LE VINGT-SIXIÈME JOUR DE DÉCEMBRE
Jour de soumission
César-Auguste fit publier un édit pour faire le dénombrement des habitants du inonde. Chacun devant se rendre en sa ville natale, Joseph partit pour Bethléem avec Marie, son épouse, qui était enceinte.
PARAPHRASE
Vous n'êtes pas encore né, ô divin enfant, que l'ambition d'un prince de la terre dont vous êtes le souverain vous oblige de quitter votre patrie, pour aller naître en pauvre et en pèlerin dans une terre étrangère au milieu d'une étable abandonnée et sur une pauvre crèche. Quoique renfermé dans le sein de votre divine mère, vous souffriez avec Marie qui vous portait et avec saint Joseph qui vous conduisait. Vous souffriez par obéissance à un prince idolâtre qui était votre créature ; quel miracle d'humilité et d'obéissance tout ensemble, et quelle condamnation de ma délicatesse et de ma lâcheté qui se récrie et se révolte à la moindre souffrance !
Adorable enfant, vous partez avec Marie et Joseph, sans aucun délai, pour me donner un exemple de la plus prompte obéissance et du plus parfait détachement quand il faut se soumettre aux ordres de Dieu et de tous les supérieurs quels qu'ils soient. Seigneur, si vous aviez pris naissance dans votre maison de Nazareth, vous n'auriez pas été si dépourvu des commodités de la vie ; mais vous voulez être un enfant d'obéissance et de douleur pour me racheter et pour m'apprendre à obéir et souffrir pour votre amour, et pour satisfaire à votre justice, parce que je suis pécheur. Plaisirs sensuels, attaches imparfaites, je renonce de tout mon cœur à tout ce que vous avez de plus flatteur et de plus séduisant ; révoltes secrètes, indépendance, je vous déteste : mon Jésus, encore renfermé dans le sein de son auguste mère, m'apprend par son exemple que l'on ne mérite la liberté des enfants de Dieu que par l'obéissance et les plaisirs purs, durables et délicieux de l'autre vie, que par les souffrances et les privations de celle-ci.
Divine mère de mon Sauveur, digne dépositaire du plus riche et du plus sacré dépôt qui fût jamais, vous portez dans votre chaste sein le roi des rois, le souverain du ciel et de la terre; rendez-nous favorable ce Dieu immortel que vous allez enfanter pour le salut de tous les hommes ; soyez notre puissante médiatrice auprès de ce souverain médiateur ; présentez-lui nos vœux ; servez-vous de votre autorité de mère auprès de cet adorable fils, pour obtenir que nous renaissions en lui dans ce saint temps par une nouvelle ferveur, et que nous ne nous en séparions jamais, ni dans le temps ni dans l'éternité.
Reportez-vous à Lumière sur Noël, Pratique de la Dévotion à l'enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Méditation pour le Vingt-septième Jour de décembre, Méditation pour le Vingt-et-unième jour de décembre, Méditation pour le vingt-deuxième jour de décembre, Méditation pour le vingt-troisième jour de décembre, Méditation pour le seizième jour de décembre, Méditation pour le dix-septième jour de décembre, Méditation pour le dix-huitième jour de décembre, Méditation pour le dix-neuvième jour de décembre, Méditation pour le vingtième jour de décembre, Méditation pour le troisième Dimanche de l'Avent, Méditation pour le troisième Mardi de l'Avent : l'esprit de prière, Méditation pour le troisième Mercredi de l'Avent, Méditation pour le troisième Jeudi de l'Avent : Ayez une modestie parfaite, Méditation pour le deuxième Lundi de l'Avent, Méditation pour le deuxième Mardi de l'Avent, Méditation pour le deuxième Mercredi de l'Avent, Méditation pour le deuxième Jeudi de l'Avent : La vertu de patience, Méditation pour le deuxième Vendredi de l'Avent, Méditation pour le deuxième Samedi de l'Avent, Méditation sur l’Épiphanie, Méditation pour la veille de Noël, et Méditation sur la Nativité.
Jour de soumission
César-Auguste fit publier un édit pour faire le dénombrement des habitants du inonde. Chacun devant se rendre en sa ville natale, Joseph partit pour Bethléem avec Marie, son épouse, qui était enceinte.
PARAPHRASE
Vous n'êtes pas encore né, ô divin enfant, que l'ambition d'un prince de la terre dont vous êtes le souverain vous oblige de quitter votre patrie, pour aller naître en pauvre et en pèlerin dans une terre étrangère au milieu d'une étable abandonnée et sur une pauvre crèche. Quoique renfermé dans le sein de votre divine mère, vous souffriez avec Marie qui vous portait et avec saint Joseph qui vous conduisait. Vous souffriez par obéissance à un prince idolâtre qui était votre créature ; quel miracle d'humilité et d'obéissance tout ensemble, et quelle condamnation de ma délicatesse et de ma lâcheté qui se récrie et se révolte à la moindre souffrance !
Adorable enfant, vous partez avec Marie et Joseph, sans aucun délai, pour me donner un exemple de la plus prompte obéissance et du plus parfait détachement quand il faut se soumettre aux ordres de Dieu et de tous les supérieurs quels qu'ils soient. Seigneur, si vous aviez pris naissance dans votre maison de Nazareth, vous n'auriez pas été si dépourvu des commodités de la vie ; mais vous voulez être un enfant d'obéissance et de douleur pour me racheter et pour m'apprendre à obéir et souffrir pour votre amour, et pour satisfaire à votre justice, parce que je suis pécheur. Plaisirs sensuels, attaches imparfaites, je renonce de tout mon cœur à tout ce que vous avez de plus flatteur et de plus séduisant ; révoltes secrètes, indépendance, je vous déteste : mon Jésus, encore renfermé dans le sein de son auguste mère, m'apprend par son exemple que l'on ne mérite la liberté des enfants de Dieu que par l'obéissance et les plaisirs purs, durables et délicieux de l'autre vie, que par les souffrances et les privations de celle-ci.
Divine mère de mon Sauveur, digne dépositaire du plus riche et du plus sacré dépôt qui fût jamais, vous portez dans votre chaste sein le roi des rois, le souverain du ciel et de la terre; rendez-nous favorable ce Dieu immortel que vous allez enfanter pour le salut de tous les hommes ; soyez notre puissante médiatrice auprès de ce souverain médiateur ; présentez-lui nos vœux ; servez-vous de votre autorité de mère auprès de cet adorable fils, pour obtenir que nous renaissions en lui dans ce saint temps par une nouvelle ferveur, et que nous ne nous en séparions jamais, ni dans le temps ni dans l'éternité.
Reportez-vous à Lumière sur Noël, Pratique de la Dévotion à l'enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Méditation pour le Vingt-septième Jour de décembre, Méditation pour le Vingt-et-unième jour de décembre, Méditation pour le vingt-deuxième jour de décembre, Méditation pour le vingt-troisième jour de décembre, Méditation pour le seizième jour de décembre, Méditation pour le dix-septième jour de décembre, Méditation pour le dix-huitième jour de décembre, Méditation pour le dix-neuvième jour de décembre, Méditation pour le vingtième jour de décembre, Méditation pour le troisième Dimanche de l'Avent, Méditation pour le troisième Mardi de l'Avent : l'esprit de prière, Méditation pour le troisième Mercredi de l'Avent, Méditation pour le troisième Jeudi de l'Avent : Ayez une modestie parfaite, Méditation pour le deuxième Lundi de l'Avent, Méditation pour le deuxième Mardi de l'Avent, Méditation pour le deuxième Mercredi de l'Avent, Méditation pour le deuxième Jeudi de l'Avent : La vertu de patience, Méditation pour le deuxième Vendredi de l'Avent, Méditation pour le deuxième Samedi de l'Avent, Méditation sur l’Épiphanie, Méditation pour la veille de Noël, et Méditation sur la Nativité.