Vous avez reçu l'esprit de l'adoption des enfants, par lequel nous crions : Abba, notre Père. (Rom., VIII, 15)
« La crainte qui vient du Saint-Esprit, ayant quelque chose de filial, contient en germe le don de piété ; il en sort comme sa première fleur et son premier fruit (Mgr Gaume, t. II, p. 397). » La piété est un don qui nous lie et nous unit à Dieu considéré comme notre Père, et à toutes les choses qui sont à lui, à proportion qu'elles sont à lui et qu'elles lui sont chères (Saint-Jure, ch. III, sec. 16, art. 6). « La piété, considérée comme don, l'emporte sur la vertu de religion ; car, rendre à Dieu un culte comme à notre père, ce que fait le don de piété, est une chose plus noble que de le lui rendre comme à notre créateur et maître, ce que fait la vertu de religion (S. Thom., 2. 2, q. 121, a, 1, ad 2). »
« Ce don se trouve dans la partie supérieure de l'âme et dans l'inférieure ; dans la supérieure, lui communiquant une onction et une suavité spirituelles ; dans l'inférieure, excitant des mouvements d'une douceur et d'une dévotion sensibles. C'est de cette source que viennent les larmes des saints et des personnes pieuses. C’est là le principe de ce doux attrait qui les porte à Dieu, de cette promptitude qui les fait courir au service du prochain. C'est ce qui les fait s'affliger avec les affligés, pleurer avec ceux qui pleurent, se réjouir avec ceux qui sont dans la joie, supporter les défauts des imparfaits et se faire tout à tous (P. Lallemant, IVe princ., ch. IV, art. 5). »
« Un des plus grands obstacles qui nous rendent le chemin de la sainteté difficile, c'est la dureté et l'insensibilité du cœur. Nous croyons que Dieu est infiniment bon, qu'il mérite un amour infini ; nous croyons que toute notre joie, tout notre bonheur dans cette vie et dans l'autre, consiste à le posséder et à l'aimer. Et, néanmoins, notre cœur reste dur et insensible, sans amour, sans affection, sans tendresse pour Dieu. D'où vient ce malheur ? Ah ! c'est que le Saint-Esprit n'est pas encore descendu en nous, et que le don de piété ne réside pas encore dans notre cœur. Quand ce don arrive, le cœur change à l'instant ; la sècheresse et l'insensibilité font place à la douceur de l'amour divin. On éprouve alors ce que dit le livre de la Sagesse : Sa conversation n'a rien de désagréable, ni sa compagnie rien d'ennuyeux ; mais on n'y trouve que de la satisfaction et de la joie (Sage, VIII, 16) (P. Pergmayr). »
« La seconde béatitude : Bienheureux ceux qui sont doux, correspond au don de piété. Cette béatitude a quelque convenance avec la piété, en tant que la douceur détruit ce qui empêche d'exercer ses actes.
Les fruits du Saint-Esprit qui répondent à ce don sont ceux de bonté et de bénignité (P. Lallemant, IVe princ., ch. IV, art. 5). »
Une âme qui a le Saint-Esprit ne s'ennuie jamais en la présence de Dieu : il sort de son cœur une transpiration d'amour. (Le curé d'Ars)
À Paris, je connais plus d'un étudiant qui pratique non-seulement la piété, mais la perfection de la piété, dans un milieu plus que dissipé ; j'en connais qui font chaque jour plus d'une demi-heure d'oraison ; qui récitent avec bonheur l'office de la sainte Vierge ; qui ne quittent, pour ainsi dire, pas la présence de Dieu ; qui s'abstiennent des plaisirs mondains sans même penser qu'ils font là un sacrifice. Ils puisent la piété à sa vivante et intarissable source, l'Eucharistie ; ils en vivent, ils la reçoivent aussi souvent qu'ils le peuvent : plusieurs, tous les jours. Il en est de même parmi les soldats : j'ai connu à Rome un sous-officier converti à la piété qui servait Notre-Seigneur, au milieu des casernes et du tumulte militaire, avec une fidélité si constante et une prière si continuelle, qu'il faisait l'admiration des prêtres eux-mêmes. (Mgr de Ségur.)
(Les sept dons du Saint-Esprit)
Reportez-vous à Effets du don de piété, Moyens pour obtenir le don de Crainte, Effets du don de Crainte, Nature du don de Crainte, Effets des sept dons du Saint-Esprit, Nature et excellence des sept dons du Saint-Esprit, Action du Saint-Esprit dans l'Église, Moyens pour obtenir les sept dons du Saint-Esprit, Du Recueillement, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'homme intérieur, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Du Saint-Esprit et de ses opérations en général : Ce qu'est le Saint-Esprit, sa mission temporelle, Prière pour demander au Saint-Esprit la victoire sur le respect humain, Promesse d'observer plus fidèlement à l'avenir les maximes de l'Évangile, Prière pour demander les douze fruits du Saint-Esprit, Prière pour demander la grâce de devenir parfait chrétien, Prière pour demander au Saint-Esprit l'abondance de ses grâces, Quelles résolutions prendre au jour de la Pentecôte ?, La Pentecôte : Quel est l'événement dont l'Église célèbre la mémoire en ce jour ?, Méditation pour le Samedi d'après la Pentecôte : Jésus sortant de la synagogue entra dans la maison de Simon, Méditation
pour le Vendredi d'après la Pentecôte : Jésus prêchant dans la
synagogue, voilà que des hommes apportent un paralytique dans son lit, Méditation
pour le Jeudi d'après la Pentecôte : Jésus ayant assemblé ses douze
Apôtres, leur donna une puissance et un empire sur tous les démons, Méditation
pour le Mercredi d'après la Pentecôte : Quiconque écoute mon Père et se
rend docile pour apprendre ce qu'il lui enseigne, vient à moi, Méditation pour le Mardi d'après la Pentecôte : Je suis la porte ; celui qui entrera par moi sera sauvé, Méditation
pour le Lundi d'après la Pentecôte : La lumière est venue dans le
monde, et les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, Méditation pour le Dimanche de la Pentecôte : Le Saint-Esprit que mon Père enverra en mon nom, vous enseignera, Instruction sur le Saint-Esprit, Mission du Saint-Esprit, Instruction sur la Fête de la Pentecôte, Méditation sur la Fête de la Pentecôte : ils furent tous remplis du Saint-Esprit, Méditation pour la veille de la Pentecôte, Veille
de la Pentecôte : Je prierai mon Père, et il vous donnera, pour
demeurer éternellement avec vous, un autre consolateur, qui est l'Esprit
de vérité que le monde ne peut recevoir, Méditation pour le Jour de la Pentecôte, Preuves directes de la divinité du Saint-Esprit : noms, attributs et œuvres, Le Dogme de l'unité de Dieu et de la Sainte Trinité, Preuves directes de la Trinité et de la divinité du Saint-Esprit, Le Saint-Esprit dans l'Ancien Testament, promis et figuré, Le Saint-Esprit prédit, Le Saint-Esprit dans le Nouveau Testament, première création : La Sainte Vierge Marie, Seconde création du Saint-Esprit : Notre Seigneur Jésus-Christ, Troisième création du Saint-Esprit : l’Église, Méditation pour le Dimanche de la Sainte Trinité, Neuvaine préparatoire à la Fête de la Pentecôte : Prière pour demander les sept Dons du Saint-Esprit, Méditation pour le Mercredi après la Pentecôte, Méditation pour le Mardi après la Pentecôte, Méditation pour le Lundi de Pentecôte, XIe Dimanche après la Pentecôte : Réflexions pratiques, Accueillir le Saint Esprit de Dieu, Litanie du Saint-Esprit, Méditation pour la Fête de l'Ascension, Instruction sur la Fête de l'Ascension, Méditation pour le Jour de l'Ascension de Notre-Seigneur, Le Seigneur Jésus fut élevé dans le ciel, et il est maintenant assis à la droite de Dieu, Les Apôtres et les Disciples ayant adoré Jésus-Christ, s'en retournèrent remplis de joie à Jérusalem, Quand
le Consolateur que je vous enverrai de la part de mon Père, l'Esprit de
vérité qui procède de mon Père, sera venu, il rendra témoignage de moi, Et vous aussi, qui avez été dès le commencement en ma compagnie, vous rendrez témoignage de moi, Je vous ai dit toutes ces choses, afin que vous ne vous scandalisiez point, Un temps viendra où quiconque vous fera mourir, pensera faire un sacrifice à Dieu, Ils vous traiteront de la sorte, parce qu'ils ne connaîtront ni mon Père ni moi, Je vous ai dit ces choses, afin que lorsqu'elles arriveront, vous vous souveniez que je vous les ai prédites, Actes avant la Confirmation : Prière au Saint-Esprit et Acte de demande, Méditation que les enfants peuvent faire avant de recevoir le sacrement de la Confirmation au Jour de la Pentecôte et Prière pour demander ou pour renouveler en soi la grâce du sacrement de Confirmation.
dimanche 21 août 2022
Nature du don de Piété
jeudi 27 mai 2021
Prière pour demander les douze fruits du Saint-Esprit
Esprit saint, amour éternel du père et du Fils, daignez m'accorder le fruit de charité, qui m'unisse à vous par l'amour ; le fruit de joie, qui me remplisse d'une sainte consolation ; le fruit de paix, qui produise en moi la tranquillité de l'âme ; le fruit de patience, qui me fasse supporter doucement tout ce qui pourrait troubler la paix de mon âme, le fruit de bénignité, qui me porte à soulager les nécessités de mon prochain ; le fruit de bonté, qui me rende indulgent envers tous ; le fruit de longanimité, qui fasse que je ne me rebute d'aucun délai ; le fruit de douceur, qui me fasse supporter en paix tout ce que le prochain a d'incommode ; le fruit de foi, qui m'engage à croire avec certitude sur la parole de Dieu ; le fruit de modestie, qui règle mon extérieur ; les fruits de continence et de chasteté, qui conservent mon corps dans la sainteté qui convient à votre temple ; afin qu'ayant conservé mon cœur pur sur la terre, je mérite de vous voir à jamais dans le séjour de la gloire. Ainsi soit-il.
Reportez-vous à Prière pour demander au Saint-Esprit la victoire sur le respect humain, Prière pour demander la grâce de devenir parfait chrétien, Prière pour demander au Saint-Esprit l'abondance de ses grâces, Quelles résolutions prendre au jour de la Pentecôte ?, La Pentecôte : Quel est l'événement dont l'Église célèbre la mémoire en ce jour ?, Méditation pour le Samedi d'après la Pentecôte : Jésus sortant de la synagogue entra dans la maison de Simon, Méditation
pour le Vendredi d'après la Pentecôte : Jésus prêchant dans la
synagogue, voilà que des hommes apportent un paralytique dans son lit, Méditation
pour le Jeudi d'après la Pentecôte : Jésus ayant assemblé ses douze
Apôtres, leur donna une puissance et un empire sur tous les démons, Méditation
pour le Mercredi d'après la Pentecôte : Quiconque écoute mon Père et se
rend docile pour apprendre ce qu'il lui enseigne, vient à moi, Méditation pour le Mardi d'après la Pentecôte : Je suis la porte ; celui qui entrera par moi sera sauvé, Méditation
pour le Lundi d'après la Pentecôte : La lumière est venue dans le
monde, et les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, Méditation pour le Dimanche de la Pentecôte : Le Saint-Esprit que mon Père enverra en mon nom, vous enseignera, Instruction sur le Saint-Esprit, Mission du Saint-Esprit, Instruction sur la Fête de la Pentecôte, Méditation sur la Fête de la Pentecôte : ils furent tous remplis du Saint-Esprit, Méditation pour la veille de la Pentecôte, Veille
de la Pentecôte : Je prierai mon Père, et il vous donnera, pour
demeurer éternellement avec vous, un autre consolateur, qui est l'Esprit
de vérité que le monde ne peut recevoir, Méditation pour le Jour de la Pentecôte, Preuves directes de la divinité du Saint-Esprit : noms, attributs et œuvres, Le Dogme de l'unité de Dieu et de la Sainte Trinité, Preuves directes de la Trinité et de la divinité du Saint-Esprit, Le Saint-Esprit dans l'Ancien Testament, promis et figuré, Le Saint-Esprit prédit, Le Saint-Esprit dans le Nouveau Testament, première création : La Sainte Vierge Marie, Seconde création du Saint-Esprit : Notre Seigneur Jésus-Christ, Troisième création du Saint-Esprit : l’Église, Méditation pour le Dimanche de la Sainte Trinité, Neuvaine préparatoire à la Fête de la Pentecôte : Prière pour demander les sept Dons du Saint-Esprit, Méditation pour le Mercredi après la Pentecôte, Méditation pour le Mardi après la Pentecôte, Méditation pour le Lundi de Pentecôte, XIe Dimanche après la Pentecôte : Réflexions pratiques, Accueillir le Saint Esprit de Dieu, Litanie du Saint-Esprit, Méditation pour la Fête de l'Ascension, Instruction sur la Fête de l'Ascension, Méditation pour le Jour de l'Ascension de Notre-Seigneur, Le Seigneur Jésus fut élevé dans le ciel, et il est maintenant assis à la droite de Dieu, Les Apôtres et les Disciples ayant adoré Jésus-Christ, s'en retournèrent remplis de joie à Jérusalem, Quand
le Consolateur que je vous enverrai de la part de mon Père, l'Esprit de
vérité qui procède de mon Père, sera venu, il rendra témoignage de moi, Et vous aussi, qui avez été dès le commencement en ma compagnie, vous rendrez témoignage de moi, Je vous ai dit toutes ces choses, afin que vous ne vous scandalisiez point, Un temps viendra où quiconque vous fera mourir, pensera faire un sacrifice à Dieu, Ils vous traiteront de la sorte, parce qu'ils ne connaîtront ni mon Père ni moi, Je vous ai dit ces choses, afin que lorsqu'elles arriveront, vous vous souveniez que je vous les ai prédites, Actes avant la Confirmation : Prière au Saint-Esprit et Acte de demande, Méditation que les enfants peuvent faire avant de recevoir le sacrement de la Confirmation au Jour de la Pentecôte et Prière pour demander ou pour renouveler en soi la grâce du sacrement de Confirmation.
mercredi 24 février 2021
Qu'il faut s'abstenir de toutes paroles de raillerie, et éviter toute contestation avec le prochain
Nous devons premièrement nous abstenir de dire aucunes paroles piquantes, telles que sont toutes celles qui taxent à mots couverts le prochain, soit en ce qui regarde sa personne, soit la qualité de son esprit ou ses défauts ; car elles sont absolument contraires à la charité. On lâche quelquefois certaines expressions fines et spirituelles pour s'égayer ; mais ces paroles sont encore plus préjudiciables que les autres ; parce que plus elles ont été dites avec grâce et avec sel, plus elles s'impriment et se conservent dans la mémoire de ceux qui les ont entendues : et ce qu'il y a encore de plus fâcheux, c'est que souvent celui qui les a dites, s'applaudit, et semble très satisfait de lui-même, s'imaginant qu'il a heureusement rencontré, et qu'il a fait voir de l'esprit. Cependant il se trompe ; car, au lieu de faire remarquer la beauté de son esprit, on ne voit seulement en lui qu'une inclination perverse ; puisque l'esprit que Dieu ne lui a donné que pour en faire un bon usage, et pour le servir, il l'emploie à dire de bons mots qui blessent et qui scandalisent le prochain, qui troublent la paix et la charité. Est-il rien de plus opposé à l'esprit du christianisme ? Il faut donc être très-attentif à ne rien dire, à ne rien faire, et surtout à ne rien rapporter de tout ce qui porte un caractère de malignité, comme d'inventer des ressemblances ridicules, de donner des sobriquets, de contrefaire quelqu'un, ou enfin de le noter de quelqu'autre manière que ce soit ; tout cela doit être tellement supprimé, qu'il ne faut pas même que, soit en riant, soit autrement, on prenne jamais de semblables libertés, et qu'on se permette de telles légèretés. Que chacun en juge par soi-même : Seriez-vous bien aise, par exemple, qu'un autre fît de vous quelque application ridicule et quelque portrait bizarre, qui apprêtât à rire à vos dépens ? Or, comme il est probable que vous n'y prendriez aucun plaisir, ne faites donc pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu'on fît à vous-même ; car c'est là la véritable règle de la charité.
Il faut aussi éviter soigneusement d'enter en contestation avec qui que ce soi ; parce que c'est une chose également contraire à l'union et à la charité. Saint Paul nous en avertit, lorsqu'écrivant à Timothée, il lui dit (2 Tim. 2, 14) : Ne contestez point de paroles, car cela ne sert qu'à scandaliser ceux qui écoutent. Et un peu après (Ibid. 24) : Il ne faut point qu'un serviteur de Dieu s’amuse à contester ; mais il faut qu'il soit doux envers tout le monde, et qu'il ait de la docilité et de la patience. Tous les saints nous donnent la même leçon et le même avertissement. Saint Bonaventure (Bon. in spec. discip. c. 3) dit que rien n'est plus indigne de la qualité de serviteurs de Dieu, que de contester les uns contre les autres, comme des femmes du commun ; et saint Jean Climaque assure encore que l'opiniâtreté que l'on fait paraître dans les choses mêmes où l'on a raison ne peut venir que du démon ; la raison qu'il en donne, est que ce qui porte ordinairement un homme à soutenir son sentiment avec chaleur, c'est l'envie qu'il a d'être estimé ; de là vient que pour paraître plus habile qu'un autre, il tâche de le convaincre, ou s'il ne peut pas sortir victorieux de la dispute, il essaie au moins de faire voir qu'il n'y a point eu de désavantage : c'est donc toujours le démon de l'orgueil, qui est la cause de cette opiniâtreté.
Au reste, s'il arrive que quelqu'un vous contredise, n'insistez pas, et ne vous mettez pas non plus dans l'esprit de l'emporter sur lui ; marquez seulement une ou deux fois avec douceur quel est votre sentiment, après quoi laissez-lui croire ce qui lui plaira, et imposez-vous silence, comme si vous n'aviez plus rien à lui opposer : évitez surtout de vous conduire comme quelques-uns qui, par un murmure secret et sourd, et par quelques gestes qui leur échappent en cédant, cherchent à faire connaître qu'ils ne cèdent que par complaisance, mais que les autres ont tort.
(Abrégé de la pratique de la perfection chrétienne)
Reportez-vous à Que tous nos discours et nos entretiens doivent être de Dieu ; et de quelques moyens qui peuvent y contribuer, Prière à Saint Jean, disciple que Jésus aimait, De l'amour du prochain, Prière pour obtenir l'humilité, l'exemple de Saint Robert Bellarmin et de Saint Ignace, et comment acquérir cette vertu, La parfaite charité n'attend pas qu'on la recherche, De la Charité à l'égard du prochain : Du mérite et de l'excellence de cette vertu, Prière pour demander la patience, Prière pour demander l'humilité, Prière pour les Ennemis et Prière pour demander la charité.
samedi 2 janvier 2021
Les attraits de la Sagesse incarnée
![]() |
Rencontre de Jésus et Saint Jean-Baptiste |
LES ATTRAITS DE LA SAGESSE INCARNÉE
Comme nous allons le voir, Montfort les ramène tous à cette constante DOUCEUR qui rayonnait de son Humanité sainte.
1° La douceur de son TEMPÉRAMENT. Elle est née de la plus douce, de la plus tendre et de la plus belle de toutes les mères. Expliquez-moi la douceur de Jésus. Expliquez-moi auparavant la douceur de Marie, sa Mère, à qui il ressemble dans la douceur du tempérament. Jésus est l’enfant de Marie, et, par conséquent, il n’y a en lui ni fierté, ni rigueur, ni laideur, et encore infiniment moins que dans sa Mère, puisqu’il est la Sagesse Éternelle, la douceur et la beauté même.
« Les Prophètes à qui, par avance, cette Sagesse Incarnée a été montrée, la nomment une brebis et un agneau de douceur : Agnus mansuetus (Jér., XI, 19). Ils prédisent qu’à cause de sa douceur, elle n’achèvera pas de rompre un roseau demi rompu, ni d’éteindre une mèche encore fumante : calamum quassatum non conteret, et linum fumigans non extinguet (Is. XLII, 3). C’est-à-dire qu’elle aura tant de douceur que, lorsqu’un pauvre pécheur serait à demi brisé, aveuglé et perdu par ses péchés, elle ne le perdra pas à moins qu’il ne l’y contraigne.
« Saint Jean-Baptiste, qui fut près de trente ans dans les déserts pour y mériter, par ses austérités, la connaissance et l’amour de cette Sagesse Incarnée, ne l’eut pas plus de vue, qu’il s’écria, en la montrant du doigt à ses disciples : Ecce Agnus Dei… Voilà l’Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde (Jean, I, 29). Il ne dit pas, comme il semblait devoir dire : Voilà le Très-Haut, voilà le Roi de gloire, voilà le Tout-Puissant ; mais comme il le connaissait plus qu’aucun homme qui ait été et qui sera jamais : Voilà l’Agneau de Dieu, voilà cette Sagesse Éternelle qui, pour charmer les cœurs et remettre nos péchés, a uni en soi toute la douceur de Dieu et de l’homme, du Ciel et de la terre ».
2° La douceur de son NOM. « Jésus est le nom propre de la Sagesse Incarnée. Que nous marque ce nom, si ce n’est une charité ardente, un amour infini et une douceur charmante ? Jésus, Sauveur, celui qui sauve l’homme, dont le propre est d’aimer et de sauver l’homme !
Nil canitur suavius,
Nil auditur jucundius,
Nil cogitatur dulcius
Quam Jesus, Dei Filius.
« Aucun chant plus suave, aucune voix plus agréable, aucune pensée plus douce que Jésus, le Fils de Dieu.
« Oh, que ce nom de Jésus est doux à l’oreille et au cœur d’une âme prédestinée : c’est un miel très doux à la bouche, une mélodie agréable à l’oreille et une jubilation parfaite au cœur. Mel in ore, in aure melos, in corde jubilus (Saint Bernard) ».
3° La douceur de son VISAGE. « Ce très aimable Sauveur a un visage si doux et si débonnaire, qu’il charmait les yeux et les cœurs de ceux qui le voyaient. Les pasteurs, qui vinrent le voir dans l’étable, étaient tous si charmés de la douceur et de la beauté de son visage qu’ils demeuraient des jours entiers comme hors d’eux-mêmes à le regarder. Les rois eux-mêmes n’eurent pas plus tôt senti les traits amoureux de ce bel Enfant que, déposant toute fierté, ils tombèrent sans peine au pied de la crèche. Combien de fois se dirent-ils l’un à l’autre : Amis, qu’il est doux d’être ici ! On ne trouve point, dans nos palais, des plaisirs semblables à ceux qu’on goûte en cette étable à voir ce cher Enfants-Dieu.
« Jésus étant encore fort jeune, les personnes affligées et les enfants venaient, de tous les lieux circonvoisins, le voir pour se réjouir, et ils s’entre disaient : Allons voir le petit Jésus, le bel Enfant de Marie. La beauté et la majesté de sa face, dit saint Jean Chrysostome, était si douce et si respectable tout ensemble, que ceux qui le connaissaient ne pouvaient s’empêcher de l’aimer… Quelques auteurs assurent que, si les soldats romains et les Juifs lui voilèrent le visage, ce n’était que pour le souffleter et le maltraiter plus aisément, parce qu’il sortait de ses yeux et de son visage un éclat de beauté si doux et si ravissant qu’il désarmait les plus cruels ».
4° La douceur de ses PAROLES. « On ne l’a jamais entendu crier ni disputer, comme les Prophètes avaient prédit : Non contendet neque clamabit, neque audiet aliquis in plateis vocem ejus (Is., XLII, 2 ; Mat., XII, 19). Tous ceux qui l’écoutaient sans envie étaient si charmés des paroles de vie qui sortaient de sa bouche, qu’ils s’écriaient : Nunquam sic locutus est homo sicut hic homo (Jean, VII, 46) ; et ceux même qui le haïssaient, tout surpris de l’éloquence et de la sagesse de ses paroles, demandaient : Unde hui sapientia haec ? (Mat. XIII, 54). Jamais homme n’a parlé avec tant de douceur et de grâce. Où est-ce qu’il a reçu une telle sagesse dans ses paroles ?
« Plusieurs milliers de pauvres gens quittaient leurs maisons et leurs familles pour aller l’écouter jusque dans les déserts, passant plusieurs jours sans boire et sans manger, rassasiés de la douceur de sa seule parole. Ce fut par la douceur de ses paroles qu’il attira, comme avec un appât, ses apôtres à sa suite, qu’il guérit les malades les plus incurables et qu’il consola les plus affligés. Il ne fit que dire à Marie-Magdeleine toute désolée ce seul mot : Marie, et il la combla de joie et de douceur ».
5° La douceur de ses ACTIONS. « Jésus enfin est doux en ses actions et en toute la conduite de sa vie : Bene omnia fecit (Marc, VII, 37) ; il a bien fait toutes ses actions, c’est-à-dire que tout ce qu’a fait Jésus-Christ est fait avec tant de justesse, de sagesse, de sainteté et de douceur, qu’on n’y peut remarquer aucun défaut ni aucune difformité…
« Les pauvres et les petits enfants le suivaient partout comme leur semblable. Ils voyaient en ce cher Sauveur tant de simplicité, de bénignité, de condescendance et de charité, qu’ils faisaient la presse pour l’approcher. Un jour qu’il était à prêcher, les enfants s’empressèrent auprès de lui. Les apôtres les repoussaient. Jésus reprit ses apôtres et leur dit : Laissez venir à moi ces chers petits enfants (Marc, X, 14). Puis il les embrassa et les bénit en leur imposant les mains. Oh ! quelle douceur et quelle bénignité.
« Les pauvres, le voyant habillé pauvrement et simple en toutes ses manières, sans faste et sans fierté, ne se plaisaient qu’en sa compagnie, prenaient partout sa défense contre les riches et les orgueilleux qui le calomniaient et le persécutaient ; et lui, de son côté, leur donnait en toute rencontre mille louanges et bénédictions.
« Mais qui pourra expliquer la douceur de Jésus envers les pauvres pécheurs ! Avec quelle douceur il traitait Magdeleine la pécheresse ! Avec quelle douce condescendance il convertit la Samaritaine ! Avec quelle miséricorde il pardonnait à la femme adultère ! Avec quelle charité allait-il manger chez les pécheurs publics pour les gagner ! Ses ennemis ne prirent-ils pas occasion de cette grande douceur pour le persécuter, en disant qu’il faisait par sa douceur transgresser la loi de Moïse, et en l’appelant comme par injure l’ami des pécheurs et des publicains ? Avec quelle bonté et humilité tâcha-t-il de gagner le cœur de Judas qui le voulait trahir, en lui lavant les pieds et en l’appelant son ami ! enfin, avec quelle charité demanda-t-il pardon à Dieu son Père pour ses bourreaux, en les excusant à cause de leur ignorance !…
« Et qu’on ne s’imagine pas que Jésus, pour être maintenant triomphant et glorieux, en soit moins doux et condescendant. Au contraire, sa gloire perfectionne, en quelque manière, sa douceur : il n’a pas tant de désir de paraître que de pardonner, d’étaler les richesses de sa gloire que celles de ses miséricordes.
« Quand cette Sagesse incarnée et glorieuse s’est montrée à ses amis, elle leur a apparu non d’une manière tonnante et foudroyante, mais d’une manière douce et bénigne ; elle n’a pas pris la majesté d’une souveraine et du Dieu des armées, mais la tendresse d’un époux et la douceur d’un ami. Elle s’est quelquefois fait voir dans l’Eucharistie ; mais je ne me souviens pas avoir lu qu’elle y soit apparue autrement que sous la forme d’un doux et bel enfant…
« Après cela, n’aimerons-nous pas cette Sagesse Éternelle qui nous a plus aimés et nous aime encore plus que sa vie, et dont la beauté et la douceur surpassent tout ce qu’il y a de plus beau et de plus doux au ciel et sur la terre ! » (ASE N° 118 à 128 et 131).
On sait que, pendant la mission qu’il donnait à Saint-Laurent-sur-Sèvre, en avril 1716, le Père de Montfort fut brusquement terrassé par la maladie. Se sentant cette fois frappé à mort, il voulut néanmoins monter en chaire, en raison de la présence de Mgr de Champflour, évêque de la Rochelle, venu présider l’une des cérémonies. Tremblant de fièvre, la poitrine oppressée, haletante, il parla sur la douceur de Jésus, et avec un tel amour, en des termes si pleins d’onction que tout l’auditoire fondit en larmes.
Ce fut son dernier sermon. Nous en avons toute la substance dans les pages que nous venons de méditer.
LES ORACLES DE LA SAGESSE INCARNÉE
Plus encore que par sa mansuétude, Jésus se révèle la sagesse Incarnée dans ses Oracles évangéliques. Aussi Montfort a-t-il recueilli et rassemblé les plus propres à maintenir nos esprits en face du sérieux de cet enseignement. Il se contente de rapporter les paroles du divin Maître, sans y mêler aucun commentaire ; mais le choix des textes et leur ordonnance heureuse prouvent combien son âme les a pesés et médités avant de nous les livrer.
Nous allons donc entendre la Sagesse Éternelle nous parler, non plus par les Patriarches et les Prophètes de l’ancienne Loi, ni dans les immortelles sentences des livres sapientiaux ; mais directement par elle-même, en un langage qui sonne à nos oreilles. En Jésus-Christ, c’est le Verbe, Sagesse substantielle et personnelle, qui a parlé aux hommes.
1° Partant du principe fondamental posé par cette Sagesse infinie, à savoir que, pour être son disciple, il faut se renoncer jusqu’à la croix (Luc, IX, 32), garder ses commandements (Jean, XIV, 23), chercher la paix avec nos frères (Mat., V, 23), Montfort entre aussitôt avec le Christ dans le détail des renoncements exigés :
- renoncement aux affections charnelles (Luc, XIV, 26) ;
- renoncement aux biens de ce monde (Mat., XIX, 21, 29) ;
- renoncement à la volonté propre (Mat., VII, 21, 24) ;
- renoncement à toute duplicité : se convertir et devenir comme des enfants (Mat., XVIII, 3) ;
- renoncement à l’esprit de violence et d’orgueil : Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes (Mat. XI, 29).
2° Pour réaliser ces renoncements, toujours durs à la nature, il faudra prier de la manière recommandée par la Sagesse (Mat. VI, 5, 7-8 ; Marc, XI, 24-25) ;
Il faudra savoir maîtriser ses sens par le jeûne (Mat. VI, 16), et réparer le passé par la pénitence (Luc, XV, 7 ; V, 32) ;
Il faudra trouver son bonheur sans les persécutions du monde (Mat. V, 10 ; Luc, VI, 22-23). Si le monde vous hait et vous persécute, sachez qu’il m’a eu en haine le premier… (Jean, XV, 18-19).
Bien des fois, nous serons tentés de découragement. Mais la Sagesse n’est-elle pas là pour nous soutenir, nous consoler ? Venez à moi, vous tous qui êtes affligés et chargés, et je vous consolerai (Mat., XI, 28).
N’est-elle pas le Pain de vie, capable de nous fortifier ? (Jean, VI, 51-52, 56-57).
Ne prend-elle pas soin de nous, quand les hommes nous font souffrit ?… Je vous promets que pas un cheveu de votre tête ne tombera que je n’en aie soin (Luc, XXI, 17-18).
Nous n’avons donc rien à craindre, pourvu toutefois qu’elle soit l’unique Souveraine de notre cœur, car personne ne peut servir deux maîtres à la fois…(Mat. VI, 24) ; et l’homme vaut ce que vaut son codeur. Si le cœur est mauvais, rien de bon n’en sortira (Mat., XV, 19-20 ; XII, 35).
3° Suivent quelques Conseils, dictés pareillement par l’Éternelle Sagesse :
Ne jamais regarder en arrière (Luc, IX, 62) et faire confiance au Sauveur (Luc, XII, 7 ; Jean, III, 17).
Aimer vivre dans la Lumière (Jean, III, 20) car Dieu est Esprit…(Jean, III, 20), et… la chair ne profite de rien… (Jean, VI, 64), et quiconque fait le péché se rend esclave du péché… (Jean, VIII, 34-35) ; mais celui qui est fidèle dans les petites choses comme dans les plus grandes (Luc, XVI, 10), celui-là fait des œuvres de lumière… (Mat., V, 16).
Rechercher une justice abondante, plus que celle des scribes et des pharisiens (Mat., V, 20) ; une justice prête à tous les sacrifices… qu’il s’agisse d’un membre, si ce membre nous scandalise (Mat., V, 29 ; XI, 12) ; ou de trésors que la rouille peut corrompre et les voleurs dérober (Mat., VI, 19-20) ; ou surtout de jugement porté sur le prochain, car le même jugement nous sera appliqué (Mat., VII, 1-2).
Se montrer toujours circonspect, soit vis-à-vis des faux prophètes couverts d’une peau de brebis (Mat., VII, 15-16) ; soit vis-à-vis des plus petits enfants : il faut prendre garde de n’en mépriser aucun, car leurs anges dans le Ciel voient sans cesse la face du Père (Mat., XVIII, 10). De plus, se montrer vigilant, puisque nous ne savons ni le jour, ni l’heure où le Seigneur viendra (Mat., XXV, 13).
Ne s’inquiéter que du salut de son âme et du jugement de Dieu. Donc, ne pas craindre ceux qui ne peuvent tuer que le corps (Luc, XII, 4-5), et ne pas se tourmenter au sujet de la nourriture et du vêtement, car le Père céleste sait bien ce qui nous est nécessaire (Luc, XII, 22, 30) ; mais avoir la ferme conviction que tout ce qui est présentement caché et secret sera un jour découvert et révélé (Luc, VIII, 17).
Pratiquer enfin le bien vis-à-vis de tous, amis et ennemis (Mat., XX, 26-27) ; V, 44), dans un grand esprit de désintéressement, surtout vis-à-vis des richesses (Marc, X, 23 ; Luc, XVIII, 23). Malheur, en effet, à ceux qui ont leur consolation en ce monde (Luc, VI, 24).
4° Telle est la Porte étroite, indiquée par la Sagesse (Mat., VII, 13-14 ; XX, 16). Toujours, son humble disciple se souviendra qu’il doit donner (Act. XX, 35), pardonner (Mat., V, 39-40), prier sans jamais s’en lasser (Luc, XVIII, 1 ; Mat., XXVII, 41), faire l’aumône (Luc, VI, 41), et aimer s’humilier (Luc, XIV, 11).
Il aura alors accès aux Béatitudes promises et ce sera sa récompense, même dès ici-bas :
Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des Cieux est à eux !
Heureux ceux qui sont doux, car ils posséderont la terre !
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde !
Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu !
Heureux les pacifiques, car ils seront appelés enfants de Dieu !… (Mat., V, 3-9)
Tout ceci est la révélation de Dieu aux humbles et aux petits : Je vous bénis, Père, Seigneur du Ciel et de la terre, de ce que vous avez caché ces choses aux prudents du siècle, et les avez révélées aux petits… (Mat., XI, 25-26).
« Voilà, conclut Montfort, l’abrégé des grandes et importantes vérités que la Sagesse Éternelle est venue elle-même nous enseigner sur la terre, après les avoir pratiquées la première… Bienheureux ceux qui ont l’intelligence de ces vérités éternelles. Plus heureux ceux qui les croient. Mais très heureux ceux qui les croient, les pratiquent et les enseignent aux autres ; car ils brilleront dans le Ciel comme des étoiles pendant l’éternité » (ASE, N° 133-153).
Quel enrichissement dans ces pages sur tout ce qui avait déjà été dit pendant nos douze Jours préliminaires et pendant notre première Semaine ! Il sera bon de les relire et méditer souvent. Chaque fois, nous sentirons comme une grâce de réflexion profonde envahir notre entendement et le subjuguer. Remercions Marie, la Mère de la Sagesse Incarnée, pour tant de lumières déversées en nos âmes.
(Père Dayet, Exercices préparatoires à la consécration de Saint Louis-Marie de Montfort)
Reportez-vous à Litanies du Saint Nom de Jésus, Instruction sur la Fête de la Purification, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 31e Méditation : Il s'en alla ensuite avec eux à Nazareth, et il leur était soumis, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 30e Méditation : Après trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 29e Méditation : Quand Jésus eut atteint l'âge de douze ans, Marie et Joseph le conduisirent à Jérusalem, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 28e Méditation : Le saint Enfant croissait et se fortifiait, étant rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était en lui, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 27e Méditation : Joseph, prenant la nuit même l'Enfant et sa Mère, se retira en Égypte, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 26e Méditation : Hérode voyant que les mages l'avaient trompé, entra dans une grande colère, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 25e Méditation : L'ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et lui dit : Levez-vous, prenez l'enfant et sa mère, et fuyez en Égypte, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 24e Méditation : L'enfant que voilà est au monde pour la perte et le salut de plusieurs, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 23e Méditation : Il y avait à Jérusalem un homme juste et craignant Dieu, nommé Siméon, Discours sur la purification de Marie, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 22e Méditation : Ils portèrent Jésus à Jérusalem, afin de l'offrir au Seigneur, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 21e Méditation : Cependant Marie ne perdait rien de toutes ces choses et les méditait dans son cœur, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 20e Méditation : Ayant été averti en songe de ne point aller trouver Hérode, ils retournèrent en leur pays par un autre chemin, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 19e Méditation : Se prosternant, ils l'adorèrent ; puis ayant ouvert leurs trésors, ils lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe, Discours aux jeunes époux, du Pape Pie XII, durant l'Octave de l’Épiphanie, le 10 janvier 1940, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 18e Méditation : Voici que l'étoile qu'ils avaient vue en Orient parut, allant devant eux, jusqu'à ce qu'elle vint s'arrêter sur le lieu où était l'enfant, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 17e Méditation : À la nouvelle de la naissance du saint Enfant, le roi Hérode fut troublé, et tout Jérusalem avec lui, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 16e Méditation : Nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 15e Méditation : Voici que les Mages vinrent de l'Orient à Jérusalem, Méditation pour le Jour des Rois : Que votre Règne arrive, Instruction sur la Fête des Rois, Méditation sur l’Épiphanie : Les Mages confessent Jésus-Christ devant les hommes, Méditation sur l’Épiphanie : Les Mages à Jérusalem, Méditation pour l’Épiphanie : La vocation des mages prédite et figurée, notre vocation à la foi de Jésus-Christ, Méditation sur l’Épiphanie : Les Rois-Mages, Méditation sur l’Épiphanie : Du ministère de Marie dans la vocation des Gentils à la Foi, Remerciement, offrande et prière au Verbe de Dieu incarné, pour l'Octave de l'Épiphanie, Méditation sur l’Épiphanie, Méditation sur la Nativité, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 14e Méditation : On lui donna le nom de Jésus, Litanies du Saint Nom de Jésus, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 13e Méditation : On lui donna le nom de Jésus, nom qui lui avait été donné par l'ange, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 12e Méditation : Après huit jours, le saint Enfant fut circoncis, Instruction sur la Circoncision, Méditation sur la Circoncision, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 11e Méditation : Les bergers revinrent en glorifiant et en louant Dieu de tout ce qu'ils avaient vu et entendu, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 10e Méditation : Les bergers se disaient les uns aux autres : Allons jusqu'à Bethléem, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 9e Méditation : Gloire à Dieu au plus haut des Cieux, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 7e Méditation : Tout à coup l'Ange du Seigneur parut auprès d'eux, Salutation à Marie et à Jésus naissant, Litanies du Saint Enfant-Jésus, Méditation pour la Fête de Noël : Vous trouverez un Enfant enveloppé de langes, et couché dans une Crèche, Instruction sur la Fête de Noël, Pratique de la Dévotion à l'enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 1re Méditation : Marie s'étant rendue avec Joseph à Bethléem, le temps de son divin enfantement arriva, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 2e Méditation : Je vous annonce un grand sujet de Joie, il vous est né aujourd'hui un Sauveur, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 3e Méditation : Marie mit au monde son fils premier-né, et l'enveloppa de langes, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 4e Méditation : Marie, après avoir enveloppé de langes le saint Enfant, le coucha dans la crèche, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 5e Méditation : Voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche, Dévotion à la Sainte Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 6e Méditation : Il y avait là aux environs des bergers qui veillaient et se relevaient les uns les autres pendant la nuit, pour la garde de leurs troupeaux, Litanies du Saint Enfant-Jésus, et Dévotion au Saint Enfant-Jésus : Prière d'amour et Consécration.
jeudi 30 avril 2020
De la doctrine de Jésus-Christ, par le R.-P. Jean-Joseph Surin
De la doctrine de Jésus-Christ
En quoi consiste la doctrine de Jésus-Christ ?
En huit principaux articles, que ce divin Sauveur proposa au monde dans son premier Sermon. On les appelle communément les huit Béatitudes ; et ce sont la pauvreté d'esprit, les larmes et la tristesse, la débonnaireté, la pureté de cœur, la faim et la soif de la justice, la miséricorde, l'esprit pacifique et l'amour des persécutions.
En quoi consiste la pauvreté d'esprit ?
En trois choses. 1. Au délaissement général de tous les biens temporels. 2. À user avec modération des choses de la terre. 3. En un dénuement d'esprit, qui aille jusqu'à ne posséder rien avec attache, pas même sa science, ses lumières et ses goûts spirituels ; afin d'être libre, dégagé de tout, suivant cette parole de Notre Seigneur : Quiconque de vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède, ne peut être mon disciple.
En quoi consistent les larmes et la tristesse des enfants de Dieu ?
1. À n'avoir pas leur consolation en ce monde, s'estimant heureux d'être du nombre des affligés, et de ne point ressembler aux mondains, qui vivent dans la prospérité, qui cherchent leurs aises, et qui aiment le repos. 2. À pratiquer la pénitence et la mortification, menant une vie austère, à l'exemple des Saints, qui ont beaucoup jeûné, et qui ont soutenu de rudes travaux. 3. À porter toujours en eux-mêmes un esprit de componction, qui les fasse gémir sur les misères des hommes, sur leurs propres péchés, et sur la Passion de Jésus-Christ. Ce sont les trois sources de cette sainte douleur, que le Fils de Dieu nous a laissé pour héritage : Vous serez affligés vous autres, et vous pleurerez ; pour le monde, il se ré jouira.
En quoi consiste la débonnaireté ?
Elle ne diffère point de la douceur, dont nous avons parlé au chapitre précédent.
En quoi consiste la pureté de cœur ?
À se défendre de tout péché ; à se garantir de la moindre attache, qui pourrait ternir la beauté de l'âme, ou gêner sa liberté. À veiller constamment à la garde de son cœur, éloignant toutes sortes de pensées et d'images vaines ou sensibles, et surtout celles qui sont contraires à l'innocence des mœurs, qui doit être très-chère et très-précieuse aux enfants de Dieu.
En quoi consistent la faim et la soif de la justice ?
Elles ont coutume de produire trois effets. Le premier est un désir ardent de la vertu et de la perfection chrétienne, joint à une résolution généreuse de s'y appliquer ; et c'est cette résolution qui distingue les âmes lâches, des fervents Disciples de J. C. Ceux-ci sont comme des marchands qui, dans le dessein de faire fortune, entreprennent de longs voyages, et vont dans les pays les plus éloignés, déterminés à tout faire et à tout souffrir, pour acquérir de grandes richesses.
Mais ce désir de la perfection serait faux, s'il ne se proposait que la vertu en général ; ce serait donner dans l'illusion de ceux qui se consument en désirs, et qui ne mettent jamais la main à l'œuvre, pour entreprendre l'acquisition de quelque vertu qui leur soit particulièrement nécessaire.
Le second effet, que produisent la faim et la soif de la justice, est de rendre les désirs pratiques. Une âme saintement affamée de la perfection travaille à surmonter ses défauts, à acquérir l'humilité ; elle s'adonne à l'oraison ; il n'est rien qu'elle n'entreprenne ; il n'est point d'effort qu'elle ne fasse pour se procurer les richesses spirituelles.
Un troisième effet de cette faim et de cette soif est de porter les âmes, et de les faire tendre avec force au bien le plus excellent et le plus parfait. Elles ne voient rien de si grand et de si sublime, où elles n'aspirent avec le secours de la grâce ; elles visent toujours plus haut ; elles se proposent toujours les motifs les plus purs et les plus relevés.
Ainsi faisait saint Ignace , qui n'avait jamais en vue que la plus grande gloire de Dieu. Telles sont les inclinations qu'un amour ardent de la justice met dans les âmes ; et c'est à quoi nous invite Notre Seigneur par ces paroles : Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait lui-même.
En quoi consiste la miséricorde ?
En une tendre compassion, qui aille jusqu'à émouvoir les entrailles sur les misères du prochain ; comme il arrive à une mère à l'égard de ses enfants, et à un frère à l'égard de son frère. Saint Paul parlant de cette compassion l'appelle tantôt des entrailles de miséricorde, et tantôt les entrailles de Jésus-Christ. Elle doit avoir pour objet trois sortes de personnes ; les affligés et les pauvres, pour les secourir ; les pécheurs, pour les instruire et les convertir ; les âmes du Purgatoire, pour procurer leur soulagement et leur délivrance.
En quoi consiste l'esprit pacifique ?
À conserver la tranquillité intérieure, et à la défendre contre toute sorte de passion, d'empressement naturel, et de contradiction du dehors. À céder en tout aux autres, pour éviter les différends, se relâchant sur ses intérêts, afin d'avoir la paix. À être toujours disposé à faire plaisir à tout le monde, portant la douceur et l'inclination bienfaisante, jusqu'à accorder au-delà de ce qu'on demande.
En quoi consiste l'amour des persécutions ?
Il renferme comme trois degrés. 1. Souffrir avec patience les mauvais traitements, les mépris et les outrages. 2. Les aimer et s'y plaire, comme dans de grands biens. 3. Les regarder comme des trésors, où nous trouvons, outre de grands mérites, l'inestimable avantage de ressembler à J. C. ; ce qui doit nous faire désirer les persécutions avec le même empressement, que les gens du monde ont pour les dignités et les richesses temporelles.
Reportez-vous à Méditation sur les Instructions de Jésus-Christ, Des Conseils Évangéliques, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Instruction sur les Conseils évangéliques, De la paix du cœur, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, Bienheureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés, Bienheureux les pauvres d'esprit, parce que le royaume des Cieux est à eux, Bienheureux ceux qui sont doux, parce qu'ils posséderont la terre, Bienheureux ceux qui sont miséricordieux, Bienheureux ceux qui ont le cœur pur, Bienheureux les pacifiques, Degrés des vertus qu'on se propose d'acquérir, Jésus maudit ce que le monde estime, Vous êtes le sel de la terre, Vous êtes la lumière du monde, Châtiment du scandale, récompense du zèle, Perfection que Jésus exige de ses disciples, Préceptes sur la charité envers le prochain, Perfection à laquelle nous devons tendre, De quelle manière on doit aider les personnes faibles, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Ordre de la vie spirituelle pour les Directeurs, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Remèdes à l'amour-propre, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'activité naturelle, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Des maladies de l'âme, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la réformation de la volonté et du fond de l'âme, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Prière pour demander l'humilité, Du Recueillement, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Des secours qu'il faut donner au Peuple dans les Missions, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, et prière pour les Missions, De la réformation de l'Amour, de la Haine, du Désir et de l'Aversion, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Soin que l'état de maladie demande, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la conduite qu'il faut tenir à l'égard des Énergumènes, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Histoire de la possession des Ursulines de Loudun, et des peines du Père Surin (1/4), Histoire de la possession des Ursulines de Loudun, et des peines du Père Surin (2/4), Histoire de la possession des Ursulines de Loudun, et des peines du Père Surin (3/4), Histoire de la possession des Ursulines de Loudun, et des peines du Père Surin (4/4), Réflexions sur la nature et les forces des Démons, et sur l'économie du Royaume des ténèbres, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'Amour du Père Surin pour tout ce que Notre-Seigneur a aimé, et premièrement de sa grande dévotion à la très-sainte Vierge, Du grand Amour du Père Surin pour les Saints Anges, dans l'union avec notre Seigneur Jésus-Christ, De l'amour du Père Surin pour l'humilité, dans l'union avec Notre-Seigneur Jésus-Christ, SCIENCE EXPÉRIMENTALE DES CHOSES DE L'AUTRE VIE, Acquise par le Père Jean-Joseph Surin, Exorciste des Religieuses Ursulines de Loudun, De l'imagination de l'homme, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la réformation de la mémoire, par Le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'amour étonnant du Père Surin pour l'abjection, dans l'union avec Notre-Seigneur Jésus-Christ, De la vie Apostolique, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De quelques industries cachées qui conduisent bientôt à la perfection, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Réponse à quelques doutes touchant la Pénitence, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la Pénitence et de l'Oraison, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la vie parfaite, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Du bon Directeur, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Du vrai Religieux, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la vie mixte, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'homme intérieur, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'heureux état d'une âme qui a établi sa perfection et sa félicité dans l'acquiescement au bon plaisir de Dieu, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'amour parfait, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la conduite des âmes, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'étude des Lettres, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Réponse à quelques doutes touchant l'Oraison, par le R.P. Jean-Joseph Surin, Ce qui s'est observé dans un Ordre Religieux durant le premier siècle depuis son établissement, doit être regardé comme meilleur que tout ce qu'on peut inventer dans la suite, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'Oraison et de la Contemplation, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Instruction pour les personnes qui entrent dans la voie d'Oraison, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Que les âmes lâches fassent tous leurs efforts pour acquérir la bonne volonté qui leur manque, Ce qu'est l'oraison mentale, par le R.P. D. Laurent Scupoli, Clerc Régulier Théatin, De l'Oraison, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la contemplation, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'Oraison qui convient à la voie extraordinaire, et Avis nécessaires à ceux qui sont dans cette voie, par le R.-P Jean-Joseph Surin, Catéchisme spirituel de la Perfection Chrétienne, par le R.P. Jean-Joseph Surin (1), Catéchisme spirituel de la Perfection Chrétienne, par le R.P. Jean-Joseph Surin (2), Des qualités qui sont propres dans la voie extraordinaire, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la voie surnaturelle ou extraordinaire, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'avancement de l'âme et des principaux moyens qui peuvent le procurer, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la nourriture du corps, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Des amitiés, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la conversation, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Des Vertus, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Des moyens extérieurs qui aident à acquérir la perfection, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Des moyens intérieurs qui aident à la perfection, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Des exercices de piété, par le R.-P. Jean-Joseph Surin : Quels sont les devoirs de piété dont il faut s'acquitter envers les Saints ?, Des exercices de piété, par le R.-P. Jean-Joseph Surin : Quels exercices de piété prescrivez-vous à l'honneur des Anges ?, Des exercices de piété, par le R.-P. Jean-Joseph Surin : Comment faut-il s'occuper des souffrances de Jésus-Christ ?, Des exercices de piété, par le R.-P. Jean-Joseph Surin : Comment faut-il s'exercer en ce qui regarde la Doctrine de Jésus-Christ ?, De la vie intérieure, et de la familiarité avec Jésus-Christ, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la Mortification, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'amour du Père Surin pour la pauvreté, dans l'union avec Notre-Seigneur Jésus-Christ, De la présence de Dieu, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Du renouvellement de l'esprit, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Des Habits, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la vie illuminative, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Degrés des vertus qu'on se propose d'acquérir, De l'amour admirable du Père Surin pour les souffrances, dans l'union avec Notre-Seigneur Jésus-Christ, De la réformation de l'entendement, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la réformation de la colère, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la vie Purgative, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, En quoi consiste la perfection chrétienne : pour l'acquérir il faut combattre, et pour sortir victorieux de ce combat, quatre choses sont nécessaires, Du devoir des Veuves, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Méditation sur la nécessité des progrès dans la vertu, De la Réduction des Hérétiques, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De quelques moyens de bien faire l'oraison mentale, et Pour la direction et la progression spirituelles : Quel chrétien êtes-vous ?.
