mercredi 14 février 2018

GRAND CATÉCHISME HISTORIQUE (pour adulte), contenant en abrégé l'Histoire Sainte et la Doctrine Chrétienne, Leçon XXVII : De l'enfance de Jésus-Christ



PREMIÈRE PARTIE


Contenant en abrégé l'Histoire Sainte et la Doctrine Chrétienne



LEÇON XXVII


De l'enfance de Jésus-Christ



Jésus parmi les docteurs (Gustave Doré)
   


Le fils de Dieu fut circoncis huit jours après sa naissance, suivant la Loi : il fut nommé Jésus, comme l'Ange avait dit, parce qu'il venait délivrer son peuple de leurs péchés ; car Jésus signifie Sauveur. Au bout de quarante jours, Marie alla se présenter au temple de Jérusalem, suivant la Loi de la Purification des femmes après leurs couches, à laquelle toutefois elle n'était point obligée. Et pour satisfaire à une autre loi, qui ordonnait d'offrir à Dieu tous les premiers-nés, elle y présenta aussi son fils. Alors un saint vieillard, nommé Siméon, et Anne, sainte veuve et Prophétesse, rendirent témoignage qu'il était le Sauveur que l'on attendait. Les premiers Gentils qui l'adorent furent les Mages* ; c'est ainsi que l'on nommait en Perse ceux qui s'appliquaient aux sciences et à la religion. Ceux-ci vinrent d'Orient, conduits par une étoile miraculeuse, et demandèrent où était le Roi des Juifs nouvellement né : l'ayant trouvé, ils l'adorèrent, et lui offrirent de l'or, de la myrrhe et de l'encens. Hérode fut alarmé de leur venue, et craignant que ce Roi ne le dépossédât un jour, il fit mourir tous les enfants de Bethléem ; et ce sont ceux que l'Église honore sous le nom des Saints Innocents. Cependant, Saint Joseph, averti par un Ange, emmena Jésus et Marie en Égypte, et n'en revint qu'après la mort du vieil Hérode. À son retour, il demeura à Nazareth, où Jésus croissait et se fortifiait, étant plein de sagesse et de grâce. À l'âge de douze ans, il alla, suivant la coutume, à Jérusalem pour la fête de Pâques avec son père et sa mère, car Joseph passait pour son père. Ils le perdirent : au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des Docteurs, disputant avec eux, et étonnant tous les auditeurs par ses réponses. Il revint avec Joseph et Marie à Nazareth, et vivait soumis à eux, avançant en sagesse, en âge et en grâce devant Dieu et devant les hommes. Il travaillait avec Saint Joseph à son métier de charpentier ; et il demeura ainsi caché jusqu'à l'âge de trente ans, passant toute sa jeunesse dans l'humilité, la pauvreté et le travail, pour nous en donner l'exemple.



* Les trois Rois-Mages ont été baptisés et sacrés évêques par l'Apôtre Saint Thomas. Morts en Martyrs, leurs reliques sont conservées dans une châsse dans la Cathédrale de Cologne.



Reportez-vous à Leçon I : De la Création, Leçon II : Du péché, Leçon III : De la corruption du Genre humain et du déluge, Leçon IV : De la Loi de Nature, Leçon V : Du Patriarche Abraham, Leçon VI : Des autres Patriarches, Leçon VII : De la servitude d’Égypte, Leçon VIII : De la Pâque, Leçon IX : Du voyage dans le désert, Leçon X : Des dix Commandements, Leçon XI : De l'alliance de Dieu avec les Israélites, Leçon XII : Des infidélités du peuple dans le désert, Leçon XIII : Des derniers discours de Moïse, Leçon XIV : De l'établissement du peuple dans la terre promise, Leçon XV : De l'Idolâtrie, Leçon XVI : De David et du Messie, Leçon XVII : De Salomon et de sa sagesse, Leçon XVIII : Du Schisme des Tribus ou de Samarie, Leçon XIX : Des Prophètes, Leçon XX : Des Prophéties, Leçon XXI : De la captivité de Babylone, Leçon XXII : Du rétablissement des Juifs après la captivité, Leçon XXIII : De la persécution d'Antiochus et des Macchabées, Leçon XXIV : De l'état où était le monde à la venue du Messie, Leçon XXV : Comment le Messie était attendu des Juifs, Leçon XXVI : De la Naissance de Jésus-Christ, Leçon XXVIII : De Saint Jean-Baptiste, Leçon XXIX : De la vocation des Apôtres, Leçon XXX : Des miracles de Jésus-Christ, Leçon XXXI : Des vertus de Jésus-Christ, Leçon XXXII : De la Doctrine de Jésus-Christ et premièrement de la Trinité et de l'Incarnation, Leçon XXXIII : De l'amour de Dieu et du prochain, Leçon XXXIV : Des Conseils, de la Grâce et de la Prière, Leçon XXXV : De l'état des Fidèles dans la vie présente, Leçon XXXVI : De la vie du siècle futur, Leçon XXXVII : Des ennemis de Jésus, Leçon XXXVIII : De la Cène de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Leçon XXXIX : De la Passion de Jésus-Christ, Leçon XL : De la mort de Jésus-Christ, Leçon XLI : De la Résurrection et de l'Ascension de Jésus-Christ, Leçon XLII : De la descente du Saint-Esprit, Leçon XLIII : De l’Église de Jérusalem, Leçon XLIV : De la Persécution des Juifs, et de la Conversion des Samaritains, Du dessein et de l'usage de ce Catéchisme, Première partie du Petit Catéchisme Historique, contenant en abrégé l'Histoire Sainte, Deuxième partie du Petit Catéchisme Historique, contenant en abrégé l'Histoire Chrétienne.














samedi 10 février 2018

Méditation sur la Libéralité








1er point. Celui qui se contente de céder aux Pauvres le superflu, qui leur appartient, n'a pas encore le mérite d'une charité généreuse et libérale. Il peut l'avoir aux yeux des mondains qui ne connaissent point de superflu, et qui regardent les aumônes un peu considérables comme des libéralités prodigieuses ; il pourra même l'avoir aux yeux des pauvres qui ne connaissent pas toujours l'étendue de leurs droits, parce qu'ils ignorent souvent jusqu'où s'étend le superflu des riches. Mais il n'aura pas ce mérite singulier et surabondant aux yeux du Seigneur, puisqu'en s'acquittant précisément de ce qu'il doit, il donne véritablement ce qui n'est pas à lui.


2e point.
La plupart des Saints ont eu le mérite d'une charité libérale et généreuse, parce que leurs aumônes étaient prises, non seulement sur le nécessaire, à soutenir leur condition ; mais quelquefois sur le nécessaire à soutenir leur propre vie. Telle était l'aumône de cette pauvre Veuve dont il est parlé dans l'Évangile, qui n'avait jeté que deux oboles dans le trésor des Pauvres : Tous les autres, dit Jésus-Christ à ses Disciples, ont donné de leur superflu ; mais celle-ci a donné tout ce qu'elle avait, tout ce qui lui restait pour vivre.




Reportez-vous à Méditation sur les prières des pauvres, Méditation sur les devoirs des riches dans les malheurs publics, Méditation sur le malheur des temps, Méditation sur le goût de la dépense, Méditation sur la charité envers les Pauvres, Méditation sur l'obligation de l'Aumône, Méditation sur l'honneur que l'on rend à Dieu par l'aumône, Méditation sur l'inégalité des conditions, Méditation sur le Luxe, Méditation sur la distinction du nécessaire et du superflu, Méditation sur l'abus des richesses, Méditation sur les richesses, Méditation sur ce qu'un Chrétien doit penser des richesses et des grandeurs du monde, Méditation sur les affaires du monde comparées à celles du salut, Méditation sur le vrai bonheur, Méditation sur le bonheur des Pécheurs comparé à celui des Justes, Méditation sur les moyens de se sanctifier dans le monde, Méditation sur les obstacles que le monde oppose à notre salut, Méditation sur la flatterie, Méditation sur la vaine gloire, Méditation sur l'usage qu'un Chrétien doit faire de ses talents, Méditation sur les petites actions de VertuMéditation sur le mérite des petites actions de vertu, Méditation sur le rapport des actions à Dieu, Méditation sur l'habitude des fautes légères, Méditation sur la négligence à éviter les fautes légères, Méditation sur l'attache au péché véniel, Méditation sur la distinction du péché mortel et du péché véniel, Méditation sur la différence des devoirs, Méditation sur les obligations attachées aux Charges et aux Dignités du monde, Méditation sur l'ambition, Méditation sur l'objet de l'examen de conscience, Méditation sur la gloire de Dieu, Méditation sur les jugements du monde, Méditation sur la gloire du monde, Méditation sur les dangers du monde, Méditation sur l'application aux devoirs de son état, Méditation sur la fidélité que la Religion nous inspire à l'égard des devoirs de notre état, Méditation sur le mérite attaché à la pratique des devoirs de son état, Méditation sur le motif qui doit nous conduire dans la pratique des devoirs de notre état, Méditation sur les dangers propres de chaque état, Méditation sur les vertus qu'on exerce en pratiquant les devoirs de son état, Méditation sur les défauts qui rendent un jugement téméraire, Méditation sur les soupçons, Méditation sur la défiance, Méditation sur la défense de juger le prochain, Méditation sur la connaissance des vertus et des vices, Méditation sur la vraie pénitence, Méditation sur le respect humain, Méditation sur les péchés d'ignorance, Méditation sur l'aveuglement de la Conscience, Méditation sur la passion dominante, Méditation sur les moyens de connaître les passions dominantes, Méditation sur le détachement des biens de ce monde, Méditation sur le renoncement au monde, Méditation sur l'affaire du salut, Méditation sur la fuite des occasions prochaines du péché, et Méditation sur la recherche volontaire de l'occasion prochaine du péché.













Méditation sur les devoirs des riches dans les malheurs publics


Famine à Samarie (Gustave Doré)






1er point. Leurs devoirs envers Dieu, c'est de l'apaiser par la pénitence. C'est ainsi qu'en usaient les Judiths, les Esthers, les Davids et les Mardochées, quand le Seigneur déchargeait sur son peuple les vases de sa colère : Nous avons péché, disaient-ils, nous avons commis l'iniquité ; humilions-nous, affligeons notre chair rebelle et impénitente par le cilice et par le jeûne ; retournons à la Loi de Dieu que nous avons abandonnée.


2e point.
Leur devoir envers les pauvres est de les soulager par des aumônes. N'est-il pas juste que la miséricorde et la charité croissent à proportion que la misère augmente ? Faut-il que les pauvres soient plus abandonnés, lorsqu'ils sont plus malheureux ? À quel titre seriez-vous tout-à-fait exempt des peines et des châtiments dont vos frères sont accablés ? La Religion ne vous oblige-t-elle pas de regarder alors comme superflues, des dépenses qui dans d'autres temps paraîtraient nécessaires ? Et peut-on nier que les pieux excès de la charité ne deviennent dans ces tristes occasions une loi de justice et d'humanité ?




Reportez-vous à Prière contre toute maladie contagieuse, Le Saint Curé d'Ars dans sa conversation : Amour de M. Vianney pour les pauvres, Méditation sur la Loi du jeûne, Méditation sur la grandeur d'âme, Méditation sur les prières des pauvres, Méditation sur la Libéralité, Méditation sur le malheur des temps, Méditation sur le goût de la dépense, Méditation sur la charité envers les Pauvres, Méditation sur l'obligation de l'Aumône, Méditation sur l'honneur que l'on rend à Dieu par l'aumône, Méditation sur l'inégalité des conditions, Méditation sur le Luxe, Méditation sur la distinction du nécessaire et du superflu, Méditation sur l'abus des richesses, Méditation sur les richesses, Méditation sur ce qu'un Chrétien doit penser des richesses et des grandeurs du monde, Méditation sur les affaires du monde comparées à celles du salut, Méditation sur le vrai bonheur, Méditation sur le bonheur des Pécheurs comparé à celui des Justes, Méditation sur les moyens de se sanctifier dans le monde, Méditation sur les obstacles que le monde oppose à notre salut, Méditation sur la flatterie, Méditation sur la vaine gloire, Méditation sur l'usage qu'un Chrétien doit faire de ses talents, Méditation sur les petites actions de VertuMéditation sur le mérite des petites actions de vertu, Méditation sur le rapport des actions à Dieu, Méditation sur l'habitude des fautes légères, Méditation sur la négligence à éviter les fautes légères, Méditation sur l'attache au péché véniel, Méditation sur la distinction du péché mortel et du péché véniel, Méditation sur la différence des devoirs, Méditation sur les obligations attachées aux Charges et aux Dignités du monde, Méditation sur l'ambition, Méditation sur l'objet de l'examen de conscience, Méditation sur la gloire de Dieu, Méditation sur les jugements du monde, Méditation sur la gloire du monde, Méditation sur les dangers du monde, Méditation sur l'application aux devoirs de son état, Méditation sur la fidélité que la Religion nous inspire à l'égard des devoirs de notre état, Méditation sur le mérite attaché à la pratique des devoirs de son état, Méditation sur le motif qui doit nous conduire dans la pratique des devoirs de notre état, Méditation sur les dangers propres de chaque état, Méditation sur les vertus qu'on exerce en pratiquant les devoirs de son état, Méditation sur les défauts qui rendent un jugement téméraire, Méditation sur les soupçons, Méditation sur la défiance, Méditation sur la défense de juger le prochain, Méditation sur la connaissance des vertus et des vices, Méditation sur la vraie pénitence, Méditation sur le respect humain, Méditation sur les péchés d'ignorance, Méditation sur l'aveuglement de la Conscience, Méditation sur la passion dominante, Méditation sur les moyens de connaître les passions dominantes, Méditation sur le détachement des biens de ce monde, Méditation sur le renoncement au monde, Méditation sur l'affaire du salut, Méditation sur la fuite des occasions prochaines du péché, Méditation sur la recherche volontaire de l'occasion prochaine du péché, et Méditation sur l’œil qui scandalise.












Méditation sur le malheur des temps


Les philistins frappés de la peste (Nicolas Poussin)






1er point. Les guerres qui désolent les Provinces ; et qui épuisent les Royaumes d'hommes et d'argent ; les maladies qui dépeuplent la terre ; la stérilité des campagnes, qui réduit tout un peuple à la misère : c'est ce qu'on appelle le malheur des temps. Or, les riches du monde sont toujours ceux qui en souffrent le moins ; et cependant ces malheurs leur servent de prétexte pour se dispenser de l'aumône : ils tarissent la source de leurs charités ; mais ils n'arrêtent pas la licence effrénée de leur luxe et de leurs dépenses : ils prétendent donc qu'il n'y a que les pauvres seuls qui doivent porter le faix de la misère publique, et ils se croient en droit de supprimer les soulagements qu'ils leur doivent dans le temps ou ils ont le plus besoin d'être soulagés.


2e point.
Les riches du monde sont ceux qui devraient le plus souffrir du malheur des temps. Ce sont eux qui les attirent par leurs péchés ; ce sont eux que Dieu regarde avec des yeux de colère : les pauvres ne font qu'exciter sa compassion. Les riches devraient donc se ressentir plus que personne de l'amertume de ces fléaux terribles, qui ne sont destinés qu'à les punir. Si les pauvres étaient seuls à en éprouver les rigueurs, il s'ensuivrait que Dieu, en faisant tomber ces fléaux sur la terre, n'aurait voulu frapper que des malheureux.




Reportez-vous à Prière contre toute maladie contagieuse, Méditation sur les prières des pauvres, Méditation sur les devoirs des riches dans les malheurs publics, Méditation sur le goût de la dépense, Méditation sur la charité envers les Pauvres, Méditation sur l'obligation de l'Aumône, Méditation sur l'honneur que l'on rend à Dieu par l'aumône, Méditation sur l'inégalité des conditions, Méditation sur le Luxe, Méditation sur la distinction du nécessaire et du superflu, Méditation sur l'abus des richesses, Méditation sur les richesses, Méditation sur ce qu'un Chrétien doit penser des richesses et des grandeurs du monde, Méditation sur les affaires du monde comparées à celles du salut, Méditation sur le vrai bonheur, Méditation sur le bonheur des Pécheurs comparé à celui des Justes, Méditation sur les moyens de se sanctifier dans le monde, Méditation sur les obstacles que le monde oppose à notre salut, Méditation sur la flatterie, Méditation sur la vaine gloire, Méditation sur l'usage qu'un Chrétien doit faire de ses talents, Méditation sur les petites actions de VertuMéditation sur le mérite des petites actions de vertu, Méditation sur le rapport des actions à Dieu, Méditation sur l'habitude des fautes légères, Méditation sur la négligence à éviter les fautes légères, Méditation sur l'attache au péché véniel, Méditation sur la distinction du péché mortel et du péché véniel, Méditation sur la différence des devoirs, Méditation sur les obligations attachées aux Charges et aux Dignités du monde, Méditation sur l'ambition, Méditation sur l'objet de l'examen de conscience, Méditation sur la gloire de Dieu, Méditation sur les jugements du monde, Méditation sur la gloire du monde, Méditation sur les dangers du monde, Méditation sur l'application aux devoirs de son état, Méditation sur la fidélité que la Religion nous inspire à l'égard des devoirs de notre état, Méditation sur le mérite attaché à la pratique des devoirs de son état, Méditation sur le motif qui doit nous conduire dans la pratique des devoirs de notre état, Méditation sur les dangers propres de chaque état, Méditation sur les vertus qu'on exerce en pratiquant les devoirs de son état, Méditation sur les défauts qui rendent un jugement téméraire, Méditation sur les soupçons, Méditation sur la défiance, Méditation sur la défense de juger le prochain, Méditation sur la connaissance des vertus et des vices, Méditation sur la vraie pénitence, Méditation sur le respect humain, Méditation sur les péchés d'ignorance, Méditation sur l'aveuglement de la Conscience, Méditation sur la passion dominante, Méditation sur les moyens de connaître les passions dominantes, Méditation sur le détachement des biens de ce monde, Méditation sur le renoncement au monde, Méditation sur l'affaire du salut, Méditation sur la fuite des occasions prochaines du péché, Méditation sur la recherche volontaire de l'occasion prochaine du péché, et Méditation sur l’œil qui scandalise.













jeudi 8 février 2018

Méditation sur le goût de la dépense


Les dissipations du fils prodigue (Murillo)






1er point. C'est un gout très commun et très-pernicieux. Il est la source de mille désordres : il rend ceux qui s'y livrent, insensibles aux besoins des pauvres ; il porte le trouble et la division dans le sein des familles ; il arme les pères contre les enfants, et les enfants contre les pères ; il sépare les époux et les épouses ; il ouvre des abîmes de dettes, que rien ne saurait remplir ; il anéantit sans ressource la fortune des mondains pour la vie présente, et le salut pour la vie future.


2e point.
Pour le réprimer, un Chrétien doit se borner au vrai nécessaire, c'est-à-dire, aux dépenses absolument nécessaires à la vie et à la condition. L'une et l'autre sont l'ouvrage de Dieu, dit Saint Augustin ; il veut que vous conserviez son ouvrage, et par conséquent que vous souteniez votre vie et votre condition. Mais ce luxe immodéré qui s'étend au-delà des besoins, de la condition, et de la vie, n'est point dans l'ordre de Dieu ; il ne vient que du désordre de vos passions. Bornez-vous donc à ce qui suffit à l'ouvrage de Dieu, et retranchez tout ce qui ne sert qu'à entretenir l'ouvrage du Démon.




Reportez-vous à Méditation sur la restitution, Méditation sur les prières des pauvres, Méditation sur la Libéralité, Méditation sur les devoirs des riches dans les malheurs publics, Méditation sur le malheur des temps, Méditation sur la charité envers les Pauvres, Méditation sur l'obligation de l'Aumône, Méditation sur l'honneur que l'on rend à Dieu par l'aumône, Méditation sur l'inégalité des conditions, Méditation sur le Luxe, Méditation sur la distinction du nécessaire et du superflu, Méditation sur l'abus des richesses, Méditation sur les richesses, Méditation sur ce qu'un Chrétien doit penser des richesses et des grandeurs du monde, Méditation sur les affaires du monde comparées à celles du salut, Méditation sur le vrai bonheur, Méditation sur le bonheur des Pécheurs comparé à celui des Justes, Méditation sur les moyens de se sanctifier dans le monde, Méditation sur les obstacles que le monde oppose à notre salut, Méditation sur la flatterie, Méditation sur la vaine gloire, Méditation sur l'usage qu'un Chrétien doit faire de ses talents, Méditation sur les petites actions de VertuMéditation sur le mérite des petites actions de vertu, Méditation sur le rapport des actions à Dieu, Méditation sur l'habitude des fautes légères, Méditation sur la négligence à éviter les fautes légères, Méditation sur l'attache au péché véniel, Méditation sur la distinction du péché mortel et du péché véniel, Méditation sur la différence des devoirs, Méditation sur les obligations attachées aux Charges et aux Dignités du monde, Méditation sur l'ambition, Méditation sur l'objet de l'examen de conscience, Méditation sur la gloire de Dieu, Méditation sur les jugements du monde, Méditation sur la gloire du monde, Méditation sur les dangers du monde, Méditation sur l'application aux devoirs de son état, Méditation sur la fidélité que la Religion nous inspire à l'égard des devoirs de notre état, Méditation sur le mérite attaché à la pratique des devoirs de son état, Méditation sur le motif qui doit nous conduire dans la pratique des devoirs de notre état, Méditation sur les dangers propres de chaque état, Méditation sur les vertus qu'on exerce en pratiquant les devoirs de son état, Méditation sur les défauts qui rendent un jugement téméraire, Méditation sur les soupçons, Méditation sur la défiance, Méditation sur la défense de juger le prochain, Méditation sur la connaissance des vertus et des vices, Méditation sur la vraie pénitence, Méditation sur le respect humain, Méditation sur les péchés d'ignorance, Méditation sur l'aveuglement de la Conscience, Méditation sur la passion dominante, Méditation sur les moyens de connaître les passions dominantes, Méditation sur le détachement des biens de ce monde, Méditation sur le renoncement au monde, Méditation sur l'affaire du salut, Méditation sur la fuite des occasions prochaines du péché, Méditation sur la recherche volontaire de l'occasion prochaine du péché, et Méditation sur l’œil qui scandalise.














mardi 6 février 2018

Méditation sur les souffrances de Notre-Seigneur Jésus-Christ : Jésus-Christ exposé dans le prétoire aux dérisions et aux insultes des serviteurs du grand Prêtre










QUATRIÈME MÉDITATION



Exposition du sujet



JÉSUS DANS LE PRÉTOIRE

EXPOSÉ AUX DÉRISIONS ET AUX INSULTES

DES SERVITEURS DU GRAND PRÊTRE




« Aussitôt, on cracha au visage de Jésus ; et ceux qui le tenaient se moquaient de lui en le frappant ; et lui ayant bandé les veux, ils lui donnaient, les uns des coups de poing au visage, et les autres des soufflets, en disant : Christ, prophétise-nous, qui est celui qui t'a frappé ? et ils lui disaient encore beaucoup d'autres injures et de blasphèmes, et les valets lui donnaient des soufflets ».



MÉDITATION


Sur Jésus-Christ exposé dans le prétoire, aux dérisions et aux insultes

des serviteurs du grand Prêtre



1er point. Il faut remonter plus avant dans le secret de notre nature, que ne le fait le commun des chrétiens, pour bien comprendre le principe, la cause et la fin de ces dérisions, de ces insultes et de ces outrages, dont Jésus-Christ est accablé dans le cours de sa Passion. Le principe en est l'envie des esprits de ténèbres contre l'homme, la cause s'en retrouve tout entière dans nos péchés, et la fin dans leur expiation volontaire par notre Seigneur Jésus-Christ.
Ces Anges, qu'un fol orgueil précipite de la hauteur du Ciel dans l'abîme de l'Enfer, sont les ennemis par essence de l'homme, dont ils ont reçu le pouvoir d'éprouver la vertu. Ce qu'ils savent de la grandeur de sa vocation future, multiplie en quelque sorte leur affreux désespoir pour les maux épouvantables qui leur sont échus, et pour les biens infinis que ce nouvel héritier des promesses éternelles doit occuper à leur place. De là leur jalousie contre l'homme ; de là tous leurs efforts pour le séduire pour l'entraîner dans une perte commune ; de là, leur dérision, leurs insultes et leurs outrages contre les pécheurs, quand ils ont une fois consommé leur crime. Combien donc les esprits de ténèbres ne durent-ils pas tourner en mépris contre le genre humain, ces paroles de séduction employées pour faire déchoir nos premiers parents de la hauteur de leur vocation : « Dieu sait qu'au jour que vous aurez mangé de ce fruit, vos yeux seront ouverts, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Gènes. c. III.), dérision qui serait encore pour le genre humain la plus cruelle des injures, si Jésus-Christ n'en avait effacé l'ignominie par celle de ses souffrances et de sa Croix. Il s'en suit de là que la cause des dérisions, des insultes et des outrages faits à Jésus-Christ, est toute entière dans nos péchés, qui ne nous rendent hélas ! que trop dignes d'être les jouets et la risée des Démons. Voyez s'il en est aucun qui ne mérite sa dérision particulière, qui n'appelle son genre d'insultes, qui n'ait son caractère d'infamie. Les mondains eux-mêmes ne se font-ils pas pitié les uns aux autres dans leurs vices ; ne se tournent-ils pas mutuellement en dérision et en mépris, lorsqu'ils parlent de leurs défauts mutuels, et ne les voit-on pas tous les jours inexorables pour toutes les iniquités d'autrui, quand ils n'en sont ni les imitateurs, ni les complices, et qu'ils n'en jugent que d'après les lumières de leur conscience. Que sera-ce donc de l'Enfer, lorsqu'à la clarté des jugements divins et des flammes dévorantes, les Démons et les Réprouvés se verront les uns les autres dans la nudité de leurs crimes ? Ô combien alors l'ambition paraîtra vaine dans ses désirs, la volupté déplorable dans ses moyens, et toutes les passions insensées dans leur jouissance ! combien l'orgueil sera terrassé, la fausse sagesse du siècle humiliée, l'impiété confondue, lorsque chaque vice se peindra lui-même sur la personne des méchants en traits ineffaçables de corruption et d'infamie !

2e point. Concevez-vous, maintenant, pourquoi Jésus-Christ, en qualité de victime d'expiation pour les péchés du genre humain, devait être soumis à toutes les dérisions, à toutes les insultes, à tous les outrages encourus par nos péchés ? On lui crache au visage, afin que la victime satisfasse pour les pécheurs selon leur offense ; cracher au visage de l'homme, lui donner des coups de poings et des soufflets sur la figure, c'est ne respecter rien en lui de cette image et de cette ressemblance divine que le Ciel y a mis ; mais c'est traiter le pécheur selon ses œuvres ; car il n'a pas mieux respecté en lui ses traits immortels, lorsqu'il s'est couvert de la fange du vice ? — Ceux qui tenaient Jésus-Christ se moquaient de lui en le frappant. Et en cela, ces ennemis furieux ne faisaient que remplir envers Jésus-Christ l'office des Démons envers l'homme coupable, que la justice du Ciel leur abandonne. Ils se moquent de lui comme les Philistins se moquaient de Samson après l'avoir aveuglé, chargé de chaînes, et rendu leur esclave. — On bande les yeux à Jésus, symbole de l'état moral, où le péché réduit l'homme, le péché qui nous met un bandeau devant les yeux de l'âme, et qui dans cet état d'aveuglement spirituel, nous constitua les scandales de la nature humaine, provoque le blasphème des mondains, et nous rend un objet de prostitution pour l'Enfer même. C'est ce qui nous explique cette parole de l'Écriture, que Jésus-Christ sera pour plusieurs une pierre d'achoppement, un sujet de ruines : Pour plusieurs, c'est-à-dire, pour tous ceux qui ne verront en lui que l'homme de la nature, le fils de l'homme, sans y voir en même temps l'homme de la grâce, le fils de Dieu, la victime volontaire de nos péchés, qui n'a pris la forme de pécheur comme Jacob les habits d'Esaü, que pour obtenir au genre humain, les bénédictions de son père.
Mais pourquoi les justes furent-ils soumis dans tous les temps aux mêmes dérisions, aux mêmes insultes, aux mêmes outrages que Jésus-Christ ? Parce qu'en leur qualité d'enfants d'Adam, ils les souffrent pour la justice ; et qu'en leur qualité de membres de Jésus-Christ, ils les souffrent pour la miséricorde : parce que Jésus-Christ a daigné les associer aux mystères de l'expiation des péchés du monde, et que des péchés dignes de dérision, d'insultes et d'outrages aux yeux de l'éternelle justice, ne pouvaient s'expier aux yeux de l'éternelle miséricorde que par les souffrances et la croix de Jésus-Christ, auxquelles sont inséparablement unies celles des justes, parce que, nous l'avons dit, les justes accomplissent par leurs souffrances et leurs croix personnelles, ce qui doit consommer celles de Jésus-Christ, d'où elles tirent tout leur mérite, parce que les justes qui vécurent avant Jésus-Christ étaient les images, les symboles, la figure de Jésus-Christ, comme J.-C. est l'unique modèle que ceux qui vécurent après lui doivent imiter ; parce qu'enfin lorsque la tête souffre, les membres souffrent, et que les justes de tous les siècles étant les membres d'un même corps dont Jésus-Christ est le chef, ils sont destinés à souffrir avec Jésus-Christ par le même principe, l'envie des Démons ; pour la même cause, la peine due au péché ; pour la même fin, l'expiation du péché.

3e point. Appliquons-nous à nous-mêmes les grandes vérités que nous venons d'établir ? Ce n'est pas seulement en son adorable personne, que Jésus-Christ peut être tourné en dérision par les pécheurs ; mais ils l'accablent des mêmes insultes et des mêmes outrages, que les Juifs, toutes les fois que, cessant de se respecter eux-mêmes, ils se prostituent au vice. L'injure dont ils se rendent alors coupables contre leur propre personne, retombe nécessairement sur la personne de Jésus-Christ, et devient son injure. Pourquoi ? parce que, nous le répétons, en qualité d'hommes, nous sommes son image et sa ressemblance ; et en qualité de chrétiens, les membres de son propre corps : ne cessons donc pas de le dire : Ce n'est pas tant sur les Juifs que nous devons porter nos regards, lorsque nous voyons Jésus-Christ devenir pour eux un sujet de dérision, d'insultes et d'outrages, que sur nous-mêmes infortunés pécheurs. Hélas ! notre plus grand tort, en qualité d'hommes chrétiens, c'est de trop oublier la haute dignité de notre vocation, c'est de trop oublier que nous ne saurions nous manquer à nous-mêmes sans manquer à la personne même de Jésus-Christ, que nous ne saurions prostituer nos corps au péché, sans tourner en dérision, l'homme par excellence, l'homme régénéré par la vertu des souffrances et de la croix de Jésus-Christ, l'homme immortel et divin, le fils de Dieu même. L'insulte retombe sur le chef lorsque les membres sont outragés. Cohéritiers des biens du ciel, nous arrêtons-nous exclusivement aux biens de la terre, cherchons-nous dans les richesses, dans les honneurs périssables de quoi fixer nos immenses désirs sur le bonheur ; nous tournons en dérision l'évangile de Jésus-Christ, nous insultons à ses promesses, nous outrageons le chef dans un de ses membres. Que sera-ce, si, ravalant en nous tout ce que Jésus-Christ y a mis de grandeur, d'élévation et de gloire par l'union de ses deux natures divine et humaine, nous ne rougissons pas de faire consister la dignité de l'homme dans la vanité de son costume, son bonheur dans le néant de ses espérances, ses jouissances dans l'illusion des sens. N'est-ce pas là, Chrétien, se moquer sans pudeur de toutes les idées de ta dignité, de ta félicité ; n'est-ce pas là faire de l'homme de l'éternité le jouet de l'homme du temps, et couvrir du masque de la mort toutes ses espérances immortelles ; n'est-ce pas là blasphémer dans ta propre nature, celle du Fils de Dieu, puisque depuis le moment de l'incarnation, le Fils de Dieu est aussi le fils de l'homme. N'est-ce pas là, par conséquent, renouveler contre Jésus-Christ toutes les dérisions et les insultes, tous les outrages et les blasphèmes du Calvaire ?


Considérations
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Considérez, 1°, combien le pécheur se trouve misérable dans son péché, lorsque ne pouvant l'allier avec l'harmonie des deux, il ne lui reste pas même l'espoir de lui donner l'anarchie de l'enfer pour refuge, et que perdant tout avec l'estime de Dieu, le mépris des démons est son dernier partage.
Considérez, 2°, que sans Jésus-Christ le genre humain en masse ne nous offrirait plus qu'un sujet éternel d'opprobre et d'infamie ; que Jésus-Christ seul pouvait le relever de la honte de sa chute par celle de ses souffrances et de sa croix.
Considérez, 3°, que pécher de nouveau c'est ressusciter les titres de notre honte ; c'est ne respecter rien en nous de ce que Jésus-Christ y a mis : c'est avilir le chef dans un de ses membres.


Résolutions et Prière.
Rien ne me montre mieux, ô mon divin Jésus, l'état d'avilissement auquel le péché réduit l'homme, que les dérisions, les insultes et les outrages dont il vous rend pour moi la victime. Rien, ne caractérise mieux, au regard de mon âme, la malice du péché, que la nature de ces emportements et de ces fureurs brutales. Ah ! je reconnais l'enfer à ces traits. Faites, Seigneur, que je n'oublie non plus sa profonde malice, que votre infinie miséricorde ; afin que ces deux souvenirs, sans cesse présents à mon esprit et à mon cœur m'inspirent autant d'amour pour la vertu qui vous coûte si cher, à conquérir pour le genre humain, que de haine pour le vice, dont la fin ne saurait amener pour les pécheurs que la dérision, les insultes et les outrages des éternels ennemis de leur salut. Ainsi soit-il.






Reportez-vous à Méditation sur les souffrances de Notre-Seigneur Jésus-Christ au Jardin des Olives, Méditation sur la trahison de Judas, Méditation sur les souffrances de Notre-Seigneur Jésus-Christ : Jésus devant Caïphe y reçoit un soufflet, Jésus-Christ flagellé, Jésus-Christ couronné d'épines, Méditation sur ces paroles de Pilate : Voilà l'homme, Jésus condamné à mort, Pilate lave ses mains, Méditation sur les souffrances de Notre-Seigneur Jésus-Christ : Jésus-Christ portant sa Croix, et La Passion corporelle de Notre-Seigneur Jésus-Christ expliquée par un chirurgien.














Méditation sur la charité envers les Pauvres









1er point. Elle doit s'étendre à tout les pauvres que l'on peut soulager. Car Jésus-Christ au jour du dernier jugement, dira aux réprouvés : Allez maudits au feu éternel ; parce que, ajoutera-t-il, ce que vous n'avez pas fait pour le moindre des miens, c'est-à-dire, pour le moindre des pauvres, c'est pour moi que vous ne l'avez pas fait. Je ne dois donc pas laisser un seul pauvre sans l'assister selon mon pouvoir, mesuré par les règles de la prudence Chrétienne et si j'y manque, Jésus-Christ me le montrera au jour du dernier jugement, et me dira : en manquant de charité pour ce pauvre, vous en avez manqué pour moi-même.


2e point.
Elle doit être attentive et vigilante. Remarquez que Jésus-Christ ne dira pas : Ce que vous avez positivement refusé ; mais : Ce que vous n'avez pas fait. Donc s'il se trouve non seulement sous mes yeux, mais en quelque endroit du monde que ce puisse être, qui soit à portée de ma connaissance et de mon secours, un pauvre, un malheureux, qui périsse, parce qu'au lieu de le soulager lorsque j'en avais les moyens et la facilité, j'aurai employé mon temps et mon bien en divertissements mondains et frivoles, Jésus-Christ me le produira au jour du jugement, et me dira : Ce que vous n'avez pas fait pour ce malheureux, c'est pour moi que vous ne l'avez pas fait ; vous l'avez laissé languir dans la faim et dans la misère, lorsque vous pouviez connaître ses besoins et les soulager ; c'est moi-même que vous avez abandonné.




Reportez-vous à Le Saint Curé d'Ars dans sa conversation : Amour de M. Vianney pour les pauvres, De la Charité à l'égard du prochain : Du mérite et de l'excellence de cette vertu, Méditation sur les aumônes des Pécheurs, Méditation sur les prières des pauvres, Méditation sur les devoirs des riches dans les malheurs publics, Méditation sur le malheur des temps, Méditation sur le goût de la dépense, Méditation sur l'obligation de l'Aumône, Méditation sur l'honneur que l'on rend à Dieu par l'aumône, Méditation sur l'inégalité des conditions, Méditation sur le Luxe, Méditation sur la distinction du nécessaire et du superflu, Méditation sur l'abus des richesses, Méditation sur les richesses, Méditation sur ce qu'un Chrétien doit penser des richesses et des grandeurs du monde, Méditation sur les affaires du monde comparées à celles du salut, Méditation sur le vrai bonheur, Méditation sur le bonheur des Pécheurs comparé à celui des Justes, Méditation sur les moyens de se sanctifier dans le monde, Méditation sur les obstacles que le monde oppose à notre salut, Méditation sur la flatterie, Méditation sur la vaine gloire, Méditation sur l'usage qu'un Chrétien doit faire de ses talents, Méditation sur les petites actions de VertuMéditation sur le mérite des petites actions de vertu, Méditation sur le rapport des actions à Dieu, Méditation sur l'habitude des fautes légères, Méditation sur la négligence à éviter les fautes légères, Méditation sur l'attache au péché véniel, Méditation sur la distinction du péché mortel et du péché véniel, Méditation sur la différence des devoirs, Méditation sur les obligations attachées aux Charges et aux Dignités du monde, Méditation sur l'ambition, Méditation sur l'objet de l'examen de conscience, Méditation sur la gloire de Dieu, Méditation sur les jugements du monde, Méditation sur la gloire du monde, Méditation sur les dangers du monde, Méditation sur l'application aux devoirs de son état, Méditation sur la fidélité que la Religion nous inspire à l'égard des devoirs de notre état, Méditation sur le mérite attaché à la pratique des devoirs de son état, Méditation sur le motif qui doit nous conduire dans la pratique des devoirs de notre état, Méditation sur les dangers propres de chaque état, Méditation sur les vertus qu'on exerce en pratiquant les devoirs de son état, Méditation sur les défauts qui rendent un jugement téméraire, Méditation sur les soupçons, Méditation sur la défiance, Méditation sur la défense de juger le prochain, Méditation sur la connaissance des vertus et des vices, Méditation sur la vraie pénitence, Méditation sur le respect humain, Méditation sur les péchés d'ignorance, Méditation sur l'aveuglement de la Conscience, Méditation sur la passion dominante, Méditation sur les moyens de connaître les passions dominantes, Méditation sur le détachement des biens de ce monde, Méditation sur le renoncement au monde, Méditation sur l'affaire du salut, Méditation sur la fuite des occasions prochaines du péché, Méditation sur la recherche volontaire de l'occasion prochaine du péché, et Méditation sur l’œil qui scandalise.