Extrait : Esprit du R.P. Avrillon pour passer saintement l'Avent, le Carême...
Présentation de Jésus au Temple (Bellini) |
LE PREMIER JOUR DE L'ANNÉE
Jour de rénovation.
Jour de rénovation.
PRATIQUE
Commencez l'année par une rénovation universelle et par une consécration entière de tout votre esprit, de tout votre cœur, de toute votre âme et enfin de toute votre personne à Jésus-Christ qui vient lui-même tout renouveler sur la terre par le sang qu'il commence à. répandre sous le couteau de la circoncision et par l'adorable nom de Jésus qu'il prend dans cette humiliante et douloureuse cérémonie. Prosternez-vous et faites, au nom de Jésus et du sang qu'il répand aujourd'hui, toutes vos demandes pour l'année, qui sera peut-être la dernière de votre vie. Demandez à Dieu, avec toute l'ardeur dont vous êtes capable, sa protection contre tous vos ennemis visibles, ses lumières pour vous conduire dans les voies du salut, la conservation et l'augmentation de la foi, sa grâce, son amour, la persévérance finale ; réitérez souvent ces demandes dans le cours de la journée.
MÉDITATION
Huit jours s'étant écoulés depuis la naissance de l'enfant, il fut nommé Jésus. (Luc 2, 21)
1er point. Voici le commencement de notre rédemption, un Dieu devenu enfant, un pur esprit revêtu de notre chair, souffrant et répandant du sang, et qui veut bien prendre un nom qui est celui de Jésus. Mettons-le donc dans notre cœur ce nom si doux de notre Sauveur, et invoquons-le dans tous nos besoins. Vous ne pouvez le prononcer en esprit et en chrétien sans vous représenter d'un côté un Dieu tout-puissant, dont la grandeur est infinie, et de l'autre un nouvel homme, un enfant de prodiges, humble, patient, aimable, plein de charité, qui éclipse en notre faveur tous les grands attributs de la divinité, qui souffre et qui commence à répandre son sang pour notre amour, qui nous invite à nous dépouiller du vieil homme et à nous revêtir du nouveau, qui est lui-même, par une rénovation universelle de vie, de mœurs, de conduite et d'amour.
2e point. Jésus-Christ est ce souverain des cœurs que le disciple bien-aimé vit sur son trône de grâce, et qui dit, je viens renouveler toutes choses. Au huitième jour, il commence à répandre du sang, dont une seule goutte aurait suffi pour racheter tous les hommes, parce qu'il était d'une valeur infinie. S'il répand ce sang si nouveau et si précieux pendant qu'on lui impose l'adorable nom de Jésus, il lui en coûtera jusqu'à la dernière goutte, quand il consommera notre rédemption sur la croix.
Transportez-vous du lieu où il est circoncis sur le Calvaire ; levez les yeux au-dessus de la tête toute sanglante de ce Dieu mourant ; lisez le titre de la croix : Jésus de Nazareth, roi des Juifs. Il ne meurt que parce qu'il est Jésus qui signifie Sauveur.
Le nom de Jésus qu'il prend aujourd'hui marque sa destination à la mort pour le salut des hommes.
Combien ce nom vous doit-il être précieux, puis qu'il renferme toute l'économie de votre bonheur ?
Courez donc, s'écrie saint Bernard, non à des nouveautés profanes, mais au nom de Jésus qui est à vous ; le salut est entre vos mains, puisqu'il est écrit que quiconque aura invoqué ce saint nom sera sauvé. Je trouve du goût et du plaisir, disait le même saint, à prononcer cet aimable nom; quand je suis lâche, il me renouvelle, et ma ferveur prend de nouvelles flammes ; cette délicieuse répétition m'enlève, loin de m'être ennuyeuse ; prononcez-le mille fois le jour, et vous sentirez un goût toujours nouveau, une joie innocente et un chaste plaisir.
Commencez l'année par une rénovation universelle et par une consécration entière de tout votre esprit, de tout votre cœur, de toute votre âme et enfin de toute votre personne à Jésus-Christ qui vient lui-même tout renouveler sur la terre par le sang qu'il commence à. répandre sous le couteau de la circoncision et par l'adorable nom de Jésus qu'il prend dans cette humiliante et douloureuse cérémonie. Prosternez-vous et faites, au nom de Jésus et du sang qu'il répand aujourd'hui, toutes vos demandes pour l'année, qui sera peut-être la dernière de votre vie. Demandez à Dieu, avec toute l'ardeur dont vous êtes capable, sa protection contre tous vos ennemis visibles, ses lumières pour vous conduire dans les voies du salut, la conservation et l'augmentation de la foi, sa grâce, son amour, la persévérance finale ; réitérez souvent ces demandes dans le cours de la journée.
MÉDITATION
Huit jours s'étant écoulés depuis la naissance de l'enfant, il fut nommé Jésus. (Luc 2, 21)
1er point. Voici le commencement de notre rédemption, un Dieu devenu enfant, un pur esprit revêtu de notre chair, souffrant et répandant du sang, et qui veut bien prendre un nom qui est celui de Jésus. Mettons-le donc dans notre cœur ce nom si doux de notre Sauveur, et invoquons-le dans tous nos besoins. Vous ne pouvez le prononcer en esprit et en chrétien sans vous représenter d'un côté un Dieu tout-puissant, dont la grandeur est infinie, et de l'autre un nouvel homme, un enfant de prodiges, humble, patient, aimable, plein de charité, qui éclipse en notre faveur tous les grands attributs de la divinité, qui souffre et qui commence à répandre son sang pour notre amour, qui nous invite à nous dépouiller du vieil homme et à nous revêtir du nouveau, qui est lui-même, par une rénovation universelle de vie, de mœurs, de conduite et d'amour.
2e point. Jésus-Christ est ce souverain des cœurs que le disciple bien-aimé vit sur son trône de grâce, et qui dit, je viens renouveler toutes choses. Au huitième jour, il commence à répandre du sang, dont une seule goutte aurait suffi pour racheter tous les hommes, parce qu'il était d'une valeur infinie. S'il répand ce sang si nouveau et si précieux pendant qu'on lui impose l'adorable nom de Jésus, il lui en coûtera jusqu'à la dernière goutte, quand il consommera notre rédemption sur la croix.
Transportez-vous du lieu où il est circoncis sur le Calvaire ; levez les yeux au-dessus de la tête toute sanglante de ce Dieu mourant ; lisez le titre de la croix : Jésus de Nazareth, roi des Juifs. Il ne meurt que parce qu'il est Jésus qui signifie Sauveur.
Le nom de Jésus qu'il prend aujourd'hui marque sa destination à la mort pour le salut des hommes.
Combien ce nom vous doit-il être précieux, puis qu'il renferme toute l'économie de votre bonheur ?
Courez donc, s'écrie saint Bernard, non à des nouveautés profanes, mais au nom de Jésus qui est à vous ; le salut est entre vos mains, puisqu'il est écrit que quiconque aura invoqué ce saint nom sera sauvé. Je trouve du goût et du plaisir, disait le même saint, à prononcer cet aimable nom; quand je suis lâche, il me renouvelle, et ma ferveur prend de nouvelles flammes ; cette délicieuse répétition m'enlève, loin de m'être ennuyeuse ; prononcez-le mille fois le jour, et vous sentirez un goût toujours nouveau, une joie innocente et un chaste plaisir.
SENTIMENTS
Je l'avoue, ô mon adorable Sauveur, disait Augustin pénitent, mes infidélités sans nombre méritent des châtiments éternels ; je n'ai que trop commis de péchés énormes sur lesquels vous pouvez justement me condamner : mais je respire, ô mon Jésus ; je reviens de ma frayeur, j'établis toute mon espérance sur votre nom, parce que c'est un nom que vous n'avez pris que pour me sauver, et ce nom de salut vous le portez encore et vous ne le perdrez jamais (D. Aug. conf.).
C'est par cet adorable nom de Jésus que je vous demande une vraie rénovation et la grâce de ne plus retomber dans les péchés que j'ai commis. Accordez-moi de nouvelles lumières, de nouvelles forces, de nouvelles grâces et une nouvelle ferveur ; je vous en conjure, et parmi les prémices du sang précieux que vous répandez aujourd'hui, et par votre adorable nom de Jésus, qui fait toute ma confiance.
Auguste nom qui réjouit le ciel, fait trembler les enfers, qui soutient les forts, fortifie les faibles! Soyez-moi donc Jésus, ô mon divin Sauveur, pendant le cours de cette année et de toute ma vie, pour me sauver de la corruption du siècle ; soyez moi Jésus au lit de la mort, pour me sauver de l'enfer ; mais soyez-moi Jésus dans le ciel, pour me faire goûter le fruit de ma rédemption dans la jouissance éternelle de mon Dieu sauveur, qui l'a porté pour mon amour. Ainsi soit-il.
Reportez-vous à De la Circoncision, Instruction sur la Circoncision, Méditation sur la Circoncision, Méditation pour le dernier jour de l'année, Méditations sur la Nativité, Méditation sur l’Épiphanie et Te Deum, chant d'action de grâce.