dimanche 14 février 2021

Prière à Saint Jean, disciple que Jésus aimait



Quel est le plus beau titre de saint Jean, et sa louange la plus parfaite ?


Si l'on cherche dans l'Évangile quelque parole à la gloire de saint Jean, on rencontre cette louange si courte, et simple et si touchante : Il était le disciple que Jésus aimait. À cette parole on peut s'arrêter : on y trouve un titre assez beau, et une assez noble grandeur. Quand donc nous mettrions en oubli tous les tires pompeux de docteur et d'évêque, de vierge et de martyr, d'évangéliste et d'apôtre, de fondateur de l'Église et de prophète sous l'Évangile, le titre de disciple chéri de Jésus suffirait pleinement à la gloire de saint Jean. Non, rien ne saurait égaler, à nos yeux comme aux siens, le bonheur d'avoir été le disciple que Jésus aimait : discipulus quem diligebat Jesus.
Et il ne faut pas croire que ç'ait été là un vain titre. Jésus sut bien monter, par les divins témoignages de son amitié pour lui, que saint Jean n'avait pas été vainement appelé de ce beau nom : nul, parmi les disciples, n'eut plus de part à la plus familière tendresse de Jésus. (Manuel des petits séminaires)


Prière à Saint Jean, disciple que Jésus aimait

Ô disciple que Jésus aimait ! nous avons célébré les grâces dont Il vous a favorisé, et loué vos vertus ; mais la louange qui vous est la plus douce consiste, non à exalter vos faveurs, mais à s'en rendre digne : non à chanter vos vertus, mais à les imiter. Nous nous appliquerons donc désormais à mériter votre protection et à partager les faveurs dont vous avez été l'objet. Oui, acquérir vos vertus sera notre plus chère étude, et les retracer à l'avenir notre soin le plus assidu.
Mais, ô glorieux protecteur ! priez pour nous, afin qu'un si saint désir ne s'éteigne jamais dans nos âmes. Daignez nous faire entendre votre voix si pleine de douceur. Retracez à nos esprits le bonheur de la pureté parée de tous ses attraits ; faites briller à nos yeux la double palme réservée dans le ciel à la charité ; faites apparaître un instant sur nos têtes la couronne promise à celui qui garde à Jésus fidélité jusqu'à la mort, et que, ravis d'un si beau spectacle, nous ne voulions plus vivre que pour aimer et pratiquer ces vertus qui assureront notre félicité dans le temps et dans l'éternité. Ainsi soit-il.


Reportez-vous à Pour la Fête de Saint Jean, La Vierge Marie et les derniers temps, Réflexions sur quelques circonstances de la Résurrection de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et De la crainte de Dieu.