jeudi 8 octobre 2015

La possession démoniaque dans le couple


Si vous êtes en couple et que votre conjoint est possédé, malgré l'épreuve, la difficulté, tenez bon et soyez soudés. C'est extrêmement important !



Formation d’Ève pendant le sommeil d'Adam (Gustave Doré)



Le démon, si vous êtes possédé, persécutera aussi votre conjoint jusqu'à provoquer des conflits et des accidents pour attenter à sa vie.


"Je me réveillais en sursaut avec la sensation que les démons attaquaient mon mari pendant son sommeil. Je l'entendais gémir et parfois s'étouffer. Alors, je jetais de l'eau bénite sur lui et autour de lui, et souvent, dans toutes les pièces de la maison pour décourager les démons. Dès que je procédais ainsi, sa respiration se calmait et il dormait en paix. Le matin, il me racontait que le démon l'avait menacé dans un cauchemar durant la nuit et qu'il lui avait semblé se battre contre lui."


Qui dit « possession » dit « désir d'exclusivité »... à tout prix ! Le démon considère que l'âme qu'il possède lui appartient et il fera tout pour vous séparer, pour éloigner la personne qui sera un soutien pour vous. Mais il peut aussi utiliser le conjoint contre le possédé s'il refuse de se convertir à ses côtés. En effet, si dans la maison, l'un des membres de la famille résiste à l'appel du Christ, reste hermétique, cela pourra empêcher la délivrance du possédé. Le Démon crie victoire quand le conjoint ne croit pas, que le mari et la femme se battent l'un contre l'autre, parce que l'un ne croyant pas, l'autre s'épuisera en essayant de prouver qu'il n'est pas fou. Et pendant ce temps là, aucun d'eux ne s'occupera des attentes de Dieu.

Par ailleurs, les rapports intimes pourront être fortement perturbés. Les maris ont souvent l'impression que leur femme leur a été enlevée. Celui qui accompagne souffre tout autant, mais d'une manière différente. Il est donc primordial que vous communiquiez sur ce que chacun ressent et sur comment aider au mieux l'autre.

S'il s'agit de votre conjoint qui est possédé, ne désespérez pas, ne relâchez pas vos efforts, soutenez-le et priez ensemble. C'est en résistant aux tentatives des démons et à leurs attaques que vous sortirez vainqueurs ensemble, avec le Christ. Et si le premier plie, que le second le relève et lui rappelle de rester dans la foi et dans l'espérance. Nous ne sommes pas des rocs. Nous sommes faibles, et c'est en le reconnaissant que nous serons forts !

En fait, si je voulais me vanter, ce ne serait pas folie, car je ne dirais que la vérité. Mais j’évite de le faire, pour qu’on n’ait pas de moi une idée plus favorable qu’en me voyant ou en m’écoutant.
Et ces révélations dont il s’agit sont tellement extraordinaires que, pour m’empêcher de me surestimer, j’ai reçu dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour me gifler, pour empêcher que je me surestime.
Par trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi.
Mais il m’a déclaré : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure.
C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.

(2e Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12, 6-10)



Autant que possible, soyez ensemble présents lors des séances d'exorcisme. C'est une épreuve difficile d'entendre le démon s'exprimer par la bouche de celui ou de celle que vous aimez et même de hurler, mais votre présence est importante auprès du conjoint tourmenté, et les prières que vous pourrez murmurer pendant la séance d'exorcisme aideront le prêtre autant que votre conjoint à lutter. D'autre part, si le maléfice semble n'avoir atteint que l'un de vous deux, il se peut qu'à force de séances, l'exorcisme finisse par révéler des symptômes aussi chez le conjoint accompagnateur.

Bénissez-vous l'un l'autre au coucher. Récitez ensemble le chapelet (et l'un pour l'autre quand l'un de vous deux ne réussit plus à accomplir son devoir d'état). Dites ensemble des prières de délivrance lorsque l'un de vous est attaqué par des esprits impurs. Ayez le réflexe de jeter sur l'autre de l'eau bénite en faisant le signe de croix (Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit) lorsqu'il se sent mal. Ne vous lamentez pas et apprenez par la prière à Jésus et à Marie, à accepter cette épreuve et les souffrances que le Seigneur permettra. Si vous passez votre temps à vous plaindre (ou à plaindre l'autre), là aussi, vous facilitez les choses au Démon :

Le Démon a demandé à Jésus la permission d'éprouver Sainte Myriam de Jésus Crucifié, dite la petite carmélite arabe, de la posséder pendant quarante jours, persuadé qu'elle se plaindrait au moins une fois des vexations qu'il lui imposerait. Si c'est le cas, Satan aurait gagné l'épreuve. Sinon, c'est Satan qui souffrirait. Le Démon a persécuté Myriam de diverses manières pour qu'elle se plaigne. Mais chaque fois elle disait : « Je te remercie, Seigneur ; loué sois-tu, Seigneur ! » Ayant vainement essayé de la pousser à maugréer contre Dieu, le démon demanda à Jésus de faire cesser l'épreuve. Car la fidélité de Myriam à louer Dieu malgré les vexations causait à Satan bien des tourments. Mais il dut les subir durant les quarante jours. La gloire du Seigneur s'est manifestée dans la joie et la confiance de sa petite servante. (« Le combat spirituel » de Jean Pliya)


Le Seigneur a créé la femme pour qu'elle soit complémentaire de l'homme, et pour que tous deux s'aiment, s'épaulent et soient féconds.


La Genèse, Chapitres  1 à 2 :


AU COMMENCEMENT, Dieu créa le ciel et la terre.
La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.
Dieu dit : « Que la lumière soit. » Et la lumière fut.
Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres.
Dieu appela la lumière « jour », il appela les ténèbres « nuit ». Il y eut un soir, il y eut un matin : premier jour.
Et Dieu dit : « Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux, et qu’il sépare les eaux. »
Dieu fit le firmament, il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament et les eaux qui sont au-dessus. Et ce fut ainsi.
Dieu appela le firmament « ciel ». Il y eut un soir, il y eut un matin : deuxième jour.
Et Dieu dit : « Les eaux qui sont au-dessous du ciel, qu’elles se rassemblent en un seul lieu, et que paraisse la terre ferme. » Et ce fut ainsi.
Dieu appela la terre ferme « terre », et il appela la masse des eaux « mer ». Et Dieu vit que cela était bon.
Dieu dit : « Que la terre produise l’herbe, la plante qui porte sa semence, et que, sur la terre, l’arbre à fruit donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. » Et ce fut ainsi.
La terre produisit l’herbe, la plante qui porte sa semence, selon son espèce, et l’arbre qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. Et Dieu vit que cela était bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin : troisième jour.
Et Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel, pour séparer le jour de la nuit ; qu’ils servent de signes pour marquer les fêtes, les jours et les années ;
et qu’ils soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la terre. » Et ce fut ainsi.
Dieu fit les deux grands luminaires : le plus grand pour commander au jour, le plus petit pour commander à la nuit ; il fit aussi les étoiles.
Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre,
pour commander au jour et à la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin : quatrième jour.
Et Dieu dit : « Que les eaux foisonnent d’une profusion d’êtres vivants, et que les oiseaux volent au-dessus de la terre, sous le firmament du ciel. »
Dieu créa, selon leur espèce, les grands monstres marins, tous les êtres vivants qui vont et viennent et foisonnent dans les eaux, et aussi, selon leur espèce, tous les oiseaux qui volent. Et Dieu vit que cela était bon.
Dieu les bénit par ces paroles : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez les mers, que les oiseaux se multiplient sur la terre. »
Il y eut un soir, il y eut un matin : cinquième jour.
Et Dieu dit : « Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bestiaux, bestioles et bêtes sauvages selon leur espèce. » Et ce fut ainsi.
Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce, les bestiaux selon leur espèce, et toutes les bestioles de la terre selon leur espèce. Et Dieu vit que cela était bon.
Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages, et de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre. »
Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme.
Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. »
Dieu dit encore : « Je vous donne toute plante qui porte sa semence sur toute la surface de la terre, et tout arbre dont le fruit porte sa semence : telle sera votre nourriture.
À tous les animaux de la terre, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui va et vient sur la terre et qui a souffle de vie, je donne comme nourriture toute herbe verte. » Et ce fut ainsi.
Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici : cela était très bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : sixième jour.
Ainsi furent achevés le ciel et la terre, et tout leur déploiement.
Le septième jour, Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite. Il se reposa, le septième jour, de toute l’œuvre qu’il avait faite.
Et Dieu bénit le septième jour : il le sanctifia puisque, ce jour-là, il se reposa de toute l’œuvre de création qu’il avait faite.
Telle fut l’origine du ciel et de la terre lorsqu’ils furent créés. Lorsque le Seigneur Dieu fit la terre et le ciel, aucun buisson n’était encore sur la terre, aucune herbe n’avait poussé, parce que le Seigneur Dieu n’avait pas encore fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait pas d’homme pour travailler le sol.
Mais une source montait de la terre et irriguait toute la surface du sol.
Alors le Seigneur Dieu modela l’homme avec la poussière tirée du sol ; il insuffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant.
Le Seigneur Dieu planta un jardin en Éden, à l’orient, et y plaça l’homme qu’il avait modelé.
Le Seigneur Dieu fit pousser du sol toutes sortes d’arbres à l’aspect désirable et aux fruits savoureux ; il y avait aussi l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
Un fleuve sortait d’Éden pour irriguer le jardin ; puis il se divisait en quatre bras :
le premier s’appelle le Pishone, il contourne tout le pays de Havila où l’on trouve de l’or
– et l’or de ce pays est bon – ainsi que de l’ambre jaune et de la cornaline ;
le deuxième fleuve s’appelle le Guihone, il contourne tout le pays de Koush ;
le troisième fleuve s’appelle le Tigre, il coule à l’est d’Assour ; le quatrième fleuve est l’Euphrate.
Le Seigneur Dieu prit l’homme et le conduisit dans le jardin d’Éden pour qu’il le travaille et le garde.
Le Seigneur Dieu donna à l’homme cet ordre : « Tu peux manger les fruits de tous les arbres du jardin ;
mais l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car, le jour où tu en mangeras, tu mourras. »
Le Seigneur Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. »
Avec de la terre, le Seigneur Dieu modela toutes les bêtes des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les amena vers l’homme pour voir quels noms il leur donnerait. C’étaient des êtres vivants, et l’homme donna un nom à chacun.
L’homme donna donc leurs noms à tous les animaux, aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes des champs. Mais il ne trouva aucune aide qui lui corresponde.
Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux, et l’homme s’endormit. Le Seigneur Dieu prit une de ses côtes, puis il referma la chair à sa place.
Avec la côte qu’il avait prise à l’homme, il façonna une femme et il l’amena vers l’homme.
L’homme dit alors : « Cette fois-ci, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair ! On l’appellera femme – Ishsha –, elle qui fut tirée de l’homme – Ish. »
À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un.
Tous les deux, l’homme et sa femme, étaient nus, et ils n’en éprouvaient aucune honte l’un devant l’autre.




Allez puiser à la Source du Seigneur (l'Eucharistie)
la force de combattre et la patience dans l'épreuve. Gardez confiance et courage ! Restez unis dans la foi !




Afin de contourner les pièges du Diable, soyez bien au courant de votre catéchisme sur le mariage : Catéchèse catholique du mariage du R.P. Noël Barbara, Casti Conubii (Lettre encyclique du Pape Pie XI - 1930) et Discours de Pie XII aux sages-femmes.


Écouter Sacrement du mariage et cette conférence sur le mariage chrétien par l'Abbé Vérité.



Pie IX, sur le mariage civil


Instruction de la Sacrée Pénitencerie, 15 janvier 1866



La Sacrée Pénitencerie estime superflu de remettre en mémoire à quiconque que c'est un dogme bien connu de notre très sainte religion que le mariage est l'un des sept sacrements institués par le Christ, le Seigneur, et que par conséquent son administration appartient uniquement à l'Église elle-même à qui ce même Christ a confié la dispensation de ses mystères divins ; de même elle estime superflu de remettre en mémoire à quiconque la forme qui a été prescrite par le concile de Trente (24e session, Reforme du mariage, chap. 1 : 1813-1816), et sans l'observance de laquelle, dans les lieux où elle a été promulguée, en aucun cas un mariage ne peut être contracté de façon valide.

Mais à partir de ces principes et de ces doctrines catholiques ainsi que d'autres, les pasteurs doivent élaborer des instructions pratiques par lesquelles ils persuaderont également les fidèles de ce que notre très saint Seigneur a proclamé dans le consistoire secret du 27 septembre 1852 : « Entre fidèles, il ne peut pas y avoir de mariage qui ne soit en même temps sacrement ; et c'est pourquoi toute autre union chez les chrétiens entre un homme et une femme en dehors du sacrement, même conclue en vertu de la loi civile, n'est rien d'autre qu'un concubinat honteux et funeste. »

Et ils pourront en déduire facilement que devant Dieu et son Église l'acte civil non seulement ne peut pas être considéré comme un sacrement, mais qu'il ne peut pas être considéré non plus, d'aucune manière, comme un contrat et de même que le pouvoir civil n'a pas la capacité de lier un fidèle dans le mariage, de même il n'a pas la capacité non plus de le délier ; et c'est pourquoi... toute sentence portée par un pouvoir laïc concernant la séparation de conjoints qui ont été unis par un mariage légitime devant l'Église est sans aucune valeur ; et un conjoint qui, abusant de ce jugement, oserait s'unir à une autre personne, serait véritablement adultère, de même que serait véritablement concubinaire celui qui aurait la présomption de demeurer dans le mariage en vertu seulement d'un acte civil ; et l'un et l'autre sont indignes de l'absolution aussi longtemps qu'ils ne viennent pas à résipiscence et qu'ils ne se tournent pas vers la pénitence en se soumettant aux prescriptions de l'Église.

Cependant, pour éviter des sanctions, pour le bien des descendants et pour éviter le danger de polygamie, il est permis qu'après avoir contracté légitimement le mariage devant l'Église, les fidèles aillent accomplir l'acte imposé par la loi, mais avec l'intention..., lorsqu'ils se présentent devant l'officier du gouvernement, de ne rien faire d'autre que d'accomplir une cérémonie civile.


Canons sur la réforme du mariage : décret « Tametsi »



Chap. 1 (Motif et teneur de la loi) On ne doit certes pas douter que les mariages clandestins, qui se sont faits avec le libre consentement des contractants, sont des mariages valides et véritables, tant que l'Église ne les a pas rendus invalides ; aussi est-ce à bon droit que doivent être condamnés, comme le saint concile les condamne par anathème, ceux qui nient que ces mariages sont véritables et valides et affirment faussement que les mariages contractés par les fils de famille, sans le consentement de leurs parents, sont invalides et que les parents peuvent les faire valides ou invalides. La sainte Église néanmoins, pour de très justes raisons, a toujours eu ces mariages en horreur et les a défendus.

Mais le saint synode s'aperçoit que ces défenses ne servent plus à rien en raison de la désobéissance des hommes; il pèse la gravité des péchés venant de ces mariages clandestins, particulièrement pour ceux qui demeurent dans l'état de damnation lorsque, après avoir abandonné la première épouse avec laquelle ils avaient secrètement contracté mariage, ils contractent publiquement un mariage avec une autre et vivent avec elle en un perpétuel adultère ; l'Église qui ne porte pas de jugement sur les choses secrètes, ne peut apporter remède à ce mal qu'en recourant à un remède plus efficace. C'est pourquoi, mettant ses pas dans les pas du saint concile du Latran (IV) tenu sous Innocent III, le concile ordonne ce qui suit. À l'avenir, avant que soit contracté un mariage, trois fois, trois jours de fête consécutifs, le curé des parties contractantes annoncera publiquement dans l'église, pendant la célébration des messes, entre qui le mariage doit être contracté. Ces annonces faites, si ne s'y oppose aucun empêchement légitime, on procédera à la célébration du mariage devant l'Église, après avoir interrogé l'homme et la femme ; une fois bien compris qu'il y a consentement mutuel de leur part, le curé dira : « Je vous unis par le mariage, au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit » ; ou bien il se servira d'une autre formule, conformément au rite reçu de chaque province.

(Restriction de la loi) S'il y avait un soupçon plausible que le mariage peut être empêché par la mauvaise foi, s'il est précédé de tant d'annonces ; soit on ne fera qu'une seule annonce, soit même le mariage sera célébré en présence du curé et de deux ou trois témoins ; ensuite, avant la consommation du mariage, les annonces seront faites dans l'église afin que, s'il demeure quelques empêchements, ceux-ci soient plus facilement découverts, à moins que l'Ordinaire lui-même ne juge expédient d'omettre les susdites annonces, ce que le saint concile laisse à sa prudence et à son jugement.

(Sanction) Quant à ceux qui entreprendront de contracter mariage autrement qu'en présence du curé ou d'un autre prêtre autorisé par le curé ou l'Ordinaire, et devant deux ou trois témoins, le saint concile les rend absolument inhabiles à contracter de la sorte et décrète que de tels contrats sont invalides et nuls, comme par le présent décret il les rend invalides et les annule.




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