SACRA PROPEDIEM
LETTRE ENCYCLIQUE DE SA SAINTETÉ LE PAPE BENOÎT XV
Au sujet du septième centenaire de la fondation du Tiers-Ordre franciscain
AUX PATRIARCHES, PRIMATS, ARCHEVÊQUES, ÉVÊQUES ET AUTRES ORDINAIRES EN PAIX ET COMMUNION AVEC LE SIÈGE APOSTOLIQUE
BENOIT XV, PAPE.
VÉNÉRABLES FRÈRES, SALUT ET BÉNÉDICTION APOSTOLIQUE.
Nous regardons comme très opportunes les prochaines fêtes du septième centenaire de la fondation du Tiers-Ordre de la Pénitence.
Plusieurs motifs nous incitent à leur ajouter un lustre nouveau en y conviant le monde catholique en vertu de Notre autorité apostolique, mais c'est avant tout l'espoir des avantages incontestables qu'en retirera le peuple chrétien. C'est ensuite le souvenir personnel qu'elles évoquent pour Nous-même : Nous aimons à Nous rappeler, en effet, que, en 1882, alors que le centenaire de sa naissance répandait dans la masse des fidèles le culte fervent de François d'Assise, Nous voulûmes Nous aussi Nous ranger parmi les disciples du grand patriarche et reçûmes régulièrement l'habit des Tertiaires, dans la célèbre église de l'Ara-Cœli, desservie par les Frères Mineurs. Aujourd'hui, placé par la Providence sur la Chaire du Prince des apôtres, Nous sommes particulièrement heureux de saisir cette occasion de témoigner Notre dévotion à saint François en exhortant les catholiques du monde entier à s'affilier avec empressement ou à rester fidèlement attachés à cette institution franciscaine, qui aujourd'hui encore répond merveilleusement aux besoins de la société.
Ce qui importe d'abord, c'est de replacer sous les yeux de tous la vraie physionomie morale de saint François. Le saint François d'Assise que nous présentent certains modernes, et qui sort de l'Imagination des modernistes, cet homme réservé dans son obéissance au Siège apostolique, spécimen d'une vague et vaine religiosité, n'est à coup sûr ni François d'Assise ni un saint.
Les éclatants et immortels services rendus par François à la cause chrétienne — et qui ont montré en lui le défenseur que Dieu, en ces temps si troublés, réservait à la sainte Église — trouvèrent comme leur couronnement dans le Tiers-Ordre : est-il rien qui prouve mieux la grandeur et la violence du désir brûlant qui consumait son âme de répandre par toute la terre la gloire de Jésus-Christ ?
Profondément attristé des malheurs que traversait alors l'Église, François conçut l'incroyable dessein de renouveler toutes choses conformément aux principes de la loi chrétienne. Après avoir fondé une double famille religieuse, l'une de Frères et l'autre de Sœurs qui s'engageraient par des vœux solennels à imiter l'humilité de la croix, François, dans l'impossibilité d'ouvrir le cloître à tous ceux qu'attirait à lui de tous côtés le désir de se former à son école, résolut de procurer, même aux Âmes vivant parmi le tourbillon du monde, le moyen de tendre à la perfection chrétienne. Il fonda donc un Ordre proprement dit de Tertiaires : à la différence des deux autres Ordres, il ne comporterait pas le lien des vœux de religion, mais se caractériserait par la même simplicité de vie et le même esprit de pénitence. Ainsi, le projet qu'aucun fondateur d'Ordre régulier n'avait encore imaginé — faire pratiquer par tous la vie religieuse, — François en eut le premier l'idée, et la grâce de Dieu lui donna de le réaliser avec le plus grand succès. Nous n'en voulons d'autre preuve que ce bel hommage de Thomas de Celano : « Merveilleux ouvrier, dont l'exemple, la direction et les enseignements ont ce résultat admirable de renouveler dans l'un et l'autre sexe l'Église du Christ et de mener au triomphe une triple phalange d'âmes préoccupées de leur salut. »
Nous ne retiendrons que ce témoignage d'un contemporain si autorisé ; à lui seul il suffit amplement à montrer à quelle profondeur et sur quelle étendue cette initiative de François d'Assise remua les masses populaires, quels notables et salutaires redressements elle y opéra.
Fondateur incontesté du Tiers-Ordre — comme il l'était des deux premiers, — François en fut encore, à n'en point douter, le très sage législateur. On sait qu'il eut pour cette œuvre le concours précieux du cardinal Ugolin, qui devait plus tard, sous le nom de Grégoire IX, illustrer ce Siège apostolique et qui, après avoir, tant qu'il vécut, entretenu avec le patriarche d'Assise les rapports les plus étroits, éleva plus tard sur son tombeau une magnifique et somptueuse basilique. Quant à la règle des Tertiaires, nul n'ignore qu'elle fut régulièrement approuvée par Notre prédécesseur Nicolas IV.
Mais Nous n'avons pas, Vénérables Frères, à nous attarder plus longtemps sur ces questions ; Notre but est ici, avant tout, de mettre en lumière le caractère et, comme on dit, l'esprit particulier du Tiers-Ordre, car l'Église en attend de précieux avantages pour le peuple chrétien, en ce siècle si ennemi de la vertu et de la foi aussi bien qu'à l'époque de François d'Assise. Avec son sens profond des situations et des temps, Notre prédécesseur Léon XIII, d'heureuse mémoire, désireux de mieux adapter au niveau social de chacun des fidèles, le règlement de vie des Tertiaires, apporta, par la constitution Misericors Dei Filius (1883), à leurs statuts ou règles de très sages adoucissements qui devaient les mettre « en accord avec l'état actuel de la société » : il en modifia quelques points, secondaires d'ailleurs, et qui ne répondaient qu'imparfaitement à nos mœurs d'aujourd'hui. « Qu'on ne croie pas, disait-il, que ces changements enlèvent quoi que ce soit aux principes essentiels de l'Ordre ; Nous voulons absolument qu'ils demeurent en leur intégrité et à l'abri de toute atteinte. » La règle du Tiers-Ordre n'a donc subi que des retouches de détail ; on en a respecté la portée et l'esprit, qui demeurent tels que les a voulus le saint fondateur.
Or, c'est Notre conviction, l'esprit du Tiers-Ordre, tout imprégné de la sagesse de l'Évangile, serait un puissant élément d'assainissement des mœurs privées et publiques s'il se répandait de nouveau comme au temps où, par sa parole et ses exemples, François prêchait partout le royaume de Dieu.
Ce que François veut voir briller avant tout dans ses Tertiaires et qui doit être comme leur marque caractéristique, c'est la charité fraternelle, gardienne très attentive de la paix et de la concorde. Sachant que la charité est le commandement spécial apporté par Jésus-Christ et la synthèse de toute la loi chrétienne, il mit tous ses soins à en faire la règle spirituelle de ses enfants ; et il aboutit à ce résultat que le Tiers Ordre rendit naturellement les plus grands services à la famille humaine tout entière.
Bien plus, François était impuissant à contenir dans l'intime de son cœur l'amour séraphique qui le consumait pour Dieu et ses frères ; il lui fallut le laisser déborder sur toutes les âmes qu'il pouvait atteindre. C'est ainsi qu'il se mit à réformer la vie individuelle et familiale de ses disciples en les formant à la pratique des vertus chrétiennes avec une telle ardeur qu'on eût pu croire que c'était là tout son programme. Mais il ne songea point qu'il dût se borner là : la conversion individuelle n'était qu'un instrument dont il se servit pour réveiller au sein de la société l'amour de la sagesse chrétienne et gagner tous les hommes à Jésus-Christ.
La préoccupation qui avait poussé François d'Assise à faire des membres du Tiers-Ordre des messagers et des apôtres de la paix au milieu des âpres discordes et des guerres civiles de son temps, elle était la Nôtre aux jours où l'incendie d'une guerre horrible était allumé dans le monde presque tout entier ; elle n'a pas cessé de l'être au moment où, çà et là, le foyer fumant de cet incendie mal éteint jette encore des flammes.
À ce fléau vient s'ajouter la crise intérieure que traversent les nations, fruit de l'oubli et du mépris prolongé des principes chrétiens : Nous voulons dire cette lutte pour le partage des biens qui métaux prises les diverses classes de la société, lutte si acharnée qu'elle menace déjà d'aboutir à une catastrophe universelle.
Dans ce champ si vaste où, comme représentant du Roi Pacifique. Nous avons prodigué nos soins particulièrement attentifs, Nous faisons donc appel au concours zélé de tous ceux qui se réclament de la paix chrétienne, mais spécialement à la collaboration des Tertiaires. Ils disposeront d'une merveilleuse influence pour ramener la concorde dans les esprits le jour où se seront développés leur nombre et leurs efforts. Il est donc à souhaiter qu'en chaque ville, en chaque bourg même et en chaque village le Tiers-Ordre compte désormais un groupe suffisant de membres, non point de ces adhérents inactifs et satisfaits de leur seul titre de Tertiaires, mais bien de ceux qui se dépensent avec zèle pour leur salut et le salut de leurs frères. Pourquoi même ces diverses associations catholiques qui se multiplient partout, associations de jeunesses, ouvrières, féminines, ne s'affilieraient-elles pas au Tiers-Ordre afin de continuer à travailler à la gloire de Jésus-Christ et au triomphe de l'Église avec le même zèle que François pour la paix et la charité ?
La paix que l'humanité réclame n'est pas celle qu'ont pu décréter les laborieuses tractations de la prudence humaine, mais celle que le Christ apporta par ce message : C'est ma paix à moi que je vous apporte ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Les accords d'État à État ou de classe à classe que les hommes ont pu imaginer ne seront durables et n'auront force de paix véritable qu'à la condition d'être fondés sur la pacification des cœurs ; et celle-ci n'est elle-même possible que si le devoir vient mettre un frein aux passions d'où naissent tous les conflits. D'où viennent, demande l'apôtre Jacques, les guerres et les querelles parmi vous ? N'est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres ? Or, régler sagement tous les mouvements inhérents à la nature de façon à faire de l'homme le maître et non l'esclave de ses passions, soumis lui-même et docile à la volonté divine — hiérarchie qui est à la base de la paix universelle, — cela appartient au Christ, et son action manifeste une merveilleuse efficacité dans la famille des Tertiaires Franciscains.
Cet Ordre ayant pour but, comme Nous l'avons dit, de former ses membres à la perfection chrétienne bien qu'ils soient plongés dans les embarras du siècle — tant il est vrai qu'aucun genre ou état de vie n'est incompatible avec la sainteté, — il arrive comme nécessairement, là où les Tertiaires sont nombreux à observer fidèlement leur règle, qu'ils sont pour tous ceux qui les entourent un grand encouragement à remplir tous leurs devoirs et même à tendre vers une perfection de vie supérieure aux exigences de la loi commune. Le témoignage rendu par le divin Maître à ceux de ses disciples qui s'attachaient plus étroitement à lui : Ils ne sont point du monde, tout comme moi-même je ne suis point du monde, on peut à juste titre l'appliquer aux fils de François, qui, s'ils observent les conseils évangéliques d'esprit et de cœur, autant qu'il est possible dans le monde, sont en droit de reprendre à leur compte le mot de l'Apôtre : Quant à nous, nous avons reçu non point l'esprit de ce monde, mais l'Esprit qui vient de Dieu.
Ils chercheront donc, complètement étrangers eux-mêmes à l'esprit du monde, à introduire l'esprit de Jésus-Christ dans le courant de la vie sociale par tous les côtés où ils y ont accès.
Or, il est deux passions aujourd'hui dominantes dans le profond dérèglement des mœurs : un désir illimité de la richesse et une soif insatiable de jouissances. C'est là surtout ce qui marque d'un honteux stigmate notre époque : alors qu'elle va sans cesse de progrès en progrès dans l'ordre de tout ce qui touche au bien-être et à l'agrément de la vie, il semble que, dans l'ordre supérieur de l'honnêteté et de la rectitude morale, une lamentable régression la ramène aux ignominies du paganisme antique. À mesure, en effet, que les hommes perdent de vue les biens éternels que le ciel leur réserve, ils se laissent prendre davantage au mirage trompeur des biens éphémères d'ici-bas ; et une fois que les âmes se sont repliées vers la terre, une pente facile les amène insensiblement à se relâcher dans la vertu, à éprouver de la répugnance pour les choses spirituelles et à ne plus rien goûter en dehors des séductions du plaisir. D'où la situation générale que nous constatons : chez les uns, le désir d'acquérir des richesses ou d'accroître leur patrimoine ne connaît pas de bornes ; les autres ne savent plus comme jadis supporter les épreuves qui sont le cortège ordinaire du dénuement ou de la pauvreté ; et à l'heure même où les rivalités que nous avons signalées mettent aux prises riches et prolétaires, un grand nombre semble vouloir surexciter la haine des pauvres par un luxe effréné qu'accompagne la plus révoltante corruption.
À cet égard, Nous ne pouvons assez déplorer l'aveuglement de tant de femmes de tout âge et de toute condition : affolées par le désir de plaire, elles ne voient pas à quel point l'indécence de leurs vêtements choque tout homme honnête et offense Dieu. La plupart eussent rougi autrefois de ces toilettes comme d'une faute grave contre la modestie chrétienne ; maintenant, il ne leur suffit pas de les produire sur les voies publiques ; elles ne craignent point de franchir ainsi le seuil des églises, d'assister au Saint Sacrifice de la messe, et même de porter jusqu'à la Table eucharistique, où l'on reçoit le céleste Auteur de la pureté, l'aliment séducteur des passions honteuses. Et Nous ne parlons pas de ces danses exotiques et barbares récemment importées dans les cercles mondains, plus choquantes les unes que les autres : on ne saurait imaginer rien de plus propre à bannir tout reste de pudeur.
En considérant attentivement cet état de choses, les Tertiaires comprendront ce que notre époque attend des disciples de saint François. Qu'ils reportent les yeux sur la vie de leur Père ; ils verront quelle parfaite et vivante ressemblance eut avec Jésus-Christ, surtout dans la fuite des satisfactions et l'amour des épreuves de cette vie, celui qu'on a appelé le Poverello et qui a reçu dans sa chair les stigmates du Crucifié. II leur appartient de montrer qu'ils sont restés dignes de lui, en embrassant au moins en esprit la pauvreté, en se renonçant eux-mêmes et en portant chacun leur croix.
En ce qui concerne particulièrement les Sœurs Tertiaires, Nous leur demandons d'être, par leur mise et tout l'ensemble de leur maintien, des modèles de sainte modestie pour les autres dames ou jeunes filles ; qu'elles soient bien convaincues que la meilleure manière pour elles d'être utiles à l'Église et à la société est de travailler à l'amélioration de la moralité.
D'autre part, après avoir créé diverses œuvres charitables pour soulager les indigents dans leurs besoins de toute sorte, les membres de cet Ordre voudront encore, Nous en sommes sûr, faire bénéficier de leur charité ceux de leurs frères qui sont dépourvus des biens autrement précieux que ceux de la terre. Ici Nous revient à la mémoire le conseil de l'apôtre Pierre, demandant aux chrétiens d'être, par la sainteté de leur vie, des modèles pour les Gentils, et cela afin que, remarquant vos bonnes œuvres, ils glorifient Dieu au jour de sa visite. Comme eux, les Tertiaires Franciscains doivent, par l'intégrité de leur foi, la sainteté de leur vie et l'ardeur de leur zèle, répandre au loin la bonne odeur du Christ, avertir ceux de leurs frères qui seraient sortis du bon chemin et les presser d'y rentrer. Voilà ce qu'exige d'eux, ce qu'attend l'Église.
Quant à Nous, Nous avons l'espoir que les fêtes prochaines marqueront pour le Tiers-Ordre un développement nouveau ; et Nous ne doutons point que vous-mêmes, Vénérables Frères, ainsi que les autres pasteurs d'âmes, déploierez de grands efforts pour faire refleurir les groupes de Tertiaires là où ils végètent, en créer d'autres partout où ce sera possible, et les rendre tous florissants autant par l'observation de la règle que par le nombre de leurs membres.
En effet, il s'agit en définitive, par l'imitation de François d'Assise, d'ouvrir au plus grand nombre possible d'âmes la voie qui les ramènera au Christ : c'est en ce retour que réside le plus ferme espoir de salut pour la société. Le mot de saint Paul : Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même du Christ, nous pouvons à bon droit le mettre sur les lèvres de François, qui, en imitant l'Apôtre, est devenu la plus fidèle image et copie de Jésus-Christ.
Aussi, pour que ces fêtes portent plus de fruits encore, et sur les instances des Ministres généraux des trois Familles Franciscaines du premier Ordre, Nous accordons les faveurs suivantes, puisées dans le trésor de la sainte Église :
1. Dans toutes les Églises où est canoniquement érigé le Tiers-Ordre et où Ton célébrera par un triduum les fêtes du centenaire dans l'année à courir du 16 avril prochain : les Tertiaires, chaque jour du triduum, les autres fidèles une fois seulement, pourront, aux conditions ordinaires, gagner une indulgence plénière de leurs péchés. Tous les fidèles qui, contrits de leurs fautes, visiteront le Saint Sacrement en une de ces églises, pourront gagner à chaque visite une indulgence de sept ans.
2. Tous les autels de ces églises seront considérés, en ces trois jours, comme autels privilégiés ; au cours du triduum, tout prêtre pourra y célébrer la messe de saint François, suivant le rite de la messe votive pro re gravi et simul publice de causa en tenant compte des rubriques générales du Missel romain insérées dans la dernière édition vaticane.
3. Tous les prêtres qui desservent ces églises pourront, pendant ces mêmes jours, bénir chapelets, médailles et autres objets de piété les enrichir des indulgences apostoliques et appliquer aux chapelets les indulgences des Croisiers et de sainte Brigitte.
Comme gage des faveurs divines et en témoignage de Notre bienveillance paternelle, Nous vous accordons de tout cœur, à vous, Vénérables Frères, et à tous les membres du Tiers-Ordre la Bénédiction Apostolique.
Donné à Rome, près Saint-Pierre, en la fête de l'Épiphanie de l'an 1921, de Notre Pontificat, la septième année.
BENOIT XV, PAPE.
Lire "La vie de Saint François d'Assise" par Saint Bonaventure.
Reportez-vous à Prière à Saint François d'Assise, pour demander le mépris du monde et un ardent amour pour Jésus-Christ, ou une grâce quelconque, Saint François d'Assise et le combat spirituel, Comment saint François commandait aux animaux et en était obéi, De la merveilleuse humilité du séraphique saint François, Comment le Frère Pacifique fut ravi en extase et vit dans le ciel le trône de Lucifer réservé à Saint François, Rite expiatis du Pape Pie XI, à l'occasion du septième centenaire de la mort de Saint François d'Assise, L'esprit du Tiers-Ordre de Saint François d'Assise, Méditation sur la sainteté propre d'un Chrétien engagé dans le monde, Des trois grandes promesses faites par Notre-Seigneur à Saint-François, Récit des Stigmates de Saint François d'Assise, Vie de Saint François d'Assise, Litanies de Notre Saint Père Saint François (Petit manuel du Tiers-Ordre), Auspicato concessum du Pape Léon XIII, sur le Tiers-Ordre de Saint François d'Assise, Saint François et le Chapitre de la Saint-Michel, Litanie de Saint François d'Assise, Litanies de Sainte Claire d'Assise, Vie de Sainte Élisabeth de Hongrie, et Prédiction de Saint François d'Assise.
VÉNÉRABLES FRÈRES, SALUT ET BÉNÉDICTION APOSTOLIQUE.
Nous regardons comme très opportunes les prochaines fêtes du septième centenaire de la fondation du Tiers-Ordre de la Pénitence.
Plusieurs motifs nous incitent à leur ajouter un lustre nouveau en y conviant le monde catholique en vertu de Notre autorité apostolique, mais c'est avant tout l'espoir des avantages incontestables qu'en retirera le peuple chrétien. C'est ensuite le souvenir personnel qu'elles évoquent pour Nous-même : Nous aimons à Nous rappeler, en effet, que, en 1882, alors que le centenaire de sa naissance répandait dans la masse des fidèles le culte fervent de François d'Assise, Nous voulûmes Nous aussi Nous ranger parmi les disciples du grand patriarche et reçûmes régulièrement l'habit des Tertiaires, dans la célèbre église de l'Ara-Cœli, desservie par les Frères Mineurs. Aujourd'hui, placé par la Providence sur la Chaire du Prince des apôtres, Nous sommes particulièrement heureux de saisir cette occasion de témoigner Notre dévotion à saint François en exhortant les catholiques du monde entier à s'affilier avec empressement ou à rester fidèlement attachés à cette institution franciscaine, qui aujourd'hui encore répond merveilleusement aux besoins de la société.
Ce qui importe d'abord, c'est de replacer sous les yeux de tous la vraie physionomie morale de saint François. Le saint François d'Assise que nous présentent certains modernes, et qui sort de l'Imagination des modernistes, cet homme réservé dans son obéissance au Siège apostolique, spécimen d'une vague et vaine religiosité, n'est à coup sûr ni François d'Assise ni un saint.
Les éclatants et immortels services rendus par François à la cause chrétienne — et qui ont montré en lui le défenseur que Dieu, en ces temps si troublés, réservait à la sainte Église — trouvèrent comme leur couronnement dans le Tiers-Ordre : est-il rien qui prouve mieux la grandeur et la violence du désir brûlant qui consumait son âme de répandre par toute la terre la gloire de Jésus-Christ ?
Profondément attristé des malheurs que traversait alors l'Église, François conçut l'incroyable dessein de renouveler toutes choses conformément aux principes de la loi chrétienne. Après avoir fondé une double famille religieuse, l'une de Frères et l'autre de Sœurs qui s'engageraient par des vœux solennels à imiter l'humilité de la croix, François, dans l'impossibilité d'ouvrir le cloître à tous ceux qu'attirait à lui de tous côtés le désir de se former à son école, résolut de procurer, même aux Âmes vivant parmi le tourbillon du monde, le moyen de tendre à la perfection chrétienne. Il fonda donc un Ordre proprement dit de Tertiaires : à la différence des deux autres Ordres, il ne comporterait pas le lien des vœux de religion, mais se caractériserait par la même simplicité de vie et le même esprit de pénitence. Ainsi, le projet qu'aucun fondateur d'Ordre régulier n'avait encore imaginé — faire pratiquer par tous la vie religieuse, — François en eut le premier l'idée, et la grâce de Dieu lui donna de le réaliser avec le plus grand succès. Nous n'en voulons d'autre preuve que ce bel hommage de Thomas de Celano : « Merveilleux ouvrier, dont l'exemple, la direction et les enseignements ont ce résultat admirable de renouveler dans l'un et l'autre sexe l'Église du Christ et de mener au triomphe une triple phalange d'âmes préoccupées de leur salut. »
Nous ne retiendrons que ce témoignage d'un contemporain si autorisé ; à lui seul il suffit amplement à montrer à quelle profondeur et sur quelle étendue cette initiative de François d'Assise remua les masses populaires, quels notables et salutaires redressements elle y opéra.
Fondateur incontesté du Tiers-Ordre — comme il l'était des deux premiers, — François en fut encore, à n'en point douter, le très sage législateur. On sait qu'il eut pour cette œuvre le concours précieux du cardinal Ugolin, qui devait plus tard, sous le nom de Grégoire IX, illustrer ce Siège apostolique et qui, après avoir, tant qu'il vécut, entretenu avec le patriarche d'Assise les rapports les plus étroits, éleva plus tard sur son tombeau une magnifique et somptueuse basilique. Quant à la règle des Tertiaires, nul n'ignore qu'elle fut régulièrement approuvée par Notre prédécesseur Nicolas IV.
Mais Nous n'avons pas, Vénérables Frères, à nous attarder plus longtemps sur ces questions ; Notre but est ici, avant tout, de mettre en lumière le caractère et, comme on dit, l'esprit particulier du Tiers-Ordre, car l'Église en attend de précieux avantages pour le peuple chrétien, en ce siècle si ennemi de la vertu et de la foi aussi bien qu'à l'époque de François d'Assise. Avec son sens profond des situations et des temps, Notre prédécesseur Léon XIII, d'heureuse mémoire, désireux de mieux adapter au niveau social de chacun des fidèles, le règlement de vie des Tertiaires, apporta, par la constitution Misericors Dei Filius (1883), à leurs statuts ou règles de très sages adoucissements qui devaient les mettre « en accord avec l'état actuel de la société » : il en modifia quelques points, secondaires d'ailleurs, et qui ne répondaient qu'imparfaitement à nos mœurs d'aujourd'hui. « Qu'on ne croie pas, disait-il, que ces changements enlèvent quoi que ce soit aux principes essentiels de l'Ordre ; Nous voulons absolument qu'ils demeurent en leur intégrité et à l'abri de toute atteinte. » La règle du Tiers-Ordre n'a donc subi que des retouches de détail ; on en a respecté la portée et l'esprit, qui demeurent tels que les a voulus le saint fondateur.
Or, c'est Notre conviction, l'esprit du Tiers-Ordre, tout imprégné de la sagesse de l'Évangile, serait un puissant élément d'assainissement des mœurs privées et publiques s'il se répandait de nouveau comme au temps où, par sa parole et ses exemples, François prêchait partout le royaume de Dieu.
Ce que François veut voir briller avant tout dans ses Tertiaires et qui doit être comme leur marque caractéristique, c'est la charité fraternelle, gardienne très attentive de la paix et de la concorde. Sachant que la charité est le commandement spécial apporté par Jésus-Christ et la synthèse de toute la loi chrétienne, il mit tous ses soins à en faire la règle spirituelle de ses enfants ; et il aboutit à ce résultat que le Tiers Ordre rendit naturellement les plus grands services à la famille humaine tout entière.
Bien plus, François était impuissant à contenir dans l'intime de son cœur l'amour séraphique qui le consumait pour Dieu et ses frères ; il lui fallut le laisser déborder sur toutes les âmes qu'il pouvait atteindre. C'est ainsi qu'il se mit à réformer la vie individuelle et familiale de ses disciples en les formant à la pratique des vertus chrétiennes avec une telle ardeur qu'on eût pu croire que c'était là tout son programme. Mais il ne songea point qu'il dût se borner là : la conversion individuelle n'était qu'un instrument dont il se servit pour réveiller au sein de la société l'amour de la sagesse chrétienne et gagner tous les hommes à Jésus-Christ.
La préoccupation qui avait poussé François d'Assise à faire des membres du Tiers-Ordre des messagers et des apôtres de la paix au milieu des âpres discordes et des guerres civiles de son temps, elle était la Nôtre aux jours où l'incendie d'une guerre horrible était allumé dans le monde presque tout entier ; elle n'a pas cessé de l'être au moment où, çà et là, le foyer fumant de cet incendie mal éteint jette encore des flammes.
À ce fléau vient s'ajouter la crise intérieure que traversent les nations, fruit de l'oubli et du mépris prolongé des principes chrétiens : Nous voulons dire cette lutte pour le partage des biens qui métaux prises les diverses classes de la société, lutte si acharnée qu'elle menace déjà d'aboutir à une catastrophe universelle.
Dans ce champ si vaste où, comme représentant du Roi Pacifique. Nous avons prodigué nos soins particulièrement attentifs, Nous faisons donc appel au concours zélé de tous ceux qui se réclament de la paix chrétienne, mais spécialement à la collaboration des Tertiaires. Ils disposeront d'une merveilleuse influence pour ramener la concorde dans les esprits le jour où se seront développés leur nombre et leurs efforts. Il est donc à souhaiter qu'en chaque ville, en chaque bourg même et en chaque village le Tiers-Ordre compte désormais un groupe suffisant de membres, non point de ces adhérents inactifs et satisfaits de leur seul titre de Tertiaires, mais bien de ceux qui se dépensent avec zèle pour leur salut et le salut de leurs frères. Pourquoi même ces diverses associations catholiques qui se multiplient partout, associations de jeunesses, ouvrières, féminines, ne s'affilieraient-elles pas au Tiers-Ordre afin de continuer à travailler à la gloire de Jésus-Christ et au triomphe de l'Église avec le même zèle que François pour la paix et la charité ?
La paix que l'humanité réclame n'est pas celle qu'ont pu décréter les laborieuses tractations de la prudence humaine, mais celle que le Christ apporta par ce message : C'est ma paix à moi que je vous apporte ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Les accords d'État à État ou de classe à classe que les hommes ont pu imaginer ne seront durables et n'auront force de paix véritable qu'à la condition d'être fondés sur la pacification des cœurs ; et celle-ci n'est elle-même possible que si le devoir vient mettre un frein aux passions d'où naissent tous les conflits. D'où viennent, demande l'apôtre Jacques, les guerres et les querelles parmi vous ? N'est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres ? Or, régler sagement tous les mouvements inhérents à la nature de façon à faire de l'homme le maître et non l'esclave de ses passions, soumis lui-même et docile à la volonté divine — hiérarchie qui est à la base de la paix universelle, — cela appartient au Christ, et son action manifeste une merveilleuse efficacité dans la famille des Tertiaires Franciscains.
Cet Ordre ayant pour but, comme Nous l'avons dit, de former ses membres à la perfection chrétienne bien qu'ils soient plongés dans les embarras du siècle — tant il est vrai qu'aucun genre ou état de vie n'est incompatible avec la sainteté, — il arrive comme nécessairement, là où les Tertiaires sont nombreux à observer fidèlement leur règle, qu'ils sont pour tous ceux qui les entourent un grand encouragement à remplir tous leurs devoirs et même à tendre vers une perfection de vie supérieure aux exigences de la loi commune. Le témoignage rendu par le divin Maître à ceux de ses disciples qui s'attachaient plus étroitement à lui : Ils ne sont point du monde, tout comme moi-même je ne suis point du monde, on peut à juste titre l'appliquer aux fils de François, qui, s'ils observent les conseils évangéliques d'esprit et de cœur, autant qu'il est possible dans le monde, sont en droit de reprendre à leur compte le mot de l'Apôtre : Quant à nous, nous avons reçu non point l'esprit de ce monde, mais l'Esprit qui vient de Dieu.
Ils chercheront donc, complètement étrangers eux-mêmes à l'esprit du monde, à introduire l'esprit de Jésus-Christ dans le courant de la vie sociale par tous les côtés où ils y ont accès.
Or, il est deux passions aujourd'hui dominantes dans le profond dérèglement des mœurs : un désir illimité de la richesse et une soif insatiable de jouissances. C'est là surtout ce qui marque d'un honteux stigmate notre époque : alors qu'elle va sans cesse de progrès en progrès dans l'ordre de tout ce qui touche au bien-être et à l'agrément de la vie, il semble que, dans l'ordre supérieur de l'honnêteté et de la rectitude morale, une lamentable régression la ramène aux ignominies du paganisme antique. À mesure, en effet, que les hommes perdent de vue les biens éternels que le ciel leur réserve, ils se laissent prendre davantage au mirage trompeur des biens éphémères d'ici-bas ; et une fois que les âmes se sont repliées vers la terre, une pente facile les amène insensiblement à se relâcher dans la vertu, à éprouver de la répugnance pour les choses spirituelles et à ne plus rien goûter en dehors des séductions du plaisir. D'où la situation générale que nous constatons : chez les uns, le désir d'acquérir des richesses ou d'accroître leur patrimoine ne connaît pas de bornes ; les autres ne savent plus comme jadis supporter les épreuves qui sont le cortège ordinaire du dénuement ou de la pauvreté ; et à l'heure même où les rivalités que nous avons signalées mettent aux prises riches et prolétaires, un grand nombre semble vouloir surexciter la haine des pauvres par un luxe effréné qu'accompagne la plus révoltante corruption.
À cet égard, Nous ne pouvons assez déplorer l'aveuglement de tant de femmes de tout âge et de toute condition : affolées par le désir de plaire, elles ne voient pas à quel point l'indécence de leurs vêtements choque tout homme honnête et offense Dieu. La plupart eussent rougi autrefois de ces toilettes comme d'une faute grave contre la modestie chrétienne ; maintenant, il ne leur suffit pas de les produire sur les voies publiques ; elles ne craignent point de franchir ainsi le seuil des églises, d'assister au Saint Sacrifice de la messe, et même de porter jusqu'à la Table eucharistique, où l'on reçoit le céleste Auteur de la pureté, l'aliment séducteur des passions honteuses. Et Nous ne parlons pas de ces danses exotiques et barbares récemment importées dans les cercles mondains, plus choquantes les unes que les autres : on ne saurait imaginer rien de plus propre à bannir tout reste de pudeur.
En considérant attentivement cet état de choses, les Tertiaires comprendront ce que notre époque attend des disciples de saint François. Qu'ils reportent les yeux sur la vie de leur Père ; ils verront quelle parfaite et vivante ressemblance eut avec Jésus-Christ, surtout dans la fuite des satisfactions et l'amour des épreuves de cette vie, celui qu'on a appelé le Poverello et qui a reçu dans sa chair les stigmates du Crucifié. II leur appartient de montrer qu'ils sont restés dignes de lui, en embrassant au moins en esprit la pauvreté, en se renonçant eux-mêmes et en portant chacun leur croix.
En ce qui concerne particulièrement les Sœurs Tertiaires, Nous leur demandons d'être, par leur mise et tout l'ensemble de leur maintien, des modèles de sainte modestie pour les autres dames ou jeunes filles ; qu'elles soient bien convaincues que la meilleure manière pour elles d'être utiles à l'Église et à la société est de travailler à l'amélioration de la moralité.
D'autre part, après avoir créé diverses œuvres charitables pour soulager les indigents dans leurs besoins de toute sorte, les membres de cet Ordre voudront encore, Nous en sommes sûr, faire bénéficier de leur charité ceux de leurs frères qui sont dépourvus des biens autrement précieux que ceux de la terre. Ici Nous revient à la mémoire le conseil de l'apôtre Pierre, demandant aux chrétiens d'être, par la sainteté de leur vie, des modèles pour les Gentils, et cela afin que, remarquant vos bonnes œuvres, ils glorifient Dieu au jour de sa visite. Comme eux, les Tertiaires Franciscains doivent, par l'intégrité de leur foi, la sainteté de leur vie et l'ardeur de leur zèle, répandre au loin la bonne odeur du Christ, avertir ceux de leurs frères qui seraient sortis du bon chemin et les presser d'y rentrer. Voilà ce qu'exige d'eux, ce qu'attend l'Église.
Quant à Nous, Nous avons l'espoir que les fêtes prochaines marqueront pour le Tiers-Ordre un développement nouveau ; et Nous ne doutons point que vous-mêmes, Vénérables Frères, ainsi que les autres pasteurs d'âmes, déploierez de grands efforts pour faire refleurir les groupes de Tertiaires là où ils végètent, en créer d'autres partout où ce sera possible, et les rendre tous florissants autant par l'observation de la règle que par le nombre de leurs membres.
En effet, il s'agit en définitive, par l'imitation de François d'Assise, d'ouvrir au plus grand nombre possible d'âmes la voie qui les ramènera au Christ : c'est en ce retour que réside le plus ferme espoir de salut pour la société. Le mot de saint Paul : Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même du Christ, nous pouvons à bon droit le mettre sur les lèvres de François, qui, en imitant l'Apôtre, est devenu la plus fidèle image et copie de Jésus-Christ.
Aussi, pour que ces fêtes portent plus de fruits encore, et sur les instances des Ministres généraux des trois Familles Franciscaines du premier Ordre, Nous accordons les faveurs suivantes, puisées dans le trésor de la sainte Église :
1. Dans toutes les Églises où est canoniquement érigé le Tiers-Ordre et où Ton célébrera par un triduum les fêtes du centenaire dans l'année à courir du 16 avril prochain : les Tertiaires, chaque jour du triduum, les autres fidèles une fois seulement, pourront, aux conditions ordinaires, gagner une indulgence plénière de leurs péchés. Tous les fidèles qui, contrits de leurs fautes, visiteront le Saint Sacrement en une de ces églises, pourront gagner à chaque visite une indulgence de sept ans.
2. Tous les autels de ces églises seront considérés, en ces trois jours, comme autels privilégiés ; au cours du triduum, tout prêtre pourra y célébrer la messe de saint François, suivant le rite de la messe votive pro re gravi et simul publice de causa en tenant compte des rubriques générales du Missel romain insérées dans la dernière édition vaticane.
3. Tous les prêtres qui desservent ces églises pourront, pendant ces mêmes jours, bénir chapelets, médailles et autres objets de piété les enrichir des indulgences apostoliques et appliquer aux chapelets les indulgences des Croisiers et de sainte Brigitte.
Comme gage des faveurs divines et en témoignage de Notre bienveillance paternelle, Nous vous accordons de tout cœur, à vous, Vénérables Frères, et à tous les membres du Tiers-Ordre la Bénédiction Apostolique.
Donné à Rome, près Saint-Pierre, en la fête de l'Épiphanie de l'an 1921, de Notre Pontificat, la septième année.
BENOIT XV, PAPE.
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