dimanche 28 février 2021

Qu'est-ce que la persévérance ?



La persévérance est tout à la fois une vertu et une grâce : c'est la plus précieuse et la plus désirable des grâces ; c'est la plus importante et la plus nécessaire des vertus ; c'est elle qui nous rend fidèles jusqu'à la mort au service du seigneur ; c'est elle qui nous fait recueillir en ce dernier moment la récompense promise à la fidélité, puisque, selon la parole de Jésus-Christ : Celui-là seul sera sauvé qui aura persévéré jusqu'à la fin. La persévérance est donc le caractère distinctif des vrais enfants de Dieu, le signe infaillible de l'élection à la gloire éternelle, la perfection de toutes les grâces, l'ornement et la récompense de toutes les autres vertus.
C'est à la persévérance que les martyrs ont dû leurs palmes, les vierges leurs couronnes, tous les saints leur gloire : c'est à la persévérance que nous devrons nous-mêmes notre félicité éternelle ; si nous persévérons, tout est sauvé pour nous ; si nous ne persévérons pas, tout est perdu à jamais. Vainement, durant ces jours de conversion et de salut, aurons-nous déploré amèrement nos péchés, et juré à Dieu une inviolable fidélité, si nous devons quelque jour oublier nos pleurs et nos serments.
Vainement encore aurons-nous triomphé de nos passions naissantes, si nous devons bientôt leur laisser reprendre sur nous un funeste empire. Vainement même aurons-nous vaincu le démon et brisé ses chaînes, si nous devons de nouveau nous engager honteusement sous son dur esclavage. Vainement enfin aurons-nous servi Dieu et observé ses lois, aimé la vertu et pratiqué ses œuvres, si jusqu'à la fin nous ne persévérons pas avec courage : au lieu du bonheur éternel qui nous était promis, nous n'avons à attendre qu'un éternel malheur ; car la parole de Jésus-Christ est formelle : Celui-là seul sera sauvé qui aura persévéré jusqu'à la fin. (Manuel des petits séminaires)


Reportez-vous à Quels sont les motifs qui vous font un devoir sacré de la persévérance ?Je veux me sauver !, Première et dernière pensée du chrétien, Prière pour la persévérance, Acte de bon propos pour le reste de ses jours, Prière à Saint Pierre, pour obtenir de vivre et de mourir dans l'unité de la Sainte Église Romaine, ou pour demander une grâce quelconque, Les enfants chrétiens en vacances, Le ferme propos, Avis important pour ceux qui ont des peines d'esprit, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Le renoncement à soi-même : Le double exemple de l’apôtre Judas et de l’apôtre Simon-Pierre, Prière dans la désolation et les sècheresses spirituelles, Prière d'une enfant coupable après sa conversion, et ABRÉGÉ DU CATÉCHISME DE PERSÉVÉRANCE, PREMIÈRE PARTIE, Leçon I : Enseignement vocal de la Religion, Catéchisme.













samedi 27 février 2021

Je veux me sauver !



C'en est fait, ô mon Dieu ! je veux me sauver ; car je le comprends, pour sauver son âme, il faut le vouloir. Les saints sont au ciel parce qu'ils l'ont voulu : les damnés ne sont en enfer que parce qu'ils n'ont pas eu cette volonté forte de sauver leur âme. Seigneur ! donnez-la-moi ; fortifiez-la dans mon cœur. Et quoi qu'il m'en puisse coûter, que je renonce à toutes les choses qui jusqu'ici m'ont exposé à me perdre. Plus de dissipation qui détourne ma pensée de cette grande affaire. Plus de vaines amitiés qui tiennent votre place dans mon cœur. Plus d'orgueil qui me prépare le sort de l'ange réprouvé. Loin de moi ces indignes plaisirs qui me dégraderaient au niveau de la brute. C'en est fait ! c'en est fait ! je veux me sauver. Je le dis aujourd'hui, je ne cesserai jamais de le dire ; mais vous, Seigneur, accordez-moi de persévérer dans ce désir efficace et courageux de mon salut. Que cette parole : Je veux me sauver, soit toujours sur mes lèvres et dans mon cœur. Imprimez-la en caractères ineffaçables dans le fond de mes entrailles. Faites que je n'oublie jamais non plus ce que vous m'avez dit vous-même : Que sert à l'homme de gagner l'univers, s'il vient à perdre son âme ? Et si je voulais m'éloigner de vous, que cette sentence, qui a converti tant d'hommes et peuplé le ciel, me poursuive, qu'elle m'importune, qu'elle ne me laisse aucun repos ; car je veux me sauver ; et à travers tous les obstacles, tous les périls, tous les ennemis, je me sauverai : votre grâce est avec moi ; la Sainte Vierge me protège ; les saints m'encouragent ; l'éternité m'attend ; le monde et l'enfer ne m'empêcheront point de me sauver.


Reportez-vous à Qu'est-ce que la persévérance ?Méditation sur les obstacles que le monde oppose à notre salut, Les voies du salut, Méditation sur le vrai bonheur, Méditation sur les moyens d'acquérir la connaissance de nos devoirs, Méditation sur le renoncement au monde, Méditation sur deux règles qu'un Chrétien doit toujours observer pour faire son salut dans le monde, Méditation sur les affaires du monde comparées à celles du salut, Méditation sur l'affaire du salut, Méditation sur la science du salut, Catéchisme du Saint Curé d'Ars : Sur le salut, Prière pour la persévérance, Acte de bon propos pour le reste de ses jours, Prière à Saint Pierre, pour obtenir de vivre et de mourir dans l'unité de la Sainte Église Romaine, ou pour demander une grâce quelconque, Prière d'une enfant coupable après sa conversion, Méditation sur l'exemple de la multitude, Méditation sur la nécessité des progrès dans la vertu, Méditation sur la voie étroite, Apprenez de votre bon Ange la science du salut et Le prix d'une âme.













vendredi 26 février 2021

De la nécessité de la Mortification : En quoi elle consiste



Pour traiter cette matière à fond, il est nécessaire de supposer d'abord qu'il y a deux parties principales dans notre âme, l'une que les Théologiens appellent supérieure, et l'autre inférieure ; on les comprend ordinairement sous les noms de Raison, d'Appétit sensitif. Avant le péché, et dans le bienheureux état d'innocence et de justice originelle où Dieu avait créé l'homme, la partie inférieure était parfaitement soumise à la supérieure ; mais la raison s'étant par la suite révoltée contre Dieu par le péché, l'Appétit sensitif se révolta aussi contre la Raison ; de sorte que, malgré nous, et contre le consentement de notre volonté, il s'élève quelquefois dans notre Appétit sensitif des mouvements et des affections que nous condamnons, suivant ces paroles de l'Apôtre : Je ne fais pas le bien que je veux, mais je fais le mal que je ne veux pas.
Il faut encore supposer une autre vérité principale, et qui est une suite nécessaire de la première ; savoir, que le dérèglement de notre appétit et la perversité de l'inclination de notre chair, est ce qui forme le plus grand obstacle à notre avancement dans la vertu. De-là vient qu'on dit ordinairement que la chair est notre plus grand ennemi, parce qu'en effet c'est de-là que naissent toutes nos tentations, et qu'elle est le principe ordinaire de nos chutes. D'où proviennent les guerres et les contradictions que vous sentez en vous-même, demande l'Apôtre Saint Jacques ? N'est-ce pas de vos passions, qui combattent dans vos membres ? La sensualité, la concupiscence et le dérèglement de l'amour-propre, sont la cause de toutes nos guerres intestines, de tous les péchés, de toutes les fautes et de toutes les imperfections que nous commettons, et, par conséquent, le plus grand obstacle que nous puissions rencontrer dans le chemin de la perfection.
Cela supposé, il n'est pas difficile de concevoir que la mortification consiste à réparer les désordres de nos passions, c'est-à-dire, à réprimer en nous les mauvaises inclinations et le dérèglement de l'amour-propre. Saint Jérôme écrivant sur ces paroles de Jésus-Christ : « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, et qu'il porte sa croix, et me suive, » dit que celui-là renonce à lui-même, et porte sa croix, qui, d'impudique qu'il était auparavant, devient chaste ; qui d'intempérant, devient sobre ; qui de faible et timide, devient fort et courageux ; c'est renoncer véritablement à soi-même que de devenir tout différent de ce que l'on était auparavant.
Ce qui prouve évidemment la nécessité de la mortification, c'est que le Sauveur, selon la remarque de Saint Basile, dit premièrement, qu'il faut qu'il renonce à soi-même ; et qu'il ajoute ensuite, et qu'il me suive. C'est-à-dire, que si vous ne renoncez premièrement à vous-même, si vous ne vous dépouillez entièrement de votre propre volonté, si vous ne mortifiez vos mauvaises inclinations, vous rencontrerez mille difficultés et mille obstacles qui vous empêcheront de suivre Jésus-Christ. Il faut donc que vous commenciez par vous aplanir à vous-même le chemin par le moyen de la mortification, et c'est pour cela qu'il l'a établie comme le fondement, non seulement de la perfection, mais de toute la vie chrétienne. C'est là cette croix que nous devons toujours porter avec nous, si nous voulons suivre Jésus-Christ : c'est ainsi « que nous devons toujours porter sa mort en notre corps, afin que la pureté de sa vie paraisse aussi dans notre corps... La vie de l'homme sur la terre est une guerre perpétuelle... Car la chair, comme dit Saint Paul, a des désirs opposés à ceux de l'esprit, et l'esprit en a de contraires à ceux de la chaire. »

(Abrégé de la pratique de la perfection chrétienne)


Reportez-vous à Un des plus grands châtiments que Dieu puisse exercer contre l'homme, c'est de l'abandonner à ses passions, et aux désirs déréglés de son cœur, De l'union étroite qui doit être entre la Mortification et l'Oraison, De la Mortification, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'Oraison, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la nourriture du corps, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Méditation sur le combat de la chair contre l'esprit, Moyens pour persévérer dans la sobriété et dans l'abstinence, Des Vertus, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'anéantissement, Méditation sur le Carême : Jésus ayant jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim ensuite, Instruction sur le Carême, Méditation sur le véritable jeûne, Méditation sur la Loi du jeûne, Catéchisme spirituel de la Perfection Chrétienne, par le R.P. Jean-Joseph Surin, Prière pour demander la victoire sur ses passions, De la violence qu'il faut se faire à soi-même, De l'activité naturelle, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, et Sur la vaine curiosité.













jeudi 25 février 2021

De l'union étroite qui doit être entre la Mortification et l'Oraison



Il est bon de joindre la prière au jeûne, dit l'Ange Raphaël à Tobie, quand il se fit connaître à lui. Les Saints Pères comprennent ordinairement sous le nom de jeûne, tout ce qui regarde la pénitence et la mortification de la chair : et ils considèrent en conséquence la mortification et l'oraison, comme les deux principaux moyens qui peuvent contribuer à notre avancement, et qui doivent être inséparables l'un de l'autre.
Que la mortification soit une disposition essentielle à la prière, c'est une vérité que tous les Saints et tous les Maîtres de la vie spirituelle nous enseignent. Ils se servent d'une comparaison qui rend cette vérité bien sensible. Ils disent que, comme on ne saurait écrire sur une peau de parchemin si elle n'est bien ratissée, et si on n'en a ôté toute la chair, de même, si toutes les affections charnelles ne sont bien déracinées de notre âme, et si elle n'est entièrement dégagée de ses passions, elle n'a point la disposition qui lui est nécessaire pour mériter que le Seigneur écrive, et imprime en elle les caractères de sa sagesse et de sa grâce. « À qui enseignera-t-il la science, dit le Prophète Isaïe, et à qui donnera-t-il l'intelligence ? Aux enfants qui sont sevrés, et qu'on a tirés de la mamelle. » C'est-à-dire, à ceux qui, pour l'amour de lui, se privent et se sèvrent des plaisirs du monde et des affections de la chair. Dieu veut trouver notre cœur libre et dégagé de toute attaché pour y entrer : il veut y voir régner une paix et une tranquillité profonde : Il a établi sa demeure dans la paix, dit le Prophète.
Quant à la seconde proposition, que l'oraison est un moyen efficace pour parvenir à la mortification, cela est suffisamment prouvé dans le Chapitre de l'Oraison. Prions donc continuellement et sans relâche, jusqu'à ce que nous ayions acquis, par la miséricorde de Dieu, cette parfaite mortification de nous-mêmes qui nous est si nécessaire, et que l'Écriture et les Saints Pères nous recommandent avec tant de soin.

(Abrégé de la pratique de la perfection chrétienne)


Reportez-vous à De la nécessité de la Mortification : En quoi elle consiste, De la Mortification, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'Oraison, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la nourriture du corps, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Méditation sur le combat de la chair contre l'esprit, Moyens pour persévérer dans la sobriété et dans l'abstinence, Des Vertus, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'anéantissement, VIE CHRÉTIENNE : Repas, Récréations, Conversations et Visites, Méditation sur le Carême : Jésus ayant jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim ensuite, Instruction sur le Carême, Méditation sur le véritable jeûne, Méditation sur la Loi du jeûne, Catéchisme spirituel de la Perfection Chrétienne, par le R.P. Jean-Joseph Surin, Prière pour demander la victoire sur ses passions, De la violence qu'il faut se faire à soi-même, De l'activité naturelle, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, et Sur la vaine curiosité.















mercredi 24 février 2021

Qu'il faut s'abstenir de toutes paroles de raillerie, et éviter toute contestation avec le prochain



Nous devons premièrement nous abstenir de dire aucunes paroles piquantes, telles que sont toutes celles qui taxent à mots couverts le prochain, soit en ce qui regarde sa personne, soit la qualité de son esprit ou ses défauts ; car elles sont absolument contraires à la charité. On lâche quelquefois certaines expressions fines et spirituelles pour s'égayer ; mais ces paroles sont encore plus préjudiciables que les autres ; parce que plus elles ont été dites avec grâce et avec sel, plus elles s'impriment et se conservent dans la mémoire de ceux qui les ont entendues : et ce qu'il y a encore de plus fâcheux, c'est que souvent celui qui les a dites, s'applaudit, et semble très satisfait de lui-même, s'imaginant qu'il a heureusement rencontré, et qu'il a fait voir de l'esprit. Cependant il se trompe ; car, au lieu de faire remarquer la beauté de son esprit, on ne voit seulement en lui qu'une inclination perverse ; puisque l'esprit que Dieu ne lui a donné que pour en faire un bon usage, et pour le servir, il l'emploie à dire de bons mots qui blessent et qui scandalisent le prochain, qui troublent la paix et la charité. Est-il rien de plus opposé à l'esprit du christianisme ? Il faut donc être très-attentif à ne rien dire, à ne rien faire, et surtout à ne rien rapporter de tout ce qui porte un caractère de malignité, comme d'inventer des ressemblances ridicules, de donner des sobriquets, de contrefaire quelqu'un, ou enfin de le noter de quelqu'autre manière que ce soit ; tout cela doit être tellement supprimé, qu'il ne faut pas même que, soit en riant, soit autrement, on prenne jamais de semblables libertés, et qu'on se permette de telles légèretés. Que chacun en juge par soi-même : Seriez-vous bien aise, par exemple, qu'un autre fît de vous quelque application ridicule et quelque portrait bizarre, qui apprêtât à rire à vos dépens ? Or, comme il est probable que vous n'y prendriez aucun plaisir, ne faites donc pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu'on fît à vous-même ; car c'est là la véritable règle de la charité.
Il faut aussi éviter soigneusement d'enter en contestation avec qui que ce soi ; parce que c'est une chose également contraire à l'union et à la charité. Saint Paul nous en avertit, lorsqu'écrivant à Timothée, il lui dit (2 Tim. 2, 14) : Ne contestez point de paroles, car cela ne sert qu'à scandaliser ceux qui écoutent. Et un peu après (Ibid. 24) : Il ne faut point qu'un serviteur de Dieu s’amuse à contester ; mais il faut qu'il soit doux envers tout le monde, et qu'il ait de la docilité et de la patience. Tous les saints nous donnent la même leçon et le même avertissement. Saint Bonaventure (Bon. in spec. discip. c. 3) dit que rien n'est plus indigne de la qualité de serviteurs de Dieu, que de contester les uns contre les autres, comme des femmes du commun ; et saint Jean Climaque assure encore que l'opiniâtreté que l'on fait paraître dans les choses mêmes où l'on a raison ne peut venir que du démon ; la raison qu'il en donne, est que ce qui porte ordinairement un homme à soutenir son sentiment avec chaleur, c'est l'envie qu'il a d'être estimé ; de là vient que pour paraître plus habile qu'un autre, il tâche de le convaincre, ou s'il ne peut pas sortir victorieux de la dispute, il essaie au moins de faire voir qu'il n'y a point eu de désavantage : c'est donc toujours le démon de l'orgueil, qui est la cause de cette opiniâtreté.
Au reste, s'il arrive que quelqu'un vous contredise, n'insistez pas, et ne vous mettez pas non plus dans l'esprit de l'emporter sur lui ; marquez seulement une ou deux fois avec douceur quel est votre sentiment, après quoi laissez-lui croire ce qui lui plaira, et imposez-vous silence, comme si vous n'aviez plus rien à lui opposer : évitez surtout de vous conduire comme quelques-uns qui, par un murmure secret et sourd, et par quelques gestes qui leur échappent en cédant, cherchent à faire connaître qu'ils ne cèdent que par complaisance, mais que les autres ont tort.

(Abrégé de la pratique de la perfection chrétienne)


Reportez-vous à Que tous nos discours et nos entretiens doivent être de Dieu ; et de quelques moyens qui peuvent y contribuer, Prière à Saint Jean, disciple que Jésus aimait, De l'amour du prochain, Prière pour obtenir l'humilité, l'exemple de Saint Robert Bellarmin et de Saint Ignace, et comment acquérir cette vertu, La parfaite charité n'attend pas qu'on la recherche, De la Charité à l'égard du prochain : Du mérite et de l'excellence de cette vertu, Prière pour demander la patience, Prière pour demander l'humilité, Prière pour les Ennemis et Prière pour demander la charité.














mardi 23 février 2021

De la conformité et de l'union que nous devons avoir avec Dieu, par le moyen d'un parfait amour



De la conformité et de l'union que nous devons avoir avec Dieu, par le moyen d'un parfait amour. En quoi consiste la pratique de cet exercice

Comme un des principaux effets de l'amour, est selon saint Denis, de faire que ceux qui s'aiment, n'aient entr'eux qu'une même et seule volonté ; il s'ensuit que plus on aimera Dieu, plus on sera conforme à sa volonté ; et que, réciproquement, plus la conformité sera intime, plus aussi l'amour sera parfait. Pour mieux développer cette maxime, il est besoin de nous élever par la pensée jusque dans le Ciel, et d'y considérer que l'occupation continuelle des bienheureux est d'aimer Dieu, e se conformer en tout à ses adorables desseins, et de n'avoir point d'autre volonté que la sienne. Cela posé, il faut maintenant examiner quelle est la volonté de Dieu, et chercher ce qu'il aime souverainement, afin que, connaissant par ce moyen quelle est la volonté, et quel est l'amour des bienheureux, nous connaissions en même temps quelle volonté et quel amour nous devons avoir nous-mêmes. La volonté et l'amour suprême de Dieu sont la volonté de sa propre gloire, et l'amour de son être souverainement parfait et souverainement aimable : or, la volonté et l'amour des bienheureux sont la même chose que la volonté et l'amour de Dieu ; en sorte que leur amour est un acte non interrompu, par lequel ils se portent continuellement à vouloir, de toutes leurs forces, que Dieu soit ce qu'il est : qu'il soit aussi bon, aussi parfait, aussi heureux, et aussi digne d'honneur et de louanges qu'il l'est : et comme ils voient en lui tout ce qu'ils veulent qui y soit, de là naît en eux une joie inconcevable, de voir celui qu'ils aiment si rempli de perfections, et si comblé de toutes sortes de biens.
Voilà, pour parler selon la faible portée de l'entendement humain, quel est le perpétuel exercice de l'amour des bienheureux dans le Ciel, et quelle est leur conformité et leur union à la volonté divine : voilà, par conséquent, ce que nous devons tâcher d'imiter selon nos forces, afin que cette volonté s'accomplisse sur la terre, comme elle s'accomplit dans le Ciel.
Mais, afin que chacun puisse parvenir plus facilement à y atteindre, nous ferons voir en peu de mots en quoi consiste la pratique de cet exercice. Quand vous êtes en oraison, élevez votre entendement à la considération de l'être infini de Dieu, de son éternité, de sa sagesse, de sa toute-puissance, de sa beauté, de sa gloire et de sa félicité ; et formez en même temps des actes de volonté, par lesquels vous vous réjouissiez en vous-même de ce que Dieu est ce qu'il est : de ce qu'il est Dieu, de ce qu'il ne tient que de lui-même l'immensité de son être et les biens infinis qu'il possède ; de ce que n'ayant besoin de quoi que ce soit, toutes choses ont besoin de lui ; de ce que par lui-même il est tout-puissant, et tout rempli de bonté, de sainteté et de gloire : raisonnons de même de toutes les autres perfections qui sont en lui sans nombre et sans bornes. Saint Thomas (2. 2. q. 28. art. 5. ad. 3. et art. 2) et tous les théologiens disent que c'est là le plus grand et le plus parfait acte d'amour de Dieu que l'on soit capable de produire ; et c'est aussi le plus sublime exercice de conformité à la volonté divine que nous puissions jamais pratiquer. Car il n'y a point de plus excellent amour de Dieu que celui que Dieu se porte à lui-même, qui est l'amour de sa propre gloire et de son être souverainement parfait ; ni de volonté plus sainte que la sienne : par conséquent, plus la manière dont nous aimerons Dieu ressemblera à celle dont il s'aime lui-même, plus il y aura de perfection dans notre amour, dans notre union et notre conformité à la volonté divine.


Combien cet exercice nous est particulièrement recommandé dans l'Écriture-Sainte

Le soin que le Saint-Esprit prend de nous recommander fréquemment cet exercice, peut servir à nous en faire connaître encore le mérite et l'excellence, et nous en faciliter eu même temps la pratique.
Le saint Roi prophète dit, que quand il considérait l'immensité de la gloire de Dieu, et combien il est digne que tout le monde se réjouisse des avantages infinis qu'il possède, la joie qu'il en ressentait en son âme, rejaillissait jusque sur son corps : Mon cœur et ma chair, dit-il encore (Ps. 83, 3), ont été ravis de joie dans le Dieu vivant : et ailleurs, marquant encore plus précisément la surabondance de cette joie : Mon âme, dit-il (Ps. 34, 9-10), sera transportée de joie dans le Seigneur, et se plaira dans son Sauveur : tous mes os diront : Seigneur, qui est semblable à vous ? Aussi l'Église, qui est dirigée par le Saint-Esprit, connaissant combien cette sorte d'amour est sublime, nous invite au commencement de ses offices à l'aimer de cette manière : elle se sert pour nous y porter, de ces paroles de David (Ps. 94, 1 et seq.) : Venez, abandonnons-nous à la joie dans le Seigneur ; chantons des hymnes à Dieu notre Sauveur ; présentons-nous devant sa face, en reconnaissant les bienfaits que nous avons reçus de lui, et chantons des cantiques à sa louange ; car le Seigneur est le grand Dieu et le grand Roi par-dessus tous les autres dieux ; car la mer lui appartient ; c'est lui qui l'a faite, et la terre a été formée par ses mains. C'est encore par cette même raison et dans la même vue, qu'à la fin de chaque psaume l'Église ajoute toujours cette doxologie : Gloire soit au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit ; et qu'elle soit maintenant, et toujours, dans les siècles des siècles, telle qu'elle était de toute éternité. Voilà proprement ce qui s'appelle entrer en la joie de son Seigneur (Matth. 25, 21), que de participer de cette sorte à la joie infinie de Dieu, et de se réjouir avec lui de sa gloire, de sa puissance, de sa sagesse, et de tous les autres attributs qu'il possède.
Il faut donc que chacun de nous s'applique à désirer ardemment d'accomplir la volonté de Dieu, et de procurer sa plus grande gloire en tout ce qui pourra dépendre de soi ; et que dès lors imitant Jésus-Christ (Joan. 8, 29), qui faisait toujours les choses qui étaient agréables à son Père, il forme une résolution déterminée de se porter avec joie à tout ce qu'il reconnaîtra être de la volonté et de la gloire de Dieu : Car celui qui dit qu'il connaît Dieu (I Joan. 2, 4-5) et qui néanmoins ne garde pas ses commandements, est un menteur, et il n'y a point de vérité en lui ; mais l'amour de Dieu est véritablement parfait en celui qui observe ce que la parole divine ordonne. Ainsi, pour avoir un véritable amour de Dieu, et une entière conformité à sa volonté, il ne suffit pas de considérer les biens infinis que Dieu possède, de s'en faire un sujet de joie, et de souhaiter que toutes les créatures l'aiment et le glorifient, il faut de plus se dévouer soi-même à l'accomplissement de la volonté divine ; puisqu'on ne peut pas dire, avec vérité, que l'on désire la plus grande gloire de Dieu, si l'on n'y contribue pas de tout son pouvoir. C'est dans cette sorte d'amour que l'âme s'exerce, lorsque dans l'oraison elle conçoit un véritable désir, et une ferme résolution d'accomplir la volonté de Dieu, dans les choses qu'elle se propose de faire alors, et dans toutes celles qui pourraient ensuite s'offrir : cet exercice est celui qui nous doit être le plus ordinaire dans toutes nos oraisons.

(Abrégé de la pratique de la perfection chrétienne)


Reportez-vous à De la conformité que nous devons avoir à la volonté de Dieu dans le partage des autres vertus, et de tous les dons surnaturels, Se conformer en tout à la volonté de Dieu, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, On satisfait à la plainte de ceux qui éprouvent des sécheresses dans l'oraison, Des grands avantages que nous procure la conformité à la volonté de Dieu, Le plus grand bonheur de l'homme sur la terre est d'avoir une parfaite conformité à la volonté de Dieu, Seigneur, que vous plaît-il que je fasse ?, De la conformité que nous devons avoir à la volonté de Dieu dans toutes les calamités publiques, De la conformité que nous devons avoir à la volonté de Dieu dans la maladie, De l'abandon, De la paix du cœur, par le Père Surin, De la confiance en Dieu, De l'heureux état d'une âme qui a établi sa perfection et sa félicité dans l'acquiescement au bon plaisir de Dieu, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Que faut-il pour connaître sa vocation ? Premièrement, consulter Dieu, Que faut-il considérer dans le choix de la vocation ?, Quelle est ma vocation ?, Prière pour demander la grâce de connaître et d'accomplir la volonté de Dieu, et De l'amour parfait, par le R.-P. Jean-Joseph Surin.













lundi 22 février 2021

De la conformité que nous devons avoir à la volonté de Dieu dans le partage des autres vertus, et de tous les dons surnaturels


Job, le patient

La même soumission que nous devons avoir à la volonté de Dieu, de quelque manière qu'il nous traite dans l'oraison, nous devons l'avoir aussi à l'égard de tous les autres avantages de la grâce. Il est bon de désirer la vertu, de s'y porter avec ardeur, et de s'efforcer de l'acquérir ; mais il faut néanmoins se conduire en cela de manière que si nous n'arrivons pas au point de perfection que nous désirons, nous ne laissions pas de conserver la paix intérieure de l'âme, de nous contenter de la mesure de grâces que Dieu veut nous donner, et de nous conformer entièrement à sa divine volonté. Si Dieu ne veut pas vous accorder la pureté des anges, s'il veut vous humilier et vous éprouver par de continuelles tentations contre la chasteté, il vaut mieux vous soumettre humblement à sa divine volonté, que de vous troubler et de vous plaindre de ce que vous n'avez pas cette pureté angélique. Si Dieu ne veut pas vous donner une humilité aussi profonde que celle de saint François, une douceur aussi grande que celle de Moïse et de David, une patience aussi constante que celle de Job, et s'il permet que vous soyez intérieurement agité par des mouvements contraires ; il est bon de prendre de là occasion de connaître votre néant et votre bassesse ; mais il ne faut pas pour cela perdre la tranquillité de l'âme, ni vous laisser aller au trouble et aux plaintes ; il ne plaît pas à ce souverain Maître de vous faire les mêmes grâces qu'à ces grands saints. Je ne crois pas, dit le père Avila, qu'il y ait jamais eu de saints si parfaits, qu'ils n'aient toujours désiré de le devenir davantage ; mais cela ne troublait pas néanmoins leur paix, parce que ce n'était point un désir qui partît du dérèglement d'une convoitise insatiable, mais un sentiment que le seul amour de Dieu leur inspirait ; en sorte qu'ils ne laissaient pas de se contenter du partage qu'ils avoient reçu, et qu'ils se seraient même contentés de moins, si Dieu leur eût moins donné ; ils savaient bien que c'est une illusion de l'amour-propre de désirer de grands dons, dans la vue de rendre de grands services à Dieu ; et que l'amour véritable consiste à se contenter de ce qu'on lui donne.
Cette doctrine ou cette maxime, dira quelqu'un, ne semblerait-elle pas tendre à établir que nous ne devons point désirer d'être plus vertueux que nous ne sommes, mais qu'il faut abandonner à Dieu le soin de notre perfection, et ce qui regarde l'âme aussi-bien que ce qui regarde le corps ? et n'est-ce pas ouvrir la porte au relâchement, donner occasion à la tiédeur, et empêcher qu'on ne travaille à devenir plus parfait ? Cette objection a son mérite ; et elle prévient justement le seul inconvénient qu'il y aurait à craindre dans la matière que nous traitons ici. Il n'y a point de doctrine si sainte dont on ne puisse abuser, quand on n'en sait pas faire la juste application ; et dans la crainte que cela n'arrive ici, soit en ce qui regarde l'oraison en particulier, soit en ce qui a rapport à toutes les autres vertus en général, il est à propos de donner un plus grand éclaircissement au principe que nous avons établi. Je ne dis pas que nous ne devions point désirer de nous rendre chaque jour plus parfaits dans la vertu, et nous efforcer d'imiter ceux qui y sont le plus consommés. Ce que je dis, c'est que, comme dans les choses extérieures et corporelles il faut apporter des soins exempts d'inquiétude et d'avidité, aussi faut-il que les soins qui regardent nos dispositions intérieures et les biens spirituels, ne puissent pas troubler notre paix, et nous détourner de cette entière conformité que nous devons avoir à la volonté de Dieu. Lorsque Jésus-Christ dit à ses apôtres (Matth. 6, 25) : Ne vous mettez point en peine, ni pour votre nourriture, ni pour votre vêtement ; il ne prétendait défendre par là, disent les Pères, que le trop grand empressement et la trop grande inquiétude sur ces choses ; car pour le soin raisonnable et le travail, non-seulement ils ne nous ont pas été défendus, mais ils nous ont même été commandés : c'est une punition qui nous a été imposée, lorsque Dieu a dit à Adam (Genes. 3, 19) : Vous mangerez votre pain à la sueur de votre front ; et ce serait tenter Dieu que de vouloir s'en dispenser. Il en est de même à l'égard des choses spirituelles, il faut les rechercher avec soin, et faire tout ce qu'on peut pour les acquérir; mais si en faisant tout ce qui dépend de vous, vous ne pouvez parvenir au point que vous désirez ; il ne faut pas pour cela vous laisser aller au trouble et à l'impatience, ce qui serait plus à craindre que les défauts qui les auraient occasionnés.
Tâchez de ne manquer à rien de ce qui dépend de vous ; mais si, malgré tout le soin que vous y apporterez, il vous arrive de commettre quelques fautes, ne vous étonnez pas, ne perdez pas courage pour cela ; car nous sommes tous sujets à faillir. Nous ne sommes ni des anges, ni des saints confirmés en grâce : nous sommes des hommes faibles ; et Dieu qui connaît notre faiblesse et notre misère, lui qui sait de quel limon nous avons été formés (Ps. 102, 14), ne veut pas que nous nous découragions. Ce qu'il demande de nous après nos chutes, c'est que nous en concevions du regret et de la douleur ; que nous nous relevions promptement ; que nous recourions à lui, en lui demandant de nouvelles forces pour combattre, et que nous tâchions de conserver la tranquillité au dedans et au dehors de nous-mêmes. Car il vaut mieux que vous vous releviez promptement avec une sainte confiance qui ranime votre ferveur et redouble votre courage pour le service de Dieu, que de laisser abattre votre âme, sous prétexte de pleurer vos fautes pour l'amour de lui, et que de lui déplaire ainsi par votre découragement, votre relâchement, votre tiédeur, et par mille autres mauvaises dispositions qui en sont les suites inséparables.

(Abrégé de la pratique de la perfection chrétienne)


Reportez-vous à De la conformité et de l'union que nous devons avoir avec Dieu, par le moyen d'un parfait amourSe conformer en tout à la volonté de Dieu, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, On satisfait à la plainte de ceux qui éprouvent des sécheresses dans l'oraison, Des grands avantages que nous procure la conformité à la volonté de Dieu, Le plus grand bonheur de l'homme sur la terre est d'avoir une parfaite conformité à la volonté de Dieu, Seigneur, que vous plaît-il que je fasse ?, De la conformité que nous devons avoir à la volonté de Dieu dans toutes les calamités publiques, De la conformité que nous devons avoir à la volonté de Dieu dans la maladie, De l'abandon, De la paix du cœur, par le Père Surin, De la confiance en Dieu, De l'heureux état d'une âme qui a établi sa perfection et sa félicité dans l'acquiescement au bon plaisir de Dieu, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Que faut-il pour connaître sa vocation ? Premièrement, consulter Dieu, Que faut-il considérer dans le choix de la vocation ?, Quelle est ma vocation ?, Prière pour demander la grâce de connaître et d'accomplir la volonté de Dieu, et De l'amour parfait, par le R.-P. Jean-Joseph Surin.












dimanche 21 février 2021

ABRÉGÉ DU CATÉCHISME DE PERSÉVÉRANCE, PREMIÈRE PARTIE, Leçon XXXIII : Samson, Quinzième Figure du Messie


ABRÉGÉ DU CATÉCHISME DE PERSÉVÉRANCE


PREMIÈRE PARTIE


Contenant l'histoire et l'explication de la religion
depuis le commencement du monde jusqu'à la venue du messie.


XXXIIIe LEÇON


LE MESSIE PROMIS ET FIGURÉ

QUINZIÈME FIGURE DU MESSIE : SAMSON

(AV. J.-C. 1245-1117)



Q. Après la mort de Gédéon, les Israélites demeurèrent-ils fidèles au Seigneur ?
R. Après la mort de Gédéon, les Israélites ne demeurèrent pas fidèles au Seigneur : ils retournèrent à l'idolâtrie ; mais leur infidélité les fit tomber sous le joug des Philistins.

Q. Par qui furent-ils délivrés de la servitude des Philistins ?
R. Ils furent délivrés de la servitude des Philistins par Samson, né miraculeusement et doué d'une force extraordinaire.

Q. Quel fut son premier exploit ?
R. Son premier exploit fut de tuer un jeune lion qui venait à lui pour le dévorer, lorsqu'il allait chercher une épouse chez les Philistins.

Q. Quels furent les autres exploits de Samson ?
R. Pour punir les Philistins, Samson fit un grand nombre d'exploits : entre autres, il brûla leurs moissons et leurs vignes, en y lâchant trois cents renards qu'il avait liés deux à deux, et à la queue desquels il avait attaché des torches allumées ; il emporta ensuite les portes de la ville de Gaza, dans laquelle on l'avait enfermé.

Q. Quelle fut la fin de Samson ?
R. Samson fut trahi par une femme, nommée Dalila. Lui ayant coupé les cheveux, dans lesquels résidait toute sa force, elle le livra aux Philistins, qui lui crevèrent les yeux et l'enfermèrent dans une prison, où ils lui faisaient tourner une meule, jusqu'à ce que Samson fît tomber sur eux et sur lui le temple dans lequel ils étaient assemblés, et en tua près de trois mille.

Q. Samson est-il la figure du Messie ?
R. Samson est la quinzième figure du Messie. — Samson naît d'une manière miraculeuse. Notre-Seigneur naît aussi d'une manière miraculeuse. — Samson prend une épouse chez les Philistins. Notre-Seigneur choisit l'Église, son épouse, parmi les Gentils. — Samson tue un lion qui venait pour le dévorer. Notre-Seigneur terrasse le monde païen, qui, comme un lion, chercha pendant trois siècles à dévorer l'Église naissante.

Q. Continuez la même figure.
R. Samson est enfermé par ses ennemis dans la ville de Gaza. Notre-Seigneur est enfermé par ses ennemis dans le tombeau. — Samson s'éveille au milieu de la nuit, enlève les portes et les serrures, et, malgré les gardes, sort de la ville où il était enfermé. Notre-Seigneur, après être descendu dans les limbes, où il brise les portes de l'enfer et de la mort sort plein de vie du tombeau, malgré les gardes.

Q. Quels sont les autres traits de ressemblance entre Samson et Notre-Seigneur ?
R. Samson est livré à ses ennemis. Notre-Seigneur est livré à ses ennemis. — Samson, en mourant, tue plus de Philistins qu'il n'en avait mis à mort pendant toute sa vie. Notre-Seigneur, en mourant, fait plus de mal au démon et s'attire plus de disciples qu'il n'avait fait pendant toute sa vie.


Je prends la résolution d'aimer Dieu par-dessus toute chose, et mon prochain comme moi-même pour l'amour de Dieu ; et, en témoignage de cet amour, je fuirai avec soin les occasions du péché.



Reportez-vous à Leçon I : Enseignement vocal de la Religion, Catéchisme, Leçon II : Enseignement écrit, Écriture et Tradition, Leçon III : Connaissance de Dieu considéré en Lui-même, Leçon IV : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 1er Jour de la Création, Leçon V : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 2e Jour de la Création, Leçon VI : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 3e Jour de la Création, Leçon VII : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, Fin du 3e et commencement du 4e Jour de la Création, Leçon VIII : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, suite du 4e Jour de la Création, Leçon IX : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, 5e Jour de la Création, Leçon X : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, Fin du 5e et commencement du 6e Jour de la Création, Leçon XI : Connaissance de Dieu par ses ouvrages, Suite du 6e Jour de la Création, Leçon XII : Connaissance de l'homme considéré en lui-même, Leçon XIII : Connaissance de l'homme considéré dans ses rapports avec les créatures, Leçon XIV : Connaissance de l'homme considéré dans ses rapports avec Dieu, Leçon XV : Connaissance des Anges, Leçon XVI : Chute de l'homme, Leçon XVII : Accord de la justice et de la miséricorde divine dans la punition et dans la transmission du péché d'Adam, Leçon XVIII : Nécessité et perpétuité de la Foi au Mystère de la Rédemption, Histoire de Job, Leçon XIX : Connaissance de la Religion, Nature et définition de la Religion, Leçon XX : Connaissance de la Religion, Que la Religion est une Loi, Leçon XXI : Le Messie promis et figuré : Adam et Abel, Leçon XXII : Le Messie promis et figuré, Noé, Troisième Figure du Messie, Leçon XXIII : Deuxième promesse et quatrième figure du Messie, Melchisédech, Leçon XXIV : Isaac, cinquième Figure du Messie, Leçon XXV : Le Messie promis et figuré, Jacob, Sixième Figure du Messie, Leçon XXVI : Le Messie promis et figuré, Joseph, Septième Figure du Messie, Leçon XXVII : L'Agneau pascal, Huitième Figure du Messie, Leçon XXVIII : La Manne, Neuvième Figure du Messie, Leçon XXIX : Les sacrifices et le serpent d'airain, Dixième et onzième Figure du Messie, Leçon XXX : Moïse, Douzième Figure du Messie, Leçon XXXI : Josué, Treizième Figure du Messie, Leçon XXXII : Gédéon, quatorzième Figure du Messie, Leçon XXXIV : Sixième Promesse du Messie.













samedi 20 février 2021

On satisfait à la plainte de ceux qui éprouvent des sécheresses dans l'oraison



Je ne prétends pas, au reste, qu'il ne faille pas nous réjouir quand Dieu daigne s'approcher de nous, et nous affliger quand il se retire ; car il est impossible que l'âme ne ressente une joie très-sensible de la présence de son bien-aimé, et qu'elle n'en supporte aussi l'absence avec douleur, puisque cet éloignement la laisse dans les sécheresses et dans les tentations. Jésus-Christ lui-même fut sensiblement touché de se voir abandonné de son Père, lorsqu'étant sur la croix, il s'écria : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ? Mais ce que je demande, c'est que nous tâchions de tirer avantage de cette épreuve, où Dieu met quelquefois ses élus ; et que nous essayions de supporter cette privation en nous conformant à la volonté divine, et en disant : Toutefois, Seigneur, que votre volonté se fasse, et non pas la mienne. Si vous voulez, Seigneur (De Imit. J.-C. l. 3. c. 13), que je demeure dans les ténèbres, soyez béni ; et si vous voulez que je jouisse de la lumière, soyez également béni : si vous voulez me consoler, soyez béni ; et si vous voulez m'affliger, soyez aussi béni. C'est ainsi que l'Apôtre veut que nous en usions, puisque écrivant aux Thessaloniciens, il leur dit : Rendez grâces à Dieu en toutes choses ; car c'est là ce que Dieu veut que vous fassiez tous en Jésus-Christ. Que si c'est la volonté de Dieu que nous passions par telle ou telle épreuve, que pouvons-nous désirer de plus ?
Je n'ai point d'affaire plus intéressante que de plaire à Dieu ; la vie ne m'a été donnée que pour cela ; quelque obscure et quelque épineuse que soit la voie par où il lui plaira de me faire passer, à quoi bon désirer une route plus belle et plus aisée ? Dieu veut conduire les autres par des campagnes agréables et semées de fleurs ; il veut que j'aille par un désert affreux, où je sois privé de toute consolation : je ne changerais pas ce qu'il y a de plus pénible dans ma route, avec tout ce qu'il y a de plus délicieux dans les cours des princes.
Voilà le langage que tiennent ceux qui ont les yeux bien dessillés ; et c'est ainsi qu'ils se consolent de tout ce qui leur arrive. Ah ! s'il plaisait à Dieu de nous les ouvrir, dit le père Avila (J. d'Avila, audi filia. c. 26), nous verrions plus clair que le jour, qu'il n'y a rien sur la terre, ni dans le Ciel, qui mérite d'être recherché, désiré, possédé, si la volonté de Dieu n'en est le principe ou la fin ; et qu'au contraire il n'y a rien de si méprisable et de si fâcheux, qui ne devienne d'un prix inestimable, lorsque cette divine volonté en est le mobile ou la règle : il est incomparablement plus avantageux d'être dans les afflictions, dans les peines, dans les sécheresses et dans les tentations, si Dieu le veut ainsi, que d'éprouver les plus grandes consolations, et d'être élevé à la plus haute contemplation en s'écartant de sa sainte volonté.
Mais, si je croyais, dira quelqu'un, que telle fût la volonté de Dieu que j'éprouvasse ces dispositions, et que ce fût là effectivement ce qui lui plaît davantage, je m'y conformerais aisément ; et quand je devrais passer toute ma vie dans un état si pénible, je m'y soumettrais avec joie, parce que je sais qu'il n'y a rien au monde à désirer que de plaire à Dieu, et qu'il n'y a de véritable bonheur que dans l'accomplissement de sa volonté. Mais il me semble au contraire que Dieu voudrait que j'eusse plus d'attention et de recueillement dans l'oraison, et que j'y apportasse de ma part une meilleure disposition : ce qui m'afflige donc, c'est la crainte que les distractions et les sécheresses qui m'empêchent d'y vaquer, ne viennent que de ma tiédeur, et de ce que je ne fais pas assez d'efforts pour les combattre.
Je commence par vous accorder que les distractions et les sécheresses que vous éprouvez dans l'oraison, et toute la difficulté que vous avez à y vaquer, ne viennent que de votre faute ; il est bon même que vous en soyez très-persuadé et que vous reconnaissiez même effectivement que c'est en punition de vos infidélités passées et de votre lâcheté présente, que Dieu permet que vous n'ayez nulle facilité pour l'oraison, nulle attention quand vous y êtes, nul recueillement d'esprit, et mille tranquillité. Mais au moins conformez-vous à la volonté de Dieu dans le châtiment qu'il vous en voie, et recevez-le avec actions de grâces, puisqu'il vous châtie avec tant de miséricorde et de douceur. N'avouez-vous pas que vous ne mériteriez que des châtiments, que des supplices, si Dieu vous traitait à la rigueur ? De quel front osez-vous donc maintenant prétendre de recevoir des consolations et des faveurs dans l'oraison, d'y avoir un libre accès auprès de Dieu, de vous y entretenir familièrement avec lui, et d'y jouir d'une paix et d'une tranquillité qu'il n'accorde ordinairement qu'à ses enfants bien-aimés ? Comment osez-vous vous plaindre de n'avoir pas ce dont vous vous êtes rendu tant de fois indigne ? Ne serait-ce pas une témérité et une présomption intolérables de prétendre à ces faveurs ? Contentez-vous que Dieu vous souffre auprès de lui, et qu'il consente que vous demeuriez en sa présence : c'est une grâce si précieuse et un bienfait si estimable, que vous ne sauriez assez en connaître le prix, ni trop lui en marquer votre reconnaissance. Si nous étions véritablement humbles, de quelque manière que Dieu nous traitât, nous n'aurions point de bouche pour nous plaindre ; et toutes les tentations que nous éprouvons, se dissiperaient bientôt.
D'ailleurs pourquoi vous mettez-vous à l'oraison, si ce n'est pour y acquérir une profonde humilité, et une entière connaissance de vous-même ? Combien de fois avez-vous demandé à Dieu qu'il vous fît connaître ce que vous êtes ! Et c'est justement ce qu'il fait, en permettant que vous éprouviez, ces dégoûts et ces sécheresses. Est-il en effet un meilleur moyen pour vous rappeler à la connaissance de vous-même ? Quelques-uns croient que la connaissance de soi-même consiste à concevoir un grand regret de ses péchés, et à les pleurer amèrement ; mais ils se trompent. Cette componction est de Dieu, et non pas de vous ; et par conséquent c'est Dieu, et non pas vous, que vous connaissez par là : ce qui est purement de vous, c'est la dureté, c'est l'insensibilité, c'est l'état d'un rocher, dont il ne peut sortir une seule goutte d'eau, si Dieu ne frappe lui-même la pierre. C'est en cela précisément que consiste cette connaissance de vous-même, et par conséquent le principe de toute sorte de biens. Vous pouvez très facilement acquérir cette connaissance dans les sécheresses dont vous vous plaignez ; et si votre oraison produit en vous un pareil fruit, elle vous sera alors très-utile.

(Abrégé de la pratique de la perfection chrétienne)


Reportez-vous à De la sècheresse dans l'oraison, Sur les réflexions dans l'oraison, Réponse à quelques doutes touchant l'Oraison, par le R.P. Jean-Joseph Surin, De l'Oraison du Père Surin dans l'union avec Notre-Seigneur Jésus-Christ, De l'homme intérieur, par le R.-P. Jean-Joseph SurinInstruction pour les personnes qui entrent dans la voie d'Oraison, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Des Vertus, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De l'Oraison et de la Contemplation, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Simple et courte méthode d'oraison mentale, De l'Oraison, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, De la Pénitence et de l'Oraison, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Pour bien faire l'oraison et pour en tirer le fruit qu'on a lieu d'en attendre, De la contemplation, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, et De quelques moyens de bien faire l'oraison mentale.












vendredi 19 février 2021

Prière à Saint Pierre



Ô grand Saint, vous que nous invoquons spécialement en ce jour ; vous à qui Jésus-Christ confia son Église, et qui en êtes après lui la pierre fondamentale ; vous qui en fûtes sur la terre le chef, l'apôtre, le martyr, ayez encore les yeux attachés sur elle ; protégez-la, défendez-la, obtenez-lui les secours puissants qu'elle demande par votre intercession, pour confondre ses ennemis, pour sanctifier ses enfants et pour nous faire tous arriver à la gloire ; nous avons confiance en vous, nous espérons, ô bienheureux chef des Apôtres, que vous daignerez nous protéger dans les combats et les orages de la vie, comme vous protégez l'Église dans ses tempêtes, et qu'enfin parvenus par votre secours au port du salut et aux parvis du ciel, vous daignerez nous ouvrir les portes du royaume des cieux dont vous avez les clefs. Ainsi soit-il.


Reportez-vous à Saint Pierre, Chef et Pasteur de l'Église de Jésus-Christ, Prière à Saint Pierre, pour obtenir de vivre et de mourir dans l'unité de la Sainte Église Romaine, ou pour demander une grâce quelconque, Litanies de Saint Pierre, ApôtreCommerce : Image de la vie spirituellePrière à Saint Paul, et Le renoncement à soi-même : Le double exemple de l’apôtre Judas et de l’apôtre Simon-Pierre.













jeudi 18 février 2021

Prière pour le commencement du Carême



Ô mon Dieu ! les voici donc arrivés ces jours de grâce, de pénitence et de salut ! Sans doute, il est des cœurs lâches ou rebelles qui se montreront indociles à la voix de l'Église ; mais aussi combien de chrétiens fervents qui vont embrasser avec courage les saintes rigueurs de la mortification ! combien d'âmes coupables qui, touchées de la grâce, vont se convertir et expier leurs iniquités dans le jeûne et les larmes ! La prédication évangélique ébranlera les pécheurs les plus endurcis, les arrachera à leurs mauvaises habitudes, et les ramènera à Dieu par la pénitence.
Au milieu de cet entraînement général, demeurerai-je étranger à ce qui se passe autour de moi ? demeurerai-je sans zèle pour expier mes péchés, et sans courage pour mortifier mes passions et devenir fervent à votre service ? Ne le permettez pas, ô mon Dieu ! Mais puisque dans cet asile de piété vous m'avez donné plus de moyens de profiter du saint temps de Carême, accordez-moi d'en faire un saint usage pour la conversion de mon âme, l'expiation de mes fautes, et, si j'ai le bonheur d'être en grâce avec vous, pour mon avancement dans la vertu.
Oui, je veux, en union avec tous ceux qui font de si austères pénitences dans ce saint temps, m'appliquer au moins avec un zèle plus ardent à tous mes devoirs : à la prière, au travail, à l'obéissance. Je veux mortifier ma chair et ses mauvais penchants ; m'imposer chaque jour, à table, quelques privations. Je serai fidèle à tous les points de ma règle, particulièrement au silence ; je serai plus attentif à réprimer tous mes sens et toutes mes passions, et à éviter jusqu'aux moindres fautes : heureux si je puis ainsi mériter de participer aux bénédictions et aux grâces que vous destinez à tous ceux qui parcourront avec courage cette sainte et laborieuse carrière. Ainsi soit-il.


Reportez-vous à Prière pour les derniers temps du CarêmeLitanies de l'âme pénitente, Mercredi des Cendres, Méditation pour le Samedi après les Cendres, Prière d'une âme coupable, mais repentantePrière d'une jeune personne exposée à se perdre, Prière dans l'affliction ou Credo de la douleur, Acte de bon propos pour le reste de ses jours, Méthode pour s'exciter à la contrition, Prière après la Confession, pour s'appliquer les mérites de Jésus-Christ et des Saints, Méthode pour se bien confesser, Pratique de l'Examen de Conscience, La satisfaction, La confession : Qualités qu'elle doit avoir, Le ferme propos, Prière pour obtenir la persévérance dans le jeûne et la pénitence, Moyens pour persévérer dans la sobriété et dans l'abstinence, Prière pour la PersévéranceRéponse à quelques doutes touchant la Pénitence, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Instruction sur le Carême, Méditation sur le Carême : Jésus ayant jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim ensuite, L'institution du Carême et la manière dont les premiers chrétiens le passaient, De la nourriture du corps, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Méditation sur le véritable jeûne, Méditation sur la Loi du jeûne, Prière pour demander la victoire sur ses passions, Méditation sur la promptitude et la vivacité de la vraie pénitence, Méditation sur les caractères de la vraie et de la fausse pénitence, Méditation sur la sincérité de la pénitence, Méditation sur la vraie pénitence, Méditation sur la réparation du péché, Méditation sur l'expiation du péché, Méditation sur la pénitence du cœur, Méditation sur l'obligation de mener une vie pénitente et mortifiée, Moyens d'acquérir l'amour de Dieu, Quels moyens prendrez-vous pour acquérir, conserver et augmenter en vous l'amour de Dieu ?, Première Condition que doit avoir la Contrition, soit parfaite, soit imparfaite : Intérieure, Deuxième Condition que doit avoir la Contrition, soit parfaite, soit imparfaite : Surnaturelle, Troisième Condition que doit avoir la Contrition, soit parfaite, soit imparfaite : Souveraine, Quatrième Condition que doit avoir la Contrition, soit parfaite, soit imparfaite : Universelle, Méditation sur la pénitence du cœur, Première Disposition pour recevoir la grâce de la Justification : Acte de Foi, Deuxième Disposition pour recevoir la grâce de la Justification : Sentiments de Crainte de Dieu, Troisième Disposition pour recevoir la grâce de la Justification : Sentiments de Confiance en Dieu, Quatrième Disposition pour recevoir la grâce de la Justification : Acte d'Amour de Dieu, Cinquième Disposition pour recevoir la grâce de la Justification : Détestation du péché, Sixième Disposition pour recevoir la grâce de la Justification : Résolution de devenir meilleur, Troisième Motif de Contrition : La Bonté de Dieu (1/6), Troisième Motif de Contrition : La Bonté de Dieu (2/6), Troisième Motif de Contrition : La Bonté de Dieu (3/6), Troisième Motif de Contrition : La Bonté de Dieu (4/6), Troisième Motif de Contrition : La Bonté de Dieu (5/6), Troisième Motif de Contrition : La Bonté de Dieu (6/6), Conduite pour la Contrition, Premier Motif de Contrition : La Majesté de Dieu, Deuxième Motif de Contrition : La Justice de Dieu, Instruction sur la Contrition, Prière pour obtenir de Dieu miséricorde, Instruction sur la Grâce, De l'examen de conscience, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Cinq points dans l'examen général de la conscience, Trois temps pour l'examen particulier, Prière à Saint Louis de Gonzague pour demander la contrition, Bien choisir le sujet sur lequel on doit faire l’examen particulier, Combien l'examen de notre conscience est important, Méditation pour la Fête de Sainte Marie-Madeleine, Prière pour obtenir la persévérance dans le jeûne et la pénitence, Méditation sur la promptitude et la vivacité de la vraie pénitence, Méditation sur le souvenir des jours que l'on a passé dans l'oubli de Dieu et de ses devoirs, Méditation sur la miséricorde de Dieu, Méditation sur la pénitence du cœur, Psaumes de la Pénitence, Méditation sur la mort dans le péché, Méditation sur la confiance qu'un Chrétien doit avoir en la miséricorde de Dieu, Hymne du Carême, Méditation sur la réparation du péché, Méditation sur l'expiation du péché, Méditation sur la miséricorde de Dieu, Exercice pour la confession, Litanies de Sainte Marie-Madeleine, Méditation sur la promptitude et la vivacité de la vraie pénitence, Méditation sur la vraie pénitence, Catéchisme du Saint Curé d'Ars : Sur la confession, Réponse à quelques doutes touchant la Pénitence, par le R.-P. Jean-Joseph Surin, Qu'il est très-utile d'ajouter quelques pénitences à l'examen particulier, Les peines du Purgatoire conformes aux fautes commises La conversion renvoyée au soir de la vie conduit l'âme à la cruelle faim du Purgatoire, Troisième méditation de préparation à la mort : Que me présenteront le passé, le présent et l'avenir ?, Litanies de la Passion, Méditation pour le Dimanche de la Passion, Méditation pour le lundi de la Passion, Méditation pour le mardi de la Passion, Méditation pour le mercredi de la Passion, Méditation pour le Jeudi de la Passion, Méditation pour le vendredi de la Passion, Méditation pour le Samedi de la Passion, Hymne du Temps Pascal, La sépulture de Jésus-ChristHymne au Christ-Roi, La Passion corporelle de Jésus expliquée par un chirurgien, Instruction sur le Dimanche des Rameaux, Méditation pour le Dimanche des Rameaux, Méditation pour le Dimanche des Rameaux : Dites à la Fille de Sion, voici votre Roi, qui vient à vous, plein de douceur, Réflexion sur la flagellation de Notre-Seigneur Jésus-christ, Méditation pour le Lundi Saint, Méditation pour le Mercredi Saint, Discours sur les douleurs de Marie, Jésus maudit ce que le monde estime, Jésus cloué sur la Croix, Jésus-Christ élevé en Croix, Jésus, Sagesse souffrante et crucifiée, Des exercices de piété, par le R.-P. Jean-Joseph Surin : Comment faut-il s'occuper des souffrances de Jésus-Christ ?, VIE CHRÉTIENNE : Dévotion envers la Passion de Jésus-Christ, Prière à Marie désolée, Consolations du Chrétien dans les souffrances, Méditation sur le Vendredi Saint : Expiravit (Luc, 23), Autre Méditation pour le Vendredi Saint, Méditation pour le Lundi Saint, Méditation pour le Mardi Saint, Méditation pour le Mercredi Saint, Méditation pour le Jeudi Saint, Méditation pour le Samedi Saint, Jésus condamné à mort, Pilate lave ses mains, Jésus crucifié est le Livre des Élus, La confiance rend à Dieu l'honneur dont il est le plus jaloux, et obtient tout de Lui, Des fruits que porte Jésus crucifié, l'Arbre de vie, Jésus-Christ flagellé, Réflexion sur la flagellation de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Méditation sur les souffrances de Notre-Seigneur Jésus-Christ au Jardin des Olives, Méditation sur la trahison de Judas, Méditation sur les souffrances de Notre-Seigneur Jésus-Christ : Jésus devant Caïphe y reçoit un soufflet, Jésus-Christ exposé dans le prétoire aux dérisions et aux insultes des serviteurs du grand Prêtre, Jésus-Christ couronné d'épines, et Méditation sur les souffrances de Notre-Seigneur Jésus-Christ : Voilà l'Homme.