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samedi 1 août 2015

Les saints et le combat spirituel : Sainte-Thérèse d'Avila



Extrait de "Le Château intérieur"





« La batterie que fomentent sous mille formes les démons est terrible, et bien plus pénible à l'âme que dans la demeure antérieure ; là-bas, elle était muette et sourde, du moins elle n'entendait guère et résistait moins, comme ceux qui ont perdu en partie l'espérance de vaincre. Ici l'entendement est plus vif, les puissances plus habiles ; les coups et la canonnade sont tels que l'âme ne peut manquer de les entendre. Les démons proposent ces couleuvres que sont les choses du monde, ils présentent, comme éternelles, en quelque sorte, ses joies, l'estime dans laquelle il nous tient, les amis et parents, la santé par rapport aux choses de la pénitence (car toujours, l'âme qui entre dans cette demeure, se met à souhaiter de se mortifier un peu), et mille autres sortes d'obstacles. »

« L'âme souffre ici de grandes peines, en particulier si le démon comprend que son caractère et ses habitudes la prédisposent à aller très loin ; alors, tout l'enfer se conjuguera pour l'obliger à s'en retourner et à sortir du château. »

« Montrez votre résolution, vous allez vous battre contre tous les démons, et il n'est meilleures armes que celles de la croix. »

« Considérez bien, mes filles, certaines des choses qui sont marquées ici, quoique confusément, car je ne sais m'expliquer mieux. Le Seigneur vous aidera à les comprendre pour que dans les sécheresses vous puisiez de l'humilité, et non de l'inquiétude, comme le voudrait le démon ; croyez qu'à celles qui sont vraiment humbles, même s'il ne leur accorde point ses délices, Dieu donnera une paix et une acceptation qui les rendront plus heureuses que certains de ceux qu'Il régale. Car souvent, comme vous l'avez lu, Sa Divine Majesté réserve ces douceurs aux plus faibles ; je crois toutefois qu'ils ne les échangeraient pas pour la force de ceux qui vivent dans la sécheresse. Nous sommes enclins à préférer les joies à la croix. Éprouve-nous, Seigneur, Toi qui sais la vérité, afin que nous nous connaissions. »

« Je m'amuse souvent de voir des âmes, en oraison, désirer qu'on les abaisse, qu'on les insulte publiquement et pour Dieu, mais prêtes à cacher ensuite, une petite faute, si elles le pouvaient. Oh ! Que dire si on les accuse d'une faute qu'elles n'ont pas commise ! Dieu nous en garde ! Celle qui ne supporte pas cela doit bien s'examiner pour ne pas tenir compte de la décision qu'elle pense avoir prise ; à vrai dire, ce ne fut pas une décision de la volonté, quand la volonté est sincère, c'est autre chose, mais le fait de l'imagination : c'est elle que le démon utilise pour nous leurrer et nous précipiter ; il peut beaucoup sur les femmes et les illettrés, nous ne savons pas distinguer les puissances de l'imagination, et mille autres choses intérieures. Ô mes sœurs ! comme on distingue clairement en certaines d'entre vous l'amour vrai du prochain, alors que chez d'autres, il n'atteint pas à la même perfection ! Si vous compreniez l'importance pour nous de cette vertu, vous ne vous appliqueriez à rien d'autre. »

« Peut-être m'interrogeriez-vous sur deux points, dont vous pouvez douter : d'abord, comment une âme aussi soumise à la volonté de Dieu qu'on vous l'a montré peut-elle être trompée, puisqu'elle ne veut suivre en rien sa propre volonté, Ensuite : par quelles voies le démon peut-il pénétrer dans votre âme si dangereusement qu'elle se perde, alors qu'éloignées du monde vous approchez si fréquemment les sacrements, et que vous vivez, nous pouvons le dire, en compagnie des anges ? Toutes, ici, en effet, par la bonté du Seigneur, n'ont d'autre désir que de le servir et lui plaire en toutes choses, mais il n'est pas surprenant qu'il en soit ainsi pour ceux qui vivent au milieu des tentations du monde. Je dis que vous avez raison en cela, Dieu témoigne à notre égard d'une grande miséricorde ; mais quand je vois, comme je l'ai dit, que Judas vivait au milieu des Apôtres, qu'il était en rapports continuels avec Dieu lui-même, écoutant ses paroles, je comprends que ça n'est pas une assurance.

À la première question, je réponds que si cette âme était toujours cramponnée à la volonté de Dieu, il est clair qu'elle ne se perdrait pas ; mais arrive le démon, avec sa grande subtilité, et sous couleur de bien, il l'en éloigne par de toutes petites choses, il l'engage dans d'autres dont il lui insinue qu'elles ne sont pas mauvaises, et peu à peu, en obscurcissant son entendement, en tiédissant sa volonté, en accroissant en elle l'amour-propre, il l'écarte, chaque chose aidant, de la volonté de Dieu, et il l'incline a faire la sienne. De là découle la réponse à la seconde question il n'est clôture si bien close qu'il ne puisse y entrer, ni désert si écarté où il manque d'aller. Et j'ajoute autre chose : le Seigneur permet peut-être qu'il en soit ainsi pour voir comment se comporte cette âme qu'il destine à en éclairer d'autres ; car si elle se montre vile, mieux vaut que ce soit au début plutôt que lorsqu'elle pourrait nuire à beaucoup d'autres.

Commençons par le tourment de tomber sur un confesseur si raisonnable et si peu expérimenté qu'il n'est chose qui ne lui semble dangereuse : il a peur de tout, il doute de tout, lorsque ce qu'il voit sort de l'ordinaire. En particulier, s'il remarque quelque imperfection dans l'âme à qui ces choses arrivent, alors qu'il lui semble que Dieu ne doit accorder ces faveurs qu'à des anges, ce qui est impossible tant qu'elle habite ce corps : immédiatement, il condamne tout, c'est le démon, ou la mélancolie. Cette maladie pullule en ce monde à tel point que cela ne m'étonne point, elle est si fréquente, le démon, par ce moyen, fait tant de dégâts, que les confesseurs ont de fortes raisons de la craindre et d'y regarder de très prés.

D'autres épreuves que nous infligent les démons sont extérieures, et doivent être moins fréquentes ; il n'y a donc pas lieu d'en parler, elles sont d'ailleurs beaucoup moins pénibles, les démons, pour beaucoup qu'ils fassent, n'arrivent pas ainsi à inhiber les puissances, ce me semble, ni à troubler l'âme de cette manière ; enfin, il reste assez de raison pour penser qu'ils ne peuvent outrepasser ce que le Seigneur leur permet, et quand on n'a pas perdu la raison, tout ce qu'on endure n'est pas grand-chose...

Pour en revenir à ce que je disais au début, soit que les paroles viennent de l'intérieur ou de la partie supérieure de l'âme, soit qu'elles viennent de l'extérieur, cela ne signifie pas qu'elles ne viennent pas de Dieu. Les marques les plus certaines qu'on puisse en avoir sont les suivantes. La première, et la plus sure, c'est la puissance et l'empire qu'elles exercent : ces paroles sont des actes. Je m'explique : l'âme se trouve au milieu des tribulations et de l'agitation intérieures déjà décrites, dans l'obscurité de l'entendement et la sécheresse : il lui suffit d'entendre un mot, rien que " n'aie pas de peine ", pour s'apaiser, libre de tout chagrin, dans une grande lumière ; cette peine s'évanouit, alors qu'il lui semblait que si le monde entier et les hommes doctes tous ensemble lui avaient donné des raisons de s'en délivrer, leurs efforts ne seraient pas parvenus à soulager son affliction. Elle est affligée, pleine de craintes parce que son confesseur, et d'autres personnes avec lui, lui ont dit que son esprit provient du démon ; mais il suffit qu'on lui dise la parole : "C'est moi, n'aie pas peur", pour que tout se dissipe ; elle est parfaitement consolée, persuadée que personne ne pourrait lui faire croire qu'il en est autrement. De même lorsqu'elle est fort en peine d'affaires graves, dont elle ignore ce qu'il en adviendra, elle entend qu'elle doit se calmer, que tout réussira. Elle se retrouve dans la certitude, sans nulle peine. Et il en est ainsi de beaucoup d'autres choses (voir Autobiographie, chap. 25).

Second signe : l'âme se retrouve dans une grande quiétude, dans un recueillement fervent et apaisé, prête à louer Dieu.

Troisième signe : ces paroles ne s'effacent pas de la mémoire avant fort longtemps, et certaines ne s'effacent jamais, alors que nous oublions celles que nous entendons ici-bas ; je précise : celles que les hommes nous ont dites ; pour graves et doctes qu'ils soient, leurs paroles ne se gravent pas aussi profondément dans la mémoire, et s'il s'agit de choses futures, nous n'y ajoutons pas la même foi ; mais la parole de Dieu nous insuffle une immense certitude, et même lorsqu'il s'agit de choses qui semblent si impossibles que l'âme ne peut s'empêcher d'en douter, de se demander si elles se réaliseront oui ou non, l'entendement hésite un peu, mais l'âme elle-même est pleine d'une certitude invincible, même si tout semble contredire ce qu'elle a entendu ; les années passent, rien ne peut l'empêcher de penser que Dieu usera de moyens incompréhensibles aux hommes, mais que cela s'accomplira enfin ; et cela s'accomplit. Pourtant, comme je l'ai dit, elle n'en souffre pas moins lorsqu'elle voit de nombreux obstacles ; ce qu'elle a entendu est loin dans le temps, l'action de Dieu, la certitude qu'elle eue sur le moment que cela venait de Lui, se sont émoussées, les doutes apparaissent, elle se demande si ce ne fut pas le démon, ou son imagination. Mais sur le moment elle n'a aucun doute, mais elle mourrait pour cette vérité. Toutefois, comme je le dis, que ne fera le démon à l'aide de ces imaginations qu'il suggère pour affliger et effrayer l'âme ! En particulier s'il s'agit d'une affaire dont on présume qu'elle sera pour le grand bien des âmes, une œuvre pour l'honneur de Dieu, pour son service et qui présente de sérieuses difficultés. Le moins qu'il fasse c'est d'affaiblir la foi, et il est fort nuisible de ne pas croire Dieu assez puissant pour accomplir des œuvres que notre entendement n'entend pas.

Au milieu de tous ces combats, malgré tant de gens qui disent à cette personne elle-même que c'est de l'absurdité (c'est-à-dire les confesseurs avec qui elle traite de ces choses), malgré tous les revers qui devraient lui faire admettre que ces prédictions sont irréalisables, il lui reste je ne sais où une étincelle d'espérance si vive que même si tous les autres espoirs étaient morts, il lui serait impossible, le voudrait-elle, d'admettre que cette certitude n'est pas vivante. Et enfin, comme je l'ai dit, la parole du Seigneur s'accomplit, la satisfaction et l'allégresse de l'âme sont telles qu'elle ne cesse de louer Sa Majesté d'avoir vu s'accomplir ce qu'Elle lui avait promis, plus encore que de l'œuvre elle-même, bien qu'elle soit d'une grande importance pour elle.

Si les paroles entendues naissent de l'imagination, on ne remarque aucun de ces signes : ni certitude, ni paix, ni joie intérieure ; il pourrait advenir, et je connais quelques personnes dans ce cas, qu'étant fort absorbées dans l'oraison de quiétude et le sommeil spirituel (celles qui sont faibles de complexion, ou d'imagination, ou pour je ne sais quelle cause, sont vraiment si hors d'elles, dans ce grand recueillement, qu'elles perdent tout contrôle extérieur, tous les sens sont endormis, comme chez une personne qui dort, et peut-être même sont-elles ainsi, somnolentes), elles croient entendre parler comme en songe, elles croient même voir des choses, et elles pensent que cela vient de Dieu, et elles en négligent les effets, enfin, comme s'il s'agissait d'un songe. Il peut se faire aussi qu'alors qu'elles demandent quelque chose à Notre-Seigneur affectueusement, elles croient qu'on leur répond ce qu'elles voulaient ; cela se produit quelquefois. Quiconque aurait la grande expérience des paroles de Dieu ne pourrait, ce me semble, s'y tromper ; cela provient de l'imagination.

Le Seigneur parle encore à l'âme d'une autre façon que j'estime pour ma part fort vraie, dans certaines visions intellectuelles que je décrirai plus loin. C'est au si intime de l'âme, on croit si clairement entendre ces paroles du Seigneur lui-même avec l'ouïe de l'âme, et si secrètement, que les effets mêmes de la vision rassurent, et assurent que le démon ne peut intervenir ici. Les grands effets qui s'ensuivent permettent de le croire ; du moins est-il certain que cela ne procède pas de l'imagination, et puis, tout bien considère, l'âme peut toujours avoir cette certitude, pour plusieurs raisons. La première, la clarté des paroles est bien différente ; elles sont si claires que s'il manquait une syllabe dans ce que l'âme a entendu, elle s'en souviendrait, et avec quel ton ce fut dit, même si la phrase était longue ; l'élocution ne serait pas aussi claire, ni les paroles aussi distinctes si cela venait de l'imagination, mais comme entendues dans une sorte de rêve.

La seconde : souvent, on était bien éloigné de penser à ce qu'on a entendu, c'est survenu à l'improviste, et même au milieu une conversation ; toutefois, c'est souvent la réponse à une idée qui traverse soudain notre pensée, ou à laquelle on a pensé naguère ; mais souvent aussi il s'agit de choses dont on ne se rappelle point qu'elles devaient être ni qu'elles seraient, l'imagination ne peut donc pas les avoir fabriquées pour que l'âme commette l'erreur de s'engouer de ce qu'elle n'a pas désiré, ni voulu, ni connu.

La troisième : lorsqu'il s'agit de Dieu, on est comme quelqu'un qui entend, et lorsqu'il s'agit de l'imagination, comme quelqu'un qui compose peu à peu ce qu'il veut lui-même qu'on lui dise.

La quatrième : les paroles sont fort différentes dans les deux cas ; une seule suffit à faire comprendre beaucoup de choses que notre entendement ne pourrait composer si rapidement.

La cinquième : ces paroles, souvent, par des moyens que je ne saurais expliquer, font comprendre beaucoup plus de choses que ne l'implique leur sens exact. Je m'étendrai ailleurs sur cette manière de comprendre, c'est chose très délicate, et qui incite à louer Notre-Seigneur. Cette manière-là, ces différences, ont troublé certaines personnes (en particulier l'une d'elles qui en a l'expérience, et il doit y en avoir d'autres), elles ne parviennent pas a se ressaisir ; je sais que celle dont je parle a considéré attentivement cette situation, car le Seigneur lui fait très souvent cette faveur ; au début, elle se demandait si elle n'imaginait pas tout cela, et elle doutait. Car on a plus vite fait de déceler l'action du démon, malgré ses ruses qui savent bien contrefaire l'esprit de lumière ; il dit très clairement les paroles, ce me semble, on ne peut douter de les avoir entendues, tout comme lorsque c'est l'esprit de vérité qui intervient ; mais il ne peut contrefaire les effets que j'ai cités, ni laisser l'âme dans une telle paix, dans une telle lumière : il sème l'inquiétude et l'agitation. Il ne peut guère nuire et ne fait même aucun mal si l'âme est humble et si, comme je l'ai dit, elle ne fait pas un geste pour rien exécuter, quoi qu'elle ait entendu.

Si elle reçoit des faveurs et des régals du Seigneur, qu'elle observe attentivement si, de ce fait, elle se sent meilleure ; si elle n'est pas d'autant plus confuse que la parole est plus flatteuse, il lui faut croire qu'il ne s'agit pas de l'esprit de Dieu. Lorsque c'est Lui, il est très certain que plus la faveur est grande, plus l'âme se méprise, plus elle se rappelle ses péchés, plus elle oublie ses progrès, plus elle applique sa volonté et sa mémoire à ne vouloir que l'honneur de Dieu, sans songer à son profit personnel, plus elle redoute de se détourner moindrement de Sa volonté, et plus elle est sûre de n'avoir jamais mérité ces faveurs, mais l'enfer. Si toutes les choses et les grâces qu'elle reçoit dans l'oraison produisent ces effets, que l'âme ne s'effraie point, qu'elle ait confiance en la miséricorde du Seigneur, il est fidèle, et il ne permettra pas au démon de la tromper, bien qu'il soit toujours séant de garder des craintes. »


« Je vous ai d'ailleurs dit que le démon, parfois, nous inspire de grands désirs qui nous empêchent de mettre en œuvre ce qui est à portée de notre main pour servir Notre-Seigneur dans les choses possibles, et que nous nous contentions d'avoir désiré faire l'impossible. Sans parler de l'aide que vous apportez avec l'oraison, ne cherchez pas à être utiles au monde entier, mais a celles qui vivent en votre compagnie ; votre action, ainsi, sera plus efficace, et c'est à leur égard que vous avez le plus d'obligations. Pensez-vous n'avoir guère à gagner si, du fait de votre grande humilité ainsi que de votre mortification, serviables envers toutes vos sœurs, débordantes d'une charité jointe à un amour du Seigneur tel que ce feu les embrase toutes, vous les tenez constamment en éveil par tout cela et vos autres vertus ? Ainsi, vous servirez le Seigneur non seulement abondamment, mais d'une manière qui lui sera très agréable, c'est dans vos moyens, et ce que vous accomplirez ainsi montrera à Sa Majesté que vous pourriez faire beaucoup plus ; il vous récompensera donc autant que si vous lui gagniez beaucoup d'âmes. »



Extrait du Manuscrit autobiographique de Sainte Thérèse d'Avila



« Je tombai alors dans le plus terrible piège que le démon pouvait me tendre : me voyant si infidèle, je commençai, sous prétexte d'humilité, à craindre de faire oraison. Il me semble qu'étant une des plus imparfaites, il valait mieux suivre le plus grand nombre et me contenter des prières vocales auxquelles j'étais obligée ; digne de partager la société des démons, je ne devais plus prétendre à cet entretien céleste et à un commerce si intime avec Dieu. Enfin il me venait en pensée que je trompais tout le monde. (...) il me persuada qu'étant aussi imparfaite que je l'étais, je ne pouvais, sans manquer d'humilité, me présenter à l'oraison. Je l'abandonnai alors pendant un an et demi, au moins pendant un an, car pour les six mois de plus, je ne m'en souviens pas bien. Par là, de moi-même, je m'étais mise en enfer, sans qu'il fût besoin du démon pour m'y entraîner. Ô Ciel ! quel effrayant aveuglement ! Et que l'ennemi du salut va droit à ses fins en portant ses efforts de ce côté ! Son intérêt y est engagé, car il sait bien, le traître, qu'une âme qui persévère dans l'oraison est perdue pour lui, et que toutes les chutes où il l'entraîne, loin de lui nuire, servent par la bonté de Dieu à lui faire prendre ensuite un plus vigoureux élan à son service. »

« Un premier mouvement d'amour-propre venait-il à s'élever dans mon cœur, j'en éprouvais une peine indicible ; et le démon, vaincu chaque fois, me laissait avec le mérite d'une nouvelle victoire. Aussi n'a-t-il jamais osé me tenter que très faiblement de ce côté. Peut-être, si Dieu lui eût permis de me livrer d'aussi rudes assauts sur ce point que sur d'autres, serais-je également tombée ; mais, jusqu'à ce jour, ce Dieu de bonté m'a préservée d'une semblable chute. Qu'il en soit éternellement béni ! Je dois même le dire : me voir tenir en telle estime était pour moi, qui connaissais le secret de mon âme, un bien pesant fardeau. »

« Je ne comprends pas les craintes de ceux qui redoutent de commencer à faire l'oraison mentale. Je ne sais vraiment de quoi ils ont peur. Mais le démon sait bien ce qu'il fait : il nous cause un mal réel quand, par ces vaines terreurs, il nous empêche de penser à Dieu, à nos devoirs, à nos péchés, à l'enfer, au paradis, aux travaux et aux douleurs que Notre-Seigneur endura pour nous. Telle fut, au milieu des dangers toute mon oraison ; telles étaient les vérités que je m’appliquais à approfondir, lorsque je le pouvais. »

« Mais il faut avoir une idée juste de cette humilité. Car le démon, je n'en doute pas, nuit beaucoup aux personnes d'oraison et les empêche d'avancer très loin, en leur donnant une notion fausse de cette vertu. Il leur fait croire qu'il y a de l'orgueil à former de grands désirs, à vouloir imiter les saints, à souhaiter d'être martyrs. Bientôt, il leur dit ou leur fait entendre que les actions des saints doivent être admirées, mais non imitées par des pécheurs comme nous. Je ne conteste pas cela, je dis seulement qu'il est besoin de discerner ce que nous pouvons imiter et ce que nous ne pouvons qu'admirer. Ainsi, il ne conviendrait pas à une personne faible et malade de s'imposer des jeûnes fréquents, des pénitences austères, de se retirer dans un désert où elle ne pourrait dormir ni trouver des aliments, sans parler d'autres privations de ce genre. Mais nous devons penser que, par de généreux efforts et avec le secours de Dieu, nous pouvons arriver à un grand mépris du monde, au mépris de l'honneur, et au détachement des biens temporels. »

« Infirme comme je le suis, je me vis toujours enchaînée, incapable du moindre bien, jusqu'au moment où je pris la détermination de ne tenir aucun compte ni du corps ni de la santé. À la vérité, ce que je fais aujourd'hui se réduit encore à bien peu de chose. Mais Dieu m'éclaira sur cet artifice du démon. M'objectait-il la perte de ma santé, je disais. Il importe peu que je meure. Me parlait-il de la perte de mon repos, je lui répondais : Je n'ai plus besoin de repos, mais de croix ; et ainsi du reste. Je vis clairement que, malgré des infirmités réelles, je cédais, en bien des circonstances, à la tentation de cet esprit de ténèbres ou à ma propre lâcheté. Par le fait, depuis que je me traite avec moins de soins et de délicatesse, je me porte beaucoup mieux. »

« Je me trouvais un jour dans un oratoire, lorsqu'il m’apparut, à mon côté gauche, sous une forme affreuse. Pendant qu'il me parlait, je remarquai particulièrement sa bouche, elle était horrible. De son corps sortait une grande flamme, claire, et sans mélange d'ombre. Il me dit, d'une voix effrayante, que je m'étais échappée de ses mains, mais qu'il saurait bien me ressaisir. Ma crainte fut grande : je fis comme je pus le signe de la croix, et il disparut ; mais il revint aussitôt. La même chose eut lieu par deux fois. Je ne savais que devenir : enfin je pris de l'eau bénite qui se trouvait là, j'en jetai où il était, et il ne revint plus. »

« Je l'ai éprouvé bien des fois, rien n'égale le pouvoir de l'eau bénite pour chasser les démons et les empêcher de revenir ; ils fuient aussi à l'aspect de la croix, mais ils reviennent. La vertu de cette eau doit donc être bien grande ! Pour moi, je goûte une consolation toute particulière et fort sensible lorsque j'en prends ; d'ordinaire, elle me fait sentir comme un renouvellement de mon être que je ne saurais décrire, et un plaisir intérieur qui fortifie toute mon âme. Ceci n'est pas une illusion, je l'ai éprouvé non point une fois, mais un très grand nombre de fois, et j'y ai fait une attention fort sérieuse. Je compare volontiers une impression si agréable à ce rafraîchissement que ressent dans toute sa personne celui qui, excédé de chaleur et de soif, boit un verre d'eau froide. Je considère à ce sujet quel caractère de grandeur l'Église imprime à tout ce qu'elle établit ; j'éprouve une joie bien vive en voyant la force que ses paroles communiquent à l'eau, et l'étonnante différence qui existe entre celle qui est bénite et celle ni ne l'est pas. »

« Comme mon tourment ne cessait point, je dis à mes sœurs que si elles ne devaient pas en rire, je demanderais de l'eau bénite. Elles m'en apportèrent et en jetèrent sur moi, mais cela ne fit aucun effet ; j’en jetai moi-même du côté où était l'esprit de ténèbres, et à l'instant il s'en alla. Tout mon mal me quitta, de même que si on me l'eût enlevé avec la main ; je restai néanmoins toute brisée, comme si j'avais été rouée de coups de bâton. Une leçon bien utile venait de m'être donnée: je pouvais me former une idée de l'empire exercé par le démon sur ceux qui sont à lui, puisqu'il peut, quand Dieu le lui permet, torturer à ce point une âme et un corps qui ne lui appartiennent pas ; cela me donna un nouveau désir de me délivrer d'une si détestable compagnie. Il y a peu de temps, la même chose m'arriva ; mais le tourment ne fut pas si long. J'étais seule, je pris de l'eau bénite. À l'instant, deux religieuses qui venaient de me quitter rentrèrent, et sentirent une odeur très mauvaise, comme de soufre. Elles étaient toutes deux très dignes de foi et n'auraient voulu pour rien au monde dire un mensonge. Pour moi, je ne sentis point cette odeur ; mais elle dura assez longtemps pour qu'on eût tout le loisir de s'en apercevoir. »

« Une fois, en allant communier, je vis des yeux de l'âme, plus clairement que je n'aurais fait des yeux du corps, deux démons d'une figure horrible qui serraient avec leurs cornes la gorge du pauvre prêtre, et je vis en même temps, dans l'hostie qu'il était prêt à me donner, Notre Seigneur Jésus-Christ avec cette majesté dont je viens de parler : ce qui me fit connaître que mon Dieu était dans des mains criminelles, et que cette âme était en état de péché mortel. Quel spectacle, ô mon Sauveur, de voir votre divine beauté au milieu de ces abominables figures, et ces démons saisis d'un tel effroi et d'une telle stupeur devant vous, qu'ils auraient soudain pris la fuite si vous le leur eussiez permis ! Dans le trouble extrême qui s'empara de moi, je ne sais comment j'eus la force de communier. J'étais également agitée d'une crainte très vive : il me semblait que si cette vision venait de Dieu, il n'aurait pas permis que je visse le mauvais état de cette âme. Mais Notre Seigneur me dit de prier pour elle ; il ajouta qu'il avait permis cette vision pour me faire comprendre la force des paroles de la consécration, et comment, quelque mauvais que soit le prêtre qui les profère, il ne laisse pas d'être présent sur l'autel. C'était aussi afin que je visse l'excès de sa bonté, qui le porte à se mettre entre les mains même d'un ennemi, et cela pour mon bien et pour le bien de tous. » (Avant le concile Vatican II)



Ne prie pas pour avoir un fardeau plus léger, mais prie pour avoir un dos plus robuste. 
(Sainte Thérèse d'Avila)






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Lire  "Abrégé des Méditations"
du Père Louis Du Pont,
"L'âme de tout apostolat" de Dom Chautard, "La perfection chrétienne" du R.P. Alphonse Rodriguez, "L'Imitation de Jésus-Christ" de Thomas A. Kempis, "L'eau bénite" de Mgr Gaume et "Le combat spirituel" de Lorenzo Scupoli.






dimanche 8 mars 2015

Les écrivains et le Diable

Quelle lourde responsabilité que d'écrire des livres qui vont être lus par des centaines de personnes, voire des milliers, des millions pour les plus vendeurs. Oui, une lourde responsabilité ; une responsabilité morale, car, pendant la lecture, l'âme du lecteur est tel un agneau assoiffé, et il serait dommageable que cette source distille du poison à plus ou moins forte dose ! 

 

Les écrivains et le Diable Parmi les écrivains, certains sont inspirés par une force surnaturelle qui leur permet d'écrire sans relâche. Mais une fois le manuscrit terminé, se posent-ils la question ?

- Est-ce que l'âme de mes lecteurs sera en paix en lisant ce livre, la paix du cœur, qui apporte l'amour ?
- Ou est-ce que j'écris pour choquer, bouleverser la normalité et faire changer le regard de la société en sacralisant le vice, l'argent, la corruption et modifier la morale ? 

Dans ce dernier cas, l'écrivain qui jubile d'empoisonner l'âme de ses fidèles lecteurs est bien sous l'emprise du Diable.

Des écrivains célèbres d'ailleurs se disent fièrement inspirés par lui. Ils écrivent comme ils respirent, sous sa dictée.


Et comme il est aussi tentant à tous ces écrivains de parler d'ésotérisme ! N'est-ce pas ?

L'ésotérisme, c'est le soufre du Diable, c'est le Démon qui vient souffler sa mort, en se faisant passer pour un esprit guide, en apprenant à l'homme des notions qui l'éloigneront de Dieu ; un souffleur de mort qui crée de faux prophètes pour asseoir son règne dans le cœur des hommes.
Le Diable est le Tentateur et le père du mensonge. Faut-il encore préciser que le Diable aime qu'on parle de lui ? Non pas qu'on le dénonce (ce qui lui fait horreur), mais qu'on l'adore comme l'on adore Dieu. Plus vous susciterez de l'intérêt pour les pratiques occultes plus vous glisserez dans ses entrailles mortelles. Ces pratiques, il a tout fait pour les intégrer dans ce monde comme une presque science, comme la vérité, comme Sa vérité, mais aussi ô combien pour faire tomber les âmes dans ses filets tranchants, et avec tragiquement beaucoup de succès. Puisque nous le voyons chaque jour, l'ésotérisme prend de l'ampleur.

Quand les sociétés détournent les hommes de la foi, ils s'empalent dans les crochets de Satan. Combien d'artistes en tous genres, d'auteurs, croient être inspirés par le Ciel alors qu'ils créent sous la main de l'Enfer. Le joyau brille, il est attirant, il se multiplie, il n'est pourtant que charbon. Ils créent comme un avion plane en pilote automatique : « C'est comme une force qui me guide ! »

Si le Ciel vous guidait chers artistes et auteurs, vous vivriez dans l'humilité, le détachement du monde et donc de ses mondanités, et n'emploierez vos talents qu'à répandre la parole du Christ et à l'appliquer. Car toute gloire humaine est vaine et tous vos talents doivent être remis à Dieu et à sa volonté, tout comme votre vie. Vos talents étaient peut-être de Dieu, mais si le Diable s'en mêle et que vous les lui cédiez, vous en faites son œuvre. Il vous appâtera en développant vos lignes pour les peintres, votre écriture pour les écrivains, etc. Il signera à sa manière son œuvre. Le Diable donne pour reprendre au centuple.

« Quand j'écris, mes personnages prennent le dessus, c'est comme si je ne tenais plus la plume. » C'est normal, c'est juste le Diable qui a pris le relai, et cela s'appelle de l'écriture automatique. Beaucoup diront en lisant ces lignes que nous exagérons. C'est qu'ils n'ont pas vu le Diable à l'œuvre... Nous leur souhaitons de le voir, de se mettre eux aussi à l'affronter courageusement, et de témoigner pour qu'il puisse être contré (lire : La possession démoniaque est une grâce !).

« Une grande partie des œuvres humaines naissent d’un travail d’équipe », l’équipe en question comprenant une partie visible qui exécute (l’homme) et une partie invisible qui souffle (Dieu ou Satan). « Nous sommes menés par des courants invisibles », confirme Alphonse de Parvillez (La plume au service de Dieu). Mais l’action de l’invisible souffleur est si discrète et si imperceptible, que la partie humaine ne sent presque jamais l’influence qu’elle subit. Voilà pourquoi le consentement humain à l’action de l’esprit est plus souvent tacite que conscient. La Voix de Dieu, très basse, s’entend dans le silence et agit par la Grâce. Quant à « l’influence infernale, nous dit Jean Vaquié, elle se mêle à la pensée humaine où elle apparaît comme l’un des deux éléments constitutifs d’une véritable synergie humano-diabolique. (Abrégé de démonologie) » (Harry Potter et l'Ordre des Ténèbres).

Demandez à Jésus-Christ de vous montrer La vérité de Dieu. Il vous répondra si votre démarche est sincère. Le Seigneur vous attend.
 

Revenons à nos artistes ! Le Diable est fier de votre travail qui lui permettra d'entrer chez n'importe qui et d'insinuer son venin dans l'esprit des gens qui contempleront vos toiles, qui vous écouteront, - pour les auteurs - qui vous liront, qui auront des sueurs froides en vous lisant, qui prendront plaisir dans vos descriptions cocasses, qui douteront de la vie grâce aux propos avancés par l'écrivain... Vous avez peint le désespoir, ils désespèreront avec vous et tomberont progressivement dans la fosse. Une petite faiblesse pour l'homme, un grand pas pour l'Enfer. Et comme le Diable aime appâter avec ses légendes mystérieuses, ses histoires de fantômes, ces romans policiers bien morbides, bien choquants, où le tueur est mis sur un piédestal !

Il y a aussi le récurrent personnage de l'athée qui exposera fièrement ses convictions à différents points de l'histoire pour convaincre le lecteur du bien-fondé de son athéisme, répétant bêtement ce qu'on lit chaque jour dans les journaux pour contrer l’Église. Comme ces poètes ignorants qui tapent sur la religion et qui habillent leurs vers d'amalgames et de clichés, réduisant la poésie à une tapisserie d'imbécilités et de révoltes sans fondements. Écrire de la poésie n'interdit pas de réfléchir et d'être juste... Les auteurs font ainsi beaucoup de mal. Pour votre gouverne, la religion catholique ne s'arrête pas à l'inquisition* (et là aussi ce que l'on en sait est basé sur un mensonge bien entretenu par les ennemis de l’Église). Comme l'écrivait (et le pratiquait) Voltaire : "Mentez, mentez, il en restera toujours quelque-chose."

La Révolution française a fait plus de morts en un seul mois, au nom de l'athéisme,
que l'inquisition, au nom de Dieu, pendant tout le Moyen-Âge et dans toute l'Europe
(Pierre Chaunu, Historien français, spécialiste de l'histoire sociale et religieuse
de la France de l'Ancien Régime).

Pour comprendre Jésus-Christ, il faut le chercher et le prier afin qu'il nous montre la Vérité et qu'il écarte de nous les illusions qu'aime mettre devant nos yeux le Démon. Si l'on aborde Dieu comme une invention des hommes, l'on fait le jeu du Diable.

Par ailleurs, l'écrivain pactisé exploite souvent la possession démoniaque en la faisant passer pour un mal psychologique ou une métaphore, mais toujours en semant habilement dans son récit des clins d’œil aux ténèbres.

Ne croyez pas que le cinéma en réchappe. Il est plus dangereux puisqu'il atteindra un public élargi. Qui de nos jours n'a pas remplacé la lecture saine par un bon écran plat bien corrompu par le Démon ?
Nos chers réalisateurs aiment faire gagner le Malin à la fin du film. « Tu connaîtras le succès, tu vendras à profusion si tu cries ma gloire et que tu m'obtiens des disciples ! »
Contrat est passé !
Certains vont reproduire fidèlement à l'écran des rituels sataniques qui auront pour effet d'empoisonner les spectateurs en créant un lien de l'âme avec les forces démoniaques invoquées, débouchant comme cela s'est déjà vu dans les salles de cinéma lors de la projection de films d'horreur mettant en scène des forces maléfiques à des violences entre spectateurs, des pulsions destructrices (les gens en viennent même à arracher les sièges et à uriner dans les salles de projection). Ceci est l'aspect visible de l'iceberg, mais dans la partie invisible on y trouvera : un traumatisme de l'âme, une ouverture à Satan et une possible possession par des esprits impurs, du moins, celle-ci est en marche... Sans le savoir, les spectateurs ont donné matière au Diable pour qu'il s'empare d'eux.
Prudence donc avec tous ces films d'horreur exploitant le satanisme, mais aussi le rituel d'exorcisme et la possession démoniaque. L'histoire est généralement toujours la même : les protagonistes feront appel à des médiums ou sorciers (et donc au Diable) pour être délivrés (et donc ne le seront jamais), et lorsqu'ils font appel à l’Église, les scénaristes mettront l'accent sur la puissance du Démon et non sur celle de Dieu. Dieu est plus fort que le Diable, et c'est cela que l'on doit retenir ! Le Christ a vaincu le Diable et la mort, et celui qui se tourne avec foi vers Jésus pour combattre le mal est vainqueur avec Lui.
Le cinéma est également un canal pour faire croire à un autre ciel, un au-delà digne des suggestions du diable.
Le cinéma est aussi un moyen de contrôle mental. Il est utilisé par ceux qui dirigent le monde pour amener les mentalités à changer, à croire en une certaine vision de l'avenir, à accepter un monde futur concocté par les ennemis de Dieu. Une série télévisée par exemple sur la robotique et l'intelligence artificielle sera diffusée juste avant une série d'informations dans les médias et la presse sur les robots au service de l'homme, ou remplaçant l'homme, puis surpassant l'homme, etc.
Les séries télévisées remettent au goût du jour et tente de réhabiliter la sorcellerie en faisant subtilement passer les adeptes de pratiques occultes pour les victimes de l'Histoire. Mais on ne le dira pas ouvertement. Non, on se cachera bien derrière la métaphore. Et pendant ce temps-là, on aura inspiré à la jeunesse, le désir pervers de puissance et de domination par la magie. Mais pour se dédouaner, on présentera quelque fois la croix comme symbole de rédemption, capable de repousser le mal, tout en continuant à faire employer des moyens sataniques par les personnages de la série, pour lutter contre lui.

Pour les livres, l'auteur glorifiera son maître en mettant un point d'honneur à baser tout son travail sur le chiffre de la bête. Nombre de pages (par exemple) ? 666. Tiens donc ! Combien de numéros à paraître en tout (pour un magazine) ? Idem. Ça alors ! Une fausse surprise pour nous. Le Diable signe toujours.


Erreur de frappe malicieuse : Un missel romain français, publié en 1959, ayant reçu l'imprimatur le 9 mai 1957, comporte, page 82, une seule erreur de frappe dans la prière de Léon XIII à Saint-Michel. Il est écrit non pas « Prince de la milice céleste », mais « Prince de la malice céleste ». Ce tout petit détail typographique, un « i » devenu un « a » change malicieusement le sens... En français le « i » est la deuxième lettre de « Dieu » et de « milice », le « a » est la deuxième lettre de « Satan », de « Malin » et de « malice ». Le « i » de Dieu a été remplacé ici par le « a » de Satan qui n'a pu s'empêcher de signer son coup de griffe. Saint Michel nous permet, dans la vigilance, de voir ce type d'erreur. (« Saint Michel, conduis-nous au Christ ! » de Jean-Raphaël Eglin)


« J'ai jeté tous mes ouvrages en stock et ai cessé d'éditer mon livre quand j'ai découvert que j'étais possédé et que celui-ci n'avait pas été écrit par moi ! Heureusement, je n'avais pas eu le temps d'en vendre énormément, mais le mal avait été fait. C'était déjà trop pour moi ! »


Alors, j’ai vu monter de la mer une Bête ayant dix cornes et sept têtes, avec un diadème sur chacune des dix cornes et, sur les têtes, des noms blasphématoires. Et la Bête que j’ai vue ressemblait à une panthère ; ses pattes étaient comme celles d’un ours, et sa gueule, comme celle d’un lion. Le Dragon lui donna sa puissance et son trône, et un grand pouvoir. L’une de ses têtes était comme blessée à mort, mais sa plaie mortelle fut guérie.

Émerveillée, la terre entière suivit la Bête, et l’on se prosterna devant le Dragon parce qu’il avait donné le pouvoir à la Bête. Et, devant elle, on se prosterna aussi, en disant : « Qui est comparable à la Bête, et qui peut lui faire la guerre ? »

Il lui fut donné une bouche qui disait des énormités, des blasphèmes, et il lui fut donné pouvoir d’agir pendant quarante-deux mois. Elle ouvrit la bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer contre son nom et sa demeure, contre ceux qui demeurent au ciel. Il lui fut donné de faire la guerre aux saints et de les vaincre, il lui fut donné pouvoir sur toute tribu, peuple, langue et nation. Ils se prosterneront devant elle, tous ceux qui habitent sur la terre, et dont le nom n’est pas inscrit dans le livre de vie de l’Agneau immolé, depuis la fondation du monde.

Si quelqu’un a des oreilles, qu’il entende. Si quelqu’un doit aller en captivité, il ira en captivité ; si quelqu’un doit être tué par l’épée, il sera tué par l’épée.

C’est ici qu’on reconnaît la persévérance et la foi des saints.

Puis, j’ai vu monter de la terre une autre Bête ; elle avait deux cornes comme un agneau, et elle parlait comme un dragon. Elle exerce tout le pouvoir de la première Bête en sa présence, amenant la terre et tous ceux qui l’habitent à se prosterner devant la première Bête, dont la plaie mortelle a été guérie. Elle produit de grands signes, jusqu’à faire descendre le feu du ciel sur la terre aux yeux des hommes : elle égare les habitants de la terre par les signes qu’il lui a été donné de produire en présence de la Bête ; elle dit aux habitants de la terre de dresser une image en l’honneur de la première Bête qui porte une plaie faite par l’épée mais qui a repris vie. Il lui a été donné d’animer l’image de la Bête, au point que cette image se mette à parler, et fasse tuer tous ceux qui ne se prosternent pas devant elle. À tous, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, elle fait mettre une marque sur la main droite ou sur le front, afin que personne ne puisse acheter ou vendre, s’il ne porte cette marque-là : le nom de la Bête ou le chiffre de son nom.

C’est ici qu’on reconnaît la sagesse. Celui qui a l’intelligence, qu’il se mette à calculer le chiffre de la Bête, car c’est un chiffre d’homme, et ce chiffre est six cent soixante-six.


(Livre de l'Apocalypse 13)



Nous nous dirigeons vers une ère barbare où les mythes les plus fous deviendront populaires pour des centaines de milliers d'hommes. (John Lucaks, historien - At the End of an Age)

Les auteurs de la fantaisie, créateurs d'un monde opposé à celui créé par Dieu, sont aussi bien coupables. Il en est parmi eux qui, se disant catholiques, ont pourtant banni Jésus-Christ de leurs écrits, témoignant davantage une fascination pour Lucifer dans le récit qu'ils font d'une autre Histoire du monde. 

En tenant compte de cette influence du démon sur l'homme, vous comprendrez pourquoi il arrive que plusieurs personnes vivant dans des lieux bien distincts, écrivains en herbe, en viennent à avoir la même inspiration à peu près au même moment, et décident d'écrire un livre exactement sur le même thème, avec des détails similaires (parfois d'une manière saisissante), autour des mêmes idées. Coïncidence ? Pas vraiment. C'est que le démon s'applique à faire passer son venin dans les esprits, et qu'il veut que tous travaillent à la perte des âmes et à le glorifier.




Pratique :
Faites régulièrement un tri dans votre bibliothèque et débarrassez-vous des livres qui insinueront dans votre esprit le subjectivisme, les idées du Nouvel-Âge, l'esprit du monde... Remplacez-les par des livres de saints, des livres qui vous rapprocheront de la Parole de Dieu, des livres qui vous éloigneront de l'emprise de l'Ennemi. Faites de même avec les films et les disques que vous possédez.


Attention aux auteurs et philosophes qui modifient votre manière de penser en vous éloignant de Dieu (de façon à ce que vous ne reveniez plus à Lui) ou qui diffusent des erreurs théologiques ou des idées contraires à la foi : Sartre, Kant, Nietzsche, Freud, Simone de Beauvoir, Jung, Voltaire, Diderot, Descartes, Maria Valtorta (dont le livre a été mis à l'Index), etc. Voir les livres mis à l'index.






Lire "Harry Potter et l'Ordre des Ténèbres" de Mona Mikaël (Extrait), "1984" de George Orwell, "Le sens mystique de l'Apocalypse" de Dom Jean de Monléon, et "La conjuration antichrétienne" de Mgr Delassus.



Consultez également
ce site qui relate les mythes historiques.


Écoutez La gnose, tumeur au sein de l’Église, Évolution : science ou croyance ?, et L'Arche de Noé et le Déluge : les preuves historiques et scientifiques.



Reportez-vous à Discours aux jeunes époux, de Sa Sainteté le Pape Pie XII, sur les mauvaises lectures, le 7 août 1940Passer de l'attrait du laid à l'attrait du beau, Un signe des temps : Le siècle de Saint Vincent Ferrier et Notre-Dame de Lourdes, La terre se couvrit de ronces et d'épines, Médiums et faux exorcistes : disciples de Satan, Le roi de la Cité du Mal, Les princes de la Cité du Mal, La communication de Satan avec l'homme, Discernement des esprits, Par quelles armes battre le Tentateur ?, Histoire religieuse des deux cités, L'existence du surnaturel et du surhumain, Satan est présent dans votre vie !, Le chiffre de la Bête, Les apparences que peuvent prendre les démons, Méditation transcendantale, hypnose... et forces démoniaques, Le deuil et les tentatives du Démon, Extrait du Message de Notre-Dame de la Salette, Lettre encyclique de Pie XII sur le cinéma, la radio et la télévision, Comment Satan a égaré l’humanité dans ses voies, après lui avoir fait perdre la connaissance du vrai Dieu : magie naturelle, magie noire, idolâtrie, divination, mystères et sociétés secrètes, Mirari vos du Pape Grégoire XVI et Prière pour la conversion des francs-maçons et Lettre encyclique du Pape Léon XIII.













samedi 28 février 2015

Symptômes de possession ou infestation démoniaques


Les personnes vexées, infestées ou possédées par le Démon le sont :


Saint François de Borgia procédant à un exorcisme
- parce qu'elles vivent dans le péché,
- parce qu'un traumatisme (ou un deuil) a ouvert une brèche,
- parce qu'elles ont pactisé,
- parce qu'elles sont victimes (ou adeptes) de sorcellerie, de maléfices ; pratique plus actuelle que jamais puisque permise et même incitée par notre société (Reportez-vous à Les pièges du Diable) : superstition des horoscopes, films et livres mettant en scène de sympathiques sorciers ou vampires et faisant passer le mal pour le bien, valorisant même le Diable ; films d'horreur ; mangas (Voir cet exemple) et films d'animation inspirés du satanisme (on se garde bien de vous le dire), du shintoisme, etc. ; monstres ou démons gentils que l'on peut aussi retrouver dans les dessins animés que regardent tous les jours nos enfants (prudence, les dessins-animés renferment bien souvent des messages subliminaux pour manipuler l'esprit de vos enfants : satanisme, sexe, symboles illuminati, symboles d'initiation satanique en arrière-plan ou sur des objets, rituels d'initiation, chiffre de la Bête, personnages faisant à tout-va le signe du diable, symbolisme du contrôle mental, etc. Voir les films Disney (pour le reste, tapez dessins-animés et messages subliminaux sur le web et vous pourrez constater les faits), par exemple, la parade des éléphants roses dans le film d'animation Dumbo (représentation du corps mystique de l'Antéchrist, symboles illuminati, représentation de Satan, endoctrinement, les fils de Satan orchestrant la corruption des mœurs, l'humanité déformée par le péché - observez les détails -, etc.), Brain zapped, le pacte satanique de La petite sirène, Fantasia, etc. Voir cette vidéo, et celle-ci) ; BD, Comic books inspirés du satanisme et du contrôle mental (Voir cette vidéo, lire cet ouvrage) : Nous avons reçu le témoignage d'une personne qui a été somnambule à la suite du visionnage d'un film dont certaines scènes s'inspirent d'expériences sur le contrôle mental (un point à approfondir qui peut ne pas être isolé) ; Pub et défilés de mode sataniques (ex. : Défilé luciférien) ; littérature subversive (Consultez cet article et reportez-vous à notre billet) ; Décrédibilisation du rituel d'exorcisme par les médias et la télévision en faisant du spectaculaire et en faisant croire que ceux qui sont persécutés par le Diable doivent s'adresser à des médiums (les médiums font appel aux démons pour expulser des démons et vous font ainsi croire à une délivrance. Seuls les prêtres-exorcistes de l’Église et une conversion profonde à la foi catholique permettent une délivrance totale > Lire Phénomènes possibles en cas de possession démoniaque et signes de délivrance) ; jeux vidéo dans lesquels le joueur est immergé dans un univers satanique ; jeux de rôle ; utilisation pour signifier la paix (éphémère) du sigle Peace and love dit la croix de Néron qui est un symbole satanique (symbole maçonnique) ; Rock, Hard-Rock, Black-Metal - sans parler des messages subliminaux d'invocations sataniques - (Rf. "Le Rock’n’roll, viol de la conscience par les messages subliminaux" du Père Regimbal), musique électro composée à partir de mantras, chanteurs ou autres groupes de musique faisant partie de sectes qui incitent par leurs textes à se livrer à Satan (ceux-ci ont fait un pacte pour réussir et chantent à la gloire du Diable), souvent par la répétition d'une parole d'invocation passant inaperçue (ils maudissent alors leur public) Lire cet article qui en parlera mieux que nous et voir cette vidéo ; banalisation d'un geste satanique qui consiste à symboliser les cornes du Diable (geste de salut maçonnique) souvent reproduit lors de concerts rock (par ailleurs, concernant les gestes sataniques, certains francs-maçons qui se disent catholiques font le signe de croix à l'envers, c'est-à-dire qu'ils terminent de bas en haut, blasphémant en se signant d'une croix renversée) ; Tatouages (un simple tatouage peut invoquer Satan) ; Télévision et médias en constante dégradation morale ; ésotérisme en tous genres et développement dans notre société de thérapies occultes et de pratiques telles que le Reiki, le chamanisme, le zen, ayant pour origine la magie ou pour source l'invocation d'esprits démoniaques que l'on ferait passer pour bons ; la mode du spiritisme et la manipulation par le jeu (lire ici l'extrait de Harry Potter et l'Ordre des Ténèbres ouvrage dans lequel l'auteur aborde ce grave problème) pour faire de nos enfants de dociles satanistes (de grandes enseignes du jouet vendent même des tables ouija pour les gamins - précisons qu'il s'agit d'une planche d'invocation démoniaque -, les témoignages sont effrayants ; également l'on peut à présent trouver à la vente, en grande-surface, des poupées vaudou), reportez-vous à La possession démoniaque chez les enfants est-elle possible ? ; Des enseignes culturelles, des bibliothèques ou des grandes surfaces dont le rayon Religion/Catholicisme est seulement représenté par des gourous et des individus reconnus (chez les catholiques) pour être de dangereux imposteurs distillant des notions ésotériques ; Halloween (qui représente la plus grande fête pour les satanistes) ; Festivals sataniques ; l'appartenance à une secte, à la Franc-Maçonnerie : rituels occultes réguliers et lors de l'intégration des nouveaux membres, rituel pour les lier à Lucifer, et pour les hauts degrés, rituels sataniques et sacrifices ; invocations de forces démoniaques à prendre possession de la personne, prêche contre l’Église, satanisme dissimulé sous un pseudo humanisme... (Celui qui veut réussir n'a pas d'autres choix que d'intégrer la Franc-maçonnerie - qui dirige notre société et fait nos lois... - car les Frères le porteront dans toutes ses entreprises au prix de son âme) : lire La conjuration antichrétienne de Mgr Delassus, reportez-vous à In Eminenti du Pape Clément XII, Décryptage d'une peinture maçonnique, Franc-maçonnerie et schizophrénie ; Les magiciens qui ont fait un pacte et trompent par des prodiges démoniaques, etc. Bref, une société qui fabrique des possédés. En Floride, le satanisme est aujourd'hui enseigné aux écoliers au nom de la liberté de choix et de la variété de religions (on donne ainsi les mêmes droits au vrai et au faux, au bien et au mal). Jusqu'où ce monde ira-t-il au nom de la (fausse) liberté ? Nous sommes entrés dans le règne social du démon.
- parce que par un mystère, Dieu l'a permis. Peut-être pour que celles-ci se convertissent entièrement ou qu'elles grandissent dans l'épreuve. Tout ce que nous savons, c'est que Dieu sait tirer le bien du mal. Même les saints sont persécutés. Ils sont les serviteurs de Dieu et donc, quoi de plus normal pour le Diable que d'essayer de les faire chuter. Dieu veut aussi que les saints participent à sa gloire et témoignent. Cette épreuve permettra aux saints d'être plus proches de lui. Ils remettront leurs souffrances à Dieu pour la conversion des pécheurs. Ils seront choisis comme victimes (parfois volontaires) en réparation des péchés des hommes, participant ainsi à la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ.


Le démon veut entraîner tous les hommes à leur ruine, mais il ne les attaque pas de la même manière. Pour vous dévoiler les moyens d'attaque et les artifices qu'il emploie, il faut que je vous mette sous les yeux les divers états où les hommes peuvent se trouver :

- Les uns sont esclaves du péchés et ne songent nullement à sortir de leur esclavage.
- Les autres voudraient bien en sortir, mais ils reculent devant les difficultés de l'entreprise.
- D'autres, croyant marcher dans le chemin de la vertu, ne font que s'en éloigner.
- D'autres enfin, après avoir atteint un haut degré de perfection, font une chute plus dangereuse que jamais. ("Le combat spirituel" de Lorenzo Scupoli)

(Reportez-vous à Lorenzo Scupoli et le combat spirituel)




Voici les différents symptômes que peuvent avoir à subir les personnes possédées ou infestées par des esprits impurs :

- Voix dans la tête, maux de tête persistant, sensation de pression ou de chaleur dans le crâne,
- Sensation de brûlure, d’électricité à la surface de la peau et de palpation,
- Sensation de grande fatigue sans cause,
- Sensations d'angoisses qui peuvent se propager dans tout le corps,
- Apparition de Kystes, de verrues, de boules étranges (là où les démons sont positionnés), de grosseurs dans le cou qui se déplacent, œdèmes...

« Le 22 août, dans la même ville, on nous présente, après le sermon, une jeune fille victime d'un maléfice. Elle dut, pour s'en débarrasser livrer au Démon une lutte acharnée. L'envoûtement consistait dans une paralysie totale de la main. À peine avons-nous versé de l'huile bénite sur le membre malade, qu'un tressaillement se produit. À l'aide du signe de croix, nous tentons d'extirper la douleur de ses doigts, mais celle-ci se déplace rapidement, passant d'un doigt à l'autre, d'une articulation à une autre, sautant de la main au bras où elle forme une boule de la grosseur d'un crapaud. Ainsi, en un quart d'heure, changea-t-elle d'emplacement plus de cinquante fois. Nous avions beau menacer le Démon des foudres du protecteur de la Bretagne, il soumettait la jeune fille à une telle torture que nous n'avions pas trop d'un homme robuste pour la faire tenir en place. La douleur étant enfin redescendue dans la main, nous entourons son poignet d'une bandelette imbibée d'huile et interdisons au Démon de franchir cette barrière. Puis, nous nous plongeons dans une profonde méditation, et, au bout d'une demi-heure, grâce à l'intercession de l'archange de la Bretagne et de saint Corentin, la jeune fille fut délivrée de tout mal. » (Miracles et Sabbats, Père Maunoir)

- Apparition d'hématomes sans raison, de marques...
- Vibrations qui se déplacent dans le corps et au niveau des organes, réflexes des membres inférieurs (jambes qui sautent dans le lit durant la nuit par exemple)...
- Troubles respiratoires, hoquet persistant (boire de l'eau bénite et manger un bout de pain avec dessus de l'huile d'olive exorcisée), respiration caverneuse (surtout quand quelque chose dérange le démon), sinusite chronique, maux de gorge, glaires abondantes... En cas d'asthme, le démon peut accentuer les symptômes. Prudence à ne pas négliger de vous soigner en cas de raclement de gorge ou de toux chroniques. Bien tenir compte de la maladie existante. Auquel cas le démon va s'en donner à cœur joie...
- Troubles hormonaux, pour les femmes disparition des règles pendant plusieurs mois ou, au contraire, apparition des règles plus d'une fois dans le mois.
- Sensation de gonflements au niveau du sternum, de l'estomac, de la gorge, impression que quelque chose bouge, remonte.
Les démons peuvent se positionner partout dans le corps. Les plus forts (ou les plus anciens, ceux qui sont là depuis plus longtemps) s'accrochent généralement à la gorge, à la tête et à l'estomac.
- Visage et corps qui enflent et se déforment, on vous dit souvent que vous avez gonflé d'un seul coup d'une manière inquiétante...
- Visage qui se fige, symptômes faisant penser à un A.V.C...
- Sensation de froid et de chaud, changement brutal de la température du corps, frissons, organes glacés,
- Engourdissements, fourmillements, picotements, démangeaisons, irritations de la peau...
- Le sens du toucher est atteint, vous ressentez une gêne au bout des doigts et ne supportez plus le contact avec quoi que ce soit...
- Douleurs aiguës (parfois extrêmement sensibles au toucher), sensations de déchirement dans le corps, courbatures, dorsalgies, piqûres...
- Symptômes similaires au Syndrome Gilles de la Tourette.
- Pulsions de suicide,
- Troubles de la santé continus ou subis brutalement, maux étranges et incohérents sur lesquels les médecins ne réussissent pas à poser un diagnostic clair (attention, le stress a bon dos...). En cas de présence démoniaque, les traitements médicamenteux ne produiront aucun effet.

Il n'est pas une seule faiblesse, morale ou physique, dont le rusé serpent ne tente de profiter. S'ils ne les provoquent pas toujours, il semble néanmoins que les démons accentuent toutes les maladies. Ils se nourrissent du mal et de la souffrance (comme les mouches des plaies), pour les exacerber, faire pécher ou se révolter le malade, et lui faire perdre ainsi les mérites qui y sont attachés ("Pour se défendre du Malin" de Don Fusco, par Mgr Tournyol du Clos).

(Reportez-vous à Méditation transcendantale, hypnose et forces démoniaques)

- Dépression, angoisses, irritabilité, agressivité, changement brutal de comportement...
- Troubles de la personnalité,
- Échecs à répétition, impossibilité à entreprendre, à subvenir aux besoins du foyer malgré le travail que vous fournissez (toutes les conditions sont réunies pour que vous puissiez obtenir du travail, mais vos tentatives, vos efforts, n'aboutissent jamais), pertes fréquentes d'argent (impossibilité d'économiser), perte de la clientèle, impression que tout et tous s'acharnent contre vous, perturbation de la vie sociale, affective, éloignement des relations amicales... ce sont des effets de la sorcellerie : Les maléfices peuvent s'accumuler, pratiqués en une fois ou régulièrement. Le sorcier peut utiliser des objets, de la nourriture, des personnes, mais il peut également directement envoyer des démons posséder la personne-cible (et déposer le maléfice dans le corps de celle-ci). Les sorciers sont avertis par les démons de la guérison de leur victime afin qu'un nouveau maléfice soit pratiqué. Plusieurs maléfices peuvent être pratiqués au même moment, et dans ce cas, le second maléfice se déclenchera lorsque la victime aura su éliminer le premier. Les sorciers peuvent également utiliser la date de naissance de la victime, afin que le maléfice se réactive à chaque anniversaire (il est assez simple de vérifier cela, en observant les événements ce jour-là : attaques surnaturelles, sensation de piqures violentes dans le corps, manifestation du démon dans le corps de la victime et par sa bouche, paralysie temporaire, perte d'énergie brutale, etc.). C'est surtout par la perfection chrétienne, le jeûne, la mortification et la pénitence que vous régurgiterez les maléfices.

Reportez-vous à Summis desiderantes affectibus, Bulle apostolique du Pape Innocent VIII, contre l'hérésie des sorcières.

Voici les symptômes susceptibles d'indiquer qu'on a avalé un maléfice : difficulté à digérer, sensation d'estomac gonflé, anorexie, douleurs ou pesanteurs, tentatives de vomissements répétées ou même violentes, mais non suivies d'effet sauf un peu de salive. D'autres fois sortent des choses étranges, ce qui est signe de délivrance. Un symptôme particulier, et qui peut sembler curieux consiste en une onde d'angoisse partant du sternum et qui monte jusqu'àla tête en passant par la gorge. ("Pour se défendre du Malin", Mgr Tournyol du Clos)

- Obsessions, apparition de tics (tics et réflexes physiologiques tels que les mouvements d'un oeil de haut en bas, de gauche à droite, etc. sont caractéristiques de la présence d'un démon, sa marque de fabrique en quelque sorte), défauts exacerbés, crises d'hystérie...
- Éructation, bâillement ou rire durant la prière, fatigue durant la messe...
- Aversion du sacré, difficulté à rester dans une église, angoisse ou malaise à l'approche d'un lieu saint, aversion de la Sainte Vierge Marie, Crainte de Saint Michel et des saints qui ont combattu le Démon (pour donner quelques exemples), Syncope au contact de reliques, etc. Les possédés (qui ignorent bien souvent qu'ils le sont) ont tendance à cacher (ils le font de manière inconsciente) les images de Saint Michel en posant soit quelque chose devant, soit en les retournant, etc. Certains vont s'offusquer (de façon extrême) qu'il y ait trop de statues ou de tableaux dans une église que l'on dirait plutôt dépouillée. D'autres vont avouer avoir un blocage et ne pas réussir à prier, ou trouveront toutes les excuses possibles pour ne pas mettre un pied dans une église. Mais surtout, aux mots qui rappellent la foi et la prière, ou quand vous dénoncerez l'existence du diable, une personne possédée aura une réaction disproportionnée et des mouvements du corps de crainte ou de répulsion. C'est que le démon commence à paniquer lorsqu'il sait que la vérité peut sauver une âme qu'il a sous son emprise depuis des années. Dès que vous tenterez d'aiguiller la personne, dès que vous l'inciterez à prier ou à réfléchir sur l'enfer, celle-ci pourra devenir de plus en plus agressive en raison des mouvements du démon en elle.

Attention : Les démons feront tout ce qu'il faut pour que vous refusiez l'existence de Dieu et du Diable. Ils savent par ailleurs fort bien se cacher. Certains possédés vont régulièrement à l'église, font en sorte d'arriver juste après le "Je confesse à Dieu" (pour ne pas avoir à Lui demander pardon), ne se signent pas, ne communient pas, ne restent pas jusqu'à la fin de la messe, ne s'impliquent pas dans leur religion, ne participent pas durant la messe, ne supportent pas le chapelet, et peuvent pourtant avoir beaucoup d'amis prêtres. Les prêtres eux-mêmes peuvent l'être.
Si tous les jours, en prenant ton crucifix, tu peux embrasser le Corps de Celui que tu sers et que tu serres en lui disant : "Mon amour", dis-toi que tu vas bien ! Sinon, vite, cherche l'intrus. ("Au diable la tiédeur" de Michel-Marie Zanotti-Sorkine)

- Troubles du sommeil, apnée du sommeil, somnambulisme, cauchemars éprouvants à répétition : des êtres étranges, monstres ou un animal vous poursuivent pour vous tuer, des personnes connues ou inconnues ou des parents vous font manger de la nourriture ou versent dans votre plat de la poudre noire (signe que les sorciers sont à l’œuvre et que le germe de la sorcellerie vous a peut-être été donné en nourriture), vous rêvez que vous êtes possédé et que le démon parle à travers votre bouche (il s'agit d'une des conséquences de la manifestation du démon durant votre sommeil), etc. Vous vous réveillez épuisé, courbaturé, ballonné, le dos bloqué, etc. Le démon peut également vous empêcher de vous réveiller (lors d'une attaque violente durant votre sommeil, vous ne réussissez pas à réagir et restez paralysé). La sorcellerie peut être annoncée en rêve, et peuvent apparaître alors dans ce rêve, les responsables du maléfice dont vous êtes victime. Il se peut que vous eprouviez un harcèlement de la part des sorciers durant votre sommeil. La sorcellerie a pu être : pratiquée à distance, mangée, piétinée ou déposée dans le corps.

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PRIÈRE à dire en cas d'ingestion de nourriture maléfique
 
Cette prière concerne les personnes qui durant leur sommeil rêvent qu'elles mangent et qui à leur réveil s'en trouvent plus ou moins gravement incommodées parce que la nourriture qu'elles ont prises relève de l'attaque d'un sorcier ou d'une sorcière qui cherche à leur nuire, voire même à les faire mourir.

Ô Seigneur Dieu, Créateur du ciel et de la terre, je vous adore et me prosterne devant votre infinie grandeur, et je vous loue pour votre immense gloire. Soyez béni pour la création, la rédemption et la sanctification de chaque être humain.

Vous avez fait de moi votre enfant par la grâce du baptême, et vos pensées pour moi sont des pensées de paix et de bonheur éternel.

Je glorifie votre Nom trois fois saint et je me fie à votre toute-puissance pour être délivré(e) de la servitude de la nourriture maléfique que l'on me fait prendre durant mon sommeil afin de me nuire.

Par le Précieux Sang de Jésus versé sur la Croix pour mon salut, je détruis toute alliance avec le monde des ténèbres destinée à me faire manger des aliments empoisonnés et sataniques tandis que je dors.

Que tout ce qui, en moi ou dans ma lignée ascendante, donne prise à la réception d'une alimentation diabolique et favorise l'action de la sorcellerie soit maintenant détruit par le Feu de l'Esprit-Saint. Et que ce même Feu divin tombe sur mes adversaires afin de les conduire au repentir et à la conversion ! Que leur pouvoir sur ma vie soit définitivement anéanti au Nom de Jésus-Christ !

Par la puissance incomparable du Précieux Sang de Jésus, j'efface et détruis toutes les marques de la sorcellerie dans mon corps qui attirent en moi les aliments maléfiques.

Au Nom de Jésus-Christ, que soient refoulés en enfer tous les démons chargés de me tourmenter en raison de la prise de ces aliments !

Au Nom de Jésus-Christ, j'annule toute malédiction liée à cette nourriture maléfique que l'on m'a fait prendre !

Que l'Esprit-Saint purifie mon cœur et mon corps, et soit un feu dévorant pour tout esprit malfaisant qui voudrait me nuire en me faisant ingurgiter des aliments empoisonnés durant mon sommeil !

Au Nom de Jésus-Christ et par la puissance de son Précieux Sang, maintenant je me déclare libéré(e) de l'influence de la sorcellerie dans ma vie.

Père Céleste, envoyez vos saints anges, spécialement saint Michel Archange, pour me protéger et chasser de ma vie tout esprit d'échec, de pauvreté, de honte, de culpabilité et de malheur contracté par la nourriture maléfique.

Merci, Seigneur, pour ma délivrance. Je vous aime, vous qui m'avez créé(e), recréé(e), me sanctifiez et ne cessez de m'appeler à votre gloire éternelle. Amen !

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- Insomnies : vous vous réveillez régulièrement après minuit, mais surtout aux alentours des trois heures du matin (souvent 3h30), heures propices à l'action des ténèbres et aux actes de sorcellerie.
Il sortit et se rendit comme d'habitude au mont des Oliviers. Ses disciples le suivirent. Lorsqu'il fut arrivé à cet endroit, il leur dit : « Priez pour ne pas céder à la tentation. » Puis il s'éloigna d'eux à la distance d'environ un jet de pierre, se mit à genoux et pria en disant : « Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne. » Alors un ange lui apparut du ciel pour le fortifier. Saisi d'angoisse, Jésus priait avec plus d'insistance, et sa sueur devint comme des caillots de sang qui tombaient par terre. Après avoir prié, il se releva et vint vers les disciples, qu'il trouva endormis de tristesse. Alors il leur dit : « Pourquoi dormez-vous ? Levez-vous et priez pour ne pas céder à la tentation. » Il parlait encore quand une foule arriva. Celui qui s'appelait Judas, l'un des douze, marchait devant elle. Il s'approcha de Jésus pour l'embrasser. Jésus lui dit : « Judas, c'est par un baiser que tu trahis le Fils de l'homme ! » Voyant ce qui allait arriver, ceux qui étaient avec Jésus dirent: « Seigneur, devons-nous frapper avec l'épée ? » Et l'un d'eux frappa le serviteur du grand-prêtre et lui emporta l'oreille droite. Mais Jésus prit la parole et dit: « Laissez faire, arrêtez ! » Puis il toucha l'oreille de cet homme et le guérit. Jésus dit ensuite aux chefs des prêtres, aux chefs des gardes du temple et aux anciens qui étaient venus pour l'arrêter : « Vous êtes venus comme pour un brigand, avec des épées et des bâtons. J'étais tous les jours avec vous dans le temple et vous n'avez pas mis la main sur moi. Mais c'est maintenant votre heure et celle du pouvoir des ténèbres. » Après avoir arrêté Jésus, ils l'emmenèrent et le conduisirent dans la maison du grand-prêtre. Pierre suivait de loin. (Lc 22, 29-54)

(Saint François d'Assise) fut certain alors que c'était bien le diable qui l'avait empêché de dormir et de se tenir debout pour prier. Et il dit à son compagnon : « Le démon est plein d'astuce et de ruse. Voyant que, par la miséricorde et la grâce de Dieu, il ne peut nuire à mon âme, il s'en prend à mon corps afin de m'empêcher et de dormir et de rester debout pour prier. Il désire en effet tarir ma dévotion et la joie de mon cœur pour me faire murmurer contre ma maladie. » ("Saint François d'Assise raconté par ses premiers compagnons")


Prudence : Veillez à faire tous les examens médicaux nécessaires pour éliminer les causes naturelles de vos maux.

- Paralysie temporaire, paralysie au réveil, vision du diable,
- Vertiges, acouphènes, déséquilibre vestibulaire (oreille interne), mouvements oculaires anormaux, cécité, yeux brûlants, mutisme, surdité, dysphasie temporaire...
- Pertes de mémoire sans justification médicale (vous ne vous souvenez ni du mal que vous avez pu faire, ni de vos bons souvenirs, il ne vous reste que les mauvais, ainsi, vous ne pourrez pas vous confesser correctement et vous passerez votre temps à vous morfondre...), tendance à se réinventer le passé, mythomanie...
Prudence, le Diable cherchera à corrompre votre intelligence en supprimant de celle-ci les choses importantes pour les remplacer par des choses secondaires.
- Odorat exacerbé, haleine âcre,
- Stérilité (par exemple, trompes bouchées), fausses couches (souvent à répétition), Enceinte, il arrive que des monstres ou individus étranges apparaissent durant votre sommeil (pour que vous fassiez une fausse couche, pour que vous perdiez l'enfant).
- Tachycardie, pointes de cœur et autres problèmes cardiaques,
- Allergies en masse,
- Addictions,
- Perte brutale de libido, prise de poids sans cause, anorexie,
- Impression de subir des attouchements sexuels durant le sommeil,
- Développement de facultés médiumniques : télépathie, prémonitions, magnétisme, sensation de décorporation, voyage astral, impression de vies antérieures (inspirée par le Démon pour vous faire croire à la réincarnation)...
Le Démon fait des cadeaux piégés à celui qu'il possède. Il lui donne certains pouvoirs, de la même manière que Jésus en donnait à ses disciples. N'oublions pas qu'il veut se substituer à Dieu.
- Force surhumaine, connaissance de langues étrangères qui nous sont inconnues, rajeunissement (l'apparence des personnes qui servent le démon semblent changer d'un jour à l'autre, elles peuvent être comme rajeunies)...
- Changement de la couleur des yeux (lors d'une action où le démon prodiguera une force surhumaine à l'humain qu'il possède par exemple),
- Lors de la prise de contrôle par le démon, la personne pourra prendre des allures de bêtes, ou il vous semblera avoir quelqu'un d'autre devant vous. Elle peut prendre des allures plus lentes, plus assurées, siffler un air sombre, vous agresser verbalement, etc.,

- Accidents répétés,
- Phénomènes étranges dans la maison, objets qui apparaissent ou disparaissent, sensation d'être constamment observé, bruits ou coups, courants d'air sans cause connue, lumière qui vacille quand vous vous tenez à proximité, ampoules qui grillent de manière fréquente, appareils électriques qui tombent souvent en panne, infestation de vermines, d'insectes ou d'oiseaux nuisibles, apparition de serpents, odeur de soufre, de fumée, de cigarette alors que vous ne fumez pas, de putréfaction, d'excrément... mise à sac, sabotage...

Les démons sont attirés par certains animaux, et même certaines herbes (utilisés  d'ailleurs en sorcellerie), mais en ont d'autres en horreur. La révolte du genre humain ayant atteint les animaux, deux camps sont aussi à constater dans le monde animal. Certains animaux sont plus influençables par les esprits de ténèbres. Mais dans toutes les espèces animales ces deux camps existent. Certains seront davantage gouvernés par les bons anges, d'autres seront davantage gouvernés par les anges apostats, les démons. Ces derniers n'ont aucune difficulté, de par leur nature angélique, à transporter une multitude de nuisibles (à la vitesse de la pensée et d'une manière invisible) d'un point à l'autre du monde. Les animaux "gardiens" détectent généralement les démons et ceux qui les servent, et peuvent donner l'alerte, encore faut-il être observateur et attentif. Les démons sont aussi attirés par certains instruments et musiques (Rock, tam-tam - utilisé pour l'invocation des esprits -, etc.).

Surveillez également le comportement des animaux de la maison, observez s'il y a des changements dans leur attitude, ils peuvent eux aussi être possédés ou subir les persécutions des démons qui vous habitent ou qui infestent les lieux.

Une autre fois le domestique vint en toute hâte avertir M. Tresch que son plus beau cheval se roulait à l'écurie en proie à de terribles convulsions. M. Tresch y court, il essaie avec le domestique de relever le cheval, mais vains efforts. La crise continue.  Alors l'idée lui vint que le malin lui jouait un tour, et aussitôt il recourt à un remède efficace ; il prend de l'eau bénite et en lave l'échine du cheval, celui-ci se calme immédiatement et se relève spontanément ; il était complètement guéri
("Pour éviter les pièges de Satan écoutons ses aveux" du Père Sutter).

"Un soir, alors que j'étais chez mes beaux-parents, un démon a déclaré vouloir rester dans leur domicile. J'ai d'un seul coup senti quelque chose sortir de moi. Puis le chat s'est mis à convulser. Son comportement a changé depuis ce moment-là : il hurlait la nuit réveillant tout le monde pour qu'on le laisse aller dehors, puis hurlait à nouveau pour pouvoir rentrer afin d'uriner et de faire ses besoins dans différentes pièces de la maison. Malheureusement, mes beaux-parents ne m'ont jamais pris au sérieux lorsque je leur expliquais que le Diable y était pour quelque chose. Ils n'ont donc rien fait pour évacuer le démon qui avait pris possession du chat ni ceux qui avaient élu domicile chez eux. Ils ont subi de plus en plus de faits surnaturels en cherchant toujours à trouver une explication naturelle jamais convaincante."

Il n'est pas rare enfin, notamment dans les campagnes, que les jeteurs de sorts s'attaquent aux cultures ou au cheptel, et aussi se servent d'animaux domestiques pour donner du tourment (chats, chien, oiseaux, etc.) (Mgr Tournyol du Clos).

Si votre lieu d'habitation est maléficié : dent, lanière de votre sac qui se cassent dès que vous passez le portail de votre jardin, sensation d'un coup de poignard, agressivité, angoisses, nausées, baisse de moral, sensation de pression dans la tête à l'approche de votre domicile, vent qui se déclenche brusquement, temps qui se dégrade immédiatement dès que vous approchez de l'entrée de votre maison... (ce sont quelques exemples qui nous ont été rapportés). Il est à savoir qu'un sort est matériel, par exemple relié à un lieu : La malédiction n'agit pas quand vous n'êtes plus dans ce lieu. Un autre exemple : un appartement maléficié dans lequel tous les couples y emménageant se séparent, et dans des circonstances similaires (le mari abandonne sa famille sans donner plus signe de vie).


Les signes de possession démoniaque sont nombreux et s'accumulent bien souvent. Sachez que les événements induits par le démon sont souvent irrationnels.



Témoignages (dont nous respecterons l'anonymat) de personnes ayant subi des troubles d'ordre démoniaque :


"Quand j'étais enfant, j'avais peur du crucifix et du visage du Christ."

"J'étouffais et j'éprouvais des crises d'angoisse presque à chaque fois que je pénétrais dans une église."

"Je tombais malade chaque année de manière violente sans que les docteurs en trouvent la cause et comprennent ce que j'avais réellement. J'ai découvert que j'étais victime d'une personne de mon entourage jalouse qui s'adonnait à des pratiques occultes contre moi."

"Je n'arrivais pas à prononcer le nom de Dieu."

"À l'âge de 15 ans, j'ai commencé à avoir une gêne constante dans la gorge, une toux nerveuse. J'avais - comment dire - un démon situé au niveau de la gorge."

"Je faisais des cauchemars toutes les nuits : de meurtres, de perversités sexuelles immondes, de démons ou de monstres en tous genres qui me persécutaient ou me poursuivaient, du diable, j'étouffais la nuit, et je me levais le matin dans une détresse et un épuisement indescriptibles."

"Des mouches sortaient des prises électriques, des blattes orientales envahissaient chaque jour la maison, des mille-pattes noirs plus gros que ma main apparaissaient. Je croyais que ce genre de phénomènes ne se voyait que dans les films."  

"Je n'arrivais pas à m'approcher des objets bénis. De violentes angoisses me prenaient. Au point de ne plus pouvoir rentrer chez moi parce que ma femme avait fait bénir plusieurs crucifix."

"Je n'ai pu atteindre le Rocher Saint Michel au Puy en Velay. Mes angoisses étaient si violentes que j'ai eu peur de perdre connaissance si je continuais. Je suis resté impuissant au pied du Rocher de Saint Michel d'Aiguilhe."

"Mes poils se hérissaient dès que j'entendais les mots Dieu, Foi, Église... des mots qui se rapportaient à la foi et qui agissaient sur moi comme un violent répulsif."

"Ma femme ne rentrait jamais dans les églises lorsque nous partions visiter une ville ou un village en famille ou avec des amis. Elle nous disait toujours : « Allez-y, je vous attends là ! » Elle restait dehors ou s'asseyait parfois à l'entrée. Un jour, elle a commencé à étouffer dès qu'elle eut passé la porte d'une chapelle qu'elle avait accepté pour une fois de visiter avec moi. Depuis que Dieu a éveillé en elle la foi, depuis les premiers exorcismes, et après avoir passé patiemment une période d'importantes persécutions démoniaques, elle va beaucoup mieux."


"Plus je me conformais à la foi catholique, plus j'apprenais à connaître et à aimer jésus et Marie, plus les démons et les sorciers perdaient leur pouvoir, et moins ils réussissaient à me nuir."

Prudence, on n'insistera jamais assez sur le fait que le démon sait se cacher et faire croire qu'il n'est pas là, surtout devant le prêtre-exorciste ! Il peut également tout faire pour vous dissuader de le rencontrer.

"J'ai tout fait pour ne pas aller chez le prêtre-exorciste. J'étais paniquée. Mon mari m'a forcée. Le démon s'est manifesté de retour à la maison."

"J'avais envie de rire quand le prêtre commençait sa prière. En fait, le démon se moquait de lui... Le prêtre a pensé que ce n'était rien. La suite a prouvé le contraire."


Prudence cependant : un exorcisme fait alors que toutes les conditions ne sont pas requises pour que le possédé soit délivré (état de grâce, destruction d'objets maléficiés, rupture de toute relation avec les sorciers, etc.) pourrait faire que des démons plus forts viennent et aggravent la situation.


Soyez vigilants, à partir de votre première rencontre avec le prêtre-exorciste, le processus peut prendre plusieurs semaines voire plusieurs mois avant que les démons se dévoilent ou se mettent à parler. Gardez bien à l'esprit que le Démon ne peut rien contre la bonne volonté ! Mais celui qui refuse de combattre se damne. En effet, plus vous approcherez de la vérité, plus le démon vous combattra. A vous de choisir qui vous voulez servir. Sachez que le choix que vous ferez aura des conséquences : le chemin étroit qui mène vers la vie ou le chemin large qui mène vers la mort.


A celui qui vaincra, je donnerai en nourriture de l'arbre de vie (Actes des Apôtres 2, 7).



Et à ceux qui ne croient pas, nous pouvons seulement répondre : Que le Seigneur aie pitié de vous... À l'heure de votre mort, vous penserez à cet instant où vous auriez pu tout changer.

(Lire Le Diable existe-t-il ?)



Fort hostile au catholicisme, mais infiniment supérieur en sens pratique à la plupart de nos docteurs, un célèbre magnétiste réfute en ces termes, au nom de l'expérience, les négateurs des phénomènes de la possession : « Je suis convaincu, nous dit-il, que des agents d'une grande puissance existent en dehors de nous, qu'ils peuvent entrer en nous, nous opprimer et faire mouvoir nos organes... C'était, du reste, la croyance de nos pères. Toutes les religions admettent la réalité des agents spirituels. » ("Les hauts phénomènes de la magie" de Gougenot des Mousseaux)



A voir, l'interview du Père Mathieu exorciste.





Reportez-vous à 
Le démon entend les pensées - Témoignage, Que la Misère est grande de l'homme possédé de Satan, qui livre un combat furieux à son Âme, et donne un tourment extrême à son CorpsDe la conduite qu'il faut tenir à l'égard des Énergumènes, par le R.-P. Jean-Joseph SurinDes opérations malignes, par le R.-P. Jean-Joseph SurinMiracles de Sainte Hildegarde, Passer de l'attrait du laid à l'attrait du beau, Soin que l'état de maladie demande, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Les possessions démoniaques sont rares uniquement pour ceux qui ne combattent pas le démon, Les démons incubes appelés familièrement « Maris de nuit », Histoire de la possession des Ursulines de Loudun, et des peines du Père Surin (1/4), Le Diable dans les possédés d'Illfurt : Les victimes, Saint Mathurin invoqué contre les possessions du démon et la folie, La réalité des apparitions démoniaques, Vie de Saint Cyprien et Sainte Justine, Martyrs à Nicomédie, et Exorcisme de Saint Cyprien contre les maléfices, Exorcisme de Saint François de Sales pour les époux dont la fécondité du mariage est entravée par le démon ou par des maléfices, Ce qu'est l'oraison mentale, par le R.P. D. Laurent Scupoli, Les murs ont des oreilles ou les démons espions, La terre se couvrit de ronces et d'épines, Quand le démon se cache durant les exorcismes, Un signe des temps : Le siècle de Saint Vincent Ferrier et Notre-Dame de Lourdes, La protection des saints Anges contre les démons, particulièrement au sujet de leurs différentes tentations, Litanies des Saints exorcistes, Prières à dire en temps de maladies ou de calamités, Kit de survie des victimes du Diable, Le roi de la Cité du Mal, Les princes de la Cité du Mal, La communication de Satan avec l'homme, Histoire religieuse des deux cités, L'existence du surnaturel et du surhumain, Par quelles armes battre le Tentateur ?, La puissance des démons réglée par la sagesse divine, Le démon et la folie, Résultats du spiritisme : la folie et le suicide - Dernier obstacle à l'envahissement satanique : la papauté, Culte de la pierre, de l'arbre, et de la source (4/4), J'ai été consacrée à Satan - Témoignage, In Eminenti du Pape Clément XII, L'Année liturgique avec Dom Guéranger : Le Troisième Dimanche de Carême, Libertas Praestantissimum du Pape Léon XIII et Phénomènes possibles en cas de possession démoniaque et signes de délivrance.


Lire Tuerie de Parkland : l'auteur de la fusillade entendait des "démons".



Lire "Traité de l'Enfer"
de Sainte Françoise Romaine, "Le Démon, cause et principe des maladies - Moyens de les guérir", "Traité du Saint-Esprit" de Mgr Gaume, "Pour se défendre du Malin" et "Peut-on se libérer des esprits impurs ?" par Mgr Tournyol du Clos (conciliaire) pour les indications pratiques (reportez-vous cependant aux notes qui sont à la fin de ce billet et qui vous invitent à la plus grande prudence concernant certaines dévotions - Ne pas faire la prière de la croix de Dozule qui est une fausse révélation).