Marie devait subir la mort, et ce trait de ressemblance avec son divin Fils ne pouvait lui manquer ; mais son corps pur et sacré, comme celui de Jésus, ne devait pas voir la corruption, et elle participa au privilège de sa résurrection glorieuse. Et certes il était bien convenable que la mère de celui qui était la résurrection et la vie ne demeurât pas sous l'empire de la mort ; il était bien juste que ce corps sacré et vénérable, qui avait été sur la terre le sanctuaire vivant du Verbe fait chair, ne demeurât pas livré aux horreurs du tombeau ! Et Jésus-Christ se devait à lui-même et devait à sa Mère de lui donner un vêtement immortel pour la chair fragile qu'il avait prise dans son sein virginal ; et la fête solennelle de ce jour n'a été instituée que pour honorer cette résurrection miraculeuse et ce glorieux privilège qu'une tradition sainte a rendu vénérable à toute l'Église, et que la piété des premiers siècles a fait passer jusqu'à nous comme le gage immortel de leur zèle et de leur respect pour Marie.
(Manuel des petits séminaires)
Reportez-vous à Le triomphe de la très-sainte Vierge Marie ; son entrée dans le Ciel, Quelle fut la bienheureuse mort de la très sainte Vierge ?, ASSOMPTION DE LA SAINTE VIERGE : La mort des saints est précieuse devant le Seigneur, Méditation sur la Fête de l'Assomption, Instruction sur la Fête de l'Assomption, Discours sur l'Assomption de Marie, L'Assomption de Marie, Méditation sur la dévotion envers Marie, Munificentissimus Deus, Constitution apostolique du Pape Pie XII, sur la définition du dogme de l'Assomption, Octave de l'Assomption : Préparation, et Cantique pour le Jour de l'Assomption.