MÉDITATION
Pour la Fête de Saint Luc, Évangéliste
(18 octobre)
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c'est moi qui vous ai choisis ; je vous ai établis afin que vous alliez, que vous rapportiez des fruits, et que votre fruit demeure.
I. Prélude.
— Me représenter saint Luc écrivant son Évangile.
II. Prélude. — Grand Saint, qui avez été le disciple, l’évangéliste et le martyr de Jésus-Christ, obtenez-moi la grâce de glorifier ce divin Maître par ma fidélité à conformer ma vie aux maximes de son Évangile.
I. Point. — Saint Luc écrivit et prêcha le saint Évangile : je dois le retracer dans ma conduite, et le prêcher par mes exemples.
Saint Luc fut choisi par le Seigneur pour écrire le saint Évangile et le prêcher aux idolâtres : il s’acquitta fidèlement de cette double tâche, et procura ainsi l’avènement du règne de Jésus. Je suis appelée à le procurer moi-même ; disciple de Jésus, je dois m'employer à sa gloire et au salut des âmes, quelles que soient les fonctions que m’assigne la Providence. Si je suis chargée d’enseigner, je dois, par une méditation assidue des paroles de vie que contient le saint Évangile, me mettre en état d'apprendre aux autres à les goûter et à s'en nourrir. Si les devoirs de mon état n'ont pas un rapport si direct avec le salut des âmes, je dois encore exhorter et instruire par la sainteté de ma vie et mon application continuelle à retracer dans ma conduite les maximes du Christianisme. Cette prédication muette est souvent la plus efficace de toutes, et Dieu seul connaît tous les fruits de grâce que peut produire une âme soigneuse de les mettre en usage. Cœur de Jésus, accordez-moi la grâce d'être cette âme intérieure et fidèle ; faites que, me pénétrant profondément de l’esprit du saint Évangile, je puisse en inspirer l'estime et l’amour à tous ceux avec qui votre divine Providence me donnera quelques rapports.
Saint Luc fut choisi par le Seigneur pour écrire le saint Évangile et le prêcher aux idolâtres : il s’acquitta fidèlement de cette double tâche, et procura ainsi l’avènement du règne de Jésus. Je suis appelée à le procurer moi-même ; disciple de Jésus, je dois m'employer à sa gloire et au salut des âmes, quelles que soient les fonctions que m’assigne la Providence. Si je suis chargée d’enseigner, je dois, par une méditation assidue des paroles de vie que contient le saint Évangile, me mettre en état d'apprendre aux autres à les goûter et à s'en nourrir. Si les devoirs de mon état n'ont pas un rapport si direct avec le salut des âmes, je dois encore exhorter et instruire par la sainteté de ma vie et mon application continuelle à retracer dans ma conduite les maximes du Christianisme. Cette prédication muette est souvent la plus efficace de toutes, et Dieu seul connaît tous les fruits de grâce que peut produire une âme soigneuse de les mettre en usage. Cœur de Jésus, accordez-moi la grâce d'être cette âme intérieure et fidèle ; faites que, me pénétrant profondément de l’esprit du saint Évangile, je puisse en inspirer l'estime et l’amour à tous ceux avec qui votre divine Providence me donnera quelques rapports.
Il. Point. — Saint Luc peignit l'image de Marie : je dois retracer cette image dans mon cœur par la pratique des vertus.
Saint Luc fut le premier qui, selon une pieuse tradition, peignit l'image de la Mère de Dieu ; il en fit un portrait qui se conserve encore aujourd'hui dans la ville sainte. Je dois retracer à mon tour cette image sacrée, non sur la toile, mais dans mon propre cœur ; la pureté, l'humilité, la douceur, toutes les vertus chrétiennes sont les couleurs que je dois employer pour faire ce divin tableau. Cette tâche est pour moi d'une obligation indispensable : il n’y a de salut à espérer que pour ceux que le Père céleste trouvera semblables à son Fils bien-aimé : or, je ne puis ressembler à Jésus sans imiter aussi Marie, puisque le Cœur du Fils et celui de la Mère sont si conformes et si étroitement unis. Il semble même que l'imitation de Marie m'offre en un sens quelque chose de plus facile et de mieux approprié à ma faiblesse : elle n'est qu’une pure créature ; elle est ma tendre Mère, et son amour me présente, pour aider mon impuissance, les secours les plus précieux et les plus abondants. Avec quelle confiance ne dois-je donc pas recourir à elle ! avec quel zèle ne dois-je pas étudier son Cœur immaculé, afin d’y conformer le mien, et de mériter ainsi l’amour de celui de Jésus !
COLLOQUE avec saint Luc. — Lui rendre mes hommages de vénération. — Le prier de m’obtenir la grâce de méditer avec fruit le saint Évangile, et d'en inculquer l'esprit aux âmes avec lesquelles je suis en rapport. — Lui demander aussi les secours de ses prières auprès de la Mère de Dieu, afin d'obtenir la grâce de l'imiter et de lui être agréable.
RÉSOLUTIONS. — Faire aujourd'hui toutes mes actions, en union avec les sacrés Cœurs de Jésus et de Marie.
BOUQUET SPIRITUEL. — Jésus, Marie, rendez mon cœur conforme aux vôtres.
PRIÈRE. — Pater noster.
Reportez-vous à Méditation pour la Fête de Saint Marc, Le Saint Esclavage de Jésus en Marie, d’après Saint Louis-Marie Grignion de Montfort et Fidentem piumque, du Pape Léon XIII, pour le mois du Rosaire.