Extrait de "Esprit du R.P. AVRILLON pour passer saintement l'Avent, le Carême, l'Ascension, l'Assomption..." :
Préparez-vous, avec tout le soin, toute la piété dont vous êtes capable, à bien célébrer l'auguste triomphe de la mère de Dieu ; intéressez-vous à sa gloire. C'est la Reine du Ciel et de la terre qui va prendre possession de la couronne immortelle due à sa maternité divine, à son incomparable fidélité à la grâce, à sa profonde humilité, et sur tout à l'amour ineffable dont elle a été embrasée pendant toute sa vie pour son adorable fils, son Dieu et son sauveur.
Souvenez-vous aussi, pour votre consolation, que c'est une mère qui vous aime et qui veut que vous l'aimiez ; une puissante médiatrice qui va dans le ciel soutenir vos intérêts, plaider votre cause, désarmer la colère de Dieu, et vous obtenir les grâces dont elle est la mère, le canal et la dispensatrice.
Nous sommes dans un siècle relâché, où la dévotion envers cette divine mère n'est que trop refroidie ; mais il ne faut pas s'en étonner puisque la plus nécessaire de toutes les dévotions, celle de Jésus-Christ, est extrêmement diminuée.
Il sera cependant toujours vrai de dire qu'elle est un des plus assurés caractères de la prédestination ; c'est ainsi que les saints pères l'ont regardée, parce qu'on ne saurait aimer la mère sans aimer le fils. Le chemin qui nous conduit au cœur de Marie nous conduit aussi au cœur de Jésus-Christ comme à son terme, et ces deux amours sont inséparables, ou plutôt ils n'en font qu'un, comme la chair, l'esprit et le cœur de l'un et de l'autre, dans le sentiment des saints docteurs, ne sont qu'une chair, qu'un esprit et qu'un cœur. Le plus zélé et le plus ardent d'entre les dévots de cette incomparable vierge, saint Bernard, nous assure que jamais dévot de Marie n'a été damné ; il ne parle que des vrais dévots.
Ce saint temps est tout propre à ranimer en nous cette dévotion, qui consiste à aimer cette mère de la belle dilection, à la prier souvent et avec ferveur, à se confier en ses bontés et en son crédit auprès de Jésus-Christ, à recourir à elle dans ses peines, dans ses troubles et dans ses afflictions ; à prendre part à sa gloire et à son triomphe, à lui rendre tous les jours un culte particulier qui parte du cœur, et surtout à l'imiter et à pratiquer les vertus qui lui ont mérité la gloire qu'elle possède.
L'Église, dans cette grande fête, renferme quatre mystères, qui sont la mort, la résurrection, l'assomption en corps et en âme dans le ciel, et le couronnement de cette divine mère. Tous ces mystères se sont accomplis par le ministère du divin amour. C'est ce qui nous engage dans ce petit ouvrage à parler beaucoup de ce divin amour, à établir presque toutes les pratiques sur l'amour que nous devons au fils et à la mère ; et comme l'amour est la fin du précepte, il le sera aussi de cette conduite! Cette répétition ne sera ennuyeuse qu'à ceux qui n'aiment ni le fils ni la mère.
Vous direz tous les jours la prière suivante, qui sera le tribut journalier de votre esprit, de votre cœur et de vos lèvres, que vous paierez à la mère de Dieu pendant cette octave.
PRIÈRE À LA SAINTE-VIERGE
Vierge plus pure que les anges, plus embrasée du divin amour que tous les séraphins ; incomparable mère de mon Dieu et de mon Sauveur, puissante médiatrice auprès du souverain médiateur de Dieu et des hommes, vous êtes digne de mes respects, de ma confiance et de mon amour.
Triomphez dans tous les siècles, reine du ciel et de la terre. Que le Père Éternel vous couronne d'une gloire immortelle comme sa fille, le Fils comme sa mère, et le Saint-Esprit comme son épouse.
Que tout le céleste séjour retentisse à votre entrée de cantiques de joie et d'acclamations, que tous les esprits bienheureux vous conduisent en triomphe au trône de gloire qui vous est préparé.
C'est l'excès du plus pur et du plus ardent amour qui vous a ôté la vie ; c'est le même amour qui a réuni votre corps et votre sainte âme par une résurrection glorieuse et anticipée. Vous avez été élevée au ciel sur les ailes de cet amour sacré qui avait embrasé votre cœur pendant toute votre vie, et vous y avez été couronnée par les mains de votre adorable fils, qui est l'amour même, puis que c'est l'amour qui fait aujourd'hui la gloire de votre couronne et le motif de notre joie et de notre confiance ; demandez au Seigneur de ce trône de flammes et de feu que vous occupez dans le ciel, qu'il détache quelques étincelles de ce feu sacré pour embraser nos cœurs.
Obtenez-nous, ô divine mère, de votre adorable fils, auprès duquel vous pouvez tout, une vraie pureté de cœur, une humilité profonde, une grâce toujours victorieuse, un amour ardent et fidèle, une généreuse persévérance et sa divine protection ; accordez-moi la vôtre dans cette vie au moment redoutable de la mort. Ainsi soit-il !
Reportez-vous à L'Assomption de Marie, Cinquième jour de l'Assomption de Marie, Sixième jour de l'Assomption de Marie, Discours sur l'Assomption de Marie, Jésus glorifié veut glorifier sa Mère, De la méditation de la mort, Cantique pour le Jour de l'Assomption, et Munificentissimus Deus, sur la définition du dogme de l'Assomption, du Pape Pie XII.
Souvenez-vous aussi, pour votre consolation, que c'est une mère qui vous aime et qui veut que vous l'aimiez ; une puissante médiatrice qui va dans le ciel soutenir vos intérêts, plaider votre cause, désarmer la colère de Dieu, et vous obtenir les grâces dont elle est la mère, le canal et la dispensatrice.
Nous sommes dans un siècle relâché, où la dévotion envers cette divine mère n'est que trop refroidie ; mais il ne faut pas s'en étonner puisque la plus nécessaire de toutes les dévotions, celle de Jésus-Christ, est extrêmement diminuée.
Il sera cependant toujours vrai de dire qu'elle est un des plus assurés caractères de la prédestination ; c'est ainsi que les saints pères l'ont regardée, parce qu'on ne saurait aimer la mère sans aimer le fils. Le chemin qui nous conduit au cœur de Marie nous conduit aussi au cœur de Jésus-Christ comme à son terme, et ces deux amours sont inséparables, ou plutôt ils n'en font qu'un, comme la chair, l'esprit et le cœur de l'un et de l'autre, dans le sentiment des saints docteurs, ne sont qu'une chair, qu'un esprit et qu'un cœur. Le plus zélé et le plus ardent d'entre les dévots de cette incomparable vierge, saint Bernard, nous assure que jamais dévot de Marie n'a été damné ; il ne parle que des vrais dévots.
Ce saint temps est tout propre à ranimer en nous cette dévotion, qui consiste à aimer cette mère de la belle dilection, à la prier souvent et avec ferveur, à se confier en ses bontés et en son crédit auprès de Jésus-Christ, à recourir à elle dans ses peines, dans ses troubles et dans ses afflictions ; à prendre part à sa gloire et à son triomphe, à lui rendre tous les jours un culte particulier qui parte du cœur, et surtout à l'imiter et à pratiquer les vertus qui lui ont mérité la gloire qu'elle possède.
L'Église, dans cette grande fête, renferme quatre mystères, qui sont la mort, la résurrection, l'assomption en corps et en âme dans le ciel, et le couronnement de cette divine mère. Tous ces mystères se sont accomplis par le ministère du divin amour. C'est ce qui nous engage dans ce petit ouvrage à parler beaucoup de ce divin amour, à établir presque toutes les pratiques sur l'amour que nous devons au fils et à la mère ; et comme l'amour est la fin du précepte, il le sera aussi de cette conduite! Cette répétition ne sera ennuyeuse qu'à ceux qui n'aiment ni le fils ni la mère.
Vous direz tous les jours la prière suivante, qui sera le tribut journalier de votre esprit, de votre cœur et de vos lèvres, que vous paierez à la mère de Dieu pendant cette octave.
PRIÈRE À LA SAINTE-VIERGE
Vierge plus pure que les anges, plus embrasée du divin amour que tous les séraphins ; incomparable mère de mon Dieu et de mon Sauveur, puissante médiatrice auprès du souverain médiateur de Dieu et des hommes, vous êtes digne de mes respects, de ma confiance et de mon amour.
Triomphez dans tous les siècles, reine du ciel et de la terre. Que le Père Éternel vous couronne d'une gloire immortelle comme sa fille, le Fils comme sa mère, et le Saint-Esprit comme son épouse.
Que tout le céleste séjour retentisse à votre entrée de cantiques de joie et d'acclamations, que tous les esprits bienheureux vous conduisent en triomphe au trône de gloire qui vous est préparé.
C'est l'excès du plus pur et du plus ardent amour qui vous a ôté la vie ; c'est le même amour qui a réuni votre corps et votre sainte âme par une résurrection glorieuse et anticipée. Vous avez été élevée au ciel sur les ailes de cet amour sacré qui avait embrasé votre cœur pendant toute votre vie, et vous y avez été couronnée par les mains de votre adorable fils, qui est l'amour même, puis que c'est l'amour qui fait aujourd'hui la gloire de votre couronne et le motif de notre joie et de notre confiance ; demandez au Seigneur de ce trône de flammes et de feu que vous occupez dans le ciel, qu'il détache quelques étincelles de ce feu sacré pour embraser nos cœurs.
Obtenez-nous, ô divine mère, de votre adorable fils, auprès duquel vous pouvez tout, une vraie pureté de cœur, une humilité profonde, une grâce toujours victorieuse, un amour ardent et fidèle, une généreuse persévérance et sa divine protection ; accordez-moi la vôtre dans cette vie au moment redoutable de la mort. Ainsi soit-il !
Reportez-vous à L'Assomption de Marie, Cinquième jour de l'Assomption de Marie, Sixième jour de l'Assomption de Marie, Discours sur l'Assomption de Marie, Jésus glorifié veut glorifier sa Mère, De la méditation de la mort, Cantique pour le Jour de l'Assomption, et Munificentissimus Deus, sur la définition du dogme de l'Assomption, du Pape Pie XII.