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lundi 18 mars 2019

Excellence du saint nom de Joseph



Extrait de "Pouvoir de Saint Joseph", par le R. P. Huguet, Mariste :




J'ai rendu votre nom illustre parmi ceux des princes les plus célèbres de la terre. (II Rois)


C'est un sentiment commun que les noms doivent être les images des choses et l'expression fidèle de leurs qualités ; cependant, l'expérience nous prouve que les hommes peuvent se tromper dans l'imposition des noms à cause de la faiblesse de leurs lumières et du peu de connaissance qu'ils ont des sujets. Mais Dieu, qui est le Père du siècle futur et qui connaît distinctement tous les temps et tous les êtres, puisqu'il les embrasse tous dans son éternité, s'il donne des noms, il les donne conformément à la nature et à l'état de ceux qui les reçoivent.
Or, c'est le sentiment de plusieurs Pères que Dieu lui-même est l'auteur du nom béni de Joseph, qui fut inspiré du ciel à ses parents, car sa signification s'est accomplie en lui d'une manière admirable. Ce nom, en effet, qui dans la langue des Hébreux signifie accroissement, augmentation, présageait, dit saint Bernard, les progrès qu'il devait faire dans la sainteté, comme l'ancien patriarche du même nom qui avait été autrefois si distingué parmi ses frères.
Adam reçut du Seigneur le pouvoir de nommer celle qui lui avait été donnée pour compagne. Ainsi l'Esprit saint s'est réservé le soin de Choisir un nom à celui qui devait tenir sa place et le représenter auprès de l'auguste Mère de Dieu.
Si le nom du patriarche Isaac a été révélé par un ange à son père Abraham, si le nom du saint Précurseur a été annoncé par un envoyé céleste à Zacharie et à sainte Élisabeth, ne pouvons-nous pas croire que Joseph, choisi de Dieu pour être le père de Jésus et le chaste époux de Marie, a joui du même privilège ?
Combien le Seigneur aima ce saint Patriarche, puisque, ne voulant pas qu'il eût rien de la terre, il lui donna lui-même le nom qu'il devait porter parmi les Anges et parmi les hommes.
Le Fils de Dieu a honoré cet auguste nom avant sa naissance, pendant sa vie et après sa mort. Avant sa naissance il a voulu que l'un de ces patriarches qui figuraient sa divine personne, portât le nom de Joseph. Pendant sa vie mortelle, c'est ce nom béni qu'il a prononcé le premier avec celui de sa divine Mère ; c'est le nom de Joseph qu'il a répété le plus souvent et toujours avec tout le respect et l'amour du fils le plus tendre et le plus dévoué.
Après sa mort, le divin Sauveur n'a voulu confier le soin de le descendre de la croix, de le recevoir entre ses bras et de l'ensevelir dans le sépulcre qu'à cet homme juste d'Arimathie qui s'appelait Joseph.
Fidèle à imiter les exemples de Jésus, avec quelle vénération et quelle tendresse l'auguste Marie ne devait-elle pas redire le nom de Joseph, de Joseph qui lui était uni par des liens si étroits et si purs !
Rien ne saurait être plus agréable à Marie que de voir le respect et l'honneur que l'on rend au saint nom de Joseph. Elle commanda un jour à un esclave maure qui allait recevoir le baptême de prendre le nom de Joseph en mémoire de son saint Époux. Ce fut elle qui ouvrant les cieux découvrit aux yeux de sainte Gertrude l'incomparable éclat du trône où était assis son glorieux Époux, et qui lui fit encore remarquer comme au seul nom de Joseph tous les saints du paradis inclinant doucement la tête pour lui faire honneur (Révél., liv. IV, ch. 12).
Ah ! ne soyons pas surpris après cela de voir les Esprits angéliques environner d'un respect tout particulier celui qui les égalait en pureté et en sainteté. Aussi n'est-ce pas sans mystère que l'Ange, la première fois qu'il apparut à Joseph, l'appela par son nom : Joseph, fils de David. Nous voyons dans l'Écriture que les Anges ne traitaient pas avec autant d'honneur ceux qu'ils informaient des ordres du ciel : Fils de l'homme, tenez-vous sur vos pieds, dit l'Ange à Ézéchiel ; Levez-vous promptement, dit-il à saint Pierre ; Écrivez ce que vous voyez, dit-il à saint Jean l’Évangéliste. Les Anges semblent ignorer ou compter pour rien les noms de ces illustres personnages. Ce n'est pas ainsi qu'ils agissent avec Joseph ; ils l'appellent par son propre nom et le traitent en prince issu du roi David : Joseph, fili David.
Parmi tous les bienheureux qui règnent dans la gloire, saint Joseph est le seul qui ait l'honneur de voir son nom associé et comme inséparablement uni aux noms divins de Jésus et de Marie.
Après le nom glorieux de la Mère de Dieu et de son adorable Fils, celui de Joseph tient le premier rang, et le Ciel et la terre n'en sauraient prononcer un autre dont les âmes pieuses reçoivent une grâce plus abondante, une espérance plus assurée , une suavité plus douce.
Aussi, voyez avec quelle tendre confiance on invoque le nom de Joseph dans toute l'Église, comme les parents chrétiens sont heureux de pouvoir le donner à leurs enfants sur les fonts sacrés comme un gage de salut et de protection céleste*.
Que votre nom est glorieux, ô mon bien-aimé Père ! il a la force de dissiper et de vaincre les tentations de l'enfer. Ah ! désormais, je serai plus fidèle à l'invoquer an moment de l'épreuve et j'espère que vous me défendrez contre tous les assauts des ennemis de mon âme.
Âmes pieuses, que le nom de Joseph soit avec celui de Jésus et de Marie, votre première parole au réveil, et lorsque vous vous endormez, la dernière qui s'échappe de votre bouche.
Placez-les, ces aimables noms, au commencement de tous vos écrits comme une prière efficace et un gage assuré de bénédiction. Vous scellerez avec eux, comme avec un cachet céleste, vos plus précieux engagements. Puissiez-vous rendre le dernier soupir en prononçant ces noms si doux et si propres à ranimer votre confiance !
Votre, nom, ô Joseph ! est pour nous une source inépuisable de grâces ; désormais il pas sera plus souvent de nos cœurs sur nos lèvres qui le prononceront avec plus de respect. Dans nos épreuves nous l'invoquerons comme un ange consolateur ; dans nos souffrances comme un dictame salutaire qui calmera toutes nos douleurs ; dans nos combats comme un puissant rempart qui nous défendra des traits de nos ennemis. Et quand arrivera pour nous ce moment suprême où l'âme passe de cette demeure de boue aux demeures éternelles ; si à cette heure terrible, notre langue est impuissante à le redire, puisse votre nom, ô Joseph ! s'exhaler de notre cœur avec notre dernier soupir ! Amen.


* Marie voulant donner une marque spéciale de sa tendresse au bienheureux Herman, de l'ordre de Prémontré, lui de ses plus dévoués serviteurs, lui fit changer son nom en celui de Joseph. (Surius, 17 avril)
Le nom de saint Joseph a été connu dans toutes les missions dont Dieu l'a établi le protecteur. Son culte a passé en Asie, en Afrique et en Amérique. La Turquie, les Latins et les Grecs l'honorent ; le premier des Iroquois et le premier des Tonquinois qui furent baptisés reçurent le nom de Joseph ; les Sauvages du nouveau monde l'invoquent avec confiance.




EXEMPLE


Le saint nom de Joseph, si doux aux fidèles qui le portent et aux Anges qui se réjouissent en voyant ceux qui leur sont confiés, placés sous un si puissant patronage, est redoutable aux démons qui n'osent nuire à ceux qui ont pris saint Joseph pour leur patron. Voici un trait rapporté par le P. de Barry, qui confirme cette vérité : « J'ai su, dit-il, de bonne part, qu'un homme de condition ayant eu plusieurs enfants qui lui étaient tous ravis dans leur jeune âge, soit par des maléfices, soit par divers accidents, s'adressa à un de ses amis qu'il soupçonnait de magie et d'intelligence avec les démons, et lui demanda de vouloir bien lui indiquer quelque expédient pour conserver les enfants que Dieu lui donnait. Cet homme, après bien des refus et des difficultés, lui dit enfin qu'il voulait lui donner une preuve de son amitié. J'ai quelque expérience, ajouta-t-il, que les démons craignent et tremblent à la seule prononciation du nom de Joseph, et que difficilement ils entreprennent de faire mal à ceux qui sont baptisés ou confirmés sous ce nom. Suivez donc mon conseil, imposez le nom de Joseph au premier enfant que Dieu vous donnera, et soyez assuré qu'il échappera au malheur dont les autres ont été victimes. La chose réussit comme elle lui avait été annoncée ; ayant eu un fils, il le nomma Joseph, et il jouit d'une longue vie, à la grande satisfaction de ses parents. »
« Il faut bien, ajoute le P. de Barry, qu'une grande bénédiction soit réservée à ceux qui sont ainsi nommés, puisqu'on a fait la remarque qu'on ne trouve pas facilement des personnes de ce nom qui se soient distinguées par leur méchanceté ou par quelque infamie. Il n'y a pas longtemps qu'un pieux ecclésiastique ayant la facilité de lire le registre des causes criminelles du Parlement de Provence, eut la curiosité de parcourir les noms de tous les criminels qui s'y trouvaient insérés depuis les deux cents ans derniers, qui est le temps où le nom de Joseph a commencé à être le plus en vogue : il n'en trouva pas un seul, parmi ces malheureux, qui eût ce nom. »


PRATIQUE

Invoquez plusieurs fois aujourd'hui avec piété le saint nom de Joseph.




Reportez-vous à Prééminence de saint Joseph dans le Ciel, Saint Joseph élevé au-dessus de tous les saints, Saint Joseph patron et modèle des religieux, Saint Joseph à Nazareth, Saint Joseph, patron et modèle des âmes intérieures, Tendresse de saint Joseph pour Jésus, Saint Joseph choisi de Dieu pour être le chef de la Sainte-Famille, Neuvaine de prières à Saint Joseph, Neuvaine à Saint Joseph, pour se préparer à ses Fêtes, et obtenir quelque grâce spéciale pendant la vie et une bonne mort, Les Sept Dimanches de Saint Joseph, Litanies de la paternelle protection de Saint Joseph, Litanies des souffrances de Saint Joseph, Litanies de Saint Joseph, Prière efficace en l'honneur de Saint Joseph, Courtes prières à Saint Joseph, Chapelet de Saint Joseph, Acte de consécration au glorieux Saint Joseph, Prière de Saint Pie X au glorieux Saint Joseph modèle des travailleurs, Sermon pour la Fête de Saint Joseph, Marie est donnée en mariage à Saint Joseph, Litanies de l'amour de Marie, Supplique à Saint Joseph, Oraison pour présenter son cœur à saint Joseph et Méditations et Exemples pour le Mois de Saint Joseph.














vendredi 6 mars 2015

Changer son prénom de baptême, c'est signer un contrat avec le Diable


Le baptême du Christ (José de Ribera)
Le baptême du Christ (José de Ribera)
Le Démon considère qu'il est victorieux quand il réussit à convaincre un baptisé catholique de renier son nom de baptême. Nombreux sont ceux qui s'adonnent à de tels changements, par tradition (prenant ainsi un prénom démoniaque puisque suivant des rites païens*) ou pour se donner un genre, pour que son identité soit digne du Monde et de sa superficialité (on ajoute une particule à son prénom pour se la jouer « Américain », on prend un pseudonyme pour faire plus branché, etc.).

Les intentions aussi comptent. Choisir un pseudonyme pour avoir du succès est une bien différente intention que celle de choisir un autre nom pour rester dans l'anonymat et protéger sa famille du voyeurisme (à condition bien sûr d'opter pour un nom saint). Il arrive qu'un catéchumène venant d'une autre religion se fasse baptiser en couplant son prénom de naissance au nom d'un saint, souvent le saint par lequel la foi lui a été donnée.

Tout compromis fait avec le Démon est toujours une porte ouverte à plus de son emprise ; nous ne le répéterons jamais assez. Changer son prénom de baptême pour des raisons relevant du Monde et non de la foi catholique, c'est déjà signer avec le Diable sans lire les conditions générales.

Le Démon fait ses œuvres invisibles en chacun. Il s'infiltre par de toutes petites suggestions pour exiger de plus en plus.

Les prêtres devraient être vigilants à ce sujet et dire ce qui doit être dit : Mon fils, ma fille, le démon existe, et il a planté sa griffe dans ton cœur et dans ton esprit. Écoute ce que le Seigneur a à te dire... Ils doivent aussi mettre en garde les parents qui donnent à leurs enfants un prénom farfelu ou dont l'origine est douteuse. Nous comprenons lorsque des enfants arrivés à l'âge adulte décident de modifier leur prénom (et nous leur conseillons d'ailleurs vivement de le faire !) parce que leurs parents ont été très mal inspirés. Qu'ils donnent à leurs progénitures le prénom d'un Saint. Les Saints seuls doivent servir d'exemple à leurs enfants et à eux-mêmes.

Notre seule crainte doit être de déplaire à Dieu.

Ne devons-nous pas tendre la main pour ramener celui qui est trop près des flammes vers les prés d'herbe fraîche où le Seigneur nous fait reposer

Le Seigneur pourra alors nous dire Tu as essayé ! et non Tu as ignoré !


Certains pauvres enfants se retrouvent à porter un prénom inventé par des célébrités, païen ou même d'un démon, sous prétexte que les parents trouvent cela joli, ignorant ou se moquant des conséquences pour leur âme et pour celle de leur enfant. Pensez non seulement aux difficultés qu'il va rencontrer professionnellement avec un tel prénom, mais également que vous invoquerez ou honorerez un démon à chaque fois que vous appellerez votre enfant par celui-ci, et enfin au blasphème que vous proférez...


En définitive, faire des exorcismes m'a renforcé dans la foi, dans la prière et dans la charité. Je me suis recommandé à la Madone : "Enveloppe-moi dans ton manteau et protège-moi, je t’appartiens." Et puis, l'archange Gabriel est mon saint Patron. Je suis très dévoué à mon ange gardien. Mes défenseurs sont donc la Madone, l'archange Gabriel et mon ange gardien... Les démons m'ont dit plusieurs fois : "Toi, on ne peut rien te faire, tu es trop protégé !"
(Confessions du Père Gabriele Amorth, exorciste officiel du Vatican).


*Attention à ne pas mélanger le christianisme avec des pratiques traditionnelles comme certaines sectes syncrétiques.




Concile de Trente - Catéchisme de l’Église Catholique


Le nom Chrétien



CEC n° 2156


Le sacrement de Baptême est conféré "au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit" (1). Dans le baptême, le nom du Seigneur sanctifie l’homme, et le chrétien reçoit son nom dans l’Église. Ce peut être celui d’un saint, c’est-à-dire d’un disciple qui a vécu une vie de fidélité exemplaire à son Seigneur. Le patronage du saint offre un modèle de charité et assure de son intercession. Le "nom de baptême" peut encore exprimer un mystère chrétien ou une vertu chrétienne. "Les parents, les parrains et le curé veilleront à ce que ne soit pas donné de prénom étranger au sens chrétien" (2).
(1) Matthieu 28, 19 – (2) Code de droit canonique, canon 855. 
     


CEC n° 2157


Le chrétien commence sa journée, ses prières et ses actions par le signe de la croix, "au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen". Le baptisé voue la journée à la gloire de Dieu et fait appel à la grâce du Sauveur qui lui permet d’agir dans l’Esprit comme enfant du Père. Le signe de la croix nous fortifie dans les tentations et dans les difficultés. 

CEC n° 2158


Dieu appelle chacun par son nom (1). Le nom de tout homme est sacré. Le nom est l’icône de la personne. Il exige le respect, en signe de la dignité de celui qui le porte.  
(1) cf. Isaïe 43, 1 ; Jean 10, 3.


CEC n° 2159


Le nom reçu est un nom d’éternité. Dans le royaume, le caractère mystérieux et unique de chaque personne marquée du nom de Dieu resplendira en pleine lumière. "Au vainqueur, (...) je donnerai un caillou blanc, portant gravé un nom nouveau que nul ne connaît, hormis celui qui le reçoit" (1). "Voici que l’Agneau apparut à mes yeux ; il se tenait sur le mont Sion, avec cent quarante-quatre milliers de gens portant, inscrits sur le front, son nom et le nom de son Père" (2).
(1) Apocalypse 2, 17 – (2) Apocalypse 14, 1.



 



Lire
le Catéchisme du Concile de Trente ou le Grand catéchisme de Saint Pie X.