Pratiquez dans la piété l'amour de vos frères. (II S. Pierre, I, 5, 7)
La prière. « Demandons instamment le don de piété au Saint-Esprit, attendu que c'est son don, et au Fils de Dieu Notre-Seigneur, afin que nous entrions dans son esprit filial, pour estimer, honorer et aimer Dieu notre Père, par proportion comme lui. Chaque fois que nous disons l'Oraison dominicale, récitons-la avec cet esprit filial, et savourons les premières paroles, qui nous assurent que Dieu est notre père (Saint-Jure, ch. III, sect. 16, art. 6). » — « Notre Père, Pater noster ; Pater, voilà, résumée en un seul mot, la première loi du christianisme, la première loi de la piété : noster, voilà la seconde ; voilà l'amour fraternel que S. Denis appelle ce qui vient en premier lieu après la première. Un chrétien ne peut réciter le Pater sans recevoir ainsi du Sauveur lui-même la douce leçon de la vraie piété chrétienne (Mgr de Ségur, La piété). »
Le renoncement. « Ce double amour de Dieu et des hommes, que le Saint-Esprit verse dans notre cœur, rencontre en nous-mêmes, et dans le monde où nous sommes obligés de vivre, une foule d'obstacles, de digues qui l'empêchent d'arriver jusqu'à nous. L'office du renoncement est d'abattre les unes après les autres, et de maintenir à terre ces digues funestes ; et comme le démon et le péché travaillent incessamment à les relever, à mesure que nous les renversons, le renoncement est un travail de tous les jours et de tous les instants. Si une seule de ces digues, en effet, vient à se relever, le courant divin qui nous apporte la piété n'arrive plus jusqu'à nous (Mgr de Ségur, Jésus vivant en nous). »
L'union à Jésus-Christ. « Le renoncement n'est que la condition de la piété ; le but du renoncement, c'est de recevoir l'Esprit de Jésus-Christ, de s'unir à Jésus-Christ, seul fondement de la piété de ses fidèles. Personne ne peut en poser un autre. (I Cor., III, 11) De cette source divino-humaine coule du ciel en terre l'eau vivante de la piété. Saint Paul appelle Jésus-Christ le grand mystère de la piété (I Tim. III, 16) (Idid., ch. I et II). »
La méditation de la Passion du Sauveur. « Lorsque l'homme considère les profondeurs de la tendresse de Jésus-Christ Notre-Seigneur , tendresse qu'il a répandue sur nous avec abondance en mourant pour nous sur la croix, il se sent ému, et son cœur se dilate à l'égard du prochain ; en sorte qu'il sacrifierait volontiers sa vie pour le salut de celui qu'il voit racheté par la croix de son Seigneur. Ainsi le salut des âmes, la gloire de Dieu, la compassion pour le prochain, un amour qui enflamme son propre cœur ; voilà ce que l'homme doit chercher dans les plaies de Jésus (S. Bonav., Aiguil. de l'am. div., ch. VII). »
La sainte communion. « L'acte de la communion est comme un redoublement de tendresse, de caresses pures, qu'une mère prodigue à l'enfant qui lui doit tout et qu'elle aime par-dessus tout. Ce bon petit enfant aime bien toujours sa chère mère ; mais dans ces moments-là, il sent davantage qu'il l'aime, et, par suite de ce sentiment, il l'en aime davantage. Ainsi en est-il de Jésus et de l'âme, qui est sa petite enfant bien-aimée ; le céleste baiser de la communion ravive, enflamme, augmente l'amour habituel que l'âme a pour son Dieu, resserre l'union déjà si intime de la grâce sanctifiante. L'habitude de la charité éclate en acte sous l'influence du saint Sacrement ; et la grâce sanctifiante, enflammée par la grâce sacramentelle, augmente puissamment en nous l'amour du bon Dieu (Mgr de Ségur, Nos grandeurs en Jésus, — C'est surtout par la communion réparatrice que nous développerons en nous la vraie piété. Nous pratiquerons ainsi l'amour de Dieu, en prenant les intérêts de sa gloire outragée ; nous consolerons le Cœur sacré de Jésus indignement offensé par des ingrats dans le sacrement de son amour ; nous détournerons les châtiments de sa justice prêts à éclater sur la tête des pécheurs, et nous attirerons sur ces pauvres pécheurs des grâces de pardon et de miséricorde. La communion réparatrice est enrichie de nombreuses indulgences pour ceux qui se font inscrire dans l'association (...). Voyez Recueil de différentes publications concernant l'œuvre de la communion réparatrice, par le P. Drevon.). »
La dévotion à Marie. « Marie est la mère de Celui qui est la source de la vraie piété : elle nous apprendra à connaître en Jésus notre frère, et à voir en Dieu notre père ; elle nous obtiendra la douce confiance et le filial abandon, car elle nous dit elle-même : Je suis la mère du bel amour, de la divine connaissance et de la sainte espérance : venez à moi, ô vous tous qui m'aimez avec ardeur (Eccles., XXIV, 24, 26) (P. Belot). »
Nous rendre familier le souvenir que Dieu est notre Père. « Accoutumons-nous à cette noble pensée que Dieu est notre Père, et rendons-nous-la tellement ordinaire et familière qu'elle passe, pour ainsi dire, dans notre nature. Traitons avec Dieu, offrons-lui nos prières, recevons tout ce qui nous arrive ; enfin, faisons absolument tout avec un esprit filial, exécutant ce que Dieu dit par Jérémie : Commencez donc, au moins maintenant, à m'appeler votre Père (Jérém., III, 4) (Saint-Jure, ch. III, sect. 16, art. 6). »
Agir avec les hommes dans un esprit d'amour. « Efforçons-nous de traiter avec les hommes dans cet esprit de piété, les regardant comme les ouvrages les plus achevés de Dieu et comme ses enfants ; n'admettons aucune pensée qui blesse l'estime et la charité que nous devons avoir pour eux, n'arrêtant, pour l'ordinaire, notre esprit que sur les qualités de la nature et de la grâce qui les relèvent (Saint-Jure, ch. III, sect. 16, art. 6). »
Comme le soleil éclaire et vivifie le ciel et la terre, ainsi la douceur de Marie obtient le don de piété à tous ceux qui la servent. (Sainte Brigitte)
Le Cœur sacré de Jésus a été le plus aimant de tous les cœurs ; nul cœur n'a plus aimé Dieu et les hommes. Dans ce Cœur béni, le chrétien puise, comme à une source intarissable, les eaux pures du saint amour et de la vraie piété. Sainte Claire assurait que c'était à la tendre dévotion qu'elle avait eue au sacré Cœur de Jésus qu'elle devait ces délices ineffables dont son âme était comblée, toutes les fois qu'elle se présentait devant le très-saint Sacrement. Sainte Catherine de Sienne se sentait tout embrasée de l'amour de Jésus, dès qu'elle pensait à cet adorable Cœur. Et Jésus-Christ étant apparu à sainte Mechtilde, lui dit : « Ma fille, ayez une tendre dévotion envers mon Cœur, car il est le trésor de toutes les grâces que je vous fais : il est lui-même la source de ces consolations intérieures, de ces douceurs ineffables dont je comble mes fidèles âmes. » Cette dévotion est donc une dévotion toute d'amour et de piété, et, ainsi qu'il a été révélé à sainte Gertrude, c'est précisément afin de ranimer la flamme de la charité refroidie que Notre-Seigneur a réservé à ces derniers temps la manifestation des richesses de son divin Cœur.
(Les sept dons du Saint-Esprit)
Reportez-vous à Nature du don de science, Effets du don de piété, Nature du don de Piété, Moyens pour obtenir le don de Crainte, Effets du don de Crainte, Nature du don de Crainte, Effets des sept dons du Saint-Esprit, Nature et excellence des sept dons du Saint-Esprit, Action du Saint-Esprit dans l'Église, Moyens pour obtenir les sept dons du Saint-Esprit, Du Recueillement, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'homme intérieur, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Du Saint-Esprit et de ses opérations en général : Ce qu'est le Saint-Esprit, sa mission temporelle, Prière pour demander au Saint-Esprit la victoire sur le respect humain, Promesse d'observer plus fidèlement à l'avenir les maximes de l'Évangile, Prière pour demander les douze fruits du Saint-Esprit, Prière pour demander la grâce de devenir parfait chrétien, Prière pour demander au Saint-Esprit l'abondance de ses grâces, Quelles résolutions prendre au jour de la Pentecôte ?, La Pentecôte : Quel est l'événement dont l'Église célèbre la mémoire en ce jour ?, Méditation pour le Samedi d'après la Pentecôte : Jésus sortant de la synagogue entra dans la maison de Simon, Méditation
pour le Vendredi d'après la Pentecôte : Jésus prêchant dans la
synagogue, voilà que des hommes apportent un paralytique dans son lit, Méditation
pour le Jeudi d'après la Pentecôte : Jésus ayant assemblé ses douze
Apôtres, leur donna une puissance et un empire sur tous les démons, Méditation
pour le Mercredi d'après la Pentecôte : Quiconque écoute mon Père et se
rend docile pour apprendre ce qu'il lui enseigne, vient à moi, Méditation pour le Mardi d'après la Pentecôte : Je suis la porte ; celui qui entrera par moi sera sauvé, Méditation
pour le Lundi d'après la Pentecôte : La lumière est venue dans le
monde, et les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, Méditation pour le Dimanche de la Pentecôte : Le Saint-Esprit que mon Père enverra en mon nom, vous enseignera, Instruction sur le Saint-Esprit, Mission du Saint-Esprit, Instruction sur la Fête de la Pentecôte, Méditation sur la Fête de la Pentecôte : ils furent tous remplis du Saint-Esprit, Méditation pour la veille de la Pentecôte, Veille
de la Pentecôte : Je prierai mon Père, et il vous donnera, pour
demeurer éternellement avec vous, un autre consolateur, qui est l'Esprit
de vérité que le monde ne peut recevoir, Méditation pour le Jour de la Pentecôte, Preuves directes de la divinité du Saint-Esprit : noms, attributs et œuvres, Le Dogme de l'unité de Dieu et de la Sainte Trinité, Preuves directes de la Trinité et de la divinité du Saint-Esprit, Le Saint-Esprit dans l'Ancien Testament, promis et figuré, Le Saint-Esprit prédit, Le Saint-Esprit dans le Nouveau Testament, première création : La Sainte Vierge Marie, Seconde création du Saint-Esprit : Notre Seigneur Jésus-Christ, Troisième création du Saint-Esprit : l’Église, Méditation pour le Dimanche de la Sainte Trinité, Neuvaine préparatoire à la Fête de la Pentecôte : Prière pour demander les sept Dons du Saint-Esprit, Méditation pour le Mercredi après la Pentecôte, Méditation pour le Mardi après la Pentecôte, Méditation pour le Lundi de Pentecôte, XIe Dimanche après la Pentecôte : Réflexions pratiques, Accueillir le Saint Esprit de Dieu, Litanie du Saint-Esprit, Méditation pour la Fête de l'Ascension, Instruction sur la Fête de l'Ascension, Méditation pour le Jour de l'Ascension de Notre-Seigneur, Le Seigneur Jésus fut élevé dans le ciel, et il est maintenant assis à la droite de Dieu, Les Apôtres et les Disciples ayant adoré Jésus-Christ, s'en retournèrent remplis de joie à Jérusalem, Quand
le Consolateur que je vous enverrai de la part de mon Père, l'Esprit de
vérité qui procède de mon Père, sera venu, il rendra témoignage de moi, Et vous aussi, qui avez été dès le commencement en ma compagnie, vous rendrez témoignage de moi, Je vous ai dit toutes ces choses, afin que vous ne vous scandalisiez point, Un temps viendra où quiconque vous fera mourir, pensera faire un sacrifice à Dieu, Ils vous traiteront de la sorte, parce qu'ils ne connaîtront ni mon Père ni moi, Je vous ai dit ces choses, afin que lorsqu'elles arriveront, vous vous souveniez que je vous les ai prédites, Actes avant la Confirmation : Prière au Saint-Esprit et Acte de demande, Méditation que les enfants peuvent faire avant de recevoir le sacrement de la Confirmation au Jour de la Pentecôte et Prière pour demander ou pour renouveler en soi la grâce du sacrement de Confirmation.
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dimanche 9 octobre 2022
Moyens pour obtenir le don de piété
Publié par
Le Petit Sacristain

mardi 29 janvier 2019
Dévotion aux Saints Anges : Autres pratiques pour honorer plus spécialement les saints Anges, et célébrer les fêtes avec tous les respects possibles
Extrait de "La Dévotion aux neuf Chœurs des Saints Anges" de M. Boudon :
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Saint Michel donnant un coup de son doigt sur la tête de Saint Aubert |
Je sais une sainte communauté de religieuses Carmélites, où tous les mois l'on prend l'un des neuf Chœurs des saints Anges pour l'honorer : et comme il en reste trois, y en ayant douze en l'année, l'on applique ces trois mois qui restent à quelqu'un des Chœurs qui touche le plus, comme, par exemple, à celui des Séraphins. Mon cher lecteur, il ne tiendra qu'à vous de faire la même chose, et elle est bien facile.
Si vous voulez, vous pourrez choisir les neuf premiers jours de chaque mois, pour rendre vos respects à ces Esprits angéliques, et ensuite quelques jours pour invoquer les Anges à qui vous avez plus d'obligation ; ou bien, si vous étiez d'assez bonne volonté, le dimanche, vous seriez appliqué aux Séraphins, Chérubins et Trônes ; le lundi aux Dominations, Vertus et Puissances ; le mardi, aux Principautés, Archanges et Anges ; le mercredi, aux Anges des infidèles et hérétiques ; le jeudi, aux Anges des royaumes et provinces, des églises et autels, et spécialement de ceux qui tiennent compagnie à notre divin Roi, au très-saint Sacrement ; le vendredi, aux Anges de vos ennemis, ou des personnes qui vous font quelque peine, ou de qui vous avez sujet de craindre quelque mal ; le samedi, aux Anges de vos parents et amis, de ceux avec qui vous êtes plus souvent : si vous demeurez en une communauté, des personnes avec lesquelles vous y vivez, surtout de vos amis spirituels et de votre directeur. Ces Anges s'intéressent bien plus à votre bien que vous ne pensez. N'oubliez pas les Anges des villes et villages où vous faites votre séjour.
Pour celui qui vous garde, tous les jours de votre vie doivent être des jours de dévotion et de reconnaissance pour ses incroyables bontés. Il y en a qui destinent le jour de leur naissance pour en faire la fête en leur particulier. L'on y fait tout ce que l'on peut faire dans les jours des fêtes des Saints de sa plus grande dévotion, soit pour s'y préparer, soit pour en faire l'octave. Outre cela, ceux qui le peuvent, donnent autant d'aumônes en son honneur, que l'on a vécu d'années ; ou bien l'on fait autant d'actes de quelque vertu, ou autant de pratiques de dévotion vers cet aimable Gardien.
J'ai connu une personne qui en ce temps partageait les années de sa vie en plusieurs jours, pour considérer à loisir les miséricordes de Dieu sur elle, les malheurs dont elle avait été ou préservée, ou délivrée, tant pour le corps que pour l'âme ; les grâces qu'elle avait reçues de l'infinie bonté de l'adorable Jésus, de la protection de la très-sacrée Vierge, des Anges et des Saints. Ces considérations touchent grandement le cœur des saints Anges, quand elles sont bien faites ; et comme notre saint Ange est le ministre dont Dieu se sert pour nous préserver de tous nos maux, et pour nous accorder ses bienfaits, cela donne lieu de le remercier, et de le bénir tout à l'aise et dans le particulier, pour toutes ses charitables assistances en notre jeunesse, dans l'âge plus avancé, dans la vieillesse, si l'on y est, remarquant avec soin les choses les plus considérables qui nous sont arrivées durant le cours de la vie. Il faut tout au moins se souvenir que le mardi est un jour dédié en l'honneur des saints Anges ; et ce jour doit être d'une singulière dévotion à tous ceux qui les aiment. Le vingt-neuvième de Septembre est le jour de la grande fête de saint Michel et de tous les autres Anges. Le huitième de Mai est la fête de son apparition sur le mont Gargan. Et en Normandie, l'on célèbre le seizième d'Octobre l'apparition de ce glorieux Archange sur le mont de Tombe, communément appelé le mont Saint-Michel.
Ce lieu est très-célèbre par le concours d'un grand nombre de personnes qui y viennent de toutes parts, pour y rendre leurs respects à cet aimable prince du ciel ; et les grands miracles que la toute-puissance de Dieu y a opérés, sont des motifs bien puissants pour exciter de plus en plus la dévotion des fidèles à rendre ses hommages sur cette sainte montagne, à ce Dieu de toute miséricorde, et implorer les secours de ce premier prince de la cour céleste. L'on peut aller en pèlerinage en ce saint lieu, pour toutes sortes de besoins ; mais particulièrement pour être délivré des tentations et des attaques des malins esprits, pour y obtenir la pureté du corps et de l'esprit, et une force invincible dans les voies du salut. Ceux qui aiment les intérêts de Notre-Seigneur Jésus-Christ et de sa très-sainte Mère, doivent s'adresser à ce glorieux Archange, qui les a si bien soutenus dès le commencement du monde ; il serait seulement à désirer que les pèlerins fissent ce voyage avec plus de dévotion qu'on ne le fait pour l'ordinaire, s'entretenant de Dieu le long du chemin, élevant son cœur souvent à Notre-Seigneur et à sa très-digne Mère, implorant les assistances de saint Michel, saint Gabriel, saint Raphaël, et de tous les neuf Chœurs des Anges ; se donnant de garde de toutes sortes de péchés : et enfin, étant arrivé sur le lieu, ne manquer pas de s'y confesser et communier. Une voix du ciel a appris que ce lieu était grandement agréable à Dieu, et qu'il était fréquenté des saints Anges. En vérité, cet oracle rend bien douces toutes les peines que l'on peut avoir pour visiter cette sainte montagne ; et il est plus doux que l'on ne peut dire, et même que l'on ne peut penser, de se trouver en un lieu si chéri de Dieu, et si fréquenté des princes de sa cour.
La divine Providence a même ordonné que ce ne fût pas un homme de la terre, pour saint qu'il pût être, mais un pur Esprit du ciel, et le premier de tous les bienheureux Esprits qui fit la consécration de l'église ; car saint Aubert, évêque d'Avranches, s'étant mis en devoir de la consacrer, saint Michel l'en empêcha, après lui avoir appris qu'il l'avait lui-même consacrée. C’est ce saint évêque à qui l'Archange se fit voir, il y a plus de neuf cents ans, lui apparaissant par trois diverses fois, pour lui marquer que le mont de Tombe était sous sa protection, et celle de tous les autres Anges ; et que Dieu voulait qu'on bâtit une église en leur honneur : à la troisième fois, le saint Archange toucha la tête du bon évêque, et y laissa une marque qui s'y voit encore aujourd'hui. C'est une chose admirable, qu'un rocher empêchant qu'on ne pût bâtir facilement la chapelle de l'église, l'Archange voulut que l'on apportât un enfant qui était encore au berceau, qui ayant touché de son pied ledit rocher, en même temps il tomba, et laissa la place qui était nécessaire pour la susdite chapelle. Ô que bienheureux sont les chastes et innocents, les purs et nets de cœur, puisqu'ils sont si chéris de Dieu et de ses Anges !
Saint Michel ne se contentant pas de toutes ces merveilles, et voulant de plus en plus donner des marques visibles de sa faveur pour la sainte montagne de Tombe, commanda à saint Aubert d'envoyer au mont Gargan demander de sa part une partie du drap vermeil qu'il y avait apporté, et une partie du marbre sur lequel il s'était assis, y paraissant en forme humaine ; ce qui ayant été accordé aux députés du bon évêque, douze aveugles en différents lieux reçurent la vue par l'attouchement de ces choses saintes ; et proche du mont de Tombe, la vue fut donnée à une femme aveugle, dont tout le peuple fut tellement touché, qu'en mémoire d'un si grand miracle, le village qui s'appelait Asteriat, fut nommé Beauvoir ; et c'est de la sorte qu'on l'appelle encore aujourd'hui. J'ai eu l'honneur et la bénédiction de voir cette année 1667, le jour de la fête de l'apparition du glorieux saint Michel en ce lieu sacré, ces précieux gages de l'amour incomparable de ce grand prince du paradis envers les hommes, comme aussi l'écu et l'épée que l'on y garde dans le trésor, qui sont de nouvelles preuves de ses incroyables bontés : et cet écu est garni de petites croix, et est de matière d'airain, aussi-bien que l'épée : ce sont encore des présents de l'Archange, qu'il ordonna d'y être apportés de la Grande-Bretagne, ensuite d'une merveille qui y fut faite par sa force invincible.
L'histoire rapporte qu'il y avait un dragon d'une grandeur effroyable, qui empoisonnant les eaux de son venin, infectant l'air de son haleine, et faisant mourir tous ceux qu'il rencontrait, avait rendu le pays où il était presque inhabitable. Ce mal obligea l'évêque du lieu d'avoir recours à Dieu ; et après avoir ordonné un jeûne de trois jours, et fait quantité d'aumônes, tous les habitants prirent les armes, étant accompagnés du clergé qui marchait processionnellement, implorant le secours du ciel, pour donner force au peuple de mettre à mort le dragon : mais ils furent bien étonnés lorsqu'étant arrivés près du lieu où il se retirait, ils le trouvèrent mort, ayant auprès de lui l'écu et l'épée dont il a été parlé : et comme ils ne pouvaient s'imaginer qui était la personne qui avait pu tuer ce monstre avec des armes si faibles, saint Michel parut à l'évêque, et lui dit que c'était lui qui avait fait mourir le dragon ; et quoiqu'il n'eût pas besoin de ces faibles armes pour cet effet, cependant il s'en était voulu servir, pour laisser des marques visibles de ce secours : ensuite il commanda que ces armes fussent apportées en l'église du mont de Tombe, où elles sont encore gardées à présent avec une singulière vénération.
Comme il a plu à Dieu, depuis environ trois ans, de manifester en nos jours tout de nouveau le grand saint Gaud, évêque d'Évreux, par l'invention de son saint corps, à cinq lieues proche du Mont-Saint-Michel, j'ai cru que Notre-Seigneur serait glorifié, si parlant des miracles qu'il a opérés en faveur des Anges sur le mont de Tombe, je disais un mot de ceux qu'il fait à présent près de ce saint mont, en l'honneur d'un homme tout angélique. Cet homme tout de Dieu, ne tenant plus rien de la terre, et ne respirant plus que le Paradis, quitta volontairement le gouvernement de l'évêché d'Évreux, et la conversation des hommes, pour ne plus converser qu'avec les Anges dans le désert. Après avoir donc laissé son cher peuple, qui l'avait conduit à deux lieues de la ville d'Évreux, où l'on a édifié, en mémoire de ce dernier adieu, une dévote chapelle en l'honneur de la très-sacrée Vierge, Dame spéciale et patrone de ce diocèse, et en l'honneur de saint Michel, chapelle appelée vulgairement Notre-Dame du Gaud, cet éminent prélat se retira dans une solitude près Granville, sur le bord de la mer, et à cinq lieues, comme nous avons dit, du Mont-saint-Michel, où ayant fini ses jours, et ses précieuses reliques y étant demeurées, Dieu qui prend plaisir à manifester ceux qui se cachent pour l'amour de lui, ne s'est pas contenté de le glorifier dans le temps de sa précieuse mort ; mais environ cinq cents ans après il en découvrit la gloire, par la première découverte de son corps, qui fut pour lors trouvé tout entier, et laissé dans le sépulcre où il avait été enterré. Grand nombre de miracles se firent pour lors, et de ce lieu fut un asile pour toutes les personnes affligées : mais dans la suite des siècles, environ encore cinq cents ans et plus après cette première invention, la divine Providence a voulu encore révéler les grandeurs de son Saint par la seconde invention qui en a été faite il y a un peu plus de trois ans, et qui a été suivie de plusieurs miracles ; ce qui rend à présent ce lieu très-illustre et très-favorable à ceux qui viennent implorer les intercessions de saint Gaud. Je serais très-ingrat, si je ne publiais les secours que j'ai reçus de ce grand Saint, dans une extrême maladie où les médecins avaient jugé ma mort comme assurée : que Dieu soit à jamais béni pour ses grandes miséricordes, qu'il ne cesse de faire aux hommes par le mérite de sa très-digne Mère, de ses Anges et de ses Saints. On voit proche le tombeau de saint Gaud celui de saint Paterne, évêque d'Avranches, et de saint Scubilion, abbé, qui avaient été ses compagnons dans sa retraite. Saint Sénateur y est aussi enterré, et plusieurs autres saints personnages. L'on voit encore quelques restes des ermitages de ces divins solitaires.
On fait la fête de saint Gabriel le dix-huitième de Mars, et en quelques lieux le vingt-quatrième du même mois, veille de la fête de la sacrée Mère de Dieu. On célèbre celle de saint Raphaël le vingtième de Novembre, et en quelques endroits l'un des dimanches qui arrivent entre Pâques et la Pentecôte. Celle des Anges Gardiens se solennise le premier jour d'Octobre non occupé par une fête de neuf leçons, et elle est encore célébrée le premier jour de Mars. Tous ces jours doivent être des jours solennels pour les dévots des saints Anges. Il faut y communier, y entendre la messe en leur honneur, y pratiquer quelque mortification, quelque œuvre de charité ; mais outre cela, au moins à l'une ou plusieurs de ces fêtes, l'on doit s'y préparer avec grand soin. Saint François jeûnait quarante jours pour se disposer à la fête de saint Michel ; et ce fut durant cette quarantaine qu'un Séraphin lui imprima les sacrées stigmates. Sainte Élisabeth faisait la même chose, mais elle jeûnait au pain et à l'eau. J'ai déjà parlé de sainte Mectilde, qui ayant demandé à Notre-Seigneur ce qu'elle pourrait faire pour honorer les Anges, il lui répondit : Ma fille, vous direz neuf fois le Pater, en l'honneur de leurs neuf Chœurs. Elle en ajouta encore neuf en l'honneur de son bon Ange, afin qu'il présentât sa dévotion à ces glorieux Esprits. L'on pourrait se préparer par une neuvaine, y faisant les choses que nous avons marquées au chapitre précédent. De plus, il ne faut pas oublier d'en faire l'octave, s'acquittant tous les jours de quelques devoirs de piété envers ces princes du ciel.
(...)
J'oubliais de vous dire une pratique pour faire tantôt la fête d'un Ange, et tantôt celle d'un autre : il faut pour cela prendre le dessein, quand vous ferez la fête d'un Saint, de faire en même temps celle du saint Ange qui le gardait lorsqu'il vivait ici-bas. Cela ne multipliera pas vos pratiques ; il ne faut que prendre l'intention d'honorer le saint Ange du Saint par toutes les bonnes œuvres que vous ferez en son honneur, et ce pendant vous passerez l'année de la sorte à faire la fête de différents Anges. Vous obligerez les Saints de rendre ainsi vos respects à ces glorieux Esprits, à qui ils ont tant d'obligation ; vous gagnerez les bonnes grâces de tous ces Anges, et attirerez toutes les plus douces bénédictions du paradis.
Reportez-vous à Pratiquer quelque vertu, ou s'abstenir de quelque vice en l'honneur des Saints Anges, Avoir une grande confiance en la protection des saints Anges, et recourir à eux en tous ses besoins corporels et spirituels, Faire des neuvaines en l'honneur des neuf Chœurs des Anges, Chapelet du Saint Ange gardien, Converser intérieurement avec les saints Anges, Avoir une grande dévotion à saint Michel, à saint Gabriel, à saint Raphaël, et aux autres quatre Anges qui sont auprès du trône de Dieu, Méditation pour la Fête de Saint Raphaël Archange, Méditation pour la Fête de Saint Michel et de tous les saints Anges, Méditation pour la Fête des Saints Anges Gardiens, Jésus crucifié est le Livre des Élus, La réalité des apparitions angéliques, Avoir une dévotion singulière aux Anges, Archanges et Principautés, Honorer principalement les Puissances, les Vertus et les Dominations, Avoir de profonds respects, et des amours extraordinaires pour les Trônes, les Chérubins et les Séraphins, La protection des saints Anges contre les démons, particulièrement au sujet de leurs différentes tentations, Litanies de l'Ange Gardien, Et Michel et ses anges combattaient contre le Dragon, La puissance des démons réglée par la sagesse divine, Neuvaine à Saint Michel, Discernement des esprits : ce qu'on entend par esprits, combien on en compte et comment ils se forment, Tous les hommes sont assistés des Saints Anges, Les Saints Anges nous assistent dans les choses temporelles, Les perfections admirables de ces sublimes intelligences, Les Saints Anges font tout ce qui peut se faire pour le bien des hommes, Litanie aux Saints Anges Gardiens, Discernement des esprits, Litanie de Saint Michel Archange, Puissance de Saint Michel au jugement dernier, Chapelet à Saint Michel Archange, Les Anges, princes et gouverneurs de la grande cité du bien, Neuvaine à l'Archange Raphaël, Secours de Saint Michel à l'heure de la mort, Litanie de Saint Gabriel Archange et Litanie de Saint Raphaël Archange.
Publié par
Le Petit Sacristain

lundi 14 janvier 2019
Dévotion aux Saints Anges : Faire des neuvaines en l'honneur des neuf Chœurs des Anges
Extrait de "La Dévotion aux neuf Chœurs des Saints Anges" de M. Boudon :
Les Catholiques enseignent qu'il ne faut pas s'arrêter superstitieusement aux nombres, et c'est la doctrine de la sainte Église ; mais l'on peut dire, sans superstition, qu'il y a de certains nombres mystérieux et consacrés par la piété des fidèles, comme celui de quarante, que les saints Pères remarquent avoir été sanctifié en la personne de Notre-Seigneur, et en celle des anciens Prophètes : celui de trois, qui étant multiplié par trois, compose le nombre neuvième, qui nous représente la très-sainte Trinité : c'est pourquoi dans le ciel il y a trois hiérarchies d'Anges, et chaque hiérarchie est composée de trois Chœurs ; et c'est parmi ces neuf Chœurs que les élus seront placés. L'usage des fidèles a rendu en suite de ces vues, la dévotion des neuvaines célèbres ; et la séraphique sainte Thérèse nous apprend qu'elle pratiquait cette dévotion, qu'elle faisait quantité de neuvaines en ses besoins.
C'est donc une louable pratique de faire des neuvaines, et spécialement en l'honneur des neuf Chœurs des Anges, y ayant des motifs tout particuliers qui nous y doivent exciter. Je suis témoin de grâces extraordinaires qui ont été accordées par cette dévotion : j'ai vu des choses merveilleuses arriver pendant que l'on honorait tous les saints Anges par cet exercice, et la puissance des démons ruinée en des choses d'importance ; et c'est un moyen très-efficace pour obtenir les secours du ciel dans les calamités publiques et dans les besoins particuliers.
Nous avons assez dit que les saints Anges nous assistent dans tous nos besoins, soit corporels, soit spirituels, et nous en dirons encore quelque chose dans la suite de ce traité : et parmi ces troupes célestes, les Archanges et les Principautés doivent être particulièrement invoqués pour le bien des royaumes et des provinces, et pour ceux qui les gouvernent : les Anges qui prennent le soin plus immédiat des cieux, des éléments et des saisons, dans le temps des guerres, des pestes, des famines et autres malheurs publics : les Puissances, contre les sorciers, magiciens et leurs maléfices ; contre les diables, leur rage et leur malice : les Vertus, pour obtenir de Dieu, tout bon, les secours extraordinaires en nus nécessités, puisque c'est de ces Esprits bienheureux que Dieu se sert souvent pour les et ses miracles, selon le témoignage de saint Grégoire, comme il a été remarqué ci-dessus. On peut voir ce que nous avons dit touchant les neuf Chœurs des Anges, aux trois premiers chapitres de ce second traité, et lire, la veille de chaque jour de la neuvaine, ce qui est rapporté du Chœur que l'on doit honorer le lendemain.
Pour en dire ici en peu de mots quelque chose, le premier jour de la neuvaine, on honorera les Anges du dernier Chœur : on peut leur demander la foi, qui est le commencement et le fondement de la vie spirituelle. Le second, les Archanges : l'on demandera le zèle de l'intérêt de celui que la foi nous fait connaître, et on souhaitera la même connaissance par la foi à tous les infidèles et hérétiques. Le troisième, les Principautés : on priera pour la conservation et augmentation de la foi dans les pays catholiques ; et comme la foi doit être accompagnée de la bonne vie, on offrira ses vœux pour l'anéantissement du péché, et pour la réformation de l'intérieur. Le quatrième, les puissances : on invoquera leurs secours contre la force des démons qui nous combattent dans les voies de la foi, et dans les desseins que nous prenons de la mortification chrétienne. Le cinquième, les Vertus : on en implorera l'assistance, pour surmonter les difficultés que la chair et le monde nous livrent dans le chemin de la vie spirituelle, et pour obtenir une sainte générosité dans la pratique des vertus chrétiennes. Le sixième, les Dominations, afin que nous connaissions les ordres de Dieu, ce qu'il demande de nous, et afin que sa divine volonté nous soit manifestée. Le septième, les Trônes, afin qu'ils nous obtiennent un parfait assujettissement, et un entier abandon à la divine volonté, en quoi consiste cette paix qui surpasse tout sentiment. Le huitième, les Chérubins, pour l'établissement de la lumière de Jésus-Christ en nous, et l'éloignement de toutes les maximes du monde qui lui sont opposées. Le neuvième, les Séraphins, pour le règne et le triomphe du pur amour dans nos cœurs.
L'un peut pratiquer la même dévotion dans les calamités publiques, qui nous arrivent et continuent, parce que nous n'en regardons pas assez la cause. L'on s'en prend aux uns et aux autres ; et il faut s'en prendre à soi-même et à ses péchés. Dieu ne nous frappe que pour être regardé ; et l'on n'arrête les yeux que sur les créatures. On demande sa paix, et on lui fait toujours la guerre ; nos vies ne changent pas, et nos péchés s'augmentent. Ô que le secours des saints Anges nous est nécessaire ! et qu'il est bon de leur faire des neuvaines, les priant d'apaiser la juste colère de Dieu, et de travailler à la destruction du péché, son cruel ennemi, et à ruiner les desseins des puissances de l'enfer.
Cette dévotion des neuvaines est encore très-avantageuse pour se bien préparer à la célébration des fêtes de Notre-Seigneur et de sa très-sacrée Mère, s'entretenant tous les jours avec les Anges du Chœur que l'on honorera, leur témoignant le désir que l'on a de bien aimer notre bon Maître et notre bonne Maîtresse, les priant de suppléer à notre peu d'amour, et de les remercier pour nous, de les louer, de les bénir ; de nous en obtenir la solide dévotion, et l'augmentation de plus en plus.
Or, pour bien faire ces neuvaines, chacun peut suivre l'attrait de la grâce, et le conseil de quelque bon serviteur de Dieu. Cependant pour en donner quelques moyens, ceux qui en auront la commodité, pourront faire célébrer neuf Messes en l'honneur des neuf Chœurs des Anges, faire brûler neuf cierges, donner neuf aumônes ; au moins l'on entendra neuf messes, l'on fera neuf actes de mortification, soit extérieure, soit intérieure ; neuf génuflexions tous les jours ; l'on récitera neuf fois la Salutation angélique, si l'on n'a pas le loisir de dire neuf Pater ; exercice de piété que le ciel a révélé même à sainte Mechtilde : l'on visitera neuf fois quelque chapelle ou autel dédié à Dieu en l'honneur des saints Anges, ou l'autel où repose le très-saint Sacrement, qui y est accompagné de ces princes de sa cour. Outre cela, on communiera, selon l'avis de son directeur ; l'on se mettra à genoux trois fois le jour, le matin, vers le midi et le soir, où l'on se prosternera devant les Anges du Chœur que l'on honore particulièrement ce jour : ou s'adressera à eux le long de la journée, par quantité d'oraisons jaculatoires ; l'on tâchera de s'entretenir quelque temps avec ces Esprits d'amour. Si l'on s'unit plusieurs ensemble, il y aura encore plus de bénédiction ; pour lors l'on pourra chacun choisir son jour pour visiter quelque église, quelques pauvres, et si on le peut, pour jeûner, afin que pendant la neuvaine il y ait un jeûne continuel.
Reportez-vous à Oraison aux neuf Chœurs des saints Anges, Prière à tous les Saints Anges, Pratiquer quelque vertu, ou s'abstenir de quelque vice en l'honneur des Saints Anges, Avoir une grande confiance en la protection des saints Anges, et recourir à eux en tous ses besoins corporels et spirituels, Autres pratiques pour honorer plus spécialement les saints Anges, et célébrer les fêtes avec tous les respects possibles, Chapelet du Saint Ange gardien, Converser intérieurement avec les saints Anges, Avoir une grande dévotion à saint Michel, à saint Gabriel, à saint Raphaël, et aux autres quatre Anges qui sont auprès du trône de Dieu, Méditation pour la Fête de Saint Raphaël Archange, Méditation pour la Fête de Saint Michel et de tous les saints Anges, Méditation pour la Fête des Saints Anges Gardiens, Jésus crucifié est le Livre des Élus, La réalité des apparitions angéliques, Avoir une dévotion singulière aux Anges, Archanges et Principautés, Honorer principalement les Puissances, les Vertus et les Dominations, Avoir de profonds respects, et des amours extraordinaires pour les Trônes, les Chérubins et les Séraphins, La protection des saints Anges contre les démons, particulièrement au sujet de leurs différentes tentations, Litanies de l'Ange Gardien, Et Michel et ses anges combattaient contre le Dragon, La puissance des démons réglée par la sagesse divine, Neuvaine à Saint Michel, Discernement des esprits : ce qu'on entend par esprits, combien on en compte et comment ils se forment, Tous les hommes sont assistés des Saints Anges, Les Saints Anges nous assistent dans les choses temporelles, Les perfections admirables de ces sublimes intelligences, Les Saints Anges font tout ce qui peut se faire pour le bien des hommes, Litanie aux Saints Anges Gardiens, Discernement des esprits, Litanie de Saint Michel Archange, Puissance de Saint Michel au jugement dernier, Chapelet à Saint Michel Archange, Les Anges, princes et gouverneurs de la grande cité du bien, Neuvaine à l'Archange Raphaël, Secours de Saint Michel à l'heure de la mort, Litanie de Saint Gabriel Archange et Litanie de Saint Raphaël Archange.
Publié par
Le Petit Sacristain

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