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dimanche 20 mars 2022

Dieu est présent partout



C'est une grande et divine vérité, dont la certitude ne souffre point de doute ; dont l'ignorance ou le peu d'application demande des torrents de larmes. Trois sortes de personnes ne l'ont pas connue. Il y a eu de certains Philosophes qui disaient que Dieu étant dans le ciel, n'était ici-bas en terre que par la connaissance qu'il en avait : mais le grand Saint Cyrille prouve qu'ils sont inexcusables dans leurs erreurs, par la seule lumière naturelle de plusieurs autres Philosophes, qui n'ont pas ignoré la présence de Dieu en toutes choses : et il cite sur ce sujet, Orphée, Pythagore et Mercure Trismegiste. Il faut, s'écrie ici Saint Grégoire de Nysse, avoir l'esprit bien puéril, pour ne pas voir dans la conduite si réglée de l'Univers un Dieu qui le gouverne, et qui le remplit. C'est lui qui y conserve et qui y soutient tous les êtres, et qui assiste à tous leurs mouvements ; et pour cela, il faut qu'il s'y trouve intimement présent.
Il y a eu de certains Juifs particuliers qui ont aussi ignoré cette vérité : car ils s'imaginaient ridiculement sans beaucoup considérer leur sentiment qui était insoutenable, que Dieu dans ce bas monde demeurait dans leur Temple, comme si en quelque manière il y eût été enfermé. Saint Jérôme les combat d'une manière convaincante, leur faisant voir qu'un Temple ne peut pas renfermer un Dieu, comme s'il n'était pas autre part, que le ciel et la terre ne peuvent pas comprendre.
Il y a eu encore de certains Chrétiens, qui étant peu instruits des vérités de notre sainte Religion, n'ont pas bien entendu celle de la présence de Dieu en toutes choses : car ils ont pensé que cet être suradorable, n'était ici-bas en terre, que comme le soleil qui y est par ses rayons et par ses influences : ou comme un grand Monarque qui est partout dans son Royaume, par son autorité, par son pouvoir, par ses ministres qu'il y envoie, et par ses ordres qu'il y donne. Chose étonnante, qu'un Ecclésiastique Confesseur fût même dans cette erreur, que sainte Thérèse consulta pour s'éclaircir sur ce sujet, selon le témoignage de la même Sainte ! Erreur qui se trouve encore présentement dans plusieurs, par le défaut d'explication des vérités qu'on leur enseigne. On les a instruits dès leur jeunesse que Dieu est présent partout par son essence, par sa présence, par sa puissance ; mais comme on leur apprend seulement ces choses par mémoire, ce sont pour eux des mots qu'ils répètent sans les entendre. Abus qui règne de tous côtés, et qui est cause qu'un grand nombre de personnes, particulièrement dans les campagnes, vivent dans une ignorance grossière. Cependant parce qu'elles savent répéter par mémoire la Doctrine Chrétienne, on les croit fort instruites, quoique souvent elles ignorent les fondements de la Religion ; ce que nous avons connu par notre propre expérience dans nos visites. C'est à quoi il serait fort à désirer que l'on apportât le remède. Il y a présentement assez de Catéchismes, on apprend assez mot à mot ce qu'ils contiennent ; et après cela ceux qui sont seulement enseignés de la sorte, à peine ont-ils une juste idée de Dieu. C'est ce qui nous a pressé de donner au public un Traité sur ce sujet, intitulé : La science sacrée du Catéchisme, dans lequel nous avons montré la manière dont les Pasteurs doivent instruire.
Mais après avoir rapporté ces erreurs à l'égard de la présence de Dieu, écoutons le Saint-Esprit, qui nous déclare par le Prophète Jérémie, que Dieu remplit le ciel et la terre ; et il est vrai qu'il n'y a aucune créature, quelque petite qu'elle soit, dans laquelle il ne se trouve. Il le faut bien dire, puisqu'il est infiniment grand, et que son immensité est essentiellement sans fin, et sans aucun terme. L'être de Dieu est donc intimement présent dans tous les êtres. On pourrait ici demander ce que l'on entend par cette intime présence.
Pour y répondre, il faut savoir que la substance d'une chose est présente à l'autre, quand il n'y a rien entre elles qui les sépare. Or, c'est de cette manière que l'être de Dieu est présent dans tous les êtres. Il nous renferme en lui-même, il nous environne, il nous remplit, il nous est plus intime que nous-mêmes. Nous sommes en lui, nous vivons en lui, nous faisons toutes nos actions en lui. Ainsi le grand Apôtre enseigne, qu'il n'est pas loin de chacun de nous : car c'est en lui que nous vivons, que nous mouvons et que nous sommes.
Ce n'est donc pas seulement une pensée pieuse, ou la doctrine de quelques Pères, mais c'est une vérité de foi. Ô qu'elle est peu connue et qu'il y a peu de personnes qui en soient bien pénétrées ! Qu'on aurait grand sujet de crier à grand nombre de Chrétiens ce que saint Jean-Baptiste reprochait aux Juifs, leur parlant de leur aveuglement à l'égard du Messie notre bon Sauveur Jésus-Christ : vous avez au milieu de vous celui que vous ne connaissez point, ou au moins que vous ne voyez point !
Ô mon Seigneur et mon Dieu, je vous demande en toute humilité avec le pauvre aveugle dont il est parlé dans votre Évangile : Faites que je vous voie. Que je vous dise avec le Psalmiste : Où irai-je pour me cacher de votre esprit, et où fuirai-je de devant votre face ? Si je monte dans le ciel, je vous y trouve, si je descends jusqu'aux enfers, vous vous y trouvez présent : comme les oiseaux qui volent changent de lieu, mais volent toujours dans l'air ; comme les poissons qui nagent dans les mers, trouvent des eaux partout, et en sont environnés de toutes parts, de même changeons de lieu tant qu'il nous plaira, allons partout où nous voudrons, partout nous trouverons Dieu ; et Dieu, dit Saint Augustin, sera plus au-dedans de nous, que nous-mêmes.

(Dieu présent partout, par M. H-M Boudon)


Reportez-vous à Dieu qui est partout, y est tout ce qu'il est, Méditation sur la présence de DieuMéditation sur l'oubli de la présence de DieuMéditation sur l'attention continuelle à la présence de Dieu, De la présence de Dieu, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, et Acte de la présence de Dieu en l'honneur de Saint Joseph.












lundi 20 décembre 2021

Jour de Noël, Fête de la bienheureuse naissance de Notre-Seigneur Jésus-Christ



L'Église célèbre en ce jour la fête de la bienheureuse naissance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, sauveur et rédempteur du monde ; et voilà pourquoi elle fait éclater de toutes parts, au milieu des cantiques des Anges, les hymnes de sa joie, et invite tous ses enfants à se livrer à la plus vive allégresse. En effet, si l'on célèbre avec tant de pompe la naissance de Jean-Baptiste qui devait préparer les voies à Jésus-Christ ; si la naissance de Marie a fait la joie du ciel et de la terre, parce qu'elle devait être un jour la mère du Sauveur ; si même la naissance d'un prince mortel fait les délices du royaume dont il est destiné à devenir le monarque et le père, n'est-il pas incomparablement plus juste que toute la terre se réjouisse à la naissance de l'Enfant divin, qui ne paraît dans le monde que pour lui donner une félicité éternelle, et que pour célébrer un tel bonheur, de toutes parts retentissent des hymnes de joie et des cantiques d'actions de grâces ? Ne formons donc qu'une seule voix et un seul chœur pour chanter et redire : Un petit enfant nous est né ! le Fils de Dieu nous a été donné pour Sauveur et pour frère ! Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté !

(Manuel des petits séminaires)


Reportez-vous à Circonstances de la naissance du Sauveur, Prière à la Sainte Vierge, en adorant l'Enfant Jésus aux pieds de la Crèche, Louanges à Marie et aux Saints qui ont spécialement aimé Jésus-Enfant, Litanies des Saints Rois-Mages, Litanies des Saints consacrés à l'Enfance de Jésus, Litanies en l'honneur de la divine Naissance du Sauveur, Litanies des Saints Anges de la Crèche, Tirées du Directoire de la dévotion à l'Enfant-Jésus, Litanies des Justes de l'Ancienne Loi, Tirées du Directoire de la dévotion à l'Enfant-Jésus, La fête de Noël doit être chère à la France, La Pantoufle dans la cheminée, Les Fêtes de Noël à Paris : l'Offrande et la fête des Lettres, un pieux et antique usage, Les Fêtes de Noël à Paris : en prière devant la Crèche, Les Fêtes de Noël à Paris : au Couvent, Les Fêtes de Noël à Paris : au Petit-Séminaire, La nuit de Noël à Marseille, Extrait d'une description des Fêtes de Noël à Bruxelles : La Crèche en famille, Un épisode des Fêtes de Noël dans les pays du Nord de l'Europe : L'Arbre de Noël, Particularités de la nuit de Noël à Bethléem, La Sainte Grotte, Bethléem, Le Santo Bambino, Les petits Prédicateurs de six et de huit ans, L'Étable de Bethléem dans l’Église de l'Ara-Coeli, L'épée et le chapeau ducal portés à la procession le jour de Noël, Description de la sainte Crèche, Son histoire, Cérémonie de l'Adoration, La Messe de Minuit à Sainte-Marie-Majeure, Les Boutiques de Noël et le Præsepio, Les Pifferari, Regard sur le triple sacrifice du Jour de Noël, Noël, Jour de sainte allégresse, Lumière sur Noël, La crèche, Méditation pour la Fête de Noël : Vous trouverez un Enfant enveloppé de langes, et couché dans une Crèche, Instruction sur la Fête de Noël, Pratique de la Dévotion à l'enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Litanies de la Sainte Famille, Visite à l'Enfant-Jésus dans la Crèche, La bénédiction de Noé à ses fils, Prophétie et figure de l'entrée des Gentils dans la vraie Église, La conduite réciproque de Ruth et de Noémi figure celle de Marie et de l'Église des Gentils, Méditation pour le Jour des Rois : Que votre Règne arrive, Instruction sur la Fête des Rois, Méditation sur l’Épiphanie : Les Mages confessent Jésus-Christ devant les hommes, Méditation sur l’Épiphanie : Les Mages à Jérusalem, Méditation pour l’Épiphanie : La vocation des mages prédite et figurée, notre vocation à la foi de Jésus-Christ, Méditation sur l’Épiphanie : Les Rois-Mages, Méditation sur l’Épiphanie : Du ministère de Marie dans la vocation des Gentils à la Foi, Remerciement, offrande et prière au Verbe de Dieu incarné, pour l'Octave de l'Épiphanie, Méditation sur l’Épiphanie, Discours aux jeunes époux, du Pape Pie XII, durant l'Octave de l’Épiphanie, le 10 janvier 1940, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 18e Méditation : Voici que l'étoile qu'ils avaient vue en Orient parut, allant devant eux, jusqu'à ce qu'elle vint s'arrêter sur le lieu où était l'enfant, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 17e Méditation : À la nouvelle de la naissance du saint Enfant, le roi Hérode fut troublé, et tout Jérusalem avec lui, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 16e Méditation : Nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 15e Méditation : Voici que les Mages vinrent de l'Orient à Jérusalem, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 21e Méditation : Cependant Marie ne perdait rien de toutes ces choses et les méditait dans son cœur, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 22e Méditation : Ils portèrent Jésus à Jérusalem, afin de l'offrir au SeigneurDévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 20e Méditation : Ayant été averti en songe de ne point aller trouver Hérode, ils retournèrent en leur pays par un autre chemin, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 19e Méditation : Se prosternant, ils l'adorèrent ; puis ayant ouvert leurs trésors, ils lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe, Méditation sur la Nativité, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 14e Méditation : On lui donna le nom de Jésus, Litanies du Saint Nom de Jésus, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 13e Méditation : On lui donna le nom de Jésus, nom qui lui avait été donné par l'ange, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 12e Méditation : Après huit jours, le saint Enfant fut circoncis, Instruction sur la Circoncision, Méditation sur la Circoncision, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 11e Méditation : Les bergers revinrent en glorifiant et en louant Dieu de tout ce qu'ils avaient vu et entendu, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 10e Méditation : Les bergers se disaient les uns aux autres : Allons jusqu'à Bethléem, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 9e Méditation : Gloire à Dieu au plus haut des Cieux, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 7e Méditation : Tout à coup l'Ange du Seigneur parut auprès d'eux, Salutation à Marie et à Jésus naissant, Litanies du Saint Enfant-Jésus, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 1re Méditation : Marie s'étant rendue avec Joseph à Bethléem, le temps de son divin enfantement arriva, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 2e Méditation : Je vous annonce un grand sujet de Joie, il vous est né aujourd'hui un Sauveur, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 3e Méditation : Marie mit au monde son fils premier-né, et l'enveloppa de langes, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 4e Méditation : Marie, après avoir enveloppé de langes le saint Enfant, le coucha dans la crèche, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 5e Méditation : Voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 6e Méditation : Il y avait là aux environs des bergers qui veillaient et se relevaient les uns les autres pendant la nuit, pour la garde de leurs troupeaux, Litanies du Saint Enfant-Jésus, et Dévotion au Saint Enfant-Jésus : Prière d'amour et Consécration.














lundi 26 juillet 2021

La Mortification et la Pénitence sont aussi un remède très-efficace contre les tentations de l'impureté


La tentation de Saint Jérôme

C'est avec l'austérité des jeûnes et des veilles, dit Saint Jérôme, qu'il faut repousser les traits enflammés du démon. C'est ainsi qu'il en usait lui-même, et qu'en usait pareillement Saint Hilarion, de qui il rapporte que, quand il se sentait attaqué de pensées et de tentations impures, il se mettait en colère contre son propre corps, et l'apostrophait en lui disant : Malheureux que tu es ! je t'empêcherai bien de te révolter, je t'affligerai par la faim et par la soif ; je t'accablerai de fardeaux et de travail ; je t'exposerai aux plus grandes ardeurs du soleil et aux plus grandes rigueurs de l'hiver, afin que tu sois plus occupé désormais de tes propres besoins, que d'aucune pensée de sensualité. Ce remède nous est expressément recommandé par les Saints ; plusieurs d'entre eux l'ont très-souvent mis en pratique, lors même que la chair ne s'élevait point en eux contre l'esprit.
Il est rapporté dans les Chroniques de Saint François qu'un homme du monde demandant un jour à un Saint Religieux ; pourquoi Saint Jean-Baptiste ayant été sanctifié dès le ventre de sa mère, se retira au désert, et y fit une si austère pénitence. Le serviteur de Dieu lui répondit : Mais vous qui me faites cette question, dites-moi, avant que je vous réponde, pourquoi on jette du sel sur la viande qui est encore toute fraîche. C'est, répliqua cet homme, afin qu'elle se conserve mieux, et qu'elle ne se corrompe pas. Hé bien, reprit le Saint Religieux, je vous dis que Saint Jean-Baptiste, s'est servi du sel de la pénitence, afin que la sainteté se conservât en lui, sans aucune corruption de péché, et que la pureté de sa vie, ainsi que chante l'Église dans son office, ne pût être ternie par le moindre souffle.
Les Maîtres de la vie spirituelle font une le marque bien judicieuse au sujet de ses tentations ; c'est, disent-ils, qu'elles ont deux sources et deux causes bien différentes, qui demandent des remèdes différents. Quelquefois ces tentations naissent du corps même, et du corps elles se communiquent à l'âme, comme il arrive aux jeunes gens, et à ceux qui jouissent d'une santé parfaite, et qui vivent dans la bonne chère. Il faut donc s'en prendre au corps, et le maltraiter, puisque c'est de là que vient la source du mal. Quelquefois aussi les tentations naissent de l'âme, par l'instigation du démon, et se communiquent au corps ; et cela se peut connaître à diverses marques. Premièrement, quand on est plus combattu par des pensées et par les imaginations impures, que par des révoltes de la chair ; ou quand ces révoltes ne sont qu'une suite de ces sortes de pensées, qui sont quelquefois très vives, lors même que déjà la chair est comme morte. Et c'est ainsi que Saint Jérôme, quoique son corps atténué par l'âge et par les austérités, pût à peine se soutenir, ne laissait pas d'être emporté par son imagination au milieu des cercles et des divertissements des femmes Romaines. De plus, quand ces sortes de pensées arrivent, sans qu'on y ait donné lieu dans le temps même que l'esprit est le plus occupé de choses graves et sérieuses, et qu'il y a moins d'occasions qui puissent les faire naître ; quand elles ne respectent ni le temps de la prière ni les lieux saints ; quand elles sont si impétueuses, si étranges et si bizarres, que jamais on n'a ni rien ouï dire, ni rien imaginé de semblable, quand enfin il semble qu'on entende, pour ainsi dire, proférer au-dedans de soi des paroles qu'on aurait horreur de répéter ou d'en garder le souvenir, tout cela fait bien voir que tout ce qui se passe alors dans l'intérieur, vient d'une cause tout-à-fait étrangère et hors de notre cœur ; mais que c'est un effet de la malice et de la persécution du démon, et que notre chair n'y a d'autre part que celle d'être le théâtre de la guerre qu'il nous a déclarée. Il faut, dans ces circonstances, user de remèdes différents des premiers que nous avons indiqués. Tous les Saints conviennent que le remède, qu'il faut y apporter, est de s'imposer quelque occupation louable, qui puisse, en attachant fortement l'esprit, écarter ou effacer toutes les sales images qui se forment dans l'imagination. Ce fut pour se délivrer de ses fantômes impurs, que Saint Jérôme, comme il le dit lui-même, s'appliqua à étudier la langue Hébraïque, dans laquelle il fit de si grands progrès.
Saint Athanase rapporte que Saint Antoine disait souvent à ses disciples : « Croyez-moi, mes Frères, le démon craint les prières des gens de bien ; il craint leurs veilles, leurs jeûnes et leur pauvreté volontaire. » Saint Ambroise appliquant au même sujet ces paroles du Prophète : J'ai couvert mon âme par le jeûne, et je me suis vêtu d'un cilice, dit que le jeûne et les austérités sont de bonnes armes défensives contre toutes les attaques du tentateur. Jésus-Christ nous a enseigné la même chose, lorsqu'après avoir chassé l'esprit immonde que ses disciples n'avaient pu chasser, il leur dit que cette sorte de démon ne pouvait être chassée que par la prière et par le jeûne. Prenez garde qu'il ajoute le jeûne à la prière, comme un moyen très-propre à déconcerter les entreprises de l'esprit impur. Ainsi, quand il arrive que l'on est attaqué d'une tentation d'impureté, ce n'est pas assez d'avoir recours a l'oraison, et de former des actes et des résolutions contraires à cette tentation, il faut encore mater sa chair par des austérités et des mortifications corporelles, en prenant néanmoins conseil de son Directeur ; afin de n'agir en cela, comme en tout le reste, qu'avec prudence.

(Abrégé de la Pratique de la Perfection Chrétienne)


Reportez-vous à Quelques autres remèdes contre les tentations d'impureté, De quelques remèdes contre les tentations de l'impureté, Aspiration dans les tentations, Prière à Saint Joseph, Père et Protecteur des Vierges, Moyens pour conserver la chasteté : la garde des sens, et surtout celle des yeux, Excellence de la chasteté, Qu'il ne faut rien négliger en matière de Pureté, Des tentations, Des tentations et des illusions, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Les Tentations sont inévitables en cette vie mortelle, Le malheur du monde dans les dangers où il se trouve et Conduite à tenir à l'égard des tentations.














jeudi 24 juin 2021

ABRÉGÉ DU CATÉCHISME DE PERSÉVÉRANCE, DEUXIÈME PARTIE, Leçon VII : Vie publique de Notre-Seigneur, Deuxième année


ABRÉGÉ DU CATÉCHISME DE PERSÉVÉRANCE

DEUXIÈME PARTIE

Contenant l'histoire et l'explication de la Religion

depuis la Naissance du Messie jusqu'à son Ascension


VIIe LEÇON


VIE PUBLIQUE DE NOTRE-SEIGNEUR

DEUXIÈME ANNÉE


Jésus remettant les clefs de son Église à Pierre

Q. Que fit le Sauveur après la guérison du serviteur du Centenier ?
R. Après la guérison du serviteur du Centenier, le Sauveur opéra plusieurs autres miracles. Il guérit une femme atteinte d'une perte de sang, depuis bien des années, ressuscita une jeune fille âgée de douze ans, et donna au peuple un grand nombre d'instructions salutaires.

Q. Que fit-il encore ?
R. Pour jeter les fondements de la hiérarchie ecclésiastique, il s'associa un certain nombre de disciples qui devaient, dans la suite, travailler à la prédication de l'Évangile sous les Apôtres ; et, afin de les former à leurs emplois, il voulut les avoir pour coopérateurs et pour témoins de ses merveilles.

Q. Quelles merveilles opéra-t-il en leur présence ?
R. Il opéra en leur présence plusieurs merveilles entre autres, il ressuscita le fils de la veuve de Naïm, qu'on portait en terre. Notre-Seigneur le rencontra à la porte de la ville, et s'approchant du cercueil, dit au mort : Jeune homme, levez-vous, c'est moi qui vous l'ordonne. À l'instant le mort se leva et commença à parler ; Jésus le rendit à sa mère, et tout le peuple s'écria ; Le grand Prophète a paru parmi nous et Dieu a visité son peuple. Ces expressions désignaient la venue du Messie.

Q. À quoi ce miracle donna-t-il lieu ?
R. Ce miracle donna lieu au Sauveur de prouver sa divinité aux disciples de Jean-Baptiste, et de faire l'éloge de son Précurseur qui était alors en prison, où il fut mis à mort par ordre du coupable Hérode.

Q. Où se rendit ensuite le Sauveur ?
R. Le Sauveur se rendit ensuite à Capharnaum ; puis, dans le désert voisin de cette ville.

Q. Quel miracle y opéra-t-il ?
R. Le Sauveur y nourrit miraculeusement cinq mille hommes avec cinq petits pains et deux poissons : ce miracle, tout grand qu'il était, n'était que l'annonce d'un autre plus admirable encore.

Q. Quel est ce miracle ?
R. Ce miracle, c'est la multiplication du corps et du sang du Sauveur dans l'Eucharistie. De retour à Capharnaum, Notre-Seigneur annonça au peuple l'institution de l'auguste sacrement de l'autel, en disant : Je suis le pain vivant descendu du Ciel. Ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment un breuvage. La chair que je vous donnerai à manger est la même qui sera immolée pour le salut du monde.

Q. Quelle promesse le Sauveur fit-il à saint Pierre ?
R. Après son discours sur l'Eucharistie, le Sauveur parcourut les différents cantons de la Galilée, et il promit à saint Pierre de l'établir chef de son Église, en lui disant : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle.

Q. Que lui annonça-t-il ensuite ?
R. Le Sauveur annonça ensuite à saint Pierre et à ses autres disciples sa passion et sa mort, et les prémunit contre le scandale de ses humiliations.

Q. Que fit-il pour cela ?
R. Pour cela il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, fils de Zébédée, les mêmes qui devaient être témoins de son agonie. Il monta avec eux sur une haute montagne, et se transfigura devant eux. Son visage devint rayonnant comme le soleil, et ses habits plus blancs que la neige ; Moïse et Élie parurent pour lui rendre témoignage. En même temps on entendit une voix du Ciel, qui disait ; C'est ici mon Fils bien-aimé, l'objet de toutes mes délices, écoutez-le. Ensuite le Sauveur descendit de la montagne.


Je prends la résolution d'aimer Dieu par-dessus toute chose, et mon prochain comme moi-même pour l'amour de Dieu ; et, en témoignage de cet amour, je ne veux rien négliger pour me préparer à une sainte communion.



Deuxième Partie : Leçon I : État du monde à la venue du Messie, Leçon II : Naissance du Messie, Leçon III : Vie cachée de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Leçon IV : Vie publique de Notre-Seigneur, Première année, Leçon V : Vie publique de Notre-Seigneur, Première année, Leçon VI : Vie publique de Notre-Seigneur, Première année, Leçon VIII : Vie publique de Notre-Seigneur, Deuxième année.

Première Partie :
Leçon I : Enseignement vocal de la Religion, Catéchisme, Leçon II : Enseignement écrit, Écriture et Tradition, Leçon III : Connaissance de Dieu considéré en Lui-même, Leçon IV : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 1er Jour de la Création, Leçon V : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 2e Jour de la Création, Leçon VI : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 3e Jour de la Création, Leçon VII : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, Fin du 3e et commencement du 4e Jour de la Création, Leçon VIII : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, suite du 4e Jour de la Création, Leçon IX : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 5e Jour de la Création, Leçon X : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, Fin du 5e et commencement du 6e Jour de la Création, Leçon XI : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, Suite du 6e Jour de la Création, Leçon XII : Connaissance de l'homme considéré en lui-même, Leçon XIII : Connaissance de l'homme considéré dans ses rapports avec les créatures, Leçon XIV : Connaissance de l'homme considéré dans ses rapports avec Dieu, Leçon XV : Connaissance des Anges, Leçon XVI : Chute de l'homme, Leçon XVII : Accord de la justice et de la miséricorde divine dans la punition et dans la transmission du péché d'Adam, Leçon XVIII : Nécessité et perpétuité de la Foi au Mystère de la Rédemption, Histoire de Job, Leçon XIX : Connaissance de la Religion, Nature et définition de la Religion, Leçon XX : Connaissance de la Religion, Que la Religion est une Loi, Leçon XXI : Le Messie promis et figuré : Adam et Abel, Leçon XXII : Le Messie promis et figuré, Noé, Troisième Figure du Messie, Leçon XXIII : Deuxième promesse et quatrième figure du Messie, Melchisédech, Leçon XXIV : Isaac, cinquième Figure du Messie, Leçon XXV : Le Messie promis et figuré, Jacob, Sixième Figure du Messie, Leçon XXVI : Le Messie promis et figuré, Joseph, Septième Figure du Messie, Leçon XXVII : L'Agneau pascal, Huitième Figure du Messie, Leçon XXVIII : La Manne, Neuvième Figure du Messie, Leçon XXIX : Les sacrifices et le serpent d'airain, Dixième et onzième Figure du Messie, Leçon XXX : Moïse, Douzième Figure du Messie, Leçon XXXI : Josué, Treizième Figure du Messie, Leçon XXXII : Gédéon, quatorzième Figure du Messie, Leçon XXXIII : Samson, Quinzième Figure du Messie, Leçon XXXIV : Sixième Promesse du Messie, Leçon XXXV : David, Seizième Figure du Messie, Leçon XXXVI : Salomon, Dix-septième Figure du Messie, Leçon XXXVII : Jonas, Dix-huitième Figure du Messie, Leçon XXXVIII : Le Messie prédit, Prophéties de David, Leçon XXXIX : Le Messie prédit, Prophéties d'Isaïe, Leçon XL : Le Messie prédit, Prophéties d'Osée, de Michée, de Joël et de Jérémie, Leçon XLI : Le Messie prédit, Prophéties d'Ézéchiel, Leçon XLII : Le Messie prédit, Prophéties de Daniel, Leçon XLIII : Le Messie prédit, Prophéties d'Aggée, de Zacharie et de Malachie, Leçon XLIV : Résumé général et application des promesses, des figures et des prophéties, à Notre-Seigneur Jésus-Christ, Leçon XLV : Le Messie préparé, Monarchie des Assyriens, Leçon XLVI : Le Messie préparé, Monarchie des Assyriens, Histoire de Judith, Leçon XLVII : Le Messie préparé, Histoire de Tobie, Leçon XLVIII : Le Messie préparé, Monarchie des Perses, Histoire d'Esther, Leçon XLIX : Le Messie préparé, Monarchie des Grecs et des Romains, Leçon L : Le Messie préparé, Histoire des Machabées, Leçon LI : Unité de la Religion et de l’Église.














vendredi 18 juin 2021

ABRÉGÉ DU CATÉCHISME DE PERSÉVÉRANCE, DEUXIÈME PARTIE, Leçon IV : Vie publique de Notre-Seigneur, Première année


ABRÉGÉ DU CATÉCHISME DE PERSÉVÉRANCE


DEUXIÈME PARTIE

Contenant l'histoire et l'explication de la Religion

depuis la Naissance du Messie jusqu'à son Ascension


IVe LEÇON


VIE PUBLIQUE DE NOTRE-SEIGNEUR

PREMIÈRE ANNÉE



Q. Qu'entendez-vous par la vie publique du Messie ?
R. On entend par la vie publique du Messie le temps pendant lequel Notre-Seigneur prêcha sa doctrine dans la Judée ; ce temps fut d'environ trois ans.

Q. Comment Notre-Seigneur commença-t-il sa vie publique ?
R. Notre-Seigneur commença sa vie publique par recevoir le baptême de saint Jean-Baptiste. Ce n'était pas le sacrement de Baptême, mais un signe de pénitence que le Précurseur donnait à ceux qui voulaient se convertir et se préparer à la réception du Messie.

Q. Qu'arriva-t-il au moment du baptême de Notre-Seigneur ?
R. Au moment du baptême de Notre-Seigneur, le Saint-Esprit, sous la forme d'une colombe, descendit sur lui, et on entendit une voix céleste qui disait : C'est ici mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toutes mes complaisances.

Q. Que fit ensuite Notre-Seigneur ?
R. Notre-Seigneur, ayant reçu le baptême de Jean-Baptiste, qui était une profession publique de pénitence, voulut en exercer sur soi toutes les rigueurs. Il alla au désert, passa quarante jours sans prendre de nourriture, et permit au démon de le tenter.

Q. Pourquoi Notre-Seigneur voulut-il être tenté par le démon ?
R. Notre-Seigneur voulut être tenté par le démon, pour le vaincre et pour nous apprendre la manière de triompher de ses attaques.

Q. Où Notre-Seigneur alla-t-il en sortant du désert ?
R. En sortant du désert, Notre-Seigneur retourna sur les bords du Jourdain, où il s'attacha ses premiers disciples. Ce furent André et Simon-Pierre, son frère, avec Philippe, tous trois de la ville de Bethsaïde : Notre-Seigneur se rendit avec eux à Cana en Galilée.

Q. Quel miracle Notre-Seigneur fit-il dans cette ville ?
R. Notre-Seigneur, arrivé dans la ville de Cana, fut invité, ainsi que la sainte Vierge et ses disciples, à un repas de noces. À la demande de sa divine Mère, il changea l'eau en vin, et nous apprit par là que la sainte Vierge est toute-puissante auprès de lui, et qu'il est touché même de nos besoins temporels.

Q. Quel fut l'effet de ce miracle ?
R. L'effet de ce miracle fut d'affermir la foi des disciples de Notre-Seigneur et de lui en attacher d'autres ; en particulier Jacques et Jean, fils de Zébédée, tous pêcheurs de profession, qui suivirent le Sauveur à Jérusalem, où il alla pour célébrer la fête de Pâque.

Q. Que fit-il à Jérusalem ?
R. Il se rendit au temple, d'où il chassa les vendeurs.

Q. De quelle manière ?
R. Il s'arma d'un fouet et renversa leurs tables en disant ; Ma maison est une maison de prière, et vous en avez fait une retraite de voleurs. Personne n'osa lui résister, tant l'impression de la Divinité s'était fait sentir aux profanateurs.


Je prends la résolution d'aimer Dieu par-dessus toute chose, et mon prochain comme moi-même pour l'amour de Dieu ; et, en témoignage de cet amour, je veux résister promptement aux tentations.


Deuxième Partie : Leçon I : État du monde à la venue du Messie, Leçon II : Naissance du Messie, Leçon III : Vie cachée de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Leçon V : Vie publique de Notre-Seigneur, Première année.

Première Partie :
Leçon I : Enseignement vocal de la Religion, Catéchisme, Leçon II : Enseignement écrit, Écriture et Tradition, Leçon III : Connaissance de Dieu considéré en Lui-même, Leçon IV : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 1er Jour de la Création, Leçon V : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 2e Jour de la Création, Leçon VI : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 3e Jour de la Création, Leçon VII : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, Fin du 3e et commencement du 4e Jour de la Création, Leçon VIII : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, suite du 4e Jour de la Création, Leçon IX : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 5e Jour de la Création, Leçon X : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, Fin du 5e et commencement du 6e Jour de la Création, Leçon XI : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, Suite du 6e Jour de la Création, Leçon XII : Connaissance de l'homme considéré en lui-même, Leçon XIII : Connaissance de l'homme considéré dans ses rapports avec les créatures, Leçon XIV : Connaissance de l'homme considéré dans ses rapports avec Dieu, Leçon XV : Connaissance des Anges, Leçon XVI : Chute de l'homme, Leçon XVII : Accord de la justice et de la miséricorde divine dans la punition et dans la transmission du péché d'Adam, Leçon XVIII : Nécessité et perpétuité de la Foi au Mystère de la Rédemption, Histoire de Job, Leçon XIX : Connaissance de la Religion, Nature et définition de la Religion, Leçon XX : Connaissance de la Religion, Que la Religion est une Loi, Leçon XXI : Le Messie promis et figuré : Adam et Abel, Leçon XXII : Le Messie promis et figuré, Noé, Troisième Figure du Messie, Leçon XXIII : Deuxième promesse et quatrième figure du Messie, Melchisédech, Leçon XXIV : Isaac, cinquième Figure du Messie, Leçon XXV : Le Messie promis et figuré, Jacob, Sixième Figure du Messie, Leçon XXVI : Le Messie promis et figuré, Joseph, Septième Figure du Messie, Leçon XXVII : L'Agneau pascal, Huitième Figure du Messie, Leçon XXVIII : La Manne, Neuvième Figure du Messie, Leçon XXIX : Les sacrifices et le serpent d'airain, Dixième et onzième Figure du Messie, Leçon XXX : Moïse, Douzième Figure du Messie, Leçon XXXI : Josué, Treizième Figure du Messie, Leçon XXXII : Gédéon, quatorzième Figure du Messie, Leçon XXXIII : Samson, Quinzième Figure du Messie, Leçon XXXIV : Sixième Promesse du Messie, Leçon XXXV : David, Seizième Figure du Messie, Leçon XXXVI : Salomon, Dix-septième Figure du Messie, Leçon XXXVII : Jonas, Dix-huitième Figure du Messie, Leçon XXXVIII : Le Messie prédit, Prophéties de David, Leçon XXXIX : Le Messie prédit, Prophéties d'Isaïe, Leçon XL : Le Messie prédit, Prophéties d'Osée, de Michée, de Joël et de Jérémie, Leçon XLI : Le Messie prédit, Prophéties d'Ézéchiel, Leçon XLII : Le Messie prédit, Prophéties de Daniel, Leçon XLIII : Le Messie prédit, Prophéties d'Aggée, de Zacharie et de Malachie, Leçon XLIV : Résumé général et application des promesses, des figures et des prophéties, à Notre-Seigneur Jésus-Christ, Leçon XLV : Le Messie préparé, Monarchie des Assyriens, Leçon XLVI : Le Messie préparé, Monarchie des Assyriens, Histoire de Judith, Leçon XLVII : Le Messie préparé, Histoire de Tobie, Leçon XLVIII : Le Messie préparé, Monarchie des Perses, Histoire d'Esther, Leçon XLIX : Le Messie préparé, Monarchie des Grecs et des Romains, Leçon L : Le Messie préparé, Histoire des Machabées, Leçon LI : Unité de la Religion et de l’Église.













samedi 2 janvier 2021

Les attraits de la Sagesse incarnée


Rencontre de Jésus et Saint Jean-Baptiste



LES ATTRAITS DE LA SAGESSE INCARNÉE



Comme nous allons le voir, Montfort les ramène tous à cette constante DOUCEUR qui rayonnait de son Humanité sainte.

La douceur de son TEMPÉRAMENT. Elle est née de la plus douce, de la plus tendre et de la plus belle de toutes les mères. Expliquez-moi la douceur de Jésus. Expliquez-moi auparavant la douceur de Marie, sa Mère, à qui il ressemble dans la douceur du tempérament. Jésus est l’enfant de Marie, et, par conséquent, il n’y a en lui ni fierté, ni rigueur, ni laideur, et encore infiniment moins que dans sa Mère, puisqu’il est la Sagesse Éternelle, la douceur et la beauté même.

« Les Prophètes à qui, par avance, cette Sagesse Incarnée a été montrée, la nomment une brebis et un agneau de douceur : Agnus mansuetus (Jér., XI, 19). Ils prédisent qu’à cause de sa douceur, elle n’achèvera pas de rompre un roseau demi rompu, ni d’éteindre une mèche encore fumante : calamum quassatum non conteret, et linum fumigans non extinguet (Is. XLII, 3). C’est-à-dire qu’elle aura tant de douceur que, lorsqu’un pauvre pécheur serait à demi brisé, aveuglé et perdu par ses péchés, elle ne le perdra pas à moins qu’il ne l’y contraigne.

« Saint Jean-Baptiste, qui fut près de trente ans dans les déserts pour y mériter, par ses austérités, la connaissance et l’amour de cette Sagesse Incarnée, ne l’eut pas plus de vue, qu’il s’écria, en la montrant du doigt à ses disciples : Ecce Agnus Dei… Voilà l’Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde (Jean, I, 29). Il ne dit pas, comme il semblait devoir dire : Voilà le Très-Haut, voilà le Roi de gloire, voilà le Tout-Puissant ; mais comme il le connaissait plus qu’aucun homme qui ait été et qui sera jamais : Voilà l’Agneau de Dieu, voilà cette Sagesse Éternelle qui, pour charmer les cœurs et remettre nos péchés, a uni en soi toute la douceur de Dieu et de l’homme, du Ciel et de la terre ».

La douceur de son NOM. « Jésus est le nom propre de la Sagesse Incarnée. Que nous marque ce nom, si ce n’est une charité ardente, un amour infini et une douceur charmante ? Jésus, Sauveur, celui qui sauve l’homme, dont le propre est d’aimer et de sauver l’homme !

Nil canitur suavius,
Nil auditur jucundius,
Nil cogitatur dulcius
Quam Jesus, Dei Filius
.

« Aucun chant plus suave, aucune voix plus agréable, aucune pensée plus douce que Jésus, le Fils de Dieu.

« Oh, que ce nom de Jésus est doux à l’oreille et au cœur d’une âme prédestinée : c’est un miel très doux à la bouche, une mélodie agréable à l’oreille et une jubilation parfaite au cœur. Mel in ore, in aure melos, in corde jubilus (Saint Bernard) ».

La douceur de son VISAGE. « Ce très aimable Sauveur a un visage si doux et si débonnaire, qu’il charmait les yeux et les cœurs de ceux qui le voyaient. Les pasteurs, qui vinrent le voir dans l’étable, étaient tous si charmés de la douceur et de la beauté de son visage qu’ils demeuraient des jours entiers comme hors d’eux-mêmes à le regarder. Les rois eux-mêmes n’eurent pas plus tôt senti les traits amoureux de ce bel Enfant que, déposant toute fierté, ils tombèrent sans peine au pied de la crèche. Combien de fois se dirent-ils l’un à l’autre : Amis, qu’il est doux d’être ici ! On ne trouve point, dans nos palais, des plaisirs semblables à ceux qu’on goûte en cette étable à voir ce cher Enfants-Dieu.

« Jésus étant encore fort jeune, les personnes affligées et les enfants venaient, de tous les lieux circonvoisins, le voir pour se réjouir, et ils s’entre disaient : Allons voir le petit Jésus, le bel Enfant de Marie. La beauté et la majesté de sa face, dit saint Jean Chrysostome, était si douce et si respectable tout ensemble, que ceux qui le connaissaient ne pouvaient s’empêcher de l’aimer… Quelques auteurs assurent que, si les soldats romains et les Juifs lui voilèrent le visage, ce n’était que pour le souffleter et le maltraiter plus aisément, parce qu’il sortait de ses yeux et de son visage un éclat de beauté si doux et si ravissant qu’il désarmait les plus cruels ».

La douceur de ses PAROLES. « On ne l’a jamais entendu crier ni disputer, comme les Prophètes avaient prédit : Non contendet neque clamabit, neque audiet aliquis in plateis vocem ejus (Is., XLII, 2 ; Mat., XII, 19). Tous ceux qui l’écoutaient sans envie étaient si charmés des paroles de vie qui sortaient de sa bouche, qu’ils s’écriaient : Nunquam sic locutus est homo sicut hic homo (Jean, VII, 46) ; et ceux même qui le haïssaient, tout surpris de l’éloquence et de la sagesse de ses paroles, demandaient : Unde hui sapientia haec ? (Mat. XIII, 54). Jamais homme n’a parlé avec tant de douceur et de grâce. Où est-ce qu’il a reçu une telle sagesse dans ses paroles ?

« Plusieurs milliers de pauvres gens quittaient leurs maisons et leurs familles pour aller l’écouter jusque dans les déserts, passant plusieurs jours sans boire et sans manger, rassasiés de la douceur de sa seule parole. Ce fut par la douceur de ses paroles qu’il attira, comme avec un appât, ses apôtres à sa suite, qu’il guérit les malades les plus incurables et qu’il consola les plus affligés. Il ne fit que dire à Marie-Magdeleine toute désolée ce seul mot : Marie, et il la combla de joie et de douceur ».

La douceur de ses ACTIONS. « Jésus enfin est doux en ses actions et en toute la conduite de sa vie : Bene omnia fecit (Marc, VII, 37) ; il a bien fait toutes ses actions, c’est-à-dire que tout ce qu’a fait Jésus-Christ est fait avec tant de justesse, de sagesse, de sainteté et de douceur, qu’on n’y peut remarquer aucun défaut ni aucune difformité…

« Les pauvres et les petits enfants le suivaient partout comme leur semblable. Ils voyaient en ce cher Sauveur tant de simplicité, de bénignité, de condescendance et de charité, qu’ils faisaient la presse pour l’approcher. Un jour qu’il était à prêcher, les enfants s’empressèrent auprès de lui. Les apôtres les repoussaient. Jésus reprit ses apôtres et leur dit : Laissez venir à moi ces chers petits enfants (Marc, X, 14). Puis il les embrassa et les bénit en leur imposant les mains. Oh ! quelle douceur et quelle bénignité.

« Les pauvres, le voyant habillé pauvrement et simple en toutes ses manières, sans faste et sans fierté, ne se plaisaient qu’en sa compagnie, prenaient partout sa défense contre les riches et les orgueilleux qui le calomniaient et le persécutaient ; et lui, de son côté, leur donnait en toute rencontre mille louanges et bénédictions.

« Mais qui pourra expliquer la douceur de Jésus envers les pauvres pécheurs ! Avec quelle douceur il traitait Magdeleine la pécheresse ! Avec quelle douce condescendance il convertit la Samaritaine ! Avec quelle miséricorde il pardonnait à la femme adultère ! Avec quelle charité allait-il manger chez les pécheurs publics pour les gagner ! Ses ennemis ne prirent-ils pas occasion de cette grande douceur pour le persécuter, en disant qu’il faisait par sa douceur transgresser la loi de Moïse, et en l’appelant comme par injure l’ami des pécheurs et des publicains ? Avec quelle bonté et humilité tâcha-t-il de gagner le cœur de Judas qui le voulait trahir, en lui lavant les pieds et en l’appelant son ami ! enfin, avec quelle charité demanda-t-il pardon à Dieu son Père pour ses bourreaux, en les excusant à cause de leur ignorance !…

« Et qu’on ne s’imagine pas que Jésus, pour être maintenant triomphant et glorieux, en soit moins doux et condescendant. Au contraire, sa gloire perfectionne, en quelque manière, sa douceur : il n’a pas tant de désir de paraître que de pardonner, d’étaler les richesses de sa gloire que celles de ses miséricordes.

« Quand cette Sagesse incarnée et glorieuse s’est montrée à ses amis, elle leur a apparu non d’une manière tonnante et foudroyante, mais d’une manière douce et bénigne ; elle n’a pas pris la majesté d’une souveraine et du Dieu des armées, mais la tendresse d’un époux et la douceur d’un ami. Elle s’est quelquefois fait voir dans l’Eucharistie ; mais je ne me souviens pas avoir lu qu’elle y soit apparue autrement que sous la forme d’un doux et bel enfant…

« Après cela, n’aimerons-nous pas cette Sagesse Éternelle qui nous a plus aimés et nous aime encore plus que sa vie, et dont la beauté et la douceur surpassent tout ce qu’il y a de plus beau et de plus doux au ciel et sur la terre ! » (ASE N° 118 à 128 et 131).

On sait que, pendant la mission qu’il donnait à Saint-Laurent-sur-Sèvre, en avril 1716, le Père de Montfort fut brusquement terrassé par la maladie. Se sentant cette fois frappé à mort, il voulut néanmoins monter en chaire, en raison de la présence de Mgr de Champflour, évêque de la Rochelle, venu présider l’une des cérémonies. Tremblant de fièvre, la poitrine oppressée, haletante, il parla sur la douceur de Jésus, et avec un tel amour, en des termes si pleins d’onction que tout l’auditoire fondit en larmes.

Ce fut son dernier sermon. Nous en avons toute la substance dans les pages que nous venons de méditer.


LES ORACLES DE LA SAGESSE INCARNÉE



Plus encore que par sa mansuétude, Jésus se révèle la sagesse Incarnée dans ses Oracles évangéliques. Aussi Montfort a-t-il recueilli et rassemblé les plus propres à maintenir nos esprits en face du sérieux de cet enseignement. Il se contente de rapporter les paroles du divin Maître, sans y mêler aucun commentaire ; mais le choix des textes et leur ordonnance heureuse prouvent combien son âme les a pesés et médités avant de nous les livrer.

Nous allons donc entendre la Sagesse Éternelle nous parler, non plus par les Patriarches et les Prophètes de l’ancienne Loi, ni dans les immortelles sentences des livres sapientiaux ; mais directement par elle-même, en un langage qui sonne à nos oreilles. En Jésus-Christ, c’est le Verbe, Sagesse substantielle et personnelle, qui a parlé aux hommes.

Partant du principe fondamental posé par cette Sagesse infinie, à savoir que, pour être son disciple, il faut se renoncer jusqu’à la croix (Luc, IX, 32), garder ses commandements (Jean, XIV, 23), chercher la paix avec nos frères (Mat., V, 23), Montfort entre aussitôt avec le Christ dans le détail des renoncements exigés :

- renoncement aux affections charnelles (Luc, XIV, 26) ;
- renoncement aux biens de ce monde (Mat., XIX, 21, 29) ;
- renoncement à la volonté propre (Mat., VII, 21, 24) ;
- renoncement à toute duplicité : se convertir et devenir comme des enfants (Mat., XVIII, 3) ;
- renoncement à l’esprit de violence et d’orgueil : Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes (Mat. XI, 29).

Pour réaliser ces renoncements, toujours durs à la nature, il faudra prier de la manière recommandée par la Sagesse (Mat. VI, 5, 7-8 ; Marc, XI, 24-25) ;

Il faudra savoir maîtriser ses sens par le jeûne (Mat. VI, 16), et réparer le passé par la pénitence (Luc, XV, 7 ; V, 32) ;
Il faudra trouver son bonheur sans les persécutions du monde (Mat. V, 10 ; Luc, VI, 22-23). Si le monde vous hait et vous persécute, sachez qu’il m’a eu en haine le premier… (Jean, XV, 18-19).

Bien des fois, nous serons tentés de découragement. Mais la Sagesse n’est-elle pas là pour nous soutenir, nous consoler ? Venez à moi, vous tous qui êtes affligés et chargés, et je vous consolerai (Mat., XI, 28).

N’est-elle pas le Pain de vie, capable de nous fortifier ? (Jean, VI, 51-52, 56-57).

Ne prend-elle pas soin de nous, quand les hommes nous font souffrit ?… Je vous promets que pas un cheveu de votre tête ne tombera que je n’en aie soin (Luc, XXI, 17-18).

Nous n’avons donc rien à craindre, pourvu toutefois qu’elle soit l’unique Souveraine de notre cœur, car personne ne peut servir deux maîtres à la fois…(Mat. VI, 24) ; et l’homme vaut ce que vaut son codeur. Si le cœur est mauvais, rien de bon n’en sortira (Mat., XV, 19-20 ; XII, 35).

Suivent quelques Conseils, dictés pareillement par l’Éternelle Sagesse :

Ne jamais regarder en arrière (Luc, IX, 62) et faire confiance au Sauveur (Luc, XII, 7 ; Jean, III, 17).

Aimer vivre dans la Lumière (Jean, III, 20) car Dieu est Esprit…(Jean, III, 20), et… la chair ne profite de rien… (Jean, VI, 64), et quiconque fait le péché se rend esclave du péché… (Jean, VIII, 34-35) ; mais celui qui est fidèle dans les petites choses comme dans les plus grandes (Luc, XVI, 10), celui-là fait des œuvres de lumière… (Mat., V, 16).

Rechercher une justice abondante, plus que celle des scribes et des pharisiens (Mat., V, 20) ; une justice prête à tous les sacrifices… qu’il s’agisse d’un membre, si ce membre nous scandalise (Mat., V, 29 ; XI, 12) ; ou de trésors que la rouille peut corrompre et les voleurs dérober (Mat., VI, 19-20) ; ou surtout de jugement porté sur le prochain, car le même jugement nous sera appliqué (Mat., VII, 1-2).

Se montrer toujours circonspect, soit vis-à-vis des faux prophètes couverts d’une peau de brebis (Mat., VII, 15-16) ; soit vis-à-vis des plus petits enfants : il faut prendre garde de n’en mépriser aucun, car leurs anges dans le Ciel voient sans cesse la face du Père (Mat., XVIII, 10). De plus, se montrer vigilant, puisque nous ne savons ni le jour, ni l’heure où le Seigneur viendra (Mat., XXV, 13).

Ne s’inquiéter que du salut de son âme et du jugement de Dieu. Donc, ne pas craindre ceux qui ne peuvent tuer que le corps (Luc, XII, 4-5), et ne pas se tourmenter au sujet de la nourriture et du vêtement, car le Père céleste sait bien ce qui nous est nécessaire (Luc, XII, 22, 30) ; mais avoir la ferme conviction que tout ce qui est présentement caché et secret sera un jour découvert et révélé (Luc, VIII, 17).

Pratiquer enfin le bien vis-à-vis de tous, amis et ennemis (Mat., XX, 26-27) ; V, 44), dans un grand esprit de désintéressement, surtout vis-à-vis des richesses (Marc, X, 23 ; Luc, XVIII, 23). Malheur, en effet, à ceux qui ont leur consolation en ce monde (Luc, VI, 24).

Telle est la Porte étroite, indiquée par la Sagesse (Mat., VII, 13-14 ; XX, 16). Toujours, son humble disciple se souviendra qu’il doit donner (Act. XX, 35), pardonner (Mat., V, 39-40), prier sans jamais s’en lasser (Luc, XVIII, 1 ; Mat., XXVII, 41), faire l’aumône (Luc, VI, 41), et aimer s’humilier (Luc, XIV, 11).

Il aura alors accès aux Béatitudes promises et ce sera sa récompense, même dès ici-bas :

Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des Cieux est à eux !
Heureux ceux qui sont doux, car ils posséderont la terre !
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde !
Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu !
Heureux les pacifiques, car ils seront appelés enfants de Dieu !
… (Mat., V, 3-9)

Tout ceci est la révélation de Dieu aux humbles et aux petits : Je vous bénis, Père, Seigneur du Ciel et de la terre, de ce que vous avez caché ces choses aux prudents du siècle, et les avez révélées aux petits… (Mat., XI, 25-26).

« Voilà, conclut Montfort, l’abrégé des grandes et importantes vérités que la Sagesse Éternelle est venue elle-même nous enseigner sur la terre, après les avoir pratiquées la première… Bienheureux ceux qui ont l’intelligence de ces vérités éternelles. Plus heureux ceux qui les croient. Mais très heureux ceux qui les croient, les pratiquent et les enseignent aux autres ; car ils brilleront dans le Ciel comme des étoiles pendant l’éternité » (ASE, N° 133-153).

Quel enrichissement dans ces pages sur tout ce qui avait déjà été dit pendant nos douze Jours préliminaires et pendant notre première Semaine ! Il sera bon de les relire et méditer souvent. Chaque fois, nous sentirons comme une grâce de réflexion profonde envahir notre entendement et le subjuguer. Remercions Marie, la Mère de la Sagesse Incarnée, pour tant de lumières déversées en nos âmes.


(Père Dayet, Exercices préparatoires à la consécration de Saint Louis-Marie de Montfort)



Reportez-vous à Litanies du Saint Nom de Jésus, Instruction sur la Fête de la Purification, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 31e Méditation : Il s'en alla ensuite avec eux à Nazareth, et il leur était soumis, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 30e Méditation : Après trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 29e Méditation : Quand Jésus eut atteint l'âge de douze ans, Marie et Joseph le conduisirent à Jérusalem, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 28e Méditation : Le saint Enfant croissait et se fortifiait, étant rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était en lui, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 27e Méditation : Joseph, prenant la nuit même l'Enfant et sa Mère, se retira en Égypte, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 26e Méditation : Hérode voyant que les mages l'avaient trompé, entra dans une grande colère, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 25e Méditation : L'ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et lui dit : Levez-vous, prenez l'enfant et sa mère, et fuyez en Égypte, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 24e Méditation : L'enfant que voilà est au monde pour la perte et le salut de plusieurs, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 23e Méditation : Il y avait à Jérusalem un homme juste et craignant Dieu, nommé Siméon, Discours sur la purification de Marie, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 22e Méditation : Ils portèrent Jésus à Jérusalem, afin de l'offrir au Seigneur, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 21e Méditation : Cependant Marie ne perdait rien de toutes ces choses et les méditait dans son cœur, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 20e Méditation : Ayant été averti en songe de ne point aller trouver Hérode, ils retournèrent en leur pays par un autre chemin, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 19e Méditation : Se prosternant, ils l'adorèrent ; puis ayant ouvert leurs trésors, ils lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe, Discours aux jeunes époux, du Pape Pie XII, durant l'Octave de l’Épiphanie, le 10 janvier 1940, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 18e Méditation : Voici que l'étoile qu'ils avaient vue en Orient parut, allant devant eux, jusqu'à ce qu'elle vint s'arrêter sur le lieu où était l'enfant, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 17e Méditation : À la nouvelle de la naissance du saint Enfant, le roi Hérode fut troublé, et tout Jérusalem avec lui, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 16e Méditation : Nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 15e Méditation : Voici que les Mages vinrent de l'Orient à Jérusalem, Méditation pour le Jour des Rois : Que votre Règne arrive, Instruction sur la Fête des Rois, Méditation sur l’Épiphanie : Les Mages confessent Jésus-Christ devant les hommes, Méditation sur l’Épiphanie : Les Mages à Jérusalem, Méditation pour l’Épiphanie : La vocation des mages prédite et figurée, notre vocation à la foi de Jésus-Christ, Méditation sur l’Épiphanie : Les Rois-Mages, Méditation sur l’Épiphanie : Du ministère de Marie dans la vocation des Gentils à la Foi, Remerciement, offrande et prière au Verbe de Dieu incarné, pour l'Octave de l'Épiphanie, Méditation sur l’Épiphanie, Méditation sur la Nativité, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 14e Méditation : On lui donna le nom de Jésus, Litanies du Saint Nom de Jésus, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 13e Méditation : On lui donna le nom de Jésus, nom qui lui avait été donné par l'ange, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 12e Méditation : Après huit jours, le saint Enfant fut circoncis, Instruction sur la Circoncision, Méditation sur la Circoncision, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 11e Méditation : Les bergers revinrent en glorifiant et en louant Dieu de tout ce qu'ils avaient vu et entendu, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 10e Méditation : Les bergers se disaient les uns aux autres : Allons jusqu'à Bethléem, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 9e Méditation : Gloire à Dieu au plus haut des Cieux, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 7e Méditation : Tout à coup l'Ange du Seigneur parut auprès d'eux, Salutation à Marie et à Jésus naissant, Litanies du Saint Enfant-Jésus, Méditation pour la Fête de Noël : Vous trouverez un Enfant enveloppé de langes, et couché dans une Crèche, Instruction sur la Fête de Noël, Pratique de la Dévotion à l'enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 1re Méditation : Marie s'étant rendue avec Joseph à Bethléem, le temps de son divin enfantement arriva, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 2e Méditation : Je vous annonce un grand sujet de Joie, il vous est né aujourd'hui un Sauveur, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 3e Méditation : Marie mit au monde son fils premier-né, et l'enveloppa de langes, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 4e Méditation : Marie, après avoir enveloppé de langes le saint Enfant, le coucha dans la crèche, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 5e Méditation : Voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 6e Méditation : Il y avait là aux environs des bergers qui veillaient et se relevaient les uns les autres pendant la nuit, pour la garde de leurs troupeaux, Litanies du Saint Enfant-Jésus, et Dévotion au Saint Enfant-Jésus : Prière d'amour et Consécration.