Tu craindras le Seigneur ton Dieu. Tous les jours de ta vie, toi, ainsi que ton fils et le fils de ton fils, tu observeras tous ses décrets et ses commandements, que je te prescris aujourd’hui, et tu auras longue vie. Israël, tu écouteras, tu veilleras à mettre en pratique ce qui t’apportera bonheur et fécondité, dans un pays ruisselant de lait et de miel, comme te l’a dit le Seigneur, le Dieu de tes pères. Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’Unique. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Ces paroles que je te donne aujourd’hui resteront dans ton cœur. Tu les rediras à tes fils, tu les répéteras sans cesse, à la maison ou en voyage, que tu sois couché ou que tu sois levé. (Deutéronome 6, 2-7)
La possession démoniaque chez les enfants est-elle possible ?
Oui.
Ils peuvent même l'être de naissance.
C'est pour cette raison qu'il vous faut, vous parents, les surveiller attentivement.
Posez-vous les bonnes questions si :
- Votre enfant vous répète qu'il voit des ombres, des créatures étranges, souvent sous la forme d'animaux ("J'ai peur du hibou"), des hommes « musclés » ou qui lui font peur dans sa chambre, qu'il entend des voix, et soyez prudent avec les amis imaginaires... les démons aiment jouer avec vos enfants.
- Votre enfant fait d'incessants et terribles cauchemars, des rêves prémonitoires sur la mort...
- Votre enfant grogne quand vous rencontrez certaines personnes (le démon peut vouloir marquer son territoire devant d'autres possédés).
- Votre enfant a peur du crucifix, de Jésus...
- Votre enfant tombe souvent malade sans que les médecins ne vous donnent d'explications plausibles (maux de ventre, vomissements sans raison...) : « Ce n'est rien ou pas grand-chose » mais au bout du compte, vous ne savez jamais l'origine de ces maux.
- Votre enfant a cessé de respirer ou de vivre pendant quelques secondes ou minutes à sa naissance (ou après).
- Votre enfant vous rapporte souvent des phénomènes surnaturels : coups et murmures dans son oreiller, son jouet (ou autre objet) a quitté violemment ses mains et a été projeté loin de lui alors qu'il n'y avait personne, vous jurant que ce n'est pas lui qui l'a jeté ; il entend des bruits, des coups, de la vaisselle qui se brise pendant votre absence (sans que quoi que ce soit soit brisé) ; il vous raconte que la porte s'est fermée à clef toute seule, qu'un fantôme lui a attrapé le poignet...
- Votre enfant est souvent victime de discriminations, d'exclusion, et d'injustices subtiles, peu flagrantes à l'école et partout ailleurs, de harcèlement scolaire (n'oubliez pas que le Démon utilise la bêtise humaine et fait en sorte que sa proie subisse un acharnement irrationnel de tous et de toute part).
- Votre enfant vit difficilement sa scolarité sans raison, il travaille beaucoup ses leçons et fait sérieusement ses devoirs sans réels résultats, il a des difficultés à rester concentré...
- Votre enfant est irritable, a des changements brusques d'humeur, souffre d'agitation, de nervosité.
- Votre enfant est un amour, mais il a d'étranges sursauts de méchanceté.
- Votre enfant ne peut s'empêcher de casser tout ce qu'il tient entre ses mains. Il a une tendance même chez les autres à attraper des objets et à les jeter violemment.
- Votre enfant est attiré par les choses laides.
- Votre enfant est constamment triste.
- Votre petit enfant qui n'est pas encore baptisé, hurle sans raison apparente et pleure de terreur en entrant dans une maison catholique, surtout bénie ; il montre une peur inhabituelle qui ne vous semble pas naturelle.
Tout n'est pas forcément psychologique. Tout ne vient pas de son imagination !
N'attendez pas que la situation s'aggrave pour aller parler à un prêtre-exorciste de l’Église catholique. N'ayez pas le fâcheux réflexe de mettre ces symptômes sur le compte d'une sensibilité particulière de votre enfant (psychologique ou médiumnique). Laisser votre enfant développer un rapport quelconque avec le monde invisible (démoniaque), c'est ouvrir les portes de l'Enfer et lui livrer son âme.
Il faut savoir qu'une malédiction prononcée par une personne ayant autorité, et tout particulièrement par des parents, peut causer une possession diabolique. Enfin, plus souvent qu'on ne le croie, on rencontre des personnes affectées de blocages inexpliqués dont il faut chercher la cause dans la consécration de sa descendance à Satan accomplie par un (ou une) ancêtre désireux d'acquérir des pouvoirs magiques. [En effet,] Un enfant peut être victime d'un lien maléfique depuis sa naissance ou même depuis sa vie intra-utérine. L'emprise maléfique (possession, obsession, impulsion de violence, troubles inexpliqués, déviances, etc.) peut ne se révéler qu'après plusieurs années et toujours beaucoup de souffrances. (Mgr Tournyol du Clos)
Veillez également en cas de traumatisme subit par votre enfant, car les traumatismes sont une porte ouverte au Démon : La plupart des esprits impurs qui ont ouvert la porte à d'autres esprits impurs ont profité de problèmes relationnels des enfants avec leurs parents. Il faut protéger les enfants dont la fragilité n'inspire aucune pitié aux démons ("Peut-on se libérer des esprits impurs ?" de Mgr Tournyol du Clos).
Attention aux nourrices de vos enfants. De nombreux cas ont été rapportés d'enfants traumatisés par leur nounou. Le traumatisme les poursuit jusqu'à l'âge adulte, et finissent alors par se déclarer des maux démoniaques.
Ne laissez pas vos adolescents s'enfermer dans une bulle avec leur écouteurs sur les oreilles, les suggestions qu'ils risquent de recevoir alors qu'ils sont coupés de ce qui les entoure pourront sans que vous en preniez conscience avoir des conséquences sur leur comportement.
Attention aux camarades de vos enfants (et aux vôtres). Soyez stricts !
Prudence en colonie de vacances (ou à d'autres occasions) où les enfants s'amusent parfois entre eux à pratiquer le spiritisme. Prévenez votre enfant du danger de ce genre de pratiques.
« Quand j'étais petite fille, les plus grands s'étaient amusés à faire une séance de spiritisme en ma présence. J'avais eu très peur. Je croyais que c'était un jeu pour faire peur. En grandissant, j'ai compris toute seule (par une grâce divine) que c'était dangereux. Un jour, en colonie de vacances, dans le dortoir, mes camarades ont voulu jouer à appeler les esprits. Je m'y suis opposée, en leur expliquant le danger de s'amuser à cela. Et à cet instant, l'échelle du lit superposé s'est décrochée et m'a percutée à la tempe. J'ai compris à l'âge adulte qu'il s'agissait déjà du Diable qui avait tenté de m'empêcher de parler davantage et de me punir. Heureusement, mes camarades qui ont été témoins de la scène ont tellement trouvé cela étrange et effrayant, qu'ils n'ont plus jamais voulu jouer à appeler les esprits. »
Il est facile au démon de manipuler un enfant et de s'en emparer s'il n'est pas protégé par l'éducation de ses parents. Il n'est pas protégé non plus des maléfices. Qui peut se prémunir d'une personne jalouse de votre grossesse ou de la grossesse de votre femme ? Personne.
Dieu seul peut empêcher un enfant d'être atteint par le Démon. S'il le permet, c'est peut-être que ses parents ou ancêtres ont beaucoup péché. Les enfants doivent-ils expier les péchés des parents ? Les Écritures nous le disent : Dieu est un Dieu miséricordieux, mais aussi un Dieu de Justice. Les enfants seront éprouvés à cause des iniquités des pères :
L’Éternel, l’Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu'à mille générations, qui pardonne l'iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l'iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième génération ! (Exode 34, 6-7).
Les Pères ont mangé des raisins verts, et les dents des fils en sont agacées (Jérémie 31, 29).
Nos pères ont péché : ils ne sont plus ; et nous, nous portons la peine de leurs iniquités (Lamentations 5, 7).
Seigneur, vous rendez l’iniquité des pères dans le sein de leurs fils après eux. (Jérémie, 32, 18)
Et voilà que nous sommes aujourd’hui dans notre captivité, où vous nous avez dispersés pour être un sujet d’outrage, de malédiction et un exemple de la peine due au péché, selon toutes les iniquités de nos pères qui se sont retirés de vous, Seigneur notre Dieu. (Baruch 3, 8)
Et dites : Si nous avions été aux jours de nos pères, nous n'aurions pas été leurs associés pour verser le sang des prophètes. Ainsi, vous vous rendez ce témoignage que vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes. Comblez, vous aussi, la mesure de vos pères. (Matth. 23, 30-32)
Tu ne leur seras pas uni dans le sépulcre, car tu as ruiné ton royaume, et tu as fait périr ton peuple. On ne parlera plus jamais de la race des scélérats. Préparez ses fils pour le massacre, à cause de l'iniquité de leurs pères; ils ne s'élèveront point, ils ne possèderont pas la terre, et ils ne rempliront point de villes la face du monde. Je m'élèverai contre eux, dit le Seigneur des armées; je perdrai le nom de Babylone, et ses rejetons, et ses descendants, et toute sa race, dit le Seigneur; j'en ferai la demeure des hérissons, et des marais pleins d'eau, et je la balayera avec le balai de la destruction, dit le Seigneur des armées. (Is. 14, 20-23)
Elles nous appellent à une responsabilité. La même responsabilité qui fait que les enfants que Dieu vous donne sont avant tout ses enfants et que vous devrez réparer dès cette vie ou en Purgatoire si vous ne les avez pas gardés dans Sa Voie, dans Son Amour, dans la Foi.
(Reportez-vous à Prière pour son père et sa mère)
Reportez-vous également au Livre de Job : Job a terriblement souffert à cause de ses pères, mais béni dans son âme et dans ses souffrances, il n'a cessé d'en rendre grâce à Dieu. Pensons bien à prier Saint Job contre la mélancolie qui nous paralyse parfois. C'est en acceptant la peine due au péché que nous pouvons commencer à réparer. Priez la Sainte Vierge Marie de vous obtenir l'esprit de mortification et de pénitence.
Dieu, dans sa Miséricorde, nous a donné le sacrement de pénitence pour recevoir le pardon de nos péchés personnels, mais aussi le moyen de réparer par le Sacrifice de la Croix, le Précieux Sang et les Saintes Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ. Nous pouvons donc réparer les péchés de nos ancêtres et ainsi arrêter les malédictions divines sur les futures générations par les moyens suivants :
- Le Saint Sacrifice de la Messe (dite de St Pie V*),
- Le chapelet des Saintes Plaies,
- Les quinze oraisons de Sainte Brigitte,
- Le Chemin de Croix.
* Après 1958 et avec le concile Vatican II, c'est une autre religion – une révolution – qui s'est installée au Vatican, avec des papes hérétiques – des témoignages font soupçonner qu'ils ont été élus invalidement –, sur le Siège de Pierre ; des loups sous une peau de brebis, des faux pasteurs. Dieu ne changeant pas, la Doctrine de l’Église catholique ne pouvant être modifiée puisque donnée par Dieu, les Lois de Dieu et l'enseignement du Christ étant immuables, les catholiques doivent rester fidèles à la vraie Foi, obéir d'abord à Dieu, s'il n'y a plus de Vicaire légitime du Christ, s'il n'y a plus de Pape légitime. Restez fidèle à la seule Foi enseignée par Notre-Seigneur Jésus-Christ et Sa Sainte Église, la Foi de toujours qui ne peut pas changer ; Restez fidèle aux seuls sacrements de Notre-Seigneur Jésus-Christ, ceux donnés par la sainte Église depuis 2000 ans ; Restez fidèle aux catéchismes de la sainte Église, aux enseignements des Papes catholiques, aux enseignements des saints de toujours ; Restez fidèle à la Très sainte Vierge Marie, veillant à être dans la VRAIE dévotion, évitant les sept fausses dévotions signalées par saint Louis-Marie Grignion de Montfort ; Restez fidèle en tout, ne changez rien, refusez toutes les nouveautés, refusez tout Vatican II, refusez ses faux papes, ses faux évêques, ses faux prêtres, ses faux sacrements, ses catéchismes, ses enseignements erronés. La Religion instituée par Notre-Seigneur Jésus-Christ ne peut pas changer. La très Sainte Vierge Marie triomphera un jour prochain, l’erreur sera écrasée, la vérité de toujours vaincra. (Abbé Joseph Marie Gabriel Vérité) – Je m’étonne que si vite vous vous laissiez détourner de celui qui vous a appelés en la grâce de Jésus-Christ, pour passer à un autre Évangile : non certes qu’il y en ait un autre ; seulement il y a des gens qui vous troublent et qui veulent changer l’Évangile du Christ. Mais quand nous-mêmes, quand un ange venu du ciel vous annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure, si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! (Lettre de Saint Paul, Gal 1, 6-9)
Un démon spécifique s'attache à un péché capital bien précis. Le démon va ainsi s'accrocher à une lignée familiale dans laquelle personne ne répare les péchés commis par les précédentes générations. C'est pourquoi des événements et situations similaires, des mêmes comportements, se reproduisent de générations en générations.
Comprenons enfin que l'environnement de la femme enceinte (pratiques occultes, relations conflictuelles, etc.) se répercute sur le
bébé à naître. Il suffit parfois qu'une personne malintentionnée (pactisée, impie, jalouse, etc.) pose sa main sur le ventre d'une femme enceinte pour que son enfant soit atteint.
Ils lui (c'est à dire au Démon) consacrent généralement leurs enfants avant même leur naissance ; une fois qu'ils sont nés, ils les lui offrent en les soulevant en l'air. (Puis) ils lui promettent de racoler le plus de monde possible. (Journal du Père Maunoir, Année 1650)
Au diocèse de Strasbourg, dans la ville de Saverne, il y a une femme honorable très dévouée à la Vierge Marie, qui raconte cette histoire (...) : J'étais enceinte, dit-elle, de mon mari légitime aujourd'hui défunt, et le temps de l'accouchement approchait. Or une sage-femme vint me prier instamment d'accepter son assistance pour la naissance de mon enfant. Moi sachant sa mauvaise réputation, j'avais décidé d'en prendre une autre ; mais par des paroles conciliantes, je feignis d'agréer sa demande. Arriva l'heure de la délivrance. Comme j'avais appelé l'autre sage-femme, la première fut indignée et, à peine huit jours après, elle entra dans ma chambre avec deux autres femmes et s'approcha de mon lit. Mon mari dormait dans une autre chambre ; quand je voulus l'appeler, je me sentis incapable de me mouvoir et même de parler, gardant seulement la vue et l'ouïe. Alors la sorcière, debout entre les deux autres femmes, prononça ces paroles : Voilà cette odieuse femme, qui n'a pas voulu de moi pour son accouchement ; elle ne restera pas impunie. Comme les deux assistantes la suppliaient, disant : Elle n'a jamais fait de mal à quelqu'un d'entre nous ; elle ajouta : Parce qu'elle m'a fait cet affront, je lui mets quelque chose dans les entrailles. Pour vous faire plaisir cependant, elle ne sentira rien avant six mois ; après par contre elle sera plutôt malade. Elle me toucha le ventre et il me sembla que m'arrachant les entrailles elle y introduisait des choses que je ne pouvais pas voir. Les femmes s'en allèrent et je récupérai la force de parler. Aussitôt j'appelai mon mari à qui je racontai la chose. Lui voulait expliquer tout cela par les fièvres de l'accouchement et me dit : vous les femmes en couches, vous êtes sujettes aux illusions et aux fantasmes. Il ne voulut rien croire de ce que je lui dis ; mais j'ajoutai : elle m'a donné six mois de répit ; si au bout de ce délai je ne souffre de rien, j'ajouterai foi à tes paroles. Cette femme dit la même chose à son fils prêtre, venu la visiter le même jour et qui était alors archidiacre rural. Et qu'arriva-t-il ? Six mois après exactement, elle fut prise subitement de tels maux d'entrailles que ni jour ni nuit elle ne pouvait s'empêcher de troubler tout le monde par ses cris. Mais, nous l'avons dit, elle était très dévote à la Vierge Reine de miséricorde : chaque samedi elle jeûnait au pain et à l'eau. C'est aux prières de la Vierge qu'elle attribuait sa délivrance. Un jour où elle satisfaisait un besoin naturel, toutes ces immondices sortirent de son corps. Elle appela son mari et son fils : Est-ce que tout cela, c'est de l'imagination ? Ne vous ai-je pas dit qu'au bout de six mois la vérité serait connue ? Qui m'a jamais vue manger des épines, des ossements et autres morceaux de bois ? Il y avait en effet des épines de rosier de la longueur d'une palme, mélangées à d'innombrables choses diverses. Rappelons encore ce qui apparut dans les aveux de cette servante passée en jugement à Brisach : « Ce sont les sages-femmes qui causent les plus grands torts à la foi. » (...)
Dès que l'enfant est né, si la mère n'est pas elle-même sorcière, la sage-femme porte l'enfant hors de la chambre sous prétexte de le réchauffer ; puis l'élevant dans ses bras, elle l'offre au prince des démons Lucifer et aux autres démons ; tout cela dans la cuisine au-dessus du feu. (Le Marteau des sorcières, Henry Institoris et Jacques Sprenger)
Reportez-vous à Summis desiderantes affectibus, Bulle apostolique du Pape Innocent VIII, contre l'hérésie des sorcières.
Prudence, nous ne répèterons jamais assez que les démons savent fort bien se cacher et faire en sorte que vous ne soupçonniez pas leur présence.
Dans un premier temps, faites une bonne confession pour obtenir le pardon de vos fautes.
Conseils :
Ne cherchez pas à éduquer vos enfants selon la mode du monde, selon ce qu'on appelle le Nouvel Âge, mais selon la volonté du Christ, avec les exigences que cela implique ; ayez dans l'éducation de vos enfants le seul désir de les mener au Ciel, à la vie éternelle.
Beaucoup de pères, pour procurer à leur fils un beau cheval, une maison luxueuse, un riche domaine, font tout et mettent tout en œuvre ; mais que son âme soit vertueuse et sa volonté pieuse, ils n’y attachent aucune importance.
C’est là ce qui bouleverse le monde : que nous négligions nos enfants, que nous prenions soin de leur fortune et dédaignons leur âme, admettant ainsi une conduite qui est le comble de la folie.
Une fortune considérable, opulente, si celui qui peut l’administrer selon la vertu n’est pas un homme sérieux, se perdra tout entière et disparaîtra avec lui, et elle sera pour son possesseur l’occasion du plus grave dommage ; mais un homme à l’âme généreuse et pleine de sagesse, même s’il n’a chez lui rien en réserve, pourra conserver sûrement les biens de tous.
Ce à quoi nous devons viser, ce n’est donc pas à rendre les enfants riches en argent, en or, en avantages de ce genre ; mais nous devons faire en sorte qu’ils soient opulents par-dessus tout en piété, en sagesse, en trésors de vertu, qu’ils aient besoin de peu, qu’ils ne soient pas fascinés par les biens de ce monde et les désirs inconsidérés. Nous devons nous tenir exactement au courant de leurs allées et venues, de leurs passe-temps, de leurs fréquentations, sachant que, si nous sommes négligents sur ce point, Dieu n’aura pour nous aucun pardon. Si on nous demande compte de notre sollicitude pour les autres en général (« Que chacun, dit l’Apôtre, cherche non pas son bien, mais celui du prochain »), à combien plus forte de notre sollicitude pour nos enfants ? « Ne l’ai-je pas mis chez vous dès sa naissance ? » nous dira le Seigneur ; ne vous ai-je pas préposé à sa conduite comme instituteur, protecteur, surveillant et maître ? n’ai-je pas remis entre vos mains l’autorité complète sur sa personne ? Dès sa tendre enfance, je vous ai ordonné de le façonner, de le diriger.
Quelle indulgence méritez-vous, si vous voyez ses écarts d’un œil indifférent ? Que direz-vous ? Qu’il est malaisé à conduire et d’un caractère difficile ? C’est chose dont il fallait vous apercevoir au début ; quand il était tout jeune et maniable, il fallait le soumettre au frein rigoureusement, l’accoutumer au devoir, le dresser, réformer les infirmités de son âme. C’est dans le temps où cette âme était plus facile à cultiver qu’il fallait y sarcler les épines, au temps où, en raison de son âge plus tendre, elles s’arrachaient sans peine ; ainsi, ses passions n’auraient pas été négligées, elles n’auraient pas grandi, elles n’en seraient pas venues au point qu’il est difficile d’en triompher. « Courbe son col dès sa jeunesse », est-il écrit, quand son éducation peut être faite avec le moins de peine. (Saint Jean Chrysostome)
* L’idolâtrie est commise en adorant les images et les idoles comme si elles étaient Dieu, ou croyant qu’elles possèdent une quelconque divinité... (Concile de Trente) ou L’idolâtrie est une perversion du sens religieux inné de l’homme. L’idolâtre est celui qui « rapporte à n’importe quoi plutôt qu’à Dieu son indestructible notion de Dieu » (Catéchisme de l’Église Catholique – CC 2114 ; Origène, Cels. 2, 40).
Ils lui (c'est à dire au Démon) consacrent généralement leurs enfants avant même leur naissance ; une fois qu'ils sont nés, ils les lui offrent en les soulevant en l'air. (Puis) ils lui promettent de racoler le plus de monde possible. (Journal du Père Maunoir, Année 1650)
Au diocèse de Strasbourg, dans la ville de Saverne, il y a une femme honorable très dévouée à la Vierge Marie, qui raconte cette histoire (...) : J'étais enceinte, dit-elle, de mon mari légitime aujourd'hui défunt, et le temps de l'accouchement approchait. Or une sage-femme vint me prier instamment d'accepter son assistance pour la naissance de mon enfant. Moi sachant sa mauvaise réputation, j'avais décidé d'en prendre une autre ; mais par des paroles conciliantes, je feignis d'agréer sa demande. Arriva l'heure de la délivrance. Comme j'avais appelé l'autre sage-femme, la première fut indignée et, à peine huit jours après, elle entra dans ma chambre avec deux autres femmes et s'approcha de mon lit. Mon mari dormait dans une autre chambre ; quand je voulus l'appeler, je me sentis incapable de me mouvoir et même de parler, gardant seulement la vue et l'ouïe. Alors la sorcière, debout entre les deux autres femmes, prononça ces paroles : Voilà cette odieuse femme, qui n'a pas voulu de moi pour son accouchement ; elle ne restera pas impunie. Comme les deux assistantes la suppliaient, disant : Elle n'a jamais fait de mal à quelqu'un d'entre nous ; elle ajouta : Parce qu'elle m'a fait cet affront, je lui mets quelque chose dans les entrailles. Pour vous faire plaisir cependant, elle ne sentira rien avant six mois ; après par contre elle sera plutôt malade. Elle me toucha le ventre et il me sembla que m'arrachant les entrailles elle y introduisait des choses que je ne pouvais pas voir. Les femmes s'en allèrent et je récupérai la force de parler. Aussitôt j'appelai mon mari à qui je racontai la chose. Lui voulait expliquer tout cela par les fièvres de l'accouchement et me dit : vous les femmes en couches, vous êtes sujettes aux illusions et aux fantasmes. Il ne voulut rien croire de ce que je lui dis ; mais j'ajoutai : elle m'a donné six mois de répit ; si au bout de ce délai je ne souffre de rien, j'ajouterai foi à tes paroles. Cette femme dit la même chose à son fils prêtre, venu la visiter le même jour et qui était alors archidiacre rural. Et qu'arriva-t-il ? Six mois après exactement, elle fut prise subitement de tels maux d'entrailles que ni jour ni nuit elle ne pouvait s'empêcher de troubler tout le monde par ses cris. Mais, nous l'avons dit, elle était très dévote à la Vierge Reine de miséricorde : chaque samedi elle jeûnait au pain et à l'eau. C'est aux prières de la Vierge qu'elle attribuait sa délivrance. Un jour où elle satisfaisait un besoin naturel, toutes ces immondices sortirent de son corps. Elle appela son mari et son fils : Est-ce que tout cela, c'est de l'imagination ? Ne vous ai-je pas dit qu'au bout de six mois la vérité serait connue ? Qui m'a jamais vue manger des épines, des ossements et autres morceaux de bois ? Il y avait en effet des épines de rosier de la longueur d'une palme, mélangées à d'innombrables choses diverses. Rappelons encore ce qui apparut dans les aveux de cette servante passée en jugement à Brisach : « Ce sont les sages-femmes qui causent les plus grands torts à la foi. » (...)
Dès que l'enfant est né, si la mère n'est pas elle-même sorcière, la sage-femme porte l'enfant hors de la chambre sous prétexte de le réchauffer ; puis l'élevant dans ses bras, elle l'offre au prince des démons Lucifer et aux autres démons ; tout cela dans la cuisine au-dessus du feu. (Le Marteau des sorcières, Henry Institoris et Jacques Sprenger)
Reportez-vous à Summis desiderantes affectibus, Bulle apostolique du Pape Innocent VIII, contre l'hérésie des sorcières.
Prudence, nous ne répèterons jamais assez que les démons savent fort bien se cacher et faire en sorte que vous ne soupçonniez pas leur présence.
Dans un premier temps, faites une bonne confession pour obtenir le pardon de vos fautes.
Conseils :
- Chantez à vos nouveaux-nés des chants de louange et le Je vous salue Marie, dites leur régulièrement des prières, surtout si vous êtes vous-même infesté ou possédé, ou si vous avez un doute sur les maux de votre petit. Les démons s'en prennent toujours à l'ensemble de la famille.
- Éduquez vos enfants dès le plus jeune âge à écouter de la belle musique (Baroque, Grégorien, musique qui nourrit l'âme) afin que sa formation à la belle musique le protège plus tard contre la musique laide (qui est une arme utilisée par le Démon pour détruire l'attrait vers le beau, et donc ce qui mène à Dieu). Et nous vous en prions, ne leur faites pas suivre des leçons de guitare, batterie, ou autres instruments qui le mèneront inévitablement à s'orienter vers des rythmes qui l'éloigneront de Dieu.
- Faites baptiser votre enfant au plus vite après sa naissance ! Permettez à votre enfant de faire partie au plus tôt des enfants de Dieu. En effet, nous appartenons au Démon tant que nous ne sommes pas baptisés. Vous aurez bien le temps, plus tard, de faire la fête en famille, lors de la consécration de votre enfant à la Sainte Vierge Marie. C'est pour cela que le baptême comprend un petit exorcisme (plus précisément 3), et qu'il vous faut veiller à ce que celui-ci soit bien effectué (Depuis le concile Vatican II, le rituel étant différent, privilégiez le rite traditionnel). Choisissez également bien le parrain et la marraine de vos enfants, car un lien spirituel se crée entre parrain/marraine et l'enfant, ils deviendront comme des seconds parents, et vous serez responsables devant Dieu si vous avez confié vos enfants à des personnes qui n'auront pas l'intention de les mener à la foi catholique (comme vous le serez si vous-mêmes ne les éduquez pas dans la foi catholique). Les parrains/marraines doivent être confirmés et pratiquants.
« Les possédés cajolaient les enfants nouveaux-nés et les embrassaient, mais ils ne les regardaient plus dès qu'ils étaient baptisés et ne jouaient jamais avec un enfant au-dessous de six ans. » (Le Diable, ses paroles, son action dans les possédés d'Illfurt, d'après des documents historiques)
- Si votre enfant fait des choses étranges et qu'il vous répond qu'il ne sait pas pourquoi il les a faites, arrêtez-vous et priez ensemble Saint Michel Archange pour lui demander sa protection.
- Apprenez à votre enfant que lorsque l'on a fait ou que l'on a envie de faire quelque chose de mal, il s'agit bien souvent des inspirations du Démon. Il pourra développer peu à peu une certaine prudence et faire preuve de discernement devant telle ou telle autre tentation. Quand il sera en âge de mieux comprendre la situation, apprenez-lui des prières de délivrances et pour combattre spirituellement. (Pour vous informer, reportez-vous à Kit de survie des victimes du Diable)
- Le catéchisme est à prendre sérieusement en compte. Cela n'est pas un espace d'amusement ou de garderie. Prenez l'éducation catholique de vos enfants en main ! Incluez Dieu dans leur éducation. Soyez actifs, accompagnez-les dans leur chemin de foi. Certaines paroisses confient le catéchisme à des laïcs (ou même à des consacrés) qui n'ont malheureusement ni les acquis ni la foi pour l'enseigner. Veillez à ce que vos enfants soient entre des mains sûres (les mains les plus sûres sont celles de parents ayant acquis, compris, et aimant leur catéchisme ! - Reportez-vous à Du dessein et de l'usage du Catéchisme Historique). Apprenez à vos enfants qu'ils doivent communier à genoux et directement dans la bouche lorsqu'ils seront en âge de le faire. Enseignez-leur la soumission à Dieu. Qu'il mette le genou à terre de bon cœur devant le Seigneur. Sainte Bernadette, alors qu'on lui demandait : « Craignez-vous les Prussiens ? » répondit « Je ne crains pas les Prussiens, je ne crains que les mauvais catholiques ». (Reportez-vous à la lettre encyclique du Pape Pie IX sur l'éducation chrétienne, procurez-vous "La miche de pain" (édition avant 1958), mais surtout étudiez ces catéchismes : François Spirago, recueils d'exemples pour les catéchistes, La Bible d'une grand-mère de la Comtesse de Ségur, la religion enseignée aux petits enfants et reportez-vous à Leçon I : De la Création, La Foi catholique, seule Consolatrice au milieu des souffrances). Évitez les "catéchismes" modernistes, et tout "catéchisme" qui enseigne l'erreur, pas seulement par ce qui est explicitement écrit, mais aussi par ce qui n'est pas écrit ou montré (ex : un "catéchisme" dont les illustrations ne montreraient pas la véritable piété : ex. : les personnages ne sont jamais à genoux quand ils adorent Notre Seigneur Jésus-Christ). Apprenez à voir ce qui est catholique et ce qui ne l'est pas pour votre salut et celui de vos enfants. Inculquez à vos enfants les bases d'une bonne éducation, en privilégiant la bienséance, la mesure, la tempérance, la charité, l'amour de Dieu et du prochain, etc. Attention cependant à ne pas enfermer votre enfant dans une salle aseptisée : Il aura beaucoup plus de mal à tenir dans le monde et chutera dès qu'il en sortira.
- L’Éducation nationale ayant donné son agrément pour que le Yoga soit enseigné à l'école, sachez que cette pratique ouvre des portes et permet à Satan de prendre possession de l'homme. Protégez vos enfants et refusez ce genre de pratiques (Lire Méditation transcendantale, hypnose... et forces démoniaques).
- Apprenez à vos enfants les actions pratiques du quotidien : la couture, le bricolage, la cuisine, la mécanique, le jardinage, le ménage, etc. Cela leur sera d'un précieux secours à l'âge adulte, tant sur le plan pratique que financier, et les aidera à tenir harmonieusement leur propre foyer. Pensez également à transmettre votre savoir-faire ainsi que l'histoire de votre famille. Beaucoup d'adultes se retournent sur leur passé en réalisant qu'ils ne connaissent rien de leur famille, de leurs ancêtres, grands-parents et arrière-grands-parents, etc. Il est très important, tant sur le plan naturel que spirituel, que vos enfants aient connaissance des savoir-faire de leurs pères, des péchés même qu'ils ont commis, afin de régler leur vie de manière à ne pas reproduire les mêmes fautes, à apprendre de ce passé, à réparer si possible, et à transmettre aux futures générations.
- Surveillez les fréquentations de vos enfants : Extrait de "Les mémoires de Sœur Lucie, Notre-Dame de Fatima" : « Alors tous ces enfants assistaient à notre leçon de catéchisme. Jacinthe était là aussi. Un jour, un de ces petits accusa un autre d’avoir dit quelques paroles indécentes. Ma mère reprit le coupable avec grande sévérité, disant que ces vilaines choses ne se disaient pas, que c’était un péché, que l’Enfant Jésus en avait le dégoût et envoyait en enfer ceux qui péchaient s’ils ne se confessaient pas. La petite n’oublia pas la leçon. Le premier jour qu’elle rencontra les enfants réunis, elle me dit :
– Ta mère ne te laissera pas venir aujourd’hui ?
– Non.
– Alors je vais dans ma cour avec François.
– Et pourquoi ne restes-tu pas ici ?
– Ma mère ne veut pas que nous restions ici quand ces enfants sont là. Elle nous a dit d’aller jouer dans notre cour. Elle ne veut pas que nous apprenions ces vilaines choses qui sont des péchés et que l’Enfant Jésus n’aime pas. »
Laisser vos enfants jouer avec de petits démons, c'est accepter qu'ils le deviennent à leur tour ! Autant que possible, évitez de laisser vos enfants jouer sans surveillance ; le démon profitera de l'occasion pour insinuer dans leur esprit des principes démoniaques.
- Attention aux jouets que vous achetez à vos enfants. Veillez à ce que cela ne représente pas le monde et le mal, à ce que cela ne vicie pas le jugement de vos enfants (poupée Barbie, monstres, déguisements de superhéros, dragons, sorcières, fées, etc.). L'une des tactiques du Diable et des Fils de Satan est de nettoyer dès le plus jeune âge toutes idées salvatrices de Dieu pour les remplacer par le culte de Lucifer et de la Mort. Et c'est à la base qu'ils œuvrent : au sein même de la famille. Lire cet article sur l'éducation au Beau.
- Apprenez la mortification à vos enfants, et commencez par la nourriture. Habituez vos enfants à manger de tout, et même de ce qui les rebute. C'est déjà un moyen de prendre part à la Passion de Notre-Seigneur, de grandir en aimant la pénitence, de comprendre tôt qu'il faut se mortifier pour gagner le ciel, de ne pas s'installer dans de mauvaises habitudes qui seront très difficiles plus tard à vaincre, et de réparer les offenses faites à Dieu.
- Expliquez à votre enfant qu'il ne doit jamais accepter d'être complice du moindre mal. Si quelqu'un lui dit : "Ne le répète pas à tes parents !", qu'il ait le réflexe de le dire à ses parents en comprenant que quelque chose de mal a été fait. Cela sauvera très souvent l'âme de votre enfant. S'il prend l'habitude de suivre toutes les mauvaises influences, il ne saura pas rester ferme dans le combat spirituel et la voie droite. Par contre, la notion de secret doit être bien comprise et respectée. Bien lui apprendre à différencier un contexte où il est bon de garder un secret pour le bien de quelqu'un, et un autre où il ne faut pas accepter la malice.
- Faites respecter dans vos maisons, l'autorité du chef de famille (père, époux). Bafouer l'autorité du chef de famille est un acte difficile à réparer. Respectez les hiérarchies ! À table, on n'installe pas l'enfant à la place du chef. Reportez-vous à Respecter l'autorité du Chef de famille.
- N'entraînez pas vos enfants à l'idolâtrie* en leur faisant croire au Père Noël. Vos enfants ont besoin de merveilleux, non pas à travers des contes et des légendes (les auteurs de contes y cachent bien souvent des codes occultes), mais à travers le seul Dieu qui a créé toute chose. Quoi de plus merveilleux que le Ciel ? Ne leur mentez pas en créant pour leur imagination un Père Noël qui, lorsqu'ils comprendront la supercherie, leur fera dire que Jésus non plus n'existe pas, et que vous n'êtes pas digne de confiance. Expliquez leur que Noël est un grand jour, car nous fêtons la naissance de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Ne parlez pas du Père Noël pour la bonne raison qu’il n’a jamais existé. Ne parlez pas du Père Noël, car le Père Noël est une invention dont se servent les habiles pour enlever tout caractère religieux à la fête de Noël. Mettez les cadeaux dans les souliers de vos enfants, mais ne leur dites pas ce mensonge que le Petit Jésus descend dans les cheminées pour les apporter. Ce n’est pas vrai. Ce qu’il faut faire, c’est donner de la joie autour de vous, car le Sauveur est né. (Cardinal Jules Saliège, 1870-1956, archevêque de Toulouse).
- Lisez à vos enfants des livres sur la vie des Saints afin qu'ils deviennent pour eux des modèles à suivre.
- Attention aux sports de compétition, qui auront tendance à cravacher l'orgueil de vos enfants (battre l'autre pour être le premier).
- Bénissez vos enfants chaque soir au moment de les border.
- Prudence avec le Scoutisme qui a été créé par un franc-maçon pour inculquer des valeurs maçonniques à vos enfants et pour déplacer l'autorité parentale vers l'autorité des instructeurs. En étudiant la question, vous constaterez les "étranges" similitudes qui existent entre scoutisme et franc-maçonnerie. Lire "La conjuration antichrétienne" de Mgr Delassus, écouter cette conférence (2e partie de la conférence sur le Nouvel Âge), lire cet article sur l’Église et le scoutisme et reportez-vous à In eminenti du Pape Clément XII (voir le film proposé à la fin du billet pour mieux comprendre ce qu'est la franc-maçonnerie) et Prière pour la conversion des francs-maçons et Lettre encyclique du Pape Léon XIII.
- Apprenez à vos enfants l'obéissance car, quand elle n'attente pas à la foi, elle est le plus sûr moyen de vaincre l'orgueil. Ne vous attardez pas en explications si vos enfants vous demandent pour quelle raison ils doivent faire telle ou telle chose que vous leur demandez. Leur apprendre à obéir, c'est déjà leur procurer une arme de foi contre le démon. Lire "Vie de M. Jean-Baptiste-Marie Vianney" (le curé d'Ars) de l'abbé Alfred Monnin.
- Ne consacrez pas vos enfants à Satan par superstition : "Ma mère m'a fait naître prématurément pour que je vienne au monde un jour de pleine lune." (les sorciers invoquent les forces démoniaques les soirs de pleine lune jugeant qu'elle est un facteur favorable au renforcement de leur puissance). Et évitez les pratiques telles que faire porter un collier pour les dents ou un bracelet de pierres aux prétendues vertus de guérison à vos enfants.
- Apprenez à vos enfants à prier (matin et soir) et à dire les bénédicités avant les repas, et les grâces après les repas. Mais surtout, apprenez-leur l'amour de la prière. Message de Notre-Dame de la Salette : « Faites-vous bien votre prière, mes enfants ? » « Pas guère, Madame. » « Ah ! Mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin, ne diriez-vous seulement qu’un "Notre Père" et un "Je vous salue". Et quand vous pourrez mieux faire, dites-en davantage. »
- Éloignez vos enfants de la culture du satanisme des dessins-animés, des films en général, et des jeux conçus pour la jeunesse (prudence, les dessins-animés renferment bien souvent des messages subliminaux pour manipuler l'esprit de vos enfants : satanisme, sexe, symboles d'initiation satanique en arrière-plan ou sur des objets, rituels d'initiation, chiffre de la Bête, etc.). Faites preuve de discernement dans les divertissements de vos enfants. Veillez à ce qu'ils aient des occupations saines (Lire Symptômes de possession ou infestation démoniaques). Épargnez-leur la violence du cinéma ; vous leur éviterez ainsi la création de liens (de l'âme) maléfiques. Éloignez-les de la télévision qui insinue dans la tête de vos enfants objectivement et subjectivement des pensées contraires à l’Évangile et aux commandements. Attention aux films qui traitent de combat entre le bien et le mal associé à des forces dont le principe est antéchrist (basé sur la méditation transcendantale, le New-Age, la gnose, le panthéisme, etc.) ; ceux-ci déforment l'intelligence et la vérité, détournant peu à peu l'homme de la vraie religion. Le diable cherche constamment à remplacer la vérité par le mensonge.
- Apprenez à vos enfants l'humilité ! Apprenez-leur à ne pas se vanter, à se détacher du matériel. Ne les gavez pas de luxe, de biens matériels et de marques. Apprenez-leur que le plus beau des cadeaux est le plus petit et que la petitesse plaît au Seigneur. Celui qui n'a pas l'humilité, n'a pas la Parole de Dieu. Lire aussi Faire fructifier les talents que Dieu a donnés à nos enfants.
- Attention à ne pas maudire vos enfants sous un coup de colère : Il se passa longtemps avant que les parents pussent s'accommoder de la mauvaise conduite de leur fils. Un jour que les reproches éclataient de nouveau avec violence, le jeune fils se laissa entraîner à un acte irréfléchi : il voua au diable l'enfant à qui il avait prématurément donné la vie. En faisant cela, il agissait sans réfléchir, comme tant de pères et de mères qui par dépit maudissent leurs enfants et ne pensent pas aux suites néfastes qu'une pareille malédiction peut avoir pour leur descendance. ("Pour éviter les pièges de Satan écoutons ses aveux" du Père Sutter)
- Nous laissons souvent se développer dans la vie de nos enfants la culture du bruit... apprenons-leur les vertus du silence.
Ne cherchez pas à éduquer vos enfants selon la mode du monde, selon ce qu'on appelle le Nouvel Âge, mais selon la volonté du Christ, avec les exigences que cela implique ; ayez dans l'éducation de vos enfants le seul désir de les mener au Ciel, à la vie éternelle.
Quand les parents capitulent dans l'éducation de leurs enfants, c'est le Démon qui prend la relève et les éduque en vue de leur damnation.
Beaucoup de pères, pour procurer à leur fils un beau cheval, une maison luxueuse, un riche domaine, font tout et mettent tout en œuvre ; mais que son âme soit vertueuse et sa volonté pieuse, ils n’y attachent aucune importance.
C’est là ce qui bouleverse le monde : que nous négligions nos enfants, que nous prenions soin de leur fortune et dédaignons leur âme, admettant ainsi une conduite qui est le comble de la folie.
Une fortune considérable, opulente, si celui qui peut l’administrer selon la vertu n’est pas un homme sérieux, se perdra tout entière et disparaîtra avec lui, et elle sera pour son possesseur l’occasion du plus grave dommage ; mais un homme à l’âme généreuse et pleine de sagesse, même s’il n’a chez lui rien en réserve, pourra conserver sûrement les biens de tous.
Ce à quoi nous devons viser, ce n’est donc pas à rendre les enfants riches en argent, en or, en avantages de ce genre ; mais nous devons faire en sorte qu’ils soient opulents par-dessus tout en piété, en sagesse, en trésors de vertu, qu’ils aient besoin de peu, qu’ils ne soient pas fascinés par les biens de ce monde et les désirs inconsidérés. Nous devons nous tenir exactement au courant de leurs allées et venues, de leurs passe-temps, de leurs fréquentations, sachant que, si nous sommes négligents sur ce point, Dieu n’aura pour nous aucun pardon. Si on nous demande compte de notre sollicitude pour les autres en général (« Que chacun, dit l’Apôtre, cherche non pas son bien, mais celui du prochain »), à combien plus forte de notre sollicitude pour nos enfants ? « Ne l’ai-je pas mis chez vous dès sa naissance ? » nous dira le Seigneur ; ne vous ai-je pas préposé à sa conduite comme instituteur, protecteur, surveillant et maître ? n’ai-je pas remis entre vos mains l’autorité complète sur sa personne ? Dès sa tendre enfance, je vous ai ordonné de le façonner, de le diriger.
Quelle indulgence méritez-vous, si vous voyez ses écarts d’un œil indifférent ? Que direz-vous ? Qu’il est malaisé à conduire et d’un caractère difficile ? C’est chose dont il fallait vous apercevoir au début ; quand il était tout jeune et maniable, il fallait le soumettre au frein rigoureusement, l’accoutumer au devoir, le dresser, réformer les infirmités de son âme. C’est dans le temps où cette âme était plus facile à cultiver qu’il fallait y sarcler les épines, au temps où, en raison de son âge plus tendre, elles s’arrachaient sans peine ; ainsi, ses passions n’auraient pas été négligées, elles n’auraient pas grandi, elles n’en seraient pas venues au point qu’il est difficile d’en triompher. « Courbe son col dès sa jeunesse », est-il écrit, quand son éducation peut être faite avec le moins de peine. (Saint Jean Chrysostome)
* L’idolâtrie est commise en adorant les images et les idoles comme si elles étaient Dieu, ou croyant qu’elles possèdent une quelconque divinité... (Concile de Trente) ou L’idolâtrie est une perversion du sens religieux inné de l’homme. L’idolâtre est celui qui « rapporte à n’importe quoi plutôt qu’à Dieu son indestructible notion de Dieu » (Catéchisme de l’Église Catholique – CC 2114 ; Origène, Cels. 2, 40).
Lire : "Harry Potter et l'Ordre des Ténèbres" de Mona Mikaël (Extrait) et Le Saint Curé d'Ars et la famille.
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Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages, et de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre. »
Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme.
Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. »
Dieu dit encore : « Je vous donne toute plante qui porte sa semence sur toute la surface de la terre, et tout arbre dont le fruit porte sa semence : telle sera votre nourriture. (...)
Alors le Seigneur Dieu modela l’homme avec la poussière tirée du sol ; il insuffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant.
Le Seigneur Dieu planta un jardin en Éden, à l’orient, et y plaça l’homme qu’il avait modelé.
Le Seigneur Dieu fit pousser du sol toutes sortes d’arbres à l’aspect désirable et aux fruits savoureux ; il y avait aussi l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
Le Seigneur Dieu prit l’homme et le conduisit dans le jardin d’Éden pour qu’il le travaille et le garde. Le Seigneur Dieu donna à l’homme cet ordre : « Tu peux manger les fruits de tous les arbres du jardin ; mais l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car, le jour où tu en mangeras, tu mourras. »
Le Seigneur Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. » Avec de la terre, le Seigneur Dieu modela toutes les bêtes des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les amena vers l’homme pour voir quels noms il leur donnerait. C’étaient des êtres vivants, et l’homme donna un nom à chacun.
L’homme donna donc leurs noms à tous les animaux, aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes des champs. Mais il ne trouva aucune aide qui lui corresponde.
Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux, et l’homme s’endormit. Le Seigneur Dieu prit une de ses côtes, puis il referma la chair à sa place.
Avec la côte qu’il avait prise à l’homme, il façonna une femme et il l’amena vers l’homme.
L’homme dit alors : « Cette fois-ci, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair ! On l’appellera femme – Ishsha –, elle qui fut tirée de l’homme – Ish. »
À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. (Genèse)
Voir ce reportage sur le recrutement des enseignants et leur aptitude à enseigner la matière.
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