jeudi 2 mars 2017

PETIT CHAPELET DES SEPT DOULEURS DE MARIE


Pietà (Massimo Stanzione)



PETIT CHAPELET DES SEPT DOULEURS DE MARIE



MA DIVINE MÈRE,
FAITES QUE MON CŒUR

PARTAGE VOTRE DOULEUR.



1re Douleur. Je prends part à vos douleurs, ô Mère affligée, pour ce glaive de douleur dont fut percé votre cœur lorsque S. Siméon dans le Temple, vous représenta les tourments que votre Fils bien-aimé Jésus devait souffrir de la part de ses bourreaux ; tourments qui vous avaient été annoncés dans les saintes Écritures, qui devaient le taire expirer suspendu à un bois infâme après avoir versé tout son sang, dans l'abandon de tout le monde, sans qu'il vous fût possible de le défendre et de l'aider. Par ce cruel souvenir dont votre cœur a été déchiré pendant un si grand nombre d'années, je vous conjure, ô ma puissante Reine, de m'obtenir la grâce d'avoir toujours gravées dans mon cœur la Passion de Jésus et vos douleurs.

(On dit ensuite un Pater, sept Ave, un Gloria Patri, et Ma divine Mère, etc. comme ci-dessus, ce qui se répète à chaque Douleur)


2e Douleur. Je prends part à vos douleurs, ô Mère affligée, pour le second glaive de douleur dont fut percé votre cœur en voyant votre Fils innocent, qui venait de naître, poursuivi à mort par les hommes mêmes pour le salut desquels il était venu au monde, de sorte que vous fûtes alors obligée de fuir en Égypte de nuit et en cachette. Par toutes les fatigues et les angoisses que vous souffrîtes avec votre Enfant exilé, pendant ce voyage si long et si pénible, à travers des pays déserts et sauvages, et pendant votre séjour en Égypte ou vous fûtes inconnus, étrangers, pauvres et méprisés, je vous supplie, mon aimable Souveraine, de m'obtenir la grâce de souffrir avec patience dans votre compagnie et jusqu'à la mort les travaux de cette misérable vie, afin que je puisse échapper dans l'autre aux peines éternelles de l'enfer que j'ai tant méritées.

Pater Noster... 7 Ave Maria, Gloria Patri... Ma divine Mère...


3e Douleur. Je prends part à vos douleurs, ô Mère affligée, pour le troisième glaive de douleur dont fut percé votre cœur quand vous perdîtes votre cher Fils Jésus, qui resta trois jours séparé de vous dans Jérusalem. Ne voyant plus à vos côtés l'objet de votre amour, ignorant la cause de son absence, vous ne pûtes ni jour ni nuit pendant tout ce temps, prendre le moindre repos, ni cesser de soupirer après celui qui était votre unique bien. Par ces soupirs, par cette séparation si longue et si amère, je vous supplie, ô Mère de Dieu, de m'obtenir la grâce de ne perdre jamais Dieu, afin qu'uni constamment à lui dans cette vie, je quitte ce monde, au moment de ma mort, pour vivre éternellement avec lui dans le Paradis.

Pater Noster... 7 Ave Maria, Gloria Patri... Ma divine Mère...


4e Douleur. Je prends part à vos douleurs, ô Mère affligée, pour le quatrième glaive qui vous perça le cœur, en voyant votre divin Jésus condamné à mort, lié et enchaîné, couvert de sang et de plaies, couronné d'épines, succombant en chemin sous le poids de sa croix qu'il portait sur ses épaules meurtries, et qui, comme un innocent agneau, allait mourir pour notre amour. Ses regards et les vôtres se rencontrèrent alors, et furent autant de traits cruels dont vous perçâtes réciproquement vos cœurs amoureux. Par cette grande douleur, je vous supplie de m'obtenir la grâce de vivre dans une parfaite résignation à la volonté de mon Dieu, en portant ma croix avec joie dans la compagnie du Jésus, jusqu'au dernier moment de ma vie.

Pater Noster... 7 Ave Maria, Gloria Patri... Ma divine Mère...


5e Douleur. Je prends part à votre douleur, ô Mère affligée, pour le cinquième glaive qui vous perça le cœur, lorsque, sur le Calvaire, vous vîtes mourir vous-même devant vous peu à peu au milieu des tourments et des outrages, sur la croix comme sur un rude lit de souffrances, votre bien-aimé Fils Jésus , sans pouvoir lui donner le moindre des soulagements qu'à l'article de la mort on ne refuse pas même aux plus scélérats. Par l'agonie qu'en ce moment, ô mon amoureuse Mère, vous avez soufferte avec votre Fils agonisant, et pour ces tendres sentiments que vous éprouvâtes lorsque pour la dernière fois il vous adressa la parole du haut de la croix, et que, vous disant adieu, il nous donna tous à vous pour fils en la personne de Jean ; et que, soutenue par votre constance, vous le vîtes ensuite baisser la tête et rendre le dernier soupir ; je vous supplie de m'obtenir de votre Amour crucifié la grâce de vivre et de mourir crucifié à tous les objets de ce monde, afin que je vive uniquement pour mon Dieu, jusqu'à la mort, et que je parvienne un jour à le voir face à face et à jouir de lui en Paradis.

Pater Noster... 7 Ave Maria, Gloria Patri... Ma divine Mère...


6e Douleur. Je prends part à votre douleur, ô Mère affligée, pour le sixième glaive qui vous perça le cœur, en voyant percer d'un coup de lance de part en part le doux cœur de votre Fils, qui venait de mourir pour, des Ingrats dont rien encore n'avait pu assouvir la rage. Par cette cruelle douleur qui ne fut alors partagée de personne, je vous prie de m'obtenir la grâce d'habiter dans le cœur de Jésus, blessé et ouvert pour moi ; dans ce cœur, dis-je, qui est la belle retraite d'amour où toutes les âmes amantes de Dieu prennent leur repos, et dans lequel, tant que je vivrai, je ne penserai qu'à Dieu, et n'aimerai que lui. Vierge sainte, vous pouvez m'obtenir cette grâce ; je l'attends de vous.

Pater Noster... 7 Ave Maria, Gloria Patri... Ma divine Mère...


7e Douleur. Je prends part à votre douleur, ô Mère affligée, pour le septième glaive qui vous perça le cœur, lorsque vous vîtes entre vos bras le corps de votre Fils, non plus dans l'éclat de sa beauté, comme vous l'aviez autrefois reçu dans l'étable de Bethléem, mais ensanglanté ; livide, et tout déchiré de blessures qui avaient pénétré jusqu'aux os. Mon Fils, lui dîtes-vous alors, mon Fils, à quoi l'amour vous a-t-il réduit ? Lorsqu'on le porta au sépulcre, vous voulûtes l'accompagner et l'y arranger de vos propres mains ; et puis, lui disant le dernier adieu, vous laissâtes votre cœur brûlant d'amour enseveli auprès de votre Fils. Par tant de martyres qu'a soufferts votre belle âme, obtenez-moi, ô Mère du pur amour, le pardon des offenses dont je me suis rendu coupable envers mon Dieu ; je m'en repens de tout mon cœur. Protégez-moi contre les tentations, et assistez-moi à l'heure de ma mort, afin que sauvé par les mérites de Jésus-Christ et par vos propres mérites, je parvienne un jour avec votre assistance, en sortant de ce malheureux exil, au Paradis, pour y chanter éternellement les louanges de mon Sauveur et les vôtres, ô ma divine Mère.

Pater Noster... 7 Ave Maria, Gloria Patri... Ma divine Mère...


(On récite ensuite 3 Ave Maria en l'honneur des larmes que la Sainte Vierge a versées dans ses douleurs.)


V/ Priez pour nous, ô Vierge affligée des plus grandes douleurs,
R/ Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Notre-Seigneur Jésus-Christ.



PRIONS

Seigneur Dieu, soyez-nous propice, et accordez-nous la grâce d'éprouver l'heureux effet de votre passion, dans laquelle, ainsi que l'avait prophétisé Siméon, un glaive de douleur traversa l'âme si tendre de la glorieuse Vierge et Mère Marie, dont nous célébrons et honorons les douleurs : nous vous en supplions, ô Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.



Les Souverains Pontifes Benoît XIII et Clément XII ont accordé des indulgences partielles et plénières, aux Fidèles qui réciteront le Chapelet des sept douleurs. Le détail de ces indulgences et les conditions enjointes pour les gagner, sont insérés dans le Recueil authentique des indulgences accordées par les Souverains Pontifes
.





Lire "Les gloires de Marie" (Tome 1, Tome II).


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