 |
| Image tirée du film d'animation intitulé "Il était une fois Jésus" |
JÉSUS FONDEMENT DE NOTRE SANCTIFICATION
Quiconque entend mes paroles et les pratique, sera comparé à un homme sage qui a bâti sa maison sur la pierre (Matth. 7. 24).
I. Point. — Aucune vertu n'est solide si Jésus-Christ n'en est le fondement.
Celui qui entend mes paroles et les pratique, sera comparé à un homme sage qui a bâti sa maison sur la pierre ; la pluie est tombée, les fleuves se sont débordés les vents ont soufflé et sont venus fondre sur cette maison ; mais elle n'est point tombée, parce qu'elle était fondée sur la pierre ; mais celui qui entend mes paroles et ne les met point en pratique, est semblable à un insensé qui a bâti sa maison sur le sable ; la pluie est tombée, les fleuves se sont débordés, les vents ont soufflé et sont venus fondre sur cette maison, et elle a été renversée, et la ruine en a été grande (Matth. 7. 24-27) : tâchons donc de bien comprendre le sens profond de ces paroles : ceux qui entendent les instructions de Jésus et qui les mettent en pratique, c'est-à-dire ceux qui, pleins d'une vive foi en sa divinité et d'un véritable amour pour sa personne sacrée, s'appliquent à comprendre ses divines leçons et y conforment leur conduite, seront semblables à un homme prudent qui a bâti sa maison sur la pierre, ou plutôt ils seront eux-mêmes cet homme rempli de la sagesse d'en haut, puisque c'est sur Jésus appelé à si juste titre la pierre angulaire et le fondement sur lequel nous sommes établis (Act. 4. 11), qu'ils auront fondé l'édifice de leur salut et de leur perfection. Ainsi affermis en celui qui est la force même, ils verront tous les maux de cette vie fondre sur eux comme une pluie d'orage, l'impiété se déborder comme un fleuve dévastateur, les vents des tribulations et des épreuves se déchaîner et mugir autour d'eux, sans qu'ils puissent être ébranlés, parce que celui sur lequel ils s'appuient, leur communique sa fermeté divine. Au contraire, les malheureux qui ne s'attachent pas à Jésus-Christ ne fondent leur espoir que sur un sable mouvant, qui dans l'occasion sera pour eux la cause du désastre le plus affreux et le plus déplorable ! — Ô mon Jésus ! la sûreté ne se trouve qu'en vous ; c'est donc à vous que je dois m'attacher, je le ferai avec bonheur, car vous êtes l'unique objet digne de mon amour. Mais en même temps, ô mon Maître, pénétrée de compassion pour ceux qui s'éloignent de vous, je ne cesserai point de vous demander pour eux des grâces de conversion.
II. Point. — Comment on doit fonder sur Jésus-Christ l'édifice de sa perfection.
Celui qui entend mes paroles et les met en pratique, est semblable à un homme prudent qui a bâti sur la pierre ferme, Jésus-Christ lui-même. Mais qu'est-ce qu'établir sur lui l'édifice de notre sanctification ? C'est ce qu'il nous importe de bien comprendre : fonder sur Jésus-Christ l'édifice de la perfection, c'est s'appliquer à l'accomplissement de ses devoirs, à la pratique des vertus, non selon son esprit propre qui est un esprit de confiance en ses lumières, d'attachement à sa manière de juger, un esprit de caprice, d'humeur et d'inconstance, un esprit de présomption, d'égoïsme qui rapporte tout à soi, même le bien qu'il fait ; mais selon l'esprit de Jésus, qui est un esprit d'humilité, de douceur, d'oubli de soi ; un esprit d'une sainte défiance fondée sur la persuasion où l'on est de son ignorance et de sa faiblesse, esprit d'une confiance filiale en Dieu, fondée sur la foi et soutenue par l'amour. Esprit de bonté et de paix à l'égard du prochain qu'on aime par rapport à Dieu. Fonder sur Jésus-Christ l'édifice de sa perfection, c'est s'unir à lui par le cœur, se revêtir de lui, s'identifier avec lui, en sorte que ses mérites deviennent, aux yeux de son Père, la compensation de notre misère profonde, que ses vertus prennent la place de nos vices. Fonder sur Jésus-Christ l'édifice de sa sanctification, c'est tout attendre de Jésus-Christ, tout faire par Jésus-Christ et avec Jésus-Christ. Je vous rends grâces, ô mon bon Maître, de ce que vous m'avez mise dans l'heureuse nécessité de ne chercher la sainteté qu'en vous seul. Ouvrez-moi votre divin Cœur ; montrez-moi ses charmes, unissez-y-moi pour toujours, et faites que je puise en lui la force et tous les dons qui me sont nécessaires pour élever l'édifice spirituel de ma sanctification.
Extrait de « Méditations selon la méthode de Saint Ignace » (Tome II).
Pratique : Faire toutes nos actions en union avec Jésus, et en l'imitant le plus parfaitement qu'il nous sera possible.
Reportez-vous à Gardez-vous des faux prophètes, La voie qui conduit au Ciel est étroite, Bienheureux les pauvres d'esprit, parce que le royaume des Cieux est à eux, Que votre nom soit sanctifié, Médiator Dei du Pape Pie XII, sur la sainte liturgie, Cum ex apostolatus officio du Pape Paul IV, Litanie de Saint Pie X, Saint Pie X, côté mystique d'une élection papale, Notre charge apostolique du Pape Pie X, Pascendi du Pape Pie X, Décret Lamentabili du Pape Pie X, Quanta cura, Syllabus du Pape Pie IX, Le progrès religieux, Prédiction de Saint François d'Assise, L'exorcisme de Léon XIII, Savoir-vivre dans l’Église et Degrés des vertus qu'on se propose d'acquérir.
Quiconque entend mes paroles et les pratique, sera comparé à un homme sage qui a bâti sa maison sur la pierre (Matth. 7. 24).
I. Point. — Aucune vertu n'est solide si Jésus-Christ n'en est le fondement.
Celui qui entend mes paroles et les pratique, sera comparé à un homme sage qui a bâti sa maison sur la pierre ; la pluie est tombée, les fleuves se sont débordés les vents ont soufflé et sont venus fondre sur cette maison ; mais elle n'est point tombée, parce qu'elle était fondée sur la pierre ; mais celui qui entend mes paroles et ne les met point en pratique, est semblable à un insensé qui a bâti sa maison sur le sable ; la pluie est tombée, les fleuves se sont débordés, les vents ont soufflé et sont venus fondre sur cette maison, et elle a été renversée, et la ruine en a été grande (Matth. 7. 24-27) : tâchons donc de bien comprendre le sens profond de ces paroles : ceux qui entendent les instructions de Jésus et qui les mettent en pratique, c'est-à-dire ceux qui, pleins d'une vive foi en sa divinité et d'un véritable amour pour sa personne sacrée, s'appliquent à comprendre ses divines leçons et y conforment leur conduite, seront semblables à un homme prudent qui a bâti sa maison sur la pierre, ou plutôt ils seront eux-mêmes cet homme rempli de la sagesse d'en haut, puisque c'est sur Jésus appelé à si juste titre la pierre angulaire et le fondement sur lequel nous sommes établis (Act. 4. 11), qu'ils auront fondé l'édifice de leur salut et de leur perfection. Ainsi affermis en celui qui est la force même, ils verront tous les maux de cette vie fondre sur eux comme une pluie d'orage, l'impiété se déborder comme un fleuve dévastateur, les vents des tribulations et des épreuves se déchaîner et mugir autour d'eux, sans qu'ils puissent être ébranlés, parce que celui sur lequel ils s'appuient, leur communique sa fermeté divine. Au contraire, les malheureux qui ne s'attachent pas à Jésus-Christ ne fondent leur espoir que sur un sable mouvant, qui dans l'occasion sera pour eux la cause du désastre le plus affreux et le plus déplorable ! — Ô mon Jésus ! la sûreté ne se trouve qu'en vous ; c'est donc à vous que je dois m'attacher, je le ferai avec bonheur, car vous êtes l'unique objet digne de mon amour. Mais en même temps, ô mon Maître, pénétrée de compassion pour ceux qui s'éloignent de vous, je ne cesserai point de vous demander pour eux des grâces de conversion.
II. Point. — Comment on doit fonder sur Jésus-Christ l'édifice de sa perfection.
Celui qui entend mes paroles et les met en pratique, est semblable à un homme prudent qui a bâti sur la pierre ferme, Jésus-Christ lui-même. Mais qu'est-ce qu'établir sur lui l'édifice de notre sanctification ? C'est ce qu'il nous importe de bien comprendre : fonder sur Jésus-Christ l'édifice de la perfection, c'est s'appliquer à l'accomplissement de ses devoirs, à la pratique des vertus, non selon son esprit propre qui est un esprit de confiance en ses lumières, d'attachement à sa manière de juger, un esprit de caprice, d'humeur et d'inconstance, un esprit de présomption, d'égoïsme qui rapporte tout à soi, même le bien qu'il fait ; mais selon l'esprit de Jésus, qui est un esprit d'humilité, de douceur, d'oubli de soi ; un esprit d'une sainte défiance fondée sur la persuasion où l'on est de son ignorance et de sa faiblesse, esprit d'une confiance filiale en Dieu, fondée sur la foi et soutenue par l'amour. Esprit de bonté et de paix à l'égard du prochain qu'on aime par rapport à Dieu. Fonder sur Jésus-Christ l'édifice de sa perfection, c'est s'unir à lui par le cœur, se revêtir de lui, s'identifier avec lui, en sorte que ses mérites deviennent, aux yeux de son Père, la compensation de notre misère profonde, que ses vertus prennent la place de nos vices. Fonder sur Jésus-Christ l'édifice de sa sanctification, c'est tout attendre de Jésus-Christ, tout faire par Jésus-Christ et avec Jésus-Christ. Je vous rends grâces, ô mon bon Maître, de ce que vous m'avez mise dans l'heureuse nécessité de ne chercher la sainteté qu'en vous seul. Ouvrez-moi votre divin Cœur ; montrez-moi ses charmes, unissez-y-moi pour toujours, et faites que je puise en lui la force et tous les dons qui me sont nécessaires pour élever l'édifice spirituel de ma sanctification.
Extrait de « Méditations selon la méthode de Saint Ignace » (Tome II).
Pratique : Faire toutes nos actions en union avec Jésus, et en l'imitant le plus parfaitement qu'il nous sera possible.
Reportez-vous à Gardez-vous des faux prophètes, La voie qui conduit au Ciel est étroite, Bienheureux les pauvres d'esprit, parce que le royaume des Cieux est à eux, Que votre nom soit sanctifié, Médiator Dei du Pape Pie XII, sur la sainte liturgie, Cum ex apostolatus officio du Pape Paul IV, Litanie de Saint Pie X, Saint Pie X, côté mystique d'une élection papale, Notre charge apostolique du Pape Pie X, Pascendi du Pape Pie X, Décret Lamentabili du Pape Pie X, Quanta cura, Syllabus du Pape Pie IX, Le progrès religieux, Prédiction de Saint François d'Assise, L'exorcisme de Léon XIII, Savoir-vivre dans l’Église et Degrés des vertus qu'on se propose d'acquérir.
