Ô Jésus ! que nous aimons à vous appeler notre bon Pasteur ! Oui, vous avez toujours été pour nous le bon Pasteur, même alors que nous étions des brebis infidèles et coupables. Nous nous égarions dans des déserts arides, dans des chemins bordés de précipices, et nous allions périr. Mais vous avez eu pitié de nous, quoique pécheurs : vous nous avez dit : Venez tous à moi, vous qui êtes chargés de péchés, accablés de défauts et de passions, venez, et je vous soulagerai. Vous avez fait plus, Seigneur : nous étions malades et sans force pour retourner à vous : vous êtes venu vous-même nous chercher, nous guérir, et vous avez rapporté sur vos épaules vos brebis fatiguées de leurs égarements.
Agneaux chéris jusqu'à l'excès, vous nous avez prodigué vos tendres caresses, vous nous avez nourris de votre propre substance et abreuvés des eaux pures de votre vérité et de votre grâce.
Bon Pasteur, touchés de vos miséricordes, nous venons au pied de vos autels vous jurer une fidélité inviolable. Oui, nous vous le promettons : nous n'écouterons plus que votre voix ; tous nos jours seront consacrés à vous aimer et à vous plaire. Puissions-nous, en suivant vos traces, arriver à ces pâturages éternels où toutes vos brebis rassemblées seront rassasiées de l'abondance de vos biens, et s'enivreront de joies pures et d'ineffables délices.
Reportez-vous à Dimanche du Bon pasteur.