Extrait de "La Couronne de l'année chrétienne et méditations sur les principales et plus importantes vérités de l’Évangile de Jésus-Christ" :
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| Retour du fils prodigue (Batoni) |
Ne vous mettez donc pas en peine, en disant que mangerons-nous ? ou que boirons-nous ? ou de quoi nous vêtirons-nous comme font les infidèles ; car votre Père céleste sait bien que vous avez besoin de toutes ces choses. (En S. Matth. chap. 6)
1. Considérez que c'est le propre des païens et des Infidèles, comme Notre-Seigneur nous l'apprend par ces paroles, de se laisser aller aux sollicitudes et aux craintes de manquer des choses qui leur sont nécessaires : car ne connaissant pas Dieu, il ne faut pas s'étonner s'ils n'ont point d'espérance en Dieu : mais pour les Chrétiens qui font profession de croire en Dieu, ils contredisent leur foi et démentent ce qu'ils croient, quand ils manquent de confiance en la bonté de Dieu.
Sondez bien votre cœur sur ce point, interrogez-vous vous-même, si vous avez une foi bien ferme aux vérités de l'Évangile ; car l'espérance suit la Foi, et si vous croyez vraiment en Dieu, il vous sera facile d'espérer parfaitement en lui.
2. Considérez que Notre-Seigneur nous insinue par ces paroles trois vérités, qui doivent servir de base et de fondement à notre espérance.
La première, que Dieu sait et connaît tous nos besoins corporels et spirituels.
La seconde, qu'il y peut pourvoir très abondamment, puisqu'il est Dieu, à qui rien n'est impossible.
La troisième, qu'il veut y pourvoir autant qu'il est nécessaire et utile pour notre vrai bien : car il est notre bon Père, et un bon Père veut toujours le vrai bien de ses enfants.
Faites un acte de Foi sur chacune de ces vérités, louez et bénissez la sagesse, la puissance, et la bonté de ce Père céleste, et jetez-vous entre ses bras avec une parfaite confiance.
3. Considérez que pour obliger Dieu de vous faire ressentir les effets de cet amour paternel, il faut que vous ayez un cœur filial envers lui : et si vous désirez qu'il vous traite en Père, il faut que vous l'honoriez, et que vous l'aimiez comme un bon fils doit aimer et honorer son Père : et par conséquent il faut avoir un grand soin de conserver cette qualité de fils, et avoir horreur de tous les péchés qui pourraient vous faire perdre cette divine adoption.
Voyez donc quand vous donnez à Dieu ce tire de Père, s'il n'y a rien en vous qui vous rende indigne d'être reconnu de lui pour son Fils ; et d'autant que vous avez toujours grand sujet de vous défier de vous-même, humiliez-vous toutes les fois que vous nommez Dieu votre Père, et vous jetant en esprit aux pieds de sa miséricorde, dites-lui avec le Prodigue ; Mon Père, j'ai péché contre le Ciel et devant vous. Je ne suis pas digne d'être appelé votre fils, mais c'est un effet digne de votre bonté infinie de souffrir que je vous appelle mon Père.
Reportez-vous à Litanies de la Providence, Pour bien faire ses actions, ne penser qu'au jour présent, Méditation : Ne vous inquiétez point où vous trouverez de quoi manger pour le soutien de votre vie, ni d'où vous aurez des vêtements pour couvrir votre corps, Confiance en la divine Providence, Secret de paix et de bonheur, par le Père Jean-Baptiste Saint-Jure, Méditation pour le Jeudi suivant le quatorzième Dimanche d'après la Pentecôte : Regardez les oiseaux du Ciel, Méditation pour le Mercredi suivant le quatorzième Dimanche d'après la Pentecôte : Vous ne devez point vous inquiéter pour le boire et pour le manger, Méditation pour le Mardi suivant le quatorzième Dimanche d'après la Pentecôte : Vous ne pouvez point servir à Dieu et aux richesses, Méditation sur la distinction du nécessaire et du superflu, Litanies pour se détacher des biens de ce monde, Méditation pour le Lundi suivant le quatorzième Dimanche d'après la Pentecôte : Personne ne peut servir à deux Maître, et Méditation pour le quatorzième Dimanche d'après la Pentecôte : Choisissez aujourd'hui quel Maître vous voulez servir.
1. Considérez que c'est le propre des païens et des Infidèles, comme Notre-Seigneur nous l'apprend par ces paroles, de se laisser aller aux sollicitudes et aux craintes de manquer des choses qui leur sont nécessaires : car ne connaissant pas Dieu, il ne faut pas s'étonner s'ils n'ont point d'espérance en Dieu : mais pour les Chrétiens qui font profession de croire en Dieu, ils contredisent leur foi et démentent ce qu'ils croient, quand ils manquent de confiance en la bonté de Dieu.
Sondez bien votre cœur sur ce point, interrogez-vous vous-même, si vous avez une foi bien ferme aux vérités de l'Évangile ; car l'espérance suit la Foi, et si vous croyez vraiment en Dieu, il vous sera facile d'espérer parfaitement en lui.
2. Considérez que Notre-Seigneur nous insinue par ces paroles trois vérités, qui doivent servir de base et de fondement à notre espérance.
La première, que Dieu sait et connaît tous nos besoins corporels et spirituels.
La seconde, qu'il y peut pourvoir très abondamment, puisqu'il est Dieu, à qui rien n'est impossible.
La troisième, qu'il veut y pourvoir autant qu'il est nécessaire et utile pour notre vrai bien : car il est notre bon Père, et un bon Père veut toujours le vrai bien de ses enfants.
Faites un acte de Foi sur chacune de ces vérités, louez et bénissez la sagesse, la puissance, et la bonté de ce Père céleste, et jetez-vous entre ses bras avec une parfaite confiance.
3. Considérez que pour obliger Dieu de vous faire ressentir les effets de cet amour paternel, il faut que vous ayez un cœur filial envers lui : et si vous désirez qu'il vous traite en Père, il faut que vous l'honoriez, et que vous l'aimiez comme un bon fils doit aimer et honorer son Père : et par conséquent il faut avoir un grand soin de conserver cette qualité de fils, et avoir horreur de tous les péchés qui pourraient vous faire perdre cette divine adoption.
Voyez donc quand vous donnez à Dieu ce tire de Père, s'il n'y a rien en vous qui vous rende indigne d'être reconnu de lui pour son Fils ; et d'autant que vous avez toujours grand sujet de vous défier de vous-même, humiliez-vous toutes les fois que vous nommez Dieu votre Père, et vous jetant en esprit aux pieds de sa miséricorde, dites-lui avec le Prodigue ; Mon Père, j'ai péché contre le Ciel et devant vous. Je ne suis pas digne d'être appelé votre fils, mais c'est un effet digne de votre bonté infinie de souffrir que je vous appelle mon Père.
Reportez-vous à Litanies de la Providence, Pour bien faire ses actions, ne penser qu'au jour présent, Méditation : Ne vous inquiétez point où vous trouverez de quoi manger pour le soutien de votre vie, ni d'où vous aurez des vêtements pour couvrir votre corps, Confiance en la divine Providence, Secret de paix et de bonheur, par le Père Jean-Baptiste Saint-Jure, Méditation pour le Jeudi suivant le quatorzième Dimanche d'après la Pentecôte : Regardez les oiseaux du Ciel, Méditation pour le Mercredi suivant le quatorzième Dimanche d'après la Pentecôte : Vous ne devez point vous inquiéter pour le boire et pour le manger, Méditation pour le Mardi suivant le quatorzième Dimanche d'après la Pentecôte : Vous ne pouvez point servir à Dieu et aux richesses, Méditation sur la distinction du nécessaire et du superflu, Litanies pour se détacher des biens de ce monde, Méditation pour le Lundi suivant le quatorzième Dimanche d'après la Pentecôte : Personne ne peut servir à deux Maître, et Méditation pour le quatorzième Dimanche d'après la Pentecôte : Choisissez aujourd'hui quel Maître vous voulez servir.
