samedi 2 février 2019

De la Réduction des Hérétiques, par le R.-P. Jean-Joseph Surin



Extrait du Catéchisme spirituel de la Perfection Chrétienne, Tome II, par le R.P. Jean-Joseph Surin :


Saint Athanase piétinant Arius



De la Réduction des Hérétiques



Quels sont les moyens les plus efficaces pour réduire les hérétiques ?

Il y en a trois, qui sont la douceur, la piété, et la force du raisonnement.

À quoi sert la douceur ?

À les gagner, en s'insinuant dans leur esprit, et à éviter avec soin tout ce qui pourrait le rebuter, et marquer quelque indignation ou quelque aigreur. La raison est que l'homme étant raisonnable, c'est par amour qu'on se rend maître de son cœur, et non par force et par crainte. Il y a pourtant des esprits farouches et indomptables, pour lesquels il faut demander au Seigneur, des paroles qui soient comme du feu, et comme un marteau qui brise la pierre. Mais comme ces esprits ne sont pas communs, on doit user rarement de cette conduite.

Comment est-ce que la piété sert à réduire les hérétiques ?

En leur inspirant des sentiments favorables à la Religion ; car il ne convient point d'être toujours sur la controverse quand on traite avec les hérétiques ; il faut leur parler souvent de Dieu, les exhorter à son service, et à s'acquitter des devoirs de la piété chrétienne. De cette manière on s'insinue dans leur esprit et dans leur cœur ; et on les gagne insensiblement. Le père Pierre Faber, un des premiers Compagnons de saint Ignace, ayant été envoyé en Allemagne pour s'opposer aux progrès des Luthériens, écrivit à ses frères qu'il avait ramené plusieurs de ces hérétiques par des entretiens de piété, accompagnés de beaucoup de douceur.

En quoi consiste la force du raisonnement qu’on doit employer contre les hérétiques ?

Elle consiste dans une doctrine fondée sur des raisons solides et convaincantes, et non sur des arguments sublimes, plus propres à produire des disputes sans fin, qu'à faire entrer la vérité dans l'esprit. Voici quatre démonstrations, capables de faire impression, si on sait bien les manier. La première est prise de l'Église ; la seconde, de l'Écriture ; la troisième, de la raison, et la quatrième, des promesses et des conseils de Jésus-Christ.

Quelle est la Première démonstration ?

On peut la proposer de cette manière. Celle des deux Religions, qui est la plus conforme à la Religion des quatre premiers siècles, reconnue pour véritable par tous les partis, doit être regardée à présent comme la véritable Religion : or la Religion que professe l'Église Romaine, a l'avantage de cette conformité, à l'exclusion de toutes les autres : donc elle est à présent la véritable Religion, et la seule véritable. La première proposition qu'on appelle la majeure, ne souffre aucun doute : voici comme on peut prouver la seconde qui est la mineure.
Saint Ambroise parle ainsi à sa sœur Marcelline : Ce matin il est arrivé un tumulte dans l'Église, à l'occasion d'un certain Castulus. Ce tumulte ne m'a point fait interrompre mes fonctions : j'ai commencé la Messe, et au milieu du Sacrifice, etc. Saint Augustin dans ses Confessions dit, qu'étant avec son frère auprès de sa mère mourante, ils lui demandèrent où elle voulait être inhumée, et qu'elle leur répondit : mettez mon corps où vous voudrez ; souvenez-vous seulement de moi lorsque vous serez à l'autel. Il ajoute qu'après que sa mère eut été enterrée, on offrit pour elle le sacrifice de notre Rédemption, suivant la coutume. S. Grégoire de Nazianze écrit de sa sœur Gorgonie : quel le priait souvent devant l'autel où reposait le corps de Jésus-Christ. S. Léon, que Calvin, même compte parmi les vrais Papes, dit, prêchant le jour de Noël : Aujourd'hui la prédication sera courte, parce qu'il y a trois messes à dire. Cela supposé, on peut demander :
D'où vient qu'il n'y a aucun Évêque, aucun Prêtre, aucun Prédicateur, aucune femme Catholique, aucun enfant de l'Église Romaine, qui se trouvant dans les mêmes circonstances que les Ambroises, les Moniques, les Augustins, les Grégoires, et les Léons, ne puisse s'exprimer de la même manière, sans que personne en soit surpris ? C'est parce que croyant et pratiquant les mêmes choses que ces grands Saints croyaient et pratiquaient de leur temps, ils peuvent parler comme eux, pour exprimer ce qu'ils pratiquent encore aujourd'hui. Et d'où vient qu'aucun Ministre, aucun Particulier des Sectes séparées de l'Église Romaine, ne pourrait tenir ce langage, sans faire rire, ou sans indigner tout le monde ? Si ce n'est, parce que tout le monde verrait que leurs paroles ne s'accorderaient point avec leurs sentiments et leurs pratiques. Puis donc qu'ils ne peuvent pas parler comme l'Église des premiers siècles, faute de conformité avec elle ; qu'ils avouent que la véritable Religion n'est point parmi eux, mais dans l'Église Romaine, qui a cette conformité qu'ils n'ont pas. On trouve dans les anciens Peres, cités par Bellarmin, une infinité d'autres textes qui prouvent cette conformité, et qui sont autant d'arguments invincibles contre les hérétiques.

Quelle est la seconde démonstration ?

Elle est prise de l'Écriture ; et voici comme on peut l'exprimer. C'est à tort que les hérétiques prennent l'Écriture sainte, pour garant de leur doctrine et de leur séparation, si le sentiment de l'Église Romaine sur les points controversés entre eux et nous est exprimé dans l'Écriture, beaucoup plus clairement que le leur : or est-il, que le sentiment de l'Église sur les points controversés, est plus clairement exprimé dans l'Écriture, que celui des hérétiques : donc ils ont tort de prendre l'Écriture pour garant de leur doctrine et de leur séparation. La première proposition n'a pas besoin de preuve, surtout quand on parle aux hérétiques qui l'ont avancée contre l'Église Romaine, comme un principe indubitable. Il ne s'agit que de prouver la seconde, non en raisonnant sur les différents textes de l'Écriture, pour en tirer des conséquences ; cette voie ne mène à rien, chacun fait de son côté de beaux raisonnements, pour faire paraître son esprit ; et les disputes ne finissent point. Il est question de s'arrêter au texte formel de l'Écriture, de le consulter de bonne foi, pour en apprendre le sens, par le sens même qui s'offre aux yeux de tout le monde. Venons au détail.
Nous disons que le Corps de Jésus-Christ est réellement dans l'Eucharistie : les hérétiques disent qu'il n'y est qu'en figure. Nous nous appuyons sur ces paroles de l'Évangile : Prenez et mangez ; ceci est mon Corps. Ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage. Ce que les hérétiques allèguent de plus fort, ce sont ces paroles : Faites ceci en mémoire de moi. C'est l'esprit qui vivifie ; la chair n'est d'aucun usage. Ce que je vous ai dit, est esprit et vie. Tout homme qui n'est pas étrangement prévenu, doit avouer que les passages sur lesquels se fonde l'Église Romaine, expriment clairement la présence réelle du Corps de Jésus-Christ dans l'Eucharistie ; et que ceux que les hérétiques citent pour eux ne l'excluent pas, au moins clairement. Ils ont donc tort d'apporter l'Écriture pour motif de leur séparation ; puisque ce n'est pas eux que l'Écriture favorise, mais l'Église dont ils se séparent.
On en peut dire autant de la Confession. Les hérétiques prétendent que ce n'est point à l'homme de remettre les péchés, et que c'est un pouvoir que Dieu n'a communiqué à personne : mais ils ne trouvent dans l'Écriture aucun texte clair et précis pour autoriser ce sentiment. L'Église au contraire n'a qu'à ouvrir l'Évangile, pour y trouver les paroles qui portent la clarté et l'évidence dans les esprits. Ceux dont vous aurez remis les péchés, leurs péchés leur sont remis ; et ceux dont vous aurez retenu les péchés, leurs péchés sont retenus. On n'a qu'à passer aux autres points de controverse, pour voir toujours la même différence entre les passages cités par les hérétiques, et ceux dont l'Église s'appuie. Quoi de plus clair, par exemple, que ces paroles de S. Jacques, qui autorisent l'usage du Sacrement de l'Extrême-Onction ! Quelqu'un parmi vous est-il malade ? Qu'il appelle les Prêtres de l'Église, et qu'ils prient sur lui, l'oignant d'huile au nom du Seigneur ; le Seigneur le soulagera ; et s'il a commis des péchés, ils lui seront remis. Jamais les hérétiques n'ont rien pu opposer de raisonnable à une autorité si décisive.

Quelle est la troisième démonstration ?


C'est un raisonnement convainquant qu'on peut faire de la sorte. Lorsqu'il s'est élevé des hérésies, Dieu qui veille sur son Église, lui a toujours envoyé quelque puissant secours pour les combattre. Il lui a suscité un Athanase, contre Arius ; un Augustin, contre Pelage ; un Cyrille, contre Nestorius ; et plusieurs autres en divers siècles, à mesure que de nouvelles hérésies ont succédé aux anciennes. Nous avons vu ces grands personnages lever l'étendard ; toute l'Église se joindre à eux ; combattre l'erreur avec succès ; l'étouffer ou du moins en arrêter le cours, en lui faisant perdre son crédit. Or l'Église Romaine, au sentiment des Novateurs, est non seulement hérétique, mais encore idolâtre, et elle a pour chef l'Antéchrist : donc on aurait dû se récrier et s'armer contre elle, lorsqu'elle a commencé à introduire ses prétendues erreurs dans le monde.
Cependant rien de semblable n'est arrivé. Les hérétiques prétendent que ce n'est que depuis S. Grégoire qu'on a commencé à dire la Messe, et à croire que J. C. fût réellement dans l'Eucharistie. Raisonnons avec eux sur ce faux principe, et demandons-leur d'où vient qu'on ne s'opposa pas d'abord à cette croyance, et à cet abus. Berenger est le premier que nous sachions qui ait combattu la présence réelle de J. C. dans le saint Sacrement : mais il n'est venu que plus de quatre cens ans après saint Grégoire ; il s'est d'abord rétracté, et il a fait pénitence de son crime. Les Albigeois, qui sont venus après lui, n'ont duré que fort peu de temps. Est-ce que pendant plusieurs siècles, où l'on ne s'est point élevé contre la foi de l'Eucharistie, et la célébration de la Messe, Dieu avait abandonné son Église ; ou qu'il a permis ensuite que le mensonge triomphât de la vérité ? Il y aurait de l'extravagance à raisonner de la sorte, parce que les hérétiques étant obligés de convenir que l'Église était pure et sainte, lorsque cette prétendue erreur parut dans le monde ; il faudrait dire que Dieu a manqué à sa promesse, en l'abandonnant le premier, et en la traitant comme une épouse infidèle, lorsqu'elle était encore sans tache.
Il ne servirait de rien de dire, que le mal s'est glissé insensiblement, et qu'on ne s'en est point aperçu : parce que toutes les hérésies se sont glissées de la même manière. Mais le S. Esprit les a découvertes, et a excité la vigilance de son épouse pour les combattre et les détruire. Ainsi donc, puisque Dieu a permis que les erreurs supposées et les prétendus abus de l'Église Romaine se soient introduits sans obstacle et avec tant de facilité ; il faut nécessairement avouer que ce ne sont point des erreurs et des abus, mais des vérités et des pratiques très-conformes à celles de la primitive Église ; ou plutôt les mêmes vérités et les mêmes pratiques que les Apôtres ont enseignées, et qu'ils ont fait passer jusqu'à nous par le moyen de leurs successeurs. Ni Calvin, ni Luther, ni aucun autre Novateur n'en peut dire autant de sa doctrine ; parce qu'elle a été d'abord combattue, et que toute l'Église s'est réunie pour la rejeter de son sein.

Quelle est la quatrième démonstration ?

Elle est tirée des promesses et des conseils de J. C., en cette manière. La véritable Religion est celle où se trouve l'accomplissement des promesses, et la pratique des conseils de J. C. : or est-il que ces promesses ne s'accomplissent, et que ces conseils ne se pratiquent que dans la Religion Catholique que professe l'Église Romaine ; donc cette Religion est la véritable. Il faudrait renoncer à l'Évangile, pour révoquer en doute la première proposition : prouvons la seconde par le détail des promesses et des conseils.
Pour ceux qui croiront, voici les miracles qu'ils feront ensuite : ils chasseront les démons en mon nom, etc. Il n'y a qu'à consulter la suite des siècles, pour être convaincu que le don des miracles est une prérogative de la véritable Religion, et une marque évidente qui la distingue de toutes les autres. Les Apôtres chassaient les démons, guérissaient les aveugles et redressaient les boiteux au nom de J. C. Ces merveilles étaient communes parmi les Martyrs. Saint Martin et saint Nicolas en ont fait autant. Saint Grégoire a transporté les montagnes. S. Benoit, qui était lui-même un Taumaturge, envoya un possédé à saint Remi qui le délivra. Quoi de plus fécond en prodiges que la vie de saint Bernard ! Quel Écrivain ecclésiastique n'a pas raconté les actions merveilleuses des Dominiques, des Antoines de Padoue, des Nicolas de Tolentin, et des Vincents Ferrier ? N'a-t-on pas vu saint François de Paule traverser la mer à pied sec ? Les hérétiques mêmes n'ont ils pas rendu témoignage aux grands miracles de l'Apôtre des Indes ? Dans le seizième siècle, la fameuse possédée de Loudun ne fut-elle pas délivrée par les exorcismes de l'Église ? et pour dire quelque chose de plus singulier et de plus surprenant en ce genre, qui peut ignorer en France ce qui s'est passé en Poitou au sujet d'une autre possédée ?
Celui qui faisait l'Exorcisme tenait le saint Sacrement entre ses mains, et commanda aux démons, non seulement de laisser libre la personne qu'ils possédaient, mais encore d'imprimer sur quelque partie de son corps des marques qu'il leur détermina, pour preuve certaine de leur sortie. Il ordonna au premier de graver une croix sanglante sur le front de la possédée, et il le fit. Le second, selon l'ordre qu'il avait reçu, écrivit sur la main de la personne qu'il abandonnait, le nom de S. Joseph, qu'on avait invoqué pour sa délivrance. Le troisième y écrivit le nom de Marie ; et le quatrième, celui de Jésus, avec le nom de saint François de Sales. Ces prodiges ont été faits en présence de deux cents personnes, parmi lesquelles il se trouva trois Hérétiques, hommes de qualité, qui attestèrent le miracle avec serment, et dont le plus considérable fit abjuration de ses erreurs. La personne possédée fut dès lors parfaitement libre ; et encore aujourd'hui, c'est-à-dire, après vingt ans qui se sont écoulés depuis sa délivrance, les marques gravées sur son corps paraissent aussi nettes et aussi fraîches que le premier jour : elles sont écrites de couleur de sang. Nous pouvons en rendre témoignage, parce que nous l'avons vu de nos yeux. Puisque ce pouvoir ne se trouve que dans la Religion catholique, et que nulle autre n'oserait se l'attribuer, on doit conclure de là que la Religion catholique est la seule qui jouisse des promesses de Jésus-Christ, et par conséquent la seule véritable.
On peut faire sur les conseils le même raisonnement que sur les promesses. Un des principaux est celui de la continence volontaire. Notre-Seigneur l'a proposé en ces termes : Il y en a qui se sont eux-mêmes faits eunuques pour le Royaume des Cieux. Et saint Paul l'explique de cette manière. Après avoir averti que sur cela il n'a point de précepte du Seigneur, et qu'il ne fait que donner conseil : Celui qui marie sa fille, ajoute-t-il, fait bien ; et celui qui ne la marie point, fait encore mieux. Et la raison qu'il en apporte, c'est qu'une personne qui n'est pas engagée dans le mariage, donne ses soins aux choses qui regardent le Seigneur, et aux moyens de plaire à Dieu. C'est pourquoi, dit-il dans le même endroit, êtes-vous sans femme ? n'en cherchez point.
Il y a toujours eu dans l'Église grand nombre d'observateurs de ce conseil. Saint Chrysostome et les autres Peres parlent avec éloge de plusieurs Moines, qui faisaient profession publique de garder la continence. Saint Augustin, après son baptême, répondit à sa mère qu'il voulait désormais vivre sans femme, Saint Jérôme, saint Chrysostome, saint Ambroise, saint Épiphane, et plusieurs autres grands personnages, ont vécu dans le célibat. On ne saurait prouver qu'aucun Prêtre ni aucun Évêque, dans les premiers temps de l'Église, ait vécu avec sa femme, s'il en avait une, lorsqu'il a été ordonné, ou qu'il en ait pris une, après être entré dans le Sacerdoce. Depuis J. C. il y a eu dans tous les siècles des Vierges consacrées à Dieu : et nous avons une Lettre de S. Augustin à une Supérieure de Religieuses, où il dit qu'à sa première visite il verra si on observe les Ordonnances qu'il a faites. On ne voit aucun vestige de cette continence volontaire parmi les prétendus Réformés, et !es autres Novateurs de ces derniers siècles.
Le conseil de la pauvreté évangélique est contenu dans ces paroles : Si vous voulez être parfait, allez, vendez ce que vous avez, et donnez-le aux pauvres. Quiconque de vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède, ne peut être mon Disciple. Tout le monde sait que les premiers Chrétiens n'avaient rien en propre, et qu'ils commençaient par vendre leurs biens, pour en mettre le prix aux pieds des Apôtres. S. Paulin, qui vivait du quatrième au cinquième siècle, pour se conformer à cette Doctrine, abandonna des biens immenses, et ne se réserva rien. Carloman, fils de Charles Martel, et frère de Pepin, Roi de France, quitta son Royaume pour embrasser la pauvreté volontaire au Mont-Cassin. Jacques, Roi de Majorque, en fit autant, pour entrer dans l'Ordre de saint François. Casimir, fils d'un Roi de Pologne, et Henri, fils de Louis le Gros, entrèrent dans l'Ordre de saint Bernard : et nous avons vu dans ce siècle un Duc de Modene quitter ses États pour vivre en pauvre Religieux dans un Monastère de Franciscains. Une infinité de personnes de l'un et de l'autre sexe ont suivi ces grands exemples, et les suivent encore aujourd'hui. Les Religions contraires à la nôtre ne pratiquent rien de semblable : c'est donc en vain qu'elles se vantent d'être la véritable Église, puisqu'elles n'en ont pas les marques, je veux dire la sainteté et la perfection que J. C. a enseignée à ses Disciples. Nous ne saurions donner ici plus d'étendue à ces raisonnements ; mais nous en avons assez dit pour faire comprendre qu'ils sont sans réplique, et que les Hérétiques ne peuvent pas résister à de si puissantes armes, pour peu qu'on sache s'en servir.




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