Extrait de "L'Esprit de l’Église dans le cours de l'année Chrétienne" :
Accipite et manducate, hoc est enim Corpus meum. Prenez et mangez, ceci est mon Corps. (Math. 26)
I. POINT. Ce n'était pas assez pour votre amour, ô mon Sauveur ! de vous être fait Chair, et de l'avoir immolée sur l'Autel de la Croix pour me sauver, vous avez voulu que ce Sacrifice se renouvelât tous les jours, se perpétuât jusqu'à la fin du monde, pour nous prouver et l'énormité du péché, qu'il expie, et l'immensité de votre amour, qui vous le fait expier. Avant de mourir, vous avez voulu toujours vivre avec nous, en vous donnant vous-même sur vos Autels, et à votre sainte Table. Vous faites vos délices d'être avec les enfants des hommes ; vous voulez vivre en eux, et qu'ils vivent en vous, afin d'être un avec vous, comme vous êtes un avec votre Père céleste. Vous voilez votre Majesté, vous cachez votre gloire sous les Espèces du Pain et du Vin pour être plus accessible à notre faiblesse. Vous réalisez toutes les figures. Le Pain des Anges devient le Pain des hommes. Vous donnez votre Chair pour nourriture à notre Âme, afin qu'elle vive de la grâce, et pour être le gage de notre immortalité bienheureuse.
Que vous rendrai-je, ô mon Sauveur ! pour un si grand bienfait, le plus grand de tous les biens que l'âme puisse désirer ? Je prendrai le Calice du salut, et, en le prenant, je vous offrirai à vous-même ; afin que le Corps et le Sang de mon Dieu conservent mon âme pour la vie éternelle. Cet aliment sera ma force contre mes ennemis, ce breuvage me lavera de toutes mes souillures ; et engraissé de votre Chair, et blanchi dans votre Sang, je demeurerai en vous, et vous demeurerez en moi, c'est par leurs mérites infinis que je vous en demande la grâce. Accordez-la, mon Dieu, à mes prières et à mes instances.
II. POINT. Ce n'est pas assez de vous la demander, o mon Sauveur ! il faut la mériter. C'est par la pureté de conscience, par la sainteté de l'âme, par tout l'amour de notre cœur qu'on peut obtenir cette grâce. Qu'il faut être pur pour manger l'Agneau sans tache ! Qu'il faut être saint pour posséder le Saint des Saints ! Qu'il faut aimer pour recevoir un Dieu qui se donne par amour ! Quelles épreuves ne faut-il pas faire de ses actions, de ses pensées, de ses désirs pour acquérir cette pureté, cette sainteté ! Il faut avoir celles des Anges, si l'on veut préparer une demeure au Dieu des Anges. Il faut avoir toutes les vertus pour plaire au Dieu de toutes les vertus. Il faut que l'amour divin embrase le cœur, où le Dieu d'amour veut descendre et faire son séjour. Ah ! mon Seigneur et mon Dieu, faites la grâce à mon âme de vous désirer comme le Cerf altéré délire l'Eau des fontaines ; de ne se permettre aucun désir, aucune pensée, qui ne tende à vous plaire ; de fuir comme la mort tout ce qui peut, non seulement vous offenser ; mais vous contrister et vous déplaire ; de vous aimer de tous les mouvements, de toute l'étendue de l'amour dont elle peut être capable ; et de mesurer son amour sur ce que vous méritez, pour vous aimer sans mesure.
C'est par ces sentiments, par cette conduite, continuée pendant toute la vie, que tu mériteras, ô mon âme ! de t'en nourrir, de le posséder, de vivre de lui et en lui, et de jouir pendant toute l'éternité du bonheur ineffable de le voir, de l'adorer et de l'aimer autant qu'il le mérite.
Reportez-vous également à Reportez-vous à Dans quels sentiments un enfant chrétien doit-il assister à la procession du très-saint Sacrement ?, Résolutions que peuvent prendre les enfants qui doivent assister à la procession du très-saint Sacrement, Ce qu'il y a de plus beau et de plus touchant dans la Procession du très-saint Sacrement, La Fête Dieu attire sur nous les plus abondantes bénédictions, Fête Dieu : Depuis quand l'Église a-t-elle institué cette fête solennelle ?, Fête Dieu : Pourquoi l'Église déploie-t-elle tant de pompe en cette fête ?, Méditation sur la Fête du Saint Sacrement : Prenez et mangez, ceci est mon Corps, Instruction sur la Fête du Saint Sacrement, Amende honorable à Jésus-Christ dans le Saint-Sacrement, Catéchisme du Saint Curé d'Ars : Sur la communion, Amende honorable au Sacré-Cœur de Jésus, Sur les excellences et sur les avantages de la sainte Communion, Sur la Chair adorable de Jésus-Christ dans la sainte Communion, Méditation sur la Communion, Litanies du Saint-Sacrement, Poème dogmatique sur l'Eucharistie, de Saint Thomas d'Aquin, Prière à réciter quand on ne peut assister à la messe les dimanches et fêtes d'obligation, Méditation sur la Victime du Sacrifice de la Messe, Méditation sur le Sacrifice de la Messe, De quels religieux respects nous devons entourer le Saint-Sacrement, Quo Primum tempore, du Pape (Saint) Pie V, sur la célébration du Saint Sacrifice de la Messe, Mystici Corporis Christi du Pape Pie XII, Méditation pour le Jeudi Saint, La communion indigne de Judas, Médiator Dei, sur la Sainte liturgie, du Pape Pie XII, Les Communions sans action de grâces, La communion spirituelle, et Communier saintement et trouver refuge et salut en Jésus-Christ au Saint-Sacrement.
Accipite et manducate, hoc est enim Corpus meum. Prenez et mangez, ceci est mon Corps. (Math. 26)
I. POINT. Ce n'était pas assez pour votre amour, ô mon Sauveur ! de vous être fait Chair, et de l'avoir immolée sur l'Autel de la Croix pour me sauver, vous avez voulu que ce Sacrifice se renouvelât tous les jours, se perpétuât jusqu'à la fin du monde, pour nous prouver et l'énormité du péché, qu'il expie, et l'immensité de votre amour, qui vous le fait expier. Avant de mourir, vous avez voulu toujours vivre avec nous, en vous donnant vous-même sur vos Autels, et à votre sainte Table. Vous faites vos délices d'être avec les enfants des hommes ; vous voulez vivre en eux, et qu'ils vivent en vous, afin d'être un avec vous, comme vous êtes un avec votre Père céleste. Vous voilez votre Majesté, vous cachez votre gloire sous les Espèces du Pain et du Vin pour être plus accessible à notre faiblesse. Vous réalisez toutes les figures. Le Pain des Anges devient le Pain des hommes. Vous donnez votre Chair pour nourriture à notre Âme, afin qu'elle vive de la grâce, et pour être le gage de notre immortalité bienheureuse.
Que vous rendrai-je, ô mon Sauveur ! pour un si grand bienfait, le plus grand de tous les biens que l'âme puisse désirer ? Je prendrai le Calice du salut, et, en le prenant, je vous offrirai à vous-même ; afin que le Corps et le Sang de mon Dieu conservent mon âme pour la vie éternelle. Cet aliment sera ma force contre mes ennemis, ce breuvage me lavera de toutes mes souillures ; et engraissé de votre Chair, et blanchi dans votre Sang, je demeurerai en vous, et vous demeurerez en moi, c'est par leurs mérites infinis que je vous en demande la grâce. Accordez-la, mon Dieu, à mes prières et à mes instances.
II. POINT. Ce n'est pas assez de vous la demander, o mon Sauveur ! il faut la mériter. C'est par la pureté de conscience, par la sainteté de l'âme, par tout l'amour de notre cœur qu'on peut obtenir cette grâce. Qu'il faut être pur pour manger l'Agneau sans tache ! Qu'il faut être saint pour posséder le Saint des Saints ! Qu'il faut aimer pour recevoir un Dieu qui se donne par amour ! Quelles épreuves ne faut-il pas faire de ses actions, de ses pensées, de ses désirs pour acquérir cette pureté, cette sainteté ! Il faut avoir celles des Anges, si l'on veut préparer une demeure au Dieu des Anges. Il faut avoir toutes les vertus pour plaire au Dieu de toutes les vertus. Il faut que l'amour divin embrase le cœur, où le Dieu d'amour veut descendre et faire son séjour. Ah ! mon Seigneur et mon Dieu, faites la grâce à mon âme de vous désirer comme le Cerf altéré délire l'Eau des fontaines ; de ne se permettre aucun désir, aucune pensée, qui ne tende à vous plaire ; de fuir comme la mort tout ce qui peut, non seulement vous offenser ; mais vous contrister et vous déplaire ; de vous aimer de tous les mouvements, de toute l'étendue de l'amour dont elle peut être capable ; et de mesurer son amour sur ce que vous méritez, pour vous aimer sans mesure.
C'est par ces sentiments, par cette conduite, continuée pendant toute la vie, que tu mériteras, ô mon âme ! de t'en nourrir, de le posséder, de vivre de lui et en lui, et de jouir pendant toute l'éternité du bonheur ineffable de le voir, de l'adorer et de l'aimer autant qu'il le mérite.
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