous que nous aimons Dieu ?
R. Nous savons que nous aimons Dieu quand nous observons ses commandements, et ses commandements ne sont pas difficiles.
Q. Combien y a-t-il de commandements de Dieu ?
R. Il y a dix commandements de Dieu, qu'on appelle le Décalogue.
Q. Quel est le premier ?
R. Voici le premier commandement : Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement.
Q. Que nous ordonne le premier commandement ?
R. Le premier commandement nous ordonne d'adorer Dieu, de n'adorer que lui, et de l'aimer de tout notre cœur : adorer Dieu, c'est le reconnaître pour le créateur, le conservateur, le souverain maître de toutes choses et l'être infiniment parfait.
Q. Comment adorons-nous Dieu ?
R. Nous adorons Dieu par la foi, en le reconnaissant pour la vérité même ; par l'espérance, en le reconnaissant pour la bonté même ; par la charité, en le reconnaissant pour le bien infini ; et par la vertu de la Religion en l'honorant comme le maître absolu de toutes choses.
Q. Quand sommes-nous obligés de faire des actes de foi, d'espérance et de charité ?
R. Nous sommes obligés de faire des actes de foi, d'espérance et de charité : 1° quand nous avons l'usage de la raison ; 2° quand nous sommes tentés ; 3° de temps en temps pendant la vie ; 4° à l'article de la mort.
Q. Qu'est-ce que la vertu de Religion ?
R. La vertu de Religion est la vertu par laquelle nous rendons à Dieu le culte suprême qui lui est dû, comme au Créateur et souverain Seigneur de toutes choses.
Q. Quels sont les principaux actes de la vertu de Religion ?
R. Les principaux actes de la vertu de Religion sont : la dévotion, la prière, l'adoration, le sacrifice, l'offrande et le vœu.
Q. Quels sont les péchés opposés à la vertu de Religion ?
R. Les péchés opposés à la vertu de Religion sont : l'irréligion, la superstition et le culte illégitime. On pèche par irréligion, lorsqu'on manque de respect aux personnes, aux lieux, aux choses, consacrés à Dieu ; par superstition et culte illégitime, lorsqu'on rend aux créatures un culte qui n'est dû qu'à Dieu, ou qu'on a recours au démon.
Q. Quelles sont les principales manières par lesquelles on recourt au démon ?
R. Les principales manières par lesquelles on recourt au démon sont : la magie, la divination, le maléfice et la vaine observance.
Q. Qu'est-ce que le culte illégitime ?
R. Le culte illégitime est celui qu'on rend à Dieu autrement qu'il ne lui est dû : le culte illégitime et la superstition sont des artifices du démon pour défigurer la Religion et s'attirer la confiance des hommes, afin de les détacher de Dieu et de les perdre.
Q. Nommez les superstitions les plus dangereuses et les plus répandues de notre temps ?
R. Les superstitions les plus dangereuses et les plus répandues de notre temps sont : le somnambulisme, le magnétisme, et le spiritisme. Ce dernier est l'évocation et le culte des démons sous le nom d'âmes des morts.
Q. Est-il permis de rendre un culte à la sainte Vierge, aux Anges, aux Saints, à leurs reliques, à la croix et aux images ?
R. Il est permis de rendre un culte à la sainte Vierge, aux saints, à leurs reliques, à la Croix et aux images, et ce culte est : 1° très ancien ; 2° très légitime ; 3° très utile ; 4° très consolant.
Q. Quel est le culte que nous leur rendons ?
R. Nous leur rendons un culte, non d'adoration, mais d'honneur et de respect ; nous les prions, non pas de nous exaucer, mais d'intercéder pour nous auprès de Dieu.
Q. Expliquez cette réponse ?
R. Nous honorons et nous invoquons la sainte Vierge parce qu'elle est la mère de Dieu ; les Anges parce qu'ils sont ses ministres et nos amis ; les Saints, parce qu'ils sont nos protecteurs ; leurs reliques, parce que leurs corps furent les temples vivants du Saint-Esprit ; la Croix et les images, parce qu'elles nous rappellent le souvenir de Notre-Seigneur et des Saints.
Q. À qui se rapporte le culte que nous leur rendons ?
R. Le culte que nous leur rendons se rapporte à Dieu comme l'honneur qu'on rend aux ministres d'un roi se rapporte au roi lui-même.
Q. Quel avantage temporel nous procure le premier commandement ?
R. Le premier commandement nous délivre de l'idolâtrie et de l'impiété, qui sont la cause de tous les maux.
Je prends la résolution d'aimer Dieu par-dessus toute chose, et mon prochain comme moi-même pour l'amour de Dieu ; et, en témoignage de cet amour, j'aurai toujours un crucifix dans ma chambre.
Deuxième Partie : Leçon I : État du monde à la venue du Messie, Leçon II : Naissance du Messie, Leçon III : Vie cachée de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Leçon IV : Vie publique de Notre-Seigneur, Première année, Leçon V : Vie publique de Notre-Seigneur, Première année, Leçon VI : Vie publique de Notre-Seigneur, Première année, Leçon VII : Vie publique de Notre-Seigneur, Deuxième année, Leçon VIII : Vie publique de Notre-Seigneur, Deuxième année, Leçon IX : Vie publique de Notre-Seigneur, Troisième année, Leçon X : Vie publique de Notre-Seigneur, Troisième année, Leçon XI : Vie publique de Notre-Seigneur, Troisième année, Leçon XII : Passion de Notre-Seigneur, Leçon XIII : Passion de Notre-Seigneur, Suite, Leçon XIV : Sépulture et Résurrection de Notre-Seigneur, Leçon XV : Vie glorieuse de Notre-Seigneur, Leçon XVI : Notre-Seigneur Réparateur du monde, Leçon XVII : Notre-Seigneur, Nouvel Adam, Leçon XVIII : Union de notre esprit avec Notre-Seigneur, le nouvel Adam, par la Foi, premier et deuxième articles du Symbole, Leçon XIX : Troisième, quatrième et cinquième articles du Symbole, Leçon XX : Le Purgatoire, Leçon XXI : Sixième et septième articles du Symbole, Leçon XXII : Huitième article du Symbole, Leçon XXIII : Neuvième article du Symbole, l'Église, Leçon XXIV : Neuvième article du Symbole, Leçon XXV : Dixième article du Symbole, Leçon XXVI : Onzième article du Symbole, Leçon XXVII : Douzième article du Symbole, Leçon XXVIII : Espérance et Grâce, Leçon XXIX : Premier moyen d'obtenir la grâce, la prière, Leçon XXX : Premier moyen d'obtenir la grâce, la prière : l'Oraison dominicale, Leçon XXXI : L'Ave Maria ou Salutation angélique, Leçon XXXII : Les sacrements, Leçon XXXIII : Le Baptême, Leçon XXXIV : Le Baptême (Suite), Leçon XXXV : La Confirmation, Leçon XXXVI : L'Eucharistie, Leçon XXXVII : L'Eucharistie (Suite), Leçon XXXVIII : De la Pénitence, Leçon XXXIX : De la Pénitence (Suite), Leçon XL : De la Pénitence (Suite), Leçon XLI : Des Indulgences et du Jubilé, Leçon XLII : De l'Extrême-Onction, Leçon XLIII : Du Sacrement de l'Ordre, Leçon XLIV : Du Sacrement de l'Ordre (Suite), Leçon XLV : Du Sacrement de Mariage, Leçon XLVI : De la Charité, Leçon XLVIII : Deuxième Commandement.
Première Partie : Leçon I : Enseignement vocal de la Religion, Catéchisme, Leçon II : Enseignement écrit, Écriture et Tradition, Leçon III : Connaissance de Dieu considéré en Lui-même, Leçon IV : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 1er Jour de la Création, Leçon V : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 2e Jour de la Création, Leçon VI : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 3e Jour de la Création, Leçon VII : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, Fin du 3e et commencement du 4e Jour de la Création, Leçon VIII : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, suite du 4e Jour de la Création, Leçon IX : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 5e Jour de la Création, Leçon X : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, Fin du 5e et commencement du 6e Jour de la Création, Leçon XI : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, Suite du 6e Jour de la Création, Leçon XII : Connaissance de l'homme considéré en lui-même, Leçon XIII : Connaissance de l'homme considéré dans ses rapports avec les créatures, Leçon XIV : Connaissance de l'homme considéré dans ses rapports avec Dieu, Leçon XV : Connaissance des Anges, Leçon XVI : Chute de l'homme, Leçon XVII : Accord de la justice et de la miséricorde divine dans la punition et dans la transmission du péché d'Adam, Leçon XVIII : Nécessité et perpétuité de la Foi au Mystère de la Rédemption, Histoire de Job, Leçon XIX : Connaissance de la Religion, Nature et définition de la Religion, Leçon XX : Connaissance de la Religion, Que la Religion est une Loi, Leçon XXI : Le Messie promis et figuré : Adam et Abel, Leçon XXII : Le Messie promis et figuré, Noé, Troisième Figure du Messie, Leçon XXIII : Deuxième promesse et quatrième figure du Messie, Melchisédech, Leçon XXIV : Isaac, cinquième Figure du Messie, Leçon XXV : Le Messie promis et figuré, Jacob, Sixième Figure du Messie, Leçon XXVI : Le Messie promis et figuré, Joseph, Septième Figure du Messie, Leçon XXVII : L'Agneau pascal, Huitième Figure du Messie, Leçon XXVIII : La Manne, Neuvième Figure du Messie, Leçon XXIX : Les sacrifices et le serpent d'airain, Dixième et onzième Figure du Messie, Leçon XXX : Moïse, Douzième Figure du Messie, Leçon XXXI : Josué, Treizième Figure du Messie, Leçon XXXII : Gédéon, quatorzième Figure du Messie, Leçon XXXIII : Samson, Quinzième Figure du Messie, Leçon XXXIV : Sixième Promesse du Messie, Leçon XXXV : David, Seizième Figure du Messie, Leçon XXXVI : Salomon, Dix-septième Figure du Messie, Leçon XXXVII : Jonas, Dix-huitième Figure du Messie, Leçon XXXVIII : Le Messie prédit, Prophéties de David, Leçon XXXIX : Le Messie prédit, Prophéties d'Isaïe, Leçon XL : Le Messie prédit, Prophéties d'Osée, de Michée, de Joël et de Jérémie, Leçon XLI : Le Messie prédit, Prophéties d'Ézéchiel, Leçon XLII : Le Messie prédit, Prophéties de Daniel, Leçon XLIII : Le Messie prédit, Prophéties d'Aggée, de Zacharie et de Malachie, Leçon XLIV : Résumé général et application des promesses, des figures et des prophéties, à Notre-Seigneur Jésus-Christ, Leçon XLV : Le Messie préparé, Monarchie des Assyriens, Leçon XLVI : Le Messie préparé, Monarchie des Assyriens, Histoire de Judith, Leçon XLVII : Le Messie préparé, Histoire de Tobie, Leçon XLVIII : Le Messie préparé, Monarchie des Perses, Histoire d'Esther, Leçon XLIX : Le Messie préparé, Monarchie des Grecs et des Romains, Leçon L : Le Messie préparé, Histoire des Machabées, Leçon LI : Unité de la Religion et de l’Église.

mardi 12 octobre 2021
Satan domine sur toutes les nations par l'idolâtrie, Saint Michel le combat par l'intermédiaire de Moïse
Pendant que les promesses faites par l'Archange aux patriarches, recevaient leur accomplissement ; pendant que les descendants d'Abraham, d'Isaac et de Jacob se multipliaient « à l'égal des sables de la mer et des étoiles du firmament, » Lucifer, de son côté, établissait son empire sur les autres peuples et se constituait leur dieu. Les nations étaient devenues idolâtres et adoraient Satan. Celui-ci était maître en Égypte, à Ninive, à Babylone, et même déjà au moyen des Pharaons, il travaillait à la ruine du peuple de Dieu qu'il tenait sous sa domination. C'en était fait encore du genre humain, la victoire allait rester à Lucifer. Mais saint Michel intervient, et alors commence cette guerre sans trêve qui doit durer pendant toute l'existence des enfants d'Israël. C'est une alternative de merveilles de force dans la défense et de rage dans l'attaque. Refoulé à chaque assaut par une puissance à laquelle rien ne saurait résister, Satan revient toujours avec de nouvelles armées.
L'enfer dut tressaillir lorsque le Pharaon égyptien porta un édit de mort contre les enfants mâles qui naîtraient aux Hébreux (Exode, ch. I) ; c'était la destruction certaine du peuple de Dieu. Satan se trompait, car au moment même, venait au monde celui qui devait ruiner ses espérances. Qui ne connaît pas l'histoire de Moïse, de cet enfant sauvé des eaux, élevé dans le palais même du terrible Pharaon, et libérateur du peuple hébreu ? Ce fut saint Michel qui lui donna sa mission et le dirigea dans toutes ses entreprises.
Un jour que Moïse faisait paître le troupeau de son beau-père, « l'ange de dieu apparut dans une flamme de feu, au milieu d'un buisson (Act. apoc., ch. VII, 30). » — « J'ai vu, lui dit-il, l'affliction de MON PEUPLE qui est en Égypte ; j'ai entendu le cri que lui arrache la dureté de ceux qui ont l'intendance des travaux. Son cri est venu jusqu'à moi : Je t'enverrai vers Pharaon et tu feras sortir MON PEUPLE (Exode, ch. III) de cette servitude. » L'Écriture ne donne point le nom de cet ange ; mais saint Grégoire de Nysse, saint Sophrone et les plus célèbres commentateurs l'appellent saint Michel (Corneille de la Pierre, Menochius, etc.). Il est raisonnable, en effet, d'attribuer à cet archange une des plus grandes marques de protection qui aient été accordées à ceux qu'il pouvait appeler SON PEUPLE. Moïse obéit ponctuellement à l'ordre qu'il avait reçu. Protégé par saint Michel, il surmonta des difficultés sans nombre, triompha de Satan en opérant les miracles les plus étonnants, vainquit dans la personne de Pharaon la résistance de l'enfer et arracha les enfants d'Israël à la plus dure et à la plus humiliante des servitudes.
Jamais Lucifer n'avait manifesté au monde d'une manière plus éclatante, le pouvoir merveilleux, prodigieux, de sa puissante nature.
Il faut lire aux chapitres VIIe et VIIIe de L'Exode comment il opéra par ses magiciens, des prodiges surprenants, lesquels purent d'abord faire croire qu'il possédait une puissance capable d'entrer en lutte avec saint Michel (voici ces textes : « Aaron jeta sa verge devant Pharaon, et elle fut changée en serpent. Pharaon ayant fait venir les sages et les magiciens, ils firent aussi la même chose. » Chap. VII, V. 10 et 11. Mais la verge d'Aaron dévora leurs verges. » Ibid, V. 12. — « Aaron frappa l'eau du fleuve devant Pharaon, et l'eau fut changée en sang. » — « Et les magiciens d'Égypte firent la même chose. » Ibid, V. 20 et 22. — « Aaron étendit la main et frappa la poussière de la terre, et les hommes et les bêtes furent tout couverts de moucherons. » — « Les magiciens voulurent faire la même chose, mais ils ne le purent. » Ibid, V. 17 et 18) ; mais ce fut pour celui-ci l'occasion d'affirmer que nul être, quelque fort qu'il soit, ne saurait prévaloir contre celui qui prend Dieu pour appui, Quis ut Deus ?
Israël était délivré.
Mais qui conduira ce peuple ? Devant lui sont des déserts immenses et inconnus ! Voici un guide sûr : « Et le Seigneur, dit Moise, marchait devant eux, » dans la personne de son ange, « pour leur montrer leur chemin, paraissant durant le jour en une colonne de nuée, et pendant la nuit en une colonne de feu, pour leur servir de guide le jour et la nuit. Jamais cette colonne ne manqua de paraître devant le peuple (Exode, ch. XIII), » pendant quarante ans, c'est-à-dire jusqu'au jour de l'entrée des enfants d'Israël dans la terre promise. Ils avaient besoin de protection pour éviter toutes les embûches, et résister aux attaques multipliées d'ennemis sans nombre que Satan allait susciter pour entraver leur marche vers la terre promise.
C'est d'abord le Pharaon égyptien qui se repent de les avoir laissés partir, qui, croyant cette fois triompher du ciel, se met à les poursuivre avec une grande multitude de chars de guerre et une nombreuse cavalerie. Israël crie aussitôt vers le Seigneur. « Et l'ange de Dieu qui marchait devant l'armée des Israélites, alla derrière eux, et en même temps la colonne de nuée, quittant la tête du peuple, se mit aussi derrière, entre le camp des Égyptiens et le camp d'Israël ; et la nuée était ténébreuse d'une part, du côté des Égyptiens, et de l'autre elle éclairait la nuit ; en sorte que les deux armées ne pouvaient s'approcher (Exode, ch. XIV). »
Cependant, animés d'une rage satanique, les Égyptiens poursuivaient toujours les Hébreux, et ceux-ci, acculés à la mer, se voyaient dans la triste alternative ou de périr dans les flots ou de tomber au pouvoir de leurs ennemis. « Étends ta main sur la mer, » dit alors Michel à Moïse , au nom du Seigneur ; et « Moïse, ayant étendu sa main, » l'ange de Dieu divisa subitement les eaux, et le peuple hébreu passa « à pied sec » au milieu de la mer Rouge. » — « Les Égyptiens entrèrent à leur suite, avec toute la cavalerie de Pharaon, ses chars et ses chevaux (Exode, ch. XV) ; » mais le puissant Archange « renversa les roues de leurs chars, lança contre eux les foudres et les tonnerres de Dieu et tous furent précipités au fond de la mer, » dans un désordre indescriptible. « Fuyons, s'écrièrent les Égyptiens, car Dieu combat pour les Israélites. » Mais il était trop tard ; l'ange avait parlé, Moïse avait étendu la main et les eaux
avaient englouti toute l'armée de Pharaon, de sorte que pas un seul soldat ne put échapper. C'était le triomphe complet de saint Michel sur Satan , qui avait juré d'anéantir, dans cette lutte suprême, les adorateurs du vrai Dieu (Durand de Mende a résumé tous les témoignages de la tradition et des commentateurs lorsqu'il attribue à saint Michel toutes ces marques de protection accordées aux enfants de Jacob : « Michel, dit-il, est l'ange qui a été envoyé en Égypte, qui a fait ces fameuses plaies, qui a séparé la mer Rouge, qui a dirigé le peuple à travers le désert et l'a conduit dans la terre de promission. »).
Cet acte de protection n'était que le prélude d'une multitude d'autres non moins merveilleux qui allaient marquer chaque pas de ce peuple pendant quarante ans, c'est-à-dire jusqu'à l'entrée dans la terre promise. L'eau du rocher, la manne, la guérison de mortelles morsures, la victoire sur de nombreux ennemis, tels sont les actes merveilleux, les monuments authentiques de la protection archangélique (Saint Augustin dit en termes très formels que Moïse opéra toutes ces merveilles « au nom du Seigneur, créateur du ciel et de
la terre, et avec l'assistance des saints anges. » Cité de Dieu, liv, X, ch. VIII.).
L'homme, au moment de sa création, avait reçu gravée dans son cœur la loi de son Dieu. Mais il l'avait bientôt oubliée, et comme pour ainsi dire effacée en s'abandonnant à ces crimes qui noyèrent le monde dans les eaux du déluge. Une seconde fois cette divine loi était tombée dans l'oubli et les nations pratiquaient l'idolâtrie, c'est-à-dire le culte de Satan. Les descendants d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, les protégés de saint Michel, étaient seuls restés fidèles. Mais il était encore à craindre que ce peuple à tête dure (c'est l'épithète que saint Etienne donne aux Juifs), vivant au milieu des nations païennes, ne vînt à méconnaître la loi de son Dieu et l'alliance que celui-ci avait faite avec lui. Il fallait un témoignage visible, écrit, que l'on pût facilement remettre souvent sous les yeux des prévaricateurs ; il convenait qu'il fût donné avec un appareil digne de la majesté du créateur et capable en même temps de frapper l'imagination de ce peuple prompt à oublier.
C'était la mission que venait remplir l'Archange sur le Sinaï. Quelle majesté ! « Des tonnerres se font entendre, et on voit briller des éclairs ; une nuée très épaisse couvre la montagne ; la trompette sonne avec un grand bruit, et le peuple, qui est dans le camp, est saisi de frayeur. Le Sinaï est couvert de fumée, parce que le Seigneur » représenté par son Ange, « y est descendu au milieu des feux. Une fumée » et des flammes « qui sortent de la montagne, comme d'une fournaise, répandent partout la terreur. Le son de la trompette » de l'ange « s'augmentant peu à peu, devient plus fort et plus perçant. Le Seigneur, » dans la personne de saint Michel , « descendu sur le Sinaï » accompagné de millions d'anges, « appelle Moïse au plus haut » lui donne la Loi écrite sur deux tables de pierre (Exode, ch. XIX), et lui dicte le code qui régira son peuple. Tel est le grand fait que le diacre saint Étienne rappelait aux Juifs (Act. apôt., ch. VII) « Moïse, leur dit-il, pendant que le peuple était rassemblé dans le désert, s'entretenait avec L'ANGE qui lui parlait » de la part de Dieu « sur le mont Sinaï, et reçut de lui les paroles de vie pour nous les donner. » Saint Paul enseigne aussi en termes formels que « la loi fut donnée par les anges. » Telle est cette loi que l'Archange fera relire devant tout le peuple, aux époques de profond oubli ; et Israël confessera son péché dans les larmes et fera pénitence (le rôle que saint Michel remplit au Sinaï, lui a mérité une espèce de culte de la part des Turcs eux-mêmes. Voilà pourquoi Mahomet, dans son Coran, appelle l'archange le secrétaire de la Divinité. Les Juifs célèbrent la mémoire de cette apparition le 23e jour du mois de Tizri ; ce mois répond à notre mois de septembre dans lequel nous célébrons la grande fête de saint Michel).
Tout ce que nous venons de dire sur le rôle de saint Michel auprès du peuple de Dieu ressort du caractère de cette action tutélaire qui lui a été certainement confiée, comme on peut le lire dans Daniel, et est appuyé par le témoignage de la plus respectable tradition et de la plus sérieuse interprétation des Livres saints. Mais voici un fait que nul ne saurait mettre en doute, puisqu'il est affirmé par un apôtre Saint Jude rapporte dans son épître catholique que saint Michel à l'occasion de la sépulture de Moïse, eut à lutter avec le diable. Celui-ci voulait découvrir le lieu de la sépulture du grand serviteur de Dieu afin d'en présenter les restes précieux au peuple juif, lequel toujours enclin à l'idolâtrie, l'aurait bientôt honoré comme un dieu. Mais l'Archange toujours le plus fort, empêcha la réalisation des projets de Satan.
Il le fut encore en mettant le peuple d'Israël en possession de la terre de Chanaan. La dépravation des habitants de ce pays rappelait les monstruosités des siècles antédiluviens. Satan régnait en maître et se faisait adorer sous le nom de dieu du feu. Il était représenté par une statue de bronze incandescente, à laquelle on dévouait chaque jour des enfants pour offrande. À cette horrible et sanglante divinité, les Chananéens avaient donné une compagnie céleste, cette fameuse et infâme Astarté ou Astaroth phénicienne, la Mylitta des Babyloniens, dont les bois sacrés couvraient le sol de la Palestine et sous les ombrages desquels furent commises tant d'infamies et d'impudicités. Saint Michel se servit de l'épée de Josué, de Gédéon et de tant d'autres pour châtier ces nations dépravées et les refouler peu à peu sur le territoire africain, où elles ont vécu portant toujours le caractère de la réprobation.
Il n'entrait pas dans le plan divin que saint Michel chassât immédiatement Satan loin des frontières d'Israël. Il fallait montrer, par l'exemple de ce peuple tour à tour prévaricateur et tour à tour repentant, que le péché seul fortifie la puissance du démon sur le monde, mais que ce pouvoir quelque grand et quelque fort qu'il soit, est bientôt brisé sitôt que nous avons appelé l'Ange de Dieu à notre secours. Que de peuples en effet Satan arma contre Israël ! C'étaient les Moabites, les Madianites, les Philistins, les Ammonites, les Amalécites et des multitudes sans nombre ; ils réussirent même parfois à lui imposer leur tyrannique domination et à le conduire aux pieds de Baal pour offrir à cette divinité un encens sacrilège. Mais le lendemain l'Archange protecteur suscitait un homme et l'envoyait briser l'idole impie, renverser l'autel, et mettre le feu au bois sacré qui l'entourait (Juges, ch. VI). Satan était vaincu et ses projets anéantis.
C'est à chaque page de nos saints Livres que nous pouvons constater l'antagonisme de Satan contre saint Michel dans la personne du peuple juif. Pendant que Moïse chargeait la tribu de Lévi de tout ce qui concernait le culte divin, Lucifer établissait lui aussi des prêtres pour ses idoles, et se faisait offrir des sacrifices, dont il déterminait la matière et réglait les cérémonies. Comme Dieu, il voulait avoir son sanctuaire ou plutôt ses sanctuaires où il rendait ses oracles. Mais combien de fois l'Archange de Dieu confondit l'imposture des prêtres de Baal, et fit tomber sur eux le feu du ciel ! Combien de fois il perdit les prophètes de mensonge qui venaient pour détruire l'œuvre des vrais prophètes de Jéhovah !
Jérusalem était la capitale du Peuple choisi ; c'était la Ville sainte par excellence, à la conservation de laquelle étaient attachée les destinées de la nation. Quel triomphe pour Satan si cette cité venait à tomber en son pouvoir ! — Dans ce but, il avait fondé après Ninive la grande, la voluptueuse, la terrible Babylone. Cette cité était devenue par ses lois, par son luxe, par ses richesses, par sa cruauté, par sa monstrueuse idolâtrie, la rivale implacable et la sanglante parodie de la Jérusalem du vrai Dieu. Ce fut un choc immense que celui de ces deux villes rivales. Babylone fut tour à tour vaincue et victorieuse ; vaincue par le bras invincible de l'Archange qui exterminait ses guerriers et ses généraux ; victorieuse quand les crimes de Juda appelaient le châtiment. Enfin, un jour que l'iniquité était montée à son comble, Jérusalem tomba ; le temple fut détruit et les habitants emmenés en captivité. Satan entonnait sur les ruines fumantes de la Ville-sainte un chant de victoire.
Mais ce n'était pour l'enfer qu'un triomphe passager. Cette longue et dure captivité de Babylone devait convertir le peuple juif ; car parmi les moyens les plus propices pour ramener à Dieu, il faut compter la souffrance. « La tribulation, a dit un saint Père, ouvre l'oreille du cœur, qui trop souvent se ferme au milieu des prospérités de ce monde. » Rien n'est plus vrai ; aucun peuple n'a montré la réalisation de cette parole comme le peuple juif. À peine est-il dans la prospérité, à peine ses ennemis, ministres des vengeances divines, ont-ils cessé de faire peser sur lui un joug accablant, qu'il oublie son Dieu et retourne à l'idolâtrie. Mais lorsqu’une extrême misère est venue fondre sur lui, il s'arrête, il considère l'énormité de ses crimes, les confesse à la face de son Dieu et va se jeter dans les bras de la miséricorde. Aussi l'existence des Juifs pendant près de dix-sept siècles, c'est-à-dire depuis le passage de la mer Rouge jusqu'à l'avènement de Jésus-Christ, n'est-elle qu'une longue alternative de succès et de défaites, de prospérités et de revers, selon que ce peuple servait Dieu ou s'en éloignait. C'est ainsi que saint Michel se montrait protecteur de son peuple autant lorsqu'il le laissait vaincre que lorsqu'il remportait pour lui les plus grandes victoires.
Tel il nous apparaît pendant cette longue et dure captivité de Babylone. Quand Israël est converti, il veut que ce peuple sache que c'est par « son secours qu'ont été levés tous les obstacles au retour dans la patrie (Dan., X). » Il intercède pour Jérusalem déserte et opprimée, et il annonce que bientôt cette ville regorgera d'habitants. C'est le prophète Zacharie qui est chargé de publier cette heureuse nouvelle (Zacharie, ch. I. « L'ange adressa au Tout-Puissant cette prière : « Dieu des armées, jusques à quand refuserez-vous vos miséricordes à Jérusalem et aux villes de Juda qui vous ont offensé ? Voici la 70e année prédite par Jérémie. » — Jéhovah répondit à l'ange par des paroles de clémence et de consolation. — « L'ange avait un cordeau à la main, comme ont ceux qui mesurent. Je lui dis : Où allez-vous ? — Je vais mesurer Jérusalem pour voir quelle est sa largeur et sa longueur. » — Et un autre ange vint dire : « Jérusalem sera tellement peuplée qu'elle ne sera plus environnée de murailles à cause de la multitude qui sera en elle. Je lui serai moi-même, dit le Seigneur, un mur de feu qui l'environnera, et j'établirai ma gloire au milieu d'elle. »). »
Cette fois encore Satan sera vaincu, et bientôt retentira dans le monde ce grand cri qu'avait entendu Isaïe : « Babylone est tombée ; elle est tombée ; et toutes les images de ses dieux ont été brisées contre terre (Isaïe, ch. XXI, 9). »
La nouvelle Jérusalem était à peine reconstruite, le nouveau temple était à peine relevé que l'enfer renouvelait ses attaques avec une fureur sans égale pour les renverser et de nouveau y établir sa domination. À la place de Babylone, il faisait de Rome sa capitale et élevait près de Sichem, sur le mont Garizim, un temple qui devait être dans sa pensée, rival de celui de Jérusalem. Les dernières années de l'existence d'Israël furent passées dans des guerres acharnées contre les différents empires qui voulaient établir sur ce peuple leur domination. On vit alors une poignée de soldats généreux, conduits par des hommes de ceux tels que les Machabées, combattre contre des multitudes innombrables pour obtenir et conserver leur indépendance. Les autels de Satan tombèrent à Jérusalem et à Samarie sous les coups de ceux qui avaient inscrit sur leur drapeau la devise de saint Michel, et que l'Archange conduisait à la victoire. Cependant on apprit un jour que le peuple romain était seul maitre du monde et que la Palestine ne formait plus qu'une province de ce vaste empire. Lucifer peut alors croire qu'il avait triomphé de Dieu et de son Archange ; mais il devait bientôt reconnaitre qu'il s'était trompé et que ce qu'il espérait devoir lui donner l'empire du monde devait préparer le règne de Jésus-Christ. Une fois encore il devait être vaincu par son puissant rival lequel devait lui enlever Rome sa capitale avec tous les peuples qui en dépendaient pour les donner à l'Église de Dieu. Tel est en résumé l'histoire du protectorat de saint Michel sur la synagogue.
Aussi les Juifs l'ont toujours reconnu pour leur ange protecteur, et aujourd'hui encore ils l'invoquent comme le plus ferme défenseur de leur nationalité contre toute espèce d'ennemis...
C'est en vain, peuple malheureux, que vous invoquez aujourd'hui celui qui vous donna autrefois des marques si sensibles de protection. Vous n'êtes plus son peuple depuis le jour où vous avez tué Celui qui est la Vérité. De nombreuses nations, venues des quatre vents du ciel, ont été appelées à votre place, pour former les protégés de l'Archange. Entrez dans le giron de celle qui veut être votre mère et vous retrouverez votre protecteur.
(Saint Michel Archange, Protecteur de l’Église et de la France, Sa
lutte avec Lucifer dans le passé, le présent et l'avenir, ses
apparitions et son culte, Abbé Eugène Soyer, 1879)
Reportez-vous à Saint Michel, ange protecteur de l'Église, Sur
la terre comme dans le ciel, saint Michel vient avec ses anges
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