Un catholique ne doit pas seulement respecter les dix commandements, il doit également suivre les trois conseils évangéliques (esprit de pauvreté, de chasteté et d'obéissance) et pratiquer les Béatitudes.
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| Le sermon sur la montagne (James Tissot) |
SECONDE BÉATITUDE. — DOUCEUR.
Bienheureux ceux qui sont doux, parce qu'ils posséderont la terre. (Matth. 5, 4)
I. Point. — Avantages de la douceur.
On peut définir la douceur, une vertu qui fait qu'on ne choque personne et qu'on ne se choque de rien. Sa pratique suppose beaucoup de combats, puisqu'elle exclut toute aigreur, toute impatience, toute exigence, toute susceptibilité ; mais quand elle est bien établie dans l'âme, les fruits heureux qu'elle produit dédommagent bien amplement de la peine qu'a coûté son acquisition ; elle nous fait supporter en paix et avec calme, et les épreuves du Seigneur, et les défauts du prochain, et nos propres misères ; par là, elle maintient notre âme dans une égalité parfaite, qui ôte tout obstacle aux opérations de l'Esprit saint. De notre intérieur, cette précieuse vertu passe dans nos paroles et dans nos actions, pour y mêler une suavité qui gagne tous les cœurs, et leur fait estimer, aimer la piété. Dieu qui est infiniment doux s'incline vers l'âme, en qui il voit ce trait de ressemblance avec lui : il la remplit de son esprit et habite toujours au milieu d'elle. Avec quel zèle, quelle ardeur, ne dois-je pas m'appliquer à acquérir une vertu si désirable !
II. Point. — C'est dans le Cœur de Jésus que nous devons puiser une douceur parfaite.
Nous naissons avec des penchants opposés à toutes les vertus. La véritable douceur chrétienne, cette vertu produite, non par un tempérament faible, un caractère indolent, mais par les généreux efforts d'un cœur qui se surmonte lui-même, afin de conserver la paix au milieu des contradictions et des épreuves, ne nous est point naturelle ; mais le Seigneur dans son infinie bonté nous présente un moyen facile d'en enrichir nos âmes ; le Cœur de Jésus-Christ nous est ouvert ; ce divin sanctuaire de toutes les vertus est particulièrement celui de la douceur, et il ne désire rien tant que d'épancher ses biens dans nos âmes. Allons donc à ce Cœur divin ; on n'est point excusable de demeurer dans la misère, quand on a la clef d'un trésor et la liberté d'y puiser. Notre trésor, c'est le Cœur de Jésus ; la confiance en est la clef, et il renferme tout ce qui nous manque. Ô mon Sauveur, votre bonté m'invite à venir recevoir de vous la précieuse vertu de douceur ; non, je ne serai point assez ingrate pour rejeter les avances de votre amour.
Extrait de « Méditations selon la méthode de Saint Ignace » (Tome II).
Pratique : Supporter doucement les importunités, les défauts du prochain, et nos propres misères.
Reportez-vous à Méditation sur la douceur, Bienheureux les pauvres d'esprit, parce que le royaume des Cieux est à eux, Bienheureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés, Bienheureux ce qui ont faim et soif de la justice, Bienheureux ceux qui sont miséricordieux, Bienheureux ceux qui ont le cœur pur, Bienheureux les pacifiques, Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, Confiance en la divine Providence, Secret de paix et de bonheur, par le Père Jean-Baptiste Saint-Jure, Vous êtes le sel de la terre, Vous êtes la lumière du monde, Châtiment du scandale, récompense du zèle, Perfection que Jésus exige de ses disciples, Préceptes sur la charité envers le prochain, Perfection à laquelle nous devons tendre, Que votre nom soit sanctifié, Soin de cacher les bonnes œuvres, Que votre règne arrive, Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel, Donnez-nous aujourd'hui notre pain de chaque jour, Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, Ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal, Méditation pour le lundi de la troisième semaine de Carême, Degrés des vertus qu'on se propose d'acquérir et Phénomènes possibles en cas de possession démoniaque et signes de délivrance.
Bienheureux ceux qui sont doux, parce qu'ils posséderont la terre. (Matth. 5, 4)
I. Point. — Avantages de la douceur.
On peut définir la douceur, une vertu qui fait qu'on ne choque personne et qu'on ne se choque de rien. Sa pratique suppose beaucoup de combats, puisqu'elle exclut toute aigreur, toute impatience, toute exigence, toute susceptibilité ; mais quand elle est bien établie dans l'âme, les fruits heureux qu'elle produit dédommagent bien amplement de la peine qu'a coûté son acquisition ; elle nous fait supporter en paix et avec calme, et les épreuves du Seigneur, et les défauts du prochain, et nos propres misères ; par là, elle maintient notre âme dans une égalité parfaite, qui ôte tout obstacle aux opérations de l'Esprit saint. De notre intérieur, cette précieuse vertu passe dans nos paroles et dans nos actions, pour y mêler une suavité qui gagne tous les cœurs, et leur fait estimer, aimer la piété. Dieu qui est infiniment doux s'incline vers l'âme, en qui il voit ce trait de ressemblance avec lui : il la remplit de son esprit et habite toujours au milieu d'elle. Avec quel zèle, quelle ardeur, ne dois-je pas m'appliquer à acquérir une vertu si désirable !
II. Point. — C'est dans le Cœur de Jésus que nous devons puiser une douceur parfaite.
Nous naissons avec des penchants opposés à toutes les vertus. La véritable douceur chrétienne, cette vertu produite, non par un tempérament faible, un caractère indolent, mais par les généreux efforts d'un cœur qui se surmonte lui-même, afin de conserver la paix au milieu des contradictions et des épreuves, ne nous est point naturelle ; mais le Seigneur dans son infinie bonté nous présente un moyen facile d'en enrichir nos âmes ; le Cœur de Jésus-Christ nous est ouvert ; ce divin sanctuaire de toutes les vertus est particulièrement celui de la douceur, et il ne désire rien tant que d'épancher ses biens dans nos âmes. Allons donc à ce Cœur divin ; on n'est point excusable de demeurer dans la misère, quand on a la clef d'un trésor et la liberté d'y puiser. Notre trésor, c'est le Cœur de Jésus ; la confiance en est la clef, et il renferme tout ce qui nous manque. Ô mon Sauveur, votre bonté m'invite à venir recevoir de vous la précieuse vertu de douceur ; non, je ne serai point assez ingrate pour rejeter les avances de votre amour.
Extrait de « Méditations selon la méthode de Saint Ignace » (Tome II).
Pratique : Supporter doucement les importunités, les défauts du prochain, et nos propres misères.
Reportez-vous à Méditation sur la douceur, Bienheureux les pauvres d'esprit, parce que le royaume des Cieux est à eux, Bienheureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés, Bienheureux ce qui ont faim et soif de la justice, Bienheureux ceux qui sont miséricordieux, Bienheureux ceux qui ont le cœur pur, Bienheureux les pacifiques, Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, Confiance en la divine Providence, Secret de paix et de bonheur, par le Père Jean-Baptiste Saint-Jure, Vous êtes le sel de la terre, Vous êtes la lumière du monde, Châtiment du scandale, récompense du zèle, Perfection que Jésus exige de ses disciples, Préceptes sur la charité envers le prochain, Perfection à laquelle nous devons tendre, Que votre nom soit sanctifié, Soin de cacher les bonnes œuvres, Que votre règne arrive, Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel, Donnez-nous aujourd'hui notre pain de chaque jour, Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, Ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal, Méditation pour le lundi de la troisième semaine de Carême, Degrés des vertus qu'on se propose d'acquérir et Phénomènes possibles en cas de possession démoniaque et signes de délivrance.
